Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE / Saly : le centre international ophtalmologique « fin prêt pour être inauguré » (DG Sapco)

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE / Saly : le centre international ophtalmologique « fin prêt pour être inauguré » (DG Sapco)

    Saly, 14 déc (APS)- Le centre international ophtalmologique construit à Saly (ouest) est fin prêt pour être inauguré par le chef de l’État, Macky Sall, a indiqué jeudi à Saly (Mbour Ouest), le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco), Souleymane Ndiaye.

    « Actuellement, en termes de pourcentage, les travaux sont réalisés à 100 %. Il reste juste les équipements », a-t-il dit lors d’une visite de chantier dudit centre.

    “Presque 95% du matériel est déjà installé et nous sommes fins prêts pour que le chef de l’Etat puisse procéder à (son) inauguration”, a-t-il poursuivi.

    Le centre international ophtalmologique, premier en Afrique de l’Ouest, a  été construit par Swiss Visio, un partenaire suisse, en collaboration avec Sapco Sénégal, a renseigné M. Ndiaye.

    Selon lui, même s’il s’agit d’un “projet privé », les coûts des soins qu’ils proposera seront “conformes à ceux fixés par le ministère de la Santé et de l’Action sociale”.

    La construction de ce centre, en plus de contribuer au traitement des maladies des yeux “les plus complexes »,  ”va permettre de lancer le tourisme médical », a fait valoir le DG de la Sapco.

    En plus de prendre des hôtels à Saly, les patients venus de l’Afrique de l’Ouest, payeront aussi des taxes, a-t-il relevé.

    DOB/ADI/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-INFRASTRUCTURES / Le Centre régional des urgences de l’OMS inauguré à Diamniadio

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-INFRASTRUCTURES / Le Centre régional des urgences de l’OMS inauguré à Diamniadio

    Diamniadio, 14 déc (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a magnifié, jeudi, la mise en place du Centre régional des urgences de l’OMS à Diamniadio, estimant que c’est une étape cruciale dans le cadre de la lutte contre les crises sanitaires et humanitaires.

    ‘’Je voudrai saluer à nouveau la mise en place du Centre régional des urgences de l’OMS à Dakar, qui marque une étape cruciale dans notre combat contre les crises sanitaires, et humanitaires’’, a déclaré le Premier ministre du Sénégal (PM).

    Il présidait la cérémonie d’inauguration du hub régional des urgences de l’OMS qui va couvrir 27 pays d’Afrique de l’ouest et du centre.

    Amadou Ba dit souhaiter  »vivement que ce hub puisse très rapidement monter en puissance et devenir le hub des hub en Afrique ».

    Le chef du gouvernement dit être ‘’persuadé’’ que ce centre va améliorer la gestion des urgences sanitaires en Afrique, aussi bien dans la ‘’qualité’’ que dans la ‘’promptitude’’ des réponses aux épidémies.

    Ce centre est une formidable ‘’opportunité’’ de renforcement des capacités  »pour nos personnels », a t-il souligné.

    ‘’Fidèle à sa vocation de ville d’avenir, de modernité, d’expansion et d’ouverture, Diamniadio l’industrielle, la commerciale, la studieuse, la scientifique, la technologique, s’érige désormais comme siège de la gestion des urgences sanitaires en Afrique’’, s’est félicité le Premier ministre.

    Le hub doté de nombreuses composantes, parmi lesquelles le pré-positionnement stratégique des fournitures d’urgence, permettra au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique ‘’de venir en appui aux Etats membres touchés par des crises sanitaires ou humanitaires à travers une action plus rapide et mieux structurée’’, a expliqué M.Ba.

    Au plan technique, le centre constitue, selon le Premier ministre, le moteur d’un programme de formation et d’information sur les urgences sanitaires et l’évaluation des risques, qui reposera sur quatre piliers majeurs.

    Il a cité le renforcement des capacités de renseignements en santé publique afin de détecter précocement les événements sanitaires, les vérifier et évaluer les risques associés, l’amélioration de la surveillance épidémiologique et la riposte intégrée aux maladies.

    Le centre permettra aussi d’assurer ‘’le soutien aux activités de diagnostic et de surveillance génomique’’, a dit Amadou Ba, ajoutant que la modernisation des systèmes de gestion de l’information et d’analyse des données sera assurée pour une meilleure surveillance des maladies.

    Il a demandé aux différents départements sectoriels, sous l’impulsion de la ministre de la santé et de l’action sociale  »de poursuivre leur accompagnement afin de concrétiser la vocation de soutien logistique du hub de l’OMS’’.

    Amadou Ba a invité l’OMS à poursuivre la collaboration étroite avec le ministère de la Santé pour continuer à ‘’déployer les nombreux efforts’’ notés depuis la mise en place de la couverture maladie universelle au Sénégal.

    NSS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Cancers : des spécialistes plaident pour des stratégies de prévention et l’optimisation des traitements

    SENEGAL-SANTE / Cancers : des spécialistes plaident pour des stratégies de prévention et l’optimisation des traitements

    Dakar, 13 déc (APS) – Les cancérologues et spécialistes de la médecine physique en congrès à Dakar ont plaidé pour la mise en place de stratégies de prévention mais aussi l’optimisation des traitements des cancers.

     »A la fin de ce congrès un document de réflexion sera mis sur la table en mettant l’accent sur les stratégies de prévention. Nous allons beaucoup insister sur la prévention des cancers mais également sur les traitements c’est à dire comment faire pour optimiser les traitements et les sécuriser », a souligné Professeur Ahmadou Dem, chirurgie-cancérologue.

    Il s’exprimait en marge du congrès conjoint de la Société sénégalaise de cancérologie (Sosecan) et de la Société sénégalaise de radiothérapie et de médecine physique (SORP) ouvert mercredi à Dakar sur le thème principal ‘’L’innovation en cancérologie’’.

    Pour l’enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et chef de service cancérologie de l’hôpital Dalal Jamm,  »c’est un congrès qui réfléchit sur les innovations en termes de traitement mais aussi en termes de prévention’’.

    Selon lui,  »le traitement de ces cancers pose un véritable problème financier. Donc c’est toute cette réflexion qui va être agitée avec des spécialistes sénégalais, des spécialistes d’organes et des spécialistes venus aussi des pays africains mais aussi des occidentaux’’.

    ‘’Nous allons soumettre cette réflexion aux décideurs pour améliorer la prise en charge des cancers. Pour la chimiothérapie, il y a une bonne gamme de médicaments qui sont gratuits mais il y a aussi des traitements qui sont innovants qui sont très efficaces mais très onéreux’’, a-t-il ajouté.

    Ce congrès va permettre, selon le cancérologue,  »de proposer à l’Etat des pistes pour permettre de rendre ce traitement efficace contre les cancers ».

     »Les traitements innovants vont concerner la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie mais surtout les thérapies ciblées. Ce sont de nouvelles molécules qui permettent de personnaliser le traitement’’, a t-il dit.

    ‘’C’est  un problème de santé publique. Et dans nos pays il faut qu’on essaie de rendre le traitement accessible que cela soit la chimiothérapie, la radiothérapie mais également les traitements chirurgicaux’’, a ajouté le chirurgien.

    L’enseignant-chercheur a loué  »les efforts de l’Etat qui a rendu la chimiothérapie gratuite’’.

    Actuellement, a-t-il noté,  »une bonne partie de la chimiothérapie est accessible mais il y a des efforts à faire au niveau de la prévention ».

     »Il faut qu’on ait un plan de lutte contre le cancer. Lequel plan va permettre de faire la prévention pour dépister les cancers parce que dans nos pays où les ressources sont limitées il est beaucoup important de mettre le focus sur la prévention des cancers », a t-il soutenu.

    Dans ce sillage, le Professeur Mamadou Moustapha Dieng, oncologue radiothérapeute et secrétaire général de la société d’oncologie et de radiothérapie a pour sa part indiqué que le Sénégal figure parmi  »les premiers pays à disposer de cette technologie qu’est la radiothérapie ».  »Donc, il était question de faire le point sur notre technique ».

    Il a expliqué cette organisation conjointe par le but d’apporter  »un pas dans la lutte contre le cancer en général ».

     »Nous n’avons qu’une seule alternative qui est d’améliorer les soins qui sont prodigués aux malades d’une part et d’autre part améliorer la connaissance de la maladie par les populations », a t-il dit.

     »En 2017, nous n’avions aucune structure capable de prendre en charge correctement le cancer. Actuellement nous sommes à cinq structures fonctionnelles », a t-il souligné.

    Ce congrès qui se poursuit jusqu’au 15 décembre va également débattre des sous thèmes comme  »les  cancers gynécologiques »,  »les soins palliatifs en cancérologie »,  »la cicatrisation »,  »la classification moléculaire des cancers »,  »l’accessibilité financière des soins en oncologie » et  »le cancer du sein et  la grossesse ».

    SKS/OID

     

  • SENEGAL-SANTE-PLANIFICATION / Santé de la mère et de l’enfant : cinq régions élaborent leurs plans de travail pour 2024

    SENEGAL-SANTE-PLANIFICATION / Santé de la mère et de l’enfant : cinq régions élaborent leurs plans de travail pour 2024

    Thiès, 13 déc (APS) – Les directions régionales des cinq régions bénéficiaires du projet USAID Owod, intervenant dans la santé, notamment celle de la mère et de l’enfant, se sont retrouvées à Thiès (Ouest,) pour évaluer l’année 2023 et élaborer des plans de travail pour l’année 2024.

    L’USAID Owod est un projet du programme santé de l’USAID, étalé sur la période 2021-2026 et qui  appuie l’élaboration  et la mise en œuvre de plans de travail pour les districts de santé, en vue de renforcer le système de santé, d’accroître la participation des communautés et la prise en charge des problèmes de santé.

    Ses principaux centres d’intérêt sont la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile, la lutte contre les grandes endémies, dont le paludisme. Le projet s’occupe aussi d’accès et de qualité de service de santé, ainsi que de nutrition et d’assainissement.

    “Nous nous sommes réunis avec les directions régionales, pour faire la revue des activités de la deuxième année, mais également nous projeter sur la planification de la troisième année », a expliqué à des journalistes, le Docteur Algaye Ngom, chef de projet adjoint de l’USAID Owod.

    Il s’exprimait en marge d’une rencontre de trois jours, ouverte mardi, dans un hôtel de Thiès, en présence de représentants des cinq régions d’intervention du projet, que sont Diourbel, Kédougou, Kolda, Tambacounda et Sédhiou.  Cette rencontre est une occasion pour les participants d’échanger leurs expériences et d’affiner leurs plans de travail respectifs pour l’année prochaine.

    Le projet octroie l’essentiel de ses financements à travers des subventions aux directions régionales de la santé (DRS) et aux districts sanitaires.

    “Pour la deuxième année, nous avions une enveloppe de 5 milliards (FCFA) répartie sur la base de critères à l’ensemble de ces cinq régions », a renseigné le Docteur Ngom.

    Au-delà des subventions qui appuient les PTA, USAID Owod accorde des subventions aux projets innovants dans lesdites régions. Il apporte aussi une assistance technique aux autorités médicales bénéficiaires.

    Malgré une perception laissant penser à une réduction des financements en 2024, par rapport à 2023, les fonds devant financer les plans de travail annuels de 2024 n’ont pas diminué, a expliqué le Docteur Ngom. Ils ont été plutôt “réorientés » vers des activités devant toucher directement les bénéficiaires que sont les populations, en mettent moins l’accent sur les activités de formation, d’analyse situationnelle, inhérentes aux années de démarrage, a expliqué Algaye Ngom.

    Une enveloppe de 500 millions FCFA a été dégagée pour l’achat d’équipements dans ces régions, en 2024 et cinq conteneurs d’équipement viendront des Etats-Unis, a-t-il annoncé.

    S’y ajoutent les trois milliards francs CFA que devront se partager les cinq régions cibles, à côté des subventions de base à hauteur de 700 millions de dollars, qui vont contribuer à la mise en œuvre des activités.

    Le Docteur Yaya Baldé, directeur régional de la santé (DRS) de Kolda a salué l’impact de ce projet sur l’amélioration des indicateurs dans sa région. Il a noté, par exemple, que le taux d’accouchement assisté par du personnel qualifié “dépasse aujourd’hui les 80% » à Kolda.

    La carte sanitaire de la région s’est “beaucoup améliorée », les chiffres de la mortalité liée au paludisme sont en baisse, avec la prise en charge à domicile (PECADOM), tout comme les cas de paludisme graves. De même, la mortalité néonatale est aujourd’hui à “moins de 100 enfants pour mille habitants », a-t-il relevé.

    En outre, les activités d’amélioration de la qualité de l’eau, menées par les brigades d’hygiène infléchissent la courbe des maladies diarrhéiques. “Autant d’aspects dans lesquels nous commençons à ressentir l’impact de ce projet »,  a dit le Docteur Yaya Bladé, non sans préciser toutefois qu’il s’inscrit dans une complémentarité avec d’autres projets intervenant sur le terrain, et les actions des directions du ministère de la Santé, qui sont aussi accompagnées par l’USAID Owod.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Prise en charge du diabète : 57 médecins venant de 15 pays formés par l’UCAD

    SENEGAL-SANTE / Prise en charge du diabète : 57 médecins venant de 15 pays formés par l’UCAD

    Dakar, 12 déc (APS) – Cinquante-sept médecins ont été formés à distance dans le domaine de la diabétologie et des maladies endocriniennes par l’Institut de prévoyance médico-sociale (IPMS) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    ‘’Cette formation à distance va permettre de fédérer autour d’une plateforme de formation à distance 57 praticiens de 15 pays différents, dont 17 Sénégalais’’, a déclaré Abdoulaye Lèye, directeur de l’IPMS et coordonnateur de la formation de spécialisation et du diplôme universitaire de diabétologie en formation ouverte et à distance.

    Il animait le précongrès de la Société sénégalaise d’endocrinologie diabétologie et nutrition (SOSEDIAN).

    Selon le professeur Lèye, la plupart des professionnels de santé qui sont sur le terrain sont confrontés à des problèmes liés à la ‘’prise en charge des malades et ont besoin de compétences supplémentaires certifiées’’.

    Dans ce cadre, la formation à distance via internet est un ‘’outil extraordinaire’’ pour pallier ce phénomène.

    Concernant la place du Sénégal dans ce projet, le diabétologue informe qu’il y a ‘’33 médecins formés à la diabétologie qui sont dans les différentes régions du pays’’. Au dernier décompte, dit-il, ‘’il y a eu 35 médecins qui ont la formation spécialisée en endocrinologie’’.

    Abdoulaye Lèye estime que la diabétologie est une sous partie de l’endocrinologie, rappelant que la formation est de quatre ans.

    Il juge ce nombre ‘’très insuffisant’’, mais se réjouit de voir que ‘’l’université est en train de jouer son rôle en aidant à la formation des diabétologues mais aussi à la réflexion au niveau africain’’.

    ‘’(…) Depuis 2019, on a pu enrôler 80 ou 90 personnes et 23 sont sortis et vont recevoir leur parchemin. Ils vont retourner dans leur pays (…)’’, a-t-il expliqué.

    Il a relevé que ‘’divers efforts sont faits par le ministère, certains ONG et structures’’ et que malgré cela, ‘’il reste beaucoup à faire’’.

    NSS/ASG/OID

  • SENEGAL-NUTRITION / Saint-Louis accueille les 15 et 16 décembre la 3eme édition du salon de la nutrition

    SENEGAL-NUTRITION / Saint-Louis accueille les 15 et 16 décembre la 3eme édition du salon de la nutrition

    Saint-Louis, 13 déc (APS) – La ville de Saint-Louis (nord) va accueillir les 15 et 16 décembre, la troisième édition du Salon de la nutrition, un évènement qui vise à promouvoir une alimentation saine, a appris l’APS auprès des organisateurs.

    Le thème choisi pour la troisième édition de ce Salon initié par l’Organisation non gouvernementale (ONG Agora) est :  »Alimentation saine et durable ».

    ‘’Dans le but de lutter contre la malnutrition, l’ONG Agora organise la troisième édition du salon de la nutrition les 15 et 16 décembre’’, lit-on dans un communiqué transmis à l’APS.

    La même source indique que ‘’cet évènement vise à promouvoir une alimentation saine pour prévenir les maladies chroniques et mettre en valeur les produits locaux’’.

    L’objectif est de sensibiliser la communauté sur l’impact de la nutrition sur les maladies chroniques telles que le diabète et l’hypertension, ajoute le même communiqué précisant que cet évènement va se dérouler à l’Institut français.

    Toujours dans le cadre de cet évènement, sont prévus entre autres des panels, des ateliers culinaires.

    CGD/AMD/OID

  • SENEGAL-KOWEIT-SANTE / Thiès : 721 personnes opérées de la cataracte en trois jours

    SENEGAL-KOWEIT-SANTE / Thiès : 721 personnes opérées de la cataracte en trois jours

    Thiès, 11 déc (APS) – Plus de 700 personnes ont été opérées de la cataracte en trois jours, dans le cadre d’une campagne d’opérations gratuites de cette pathologie ophtalmologique, ont indiqué, lundi, des responsables de cette initiative entamée vendredi pour cinq jours.

    “L’objectif, c’était de traiter à peu près 1 000 personnes, et jusqu’à hier, nous étions à 721 et aujourd’hui, nous attendons à peu près 250 personnes », a dit Moctar Dieng Badiane, médecin ophtamologiste, coordonnateur du Programme national de promotion de la santé oculaire au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    “Nous pensons que l’objectif sera largement atteint pour soulager les populations », a-t-il dit à la presse lundi, avant dernier jour de la campagne à Thiès.

    Initiée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en partenariat avec l’ONG koweïtienne Direct Aid, qui intervient dans l’humanitaire et le district sanitaire de Thiès, cette campagne a été lancée vendredi dernier, en visant un minimum de 1 000 bénéficiaires en cinq jours.

    “Cette campagne, a expliqué le Docteur Badiane, s’inscrit dans l’optique de prendre en charge les personnes laissées en rade dans la prise en charge de routine. »

    Selon lui, les populations sont confrontées à des difficultés d’accès d’ordre géographique ou financier, malgré la présence d’unités qui s’occupent au quotidien de la chirurgie de la cataracte, à travers le pays.

    Une autre retombée de ces campagnes est de permettre un transfert de compétence au profit des praticiens locaux.  Les ophtalmologues en place en profitent pour renforcer leurs capacités dans la technique de la phacoémulsification, faisant usage d’ultrasons, et souvent confondue avec le laser.

    A terme, il est aussi attendu de cette ONG qu’elle aide les structures sanitaires à se doter du matériel médical que l’équipe de chirurgiens a amené avec elle.

    La cataracte est surtout liée à l’âge, même si les conditions de vie et de travail sont aussi des facteurs favorisants, tout comme les traumatismes sur l’œil, ou l’usage de certains médicaments, de l’hydroquinone ou des corticoïdes, a dit le médecin.

    Plus de 90% des personnes qui se sont fait opérer de la cataracte, au centre de santé Docteur Mamadou Bathily, du quartier 10-ème, sont du troisième âge, selon le médecin-chef de district, le docteur Badiane.

    Maoula Barry, représentant de l’ONG koweitienne au Sénégal, a déjà fait part de sa satisfaction, se montrant plus optimiste, en tablant sur un léger dépassement des 1 000 opérations prévues en cinq jours.

    Depuis le début de l’année, Direct Aid, en partenariat avec World Eye (Œil du monde), a opéré 20.000 à 25.000 personnes, en mobilisant des médecins égyptiens, a-t-il dit.

    Le Sénégal compte environ “35 000 à 50 000 cas de cataracte par année, dont 22. 000 sont opérés, durant ces trois dernières années », selon le Docteur Badiane.

    La cataracte fait partie des trois principales causes de cécité ou de malvoyance, avec le trachome, notamment le trichiasis trachomateux (les cils qui touchent l’œil) et troubles de vision, nécessitant le port de lunettes, et qui “prennent de l’ampleur ».  En plus de ces trois causes, il y a le diabète, le glaucome et bien d’autres pathologies.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Sédhiou : Une opération de saupoudrage pour éviter la propagation du chikungunya.

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Sédhiou : Une opération de saupoudrage pour éviter la propagation du chikungunya.

    Sédhiou, 8 déc (APS)- La Brigade régionale de l’hygiène de Sédhiou a organisé une campagne de saupoudrage des artères de la ville, faisant suite à l’apparition d’un cas de la maladie dite chikungunya dans un village situé à quelques kilomètres de la commune chef-lieu de région.

    « Aujourd’hui nous avons entrepris une opération de saupoudrage dans le cadre de la prévention et du contrôle de l’infection. C’est une activité qui permet de limiter la prolifération des vecteurs notamment les moustiques et insectes qui sont nuisibles » a déclaré le chef de la brigade régionale d’hygiène de Sédhiou, capitaine Ousmane Dionne.

    S’exprimant en marge de cette campagne de saupoudrage, il a annoncé que cette opération intervient dans un contexte où « la région de Sédhiou a enregistré un cas de chikungunya, une maladie transmise par une moustique appelée Aedes », précisant que c’est cette même moustique qui transmet également la fièvre jaune.

    Selon lui la maladie de chikungunya se manifeste comme le paludisme. Elle a la particularité « de déformer le malade et peut provoquer des signes d’hémorragie, de fatigue et de douleur musculaire » a-t-il ajouté.

    « Nous sommes dans une situation de riposte pour pouvoir faire face à cette maladie » a-t-il indiqué.

    Venu représenter le maire de Sédhiou, Amadou Leye Konté a tenu à rappeler  que « l’environnement et l’hygiène sont des compétences transférées aux collectivités territoriales ».

    En cela, il a annoncé que d’autres opérations seront organisées dans les jours à venir dans les lieux recevant du grand public notamment la gare routière et des sites religieux.

    « C’est une maladie qui peut connaître des flambées. C’est une maladie virale transmise par un vecteur moustique Aedes  ou moustique tigrée. Si la personne est piquée par le moustique entre trois à quatre jours il peut développer une maladie appelée Chikungunya », explique la direction de la Prévention du ministère de la Santé. Elle rappelle également que la maladie s’était signalée en  2009 et 2015.

    MS/SMD

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Thiès : lancement d’une campagne d’opérations gratuites de la cataracte, pour traiter 1 000 personnes en cinq jours

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Thiès : lancement d’une campagne d’opérations gratuites de la cataracte, pour traiter 1 000 personnes en cinq jours

    Thiès, 8 déc (APS) – Le centre de santé Docteur Mamadou Bathily du quartier 10-ème à Thiès a lancé, vendredi, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, une campagne d’opérations gratuites de la cataracte, pour traiter au minimum 1 000 personnes, a constaté l’APS.

    L’opération a pour “objectif minimal » d’opérer 1 000 personnes d’ici à mardi, a renseigné le docteur Amadou Mbaye Diouf, médecin-chef du centre et du district sanitaire de Thiès.

    La cataracte, une “opacité du cristallin » de l’œil, est une maladie ophtalmologique qui touche le plus souvent les personnes âgées, réduisant considérablement leur vue.  L’opération consiste à enlever cette lentille opacifiée pour la remplacer, la plupart du temps, par une lentille artificielle.

    Aux environs de 14 heures, quelque 310 patients avaient déjà subi une intervention, sur un objectif journalier de 200.

    Une équipe de 11 chirurgiens, dont des étrangers, a été mobilisée pour ces cinq jours, qui seront mis à profit par les ophtalmologues du centre de santé hôte, pour s’initier à la nouvelle technique d’opération au laser, caractérisée par sa rapidité et son nombre réduit d’effets secondaires.

    L’équipe, venue avec les médicaments et les équipements, utilise le bloc opératoire de la structure sanitaire.

    Les patients qui se présentent sont auscultées dans un premier temps, afin que soient sélectionnés ceux d’entre eux qui ont une cataracte, a expliqué le Docteur Diouf, précisant que “tous ceux qui viennent ici ne sont pas forcément porteurs de cataracte ».

    Ceux qui ont la cataracte sont inscrits pour aller les uns après les autres se faire opérer dans le bloc, les autres sont transférés au service d’ophtalmologie du centre, pour consultation.

    Pour le docteur Amadou Mbaye Diouf, cette campagne est une “plus-value pour la région », puisqu’elle permet à des personnes qui souffrent de cataracte de se faire traiter sans bourse délier, alors qu’elles doivent, en temps normal, dépenser 50 000 francs CFA pour l’opération d’un œil.  

    ADI/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Des taxes plus élevées sur le tabac peuvent contribuer à la lutte contre la malnutrition (directeur prévention)

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Des taxes plus élevées sur le tabac peuvent contribuer à la lutte contre la malnutrition (directeur prévention)

    Dakar, 8 déc (APS) – L’instauration de taxes plus élevées contre le tabac, en plus d’augmenter les recettes publiques, peut contribuer à éviter des décès et la malnutrition en réduisant la part des revenus des foyers consacrés au tabac plutôt qu’à l’alimentation, a déclaré le directeur de la prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale, El Hadji Mamadou Ndiaye.

    « Des taxes plus élevées sur le tabac peuvent éviter des décès et la malnutrition en réduisant la part des revenus des foyers consacrés au tabac plutôt qu’à l’alimentation. Les mesures fiscales permettent aussi d’augmenter les recettes publiques et de réduire l’accès des personnes défavorisées aux produits du tabac », a-t-il soutenu.

    Le docteur Mamadou Ndiaye présidait, jeudi, au nom du ministre de la Santé et de l’Action sociale, la journée de mobilisation des « Bajenu Gox » (marraines de quartier), des acteurs de la lutte antitabac et les associations de patients des maladies non transmissibles (MNT), pour un plaidoyer en vue de la création d’une taxe parafiscale du tabac.

    Il a fait observer  »que des études ont montré qu’une augmentation des prix réels de 10% entraîne une diminution de la consommation de 4% dans les pays développés, et cette baisse peut atteindre 8% dans les pays en développement ».

    Les dépenses occasionnées par les maladies dues au tabagisme « pèsent lourdement » sur les budgets des ménages, les coûts sanitaire et économique du tabac étant estimés, dit-il, « à 122 milliards de FCFA par an, contre 24 milliards de FCFA de recettes fiscales, soit 98 milliards de FCFA de perte sèche par an pour notre société ».

    « Cette présente mobilisation sociale pour la taxation sur le tabac vient à son heure et contribue à renforcer les efforts de l’Etat du Sénégal pour la lutte contre le tabagisme », a-t-il dit, assurant que le ministère de la Santé compte porter le message de plaidoyer des organisateurs « auprès des plus hautes autorités du pays […] ».

    Selon le secrétaire général de la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (LISTAB), Djibril Wélé, « avoir une taxe parafiscale devient une obligation pour financer les maladies non transmissibles ».

    « Nous demandons une taxe pour avoir un fonds pour financer la prise en charge des maladies liées au tabac et les MNT, afin de sauver des vies », a-t-il plaidé, avant d’ajouter que le Sénégal doit retrouver sa « place de leader à l’image des autres pays qui ont une taxe parafiscale sur le tabac ».

    Amadou Kanouté, directeur exécutif de Cicodev, l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement, a pour sa part rappelé qu’au Sénégal, « le niveau de taxation des produits du tabac s’élève à 23% du prix selon le rapport de la Banque mondiale sur la situation économique de 2023, alors que l’OMS fixe cette taxation à 70% du prix des produits ».

    Il a signalé que la Côte d’Ivoire, pour sa part, a déjà institué une taxe parafiscale sur le tabac pour financer la lutte antitabac, la lutte contre le SIDA, le financement et la promotion du sport.

    De même, la Mauritanie également a institué « une taxe parafiscale sur le tabac pour financer la recherche contre le cancer et la promotion de la culture et du sport », a-t-il poursuivi. Et d’inviter le Sénégal à faire de même pour soutenir la prise en charge des maladies non transmissibles.

    NSS/BK/ASG