Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Lancement ce vendredi des Journées de la Société de gastro-entérologie et d’hépatologie

    SENEGAL-SANTE / Lancement ce vendredi des Journées de la Société de gastro-entérologie et d’hépatologie

    Dakar, 8 déc (APS) – La tenue à partir de vendredi à Dakar des Journées de la Société de gastro-entérologie et d’hépatologie constitue un moment important de rencontre des spécialistes dans l’organisation des activités de la structure, a expliqué son président, le professeur Daouda Dia.

    « Il s’agit de journées transdisciplinaires centrées sur les hépato gastroentérologie. L’objectif est de réunir les praticiens de la discipline dans un but d’organiser ses activités en hépato-endogastrologie au Sénégal », a-t-il indiqué jeudi lors d’une conférence de presse.

    Les Journées de la société de gastro-entérologie et d’hépatologie sont prévues vendredi et samedi à Dakar sur le thème : « Les urgences en hépato-gastroentérologie et l’endoscopie interventionnelle ».

    « Nous avons besoin de matériel de pointe et de renouveler en permanence nos connaissances car la médecine est extrêmement dynamique », a-t-il fait valoir.

    Il a signalé que la formation continue en endoscopie digestive et interventionnelle sera également au menu de ces journées.

    NSS/SKS/ADL/AKS/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Les hémorragies digestives sont de fréquents motifs d’admission aux urgences (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Les hémorragies digestives sont de fréquents motifs d’admission aux urgences (médecin)

    Dakar, 8 déc (APS) – Les hémorragies digestives constituent de fréquents motifs d’admission aux urgences dans la plupart des structures sanitaires du pays, indique le professeur Ibrahima Diallo, chef du service d’hépato gastroentérologie et endoscopie digestive de l’hôpital Principal de Dakar.

    ‘’Plusieurs urgences sont admises, mais les hémorragies digestives occasionnant du sang dans les vomis posent plus de problèmes’’, a dit le spécialiste.

    Il intervenait jeudi à une conférence de presse organisée en prélude des Journées de la société de gastro-entérologie et d’hépatologie prévues vendredi et samedi à Dakar sur le thème : ‘’Les urgences en hépato- gastroentérologie et l’endoscopie interventionnelle’’.

    Cette admission aux urgences peut être due être à l’ulcère qui saigne ou aux varices qui se trouvent dans l’œsophage, a expliqué le docteur Diallo qui a également évoqué les urgences liées aux rectorragies, c’est-à-dire la présence de sang dans les selles.

    La prise d’anti-inflammatoires de manière irresponsables peut être source de problèmes en urgence, d’où l’importance d’éviter l’automédication’’, a-t-il averti.

    Le chef du service d’hépato-gastroentérologie et endoscopie digestive de l’hôpital Principal de Dakar souligne que la prise d’une quantité importante d’alcool et d’un repas copieux peut occasionner chez certains des douleurs au pancréas et entrainer une saignée’’.

    S’agissant des urgences en lien avec l’œsophage, le médecin indique qu’elles concernent souvent des enfants qui ont bu des produits de lavage ou d’insecticides, entrainant des brulures pouvant s’aggraver avec des inflammations du pancréas.

    ‘’Nous rencontrons des cas d’hépatite aigu en plus de l’hépatite A et B causé par les médicaments traditionnels et modernes pouvant entrainer la mort’’, a déploré le praticien.

    De son côté, le professeur Daouda Dia, président de la Société de gastro-entérologie, a signalé que les urgences en hépato-entérologie sont diverses très nombreuses et posent des problèmes dans leur prise en charge.

    Il a insisté sur le fait que les douleurs abdominales constituent le ‘’premier motif’’ de consultation, estimant que la plupart des cas étaient en lien avec une inflammation du pancréas ou des calculs dans les voies biliaires.

    Le docteur Dia a dans le même temps fait état de beaucoup d’avancées dans la prise en charge de ces urgences, aussi bien en théorie qu’en pratique.

     »La technique de gastro-entérologie actuellement a supplanté beaucoup les techniques chirurgicales puisqu’étant la première discipline nécessitant une technologie de pointe », a-t-il fait valoir, en rappelant que le Sénégal compte 40 hépato gastroentérologues.

    NSS/SKS/ADL/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Bakel : réunion de coordination régionale sur la surveillance épidémiologique et les urgences sanitaires

    SENEGAL-SANTE / Bakel : réunion de coordination régionale sur la surveillance épidémiologique et les urgences sanitaires

    Bakel, 8 déc (APS) – Les acteurs sanitaires de la région de Tambacounda ont tenu, jeudi à Bakel (est), leur dernière réunion de coordination régionale sur la surveillance épidémiologique et la situation des urgences sanitaires dans la région de Tambacounda, après celles de Goudiry et Koumpentoum.

    C’est une réunion « d’encouragement » des acteurs, de « plaidoyer » du secteur mais aussi de diagnostic sur la situation sanitaire durant l’année 2023 et la gestion des urgences sanitaires dans le département de Bakel en particulier et dans la région de Tambacounda en général.

    « La région a connu 04 épidémies durant cette année. Il s’agit de la rougeole qui avait fini d’étouffer le département de Koumpentoum, la fièvre hémorragique Crimée Congo (FHCC), une épidémie de dengue qui a démarré à Bakel (…) et actuellement l’épidémie de chikungunya qui a démarré à Kédougou dont 127 cas sont gérés au niveau de Tambacounda », a expliqué Docteur Bayal Cissé, directeur régional de la santé.

    La rencontre a été présidée par le préfet du département de Bakel, Amadou Salmone Fall, en présence des autorités territoriales, des acteurs de la santé de la région, des partenaires sociaux ainsi que les chefs de service concernés.

    Dr Cissé a signalé des cas de décès néonataux (377) et de décès maternels (106) dans la région durant l’année. Il a ajouté que le département de Bakel utilise aussi l’hôpital régional de Tamba, les hôpitaux de Ourossogui et de Matam pour les urgences sanitaires.

    « La santé au niveau du département de Bakel va nécessiter l’implication de plusieurs acteurs, la segmentation des acteurs voudrait qu’on puisse se tenir devant le préfet du département pour lui rendre compte », a t-il dit.

    Il a souligné la nécessité d’avoir  »un bon plan de système des urgences au niveau du département de Bakel en particulier » intégrant l’ensemble de la région de Tambacounda.

    Les médecin-chefs de Bakel et de Kidira ont exposé à l’assistance la surveillance épidémiologique et la situation des urgences sanitaires dans leur centre de santé, avec quelques recommandations.

    Le préfet Amadou Salmone Fall qui s’est réjoui de la tenue de cette réunion dans sa circonscription a demandé « l’élaboration d’une stratégie pour pouvoir venir à bout des décès néonataux et maternels au niveau de la région (…) ».

    Selon Docteur Bayal Cissé, directeur régional de la santé,  »la région de Tambacounda compte  60 médecins, 172 sages-femmes d’État, 152 infirmiers d’État ».

     »24 ambulances médicalisées ont été reçues dans la région de 2019 à nos jours. 04 ont été envoyées l’année dernière par la ministre de la Santé et de l’Action sociale à Bakel dont une a été réceptionnée (…)pour la commune de Moudéry », a t-il ajouté.

     

    AND/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Trois cents chirurgiens en conclave à Dakar pour « discuter de la pratique » de la chirurgie pédiatrique 

    SENEGAL-SANTE / Trois cents chirurgiens en conclave à Dakar pour « discuter de la pratique » de la chirurgie pédiatrique 

    Dakar, 7 déc (APS) – Le troisième congrès de la Société sénégalaise de chirurgie pédiatrique, ouvert mercredi à Dakar, constitue « un cadre pour discuter de la pratique de la chirurgie pédiatrique dans les pays à travers leurs expériences », a indiqué le président de ladite société, professeur Gabriel Ngom.

    « Le troisième congrès de la Société sénégalaise de chirurgie pédiatrique, couplé au neuvième congrès de la Société africaine de chirurgie pédiatrique, représente une étape historique pour le Sénégal », a-t-il dit, à l’ouverture de cette rencontre réunissant 300 participants venant d’Afrique et d’Europe.

    Le professeur Ngom estime que ce congrès constitue « un cadre pour discuter de la pratique de la chirurgie pédiatrique dans nos pays à travers nos expériences ».

    Il se déroule jusqu’à jeudi, à Dakar, sur le thème « Les complications en chirurgie pédiatrique, les  tumeurs de l’enfant et les malformations urogénitales ».

    Cette rencontre vise à mettre en avant l’excellence de la chirurgie pédiatrique sénégalaise et africaine, renforcer la collaboration entre les professionnels de la santé, à partager les meilleures pratiques et à stimuler la recherche dans des domaines cruciaux de la chirurgie pédiatrique.

    Selon le professeur Ngom, « les complications sont la hantise du chirurgien pédiatrique après une intervention chirurgicale. Leur gestion peut être difficile. Nous espérons que nos discussions permettront de les prévenir d’abord, et ensuite les traiter au mieux quand elles surviennent ».

    S’agissant des malformations uro-génitales et des tumeurs pédiatriques, il a souligné que « leur prise en charge est complexe et fait intervenir en dehors des chirurgiens pédiatriques plusieurs spécialistes d’autres domaines ».

    Selon le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Habib Ndiaye, a souligné que ce congrès scientifique « va réunir de nombreux chercheurs sénégalais et étrangers, des universitaires, des professionnels de la santé, des décideurs, des partenaires techniques et financiers, des paramédicaux, des étudiants ».

    La rencontre va servir de « plateforme d’échanges, de démonstration par ces spécialistes africains et européens de la spécialité chirurgie pédiatrique ».

    SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-RELIGION-SANTE / Marie Khémesse Ngom Ndiaye à Pire pour vérifier l’état du dispositif sanitaire, à trois jours du Gamou

    SENEGAL-RELIGION-SANTE / Marie Khémesse Ngom Ndiaye à Pire pour vérifier l’état du dispositif sanitaire, à trois jours du Gamou

    Pire (Tivaouane), 7 déc (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, le docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, s’est rendue jeudi dans la cité religieuse de Pire, pour vérifier l’état du dispositif sanitaire mis en place par ses services, en perspective du Gamou prévu samedi dans cette localité, a constaté l’APS.

    Marie Khémesse Ngom Ndiaye était à la tête d’une délégation qui comprenait l’adjointe du gouverneur de Thiès, Téning Faye.

    Serigne Abdou Cissé qui va célébrer son premier Gamou en tant que nouveau khalife de Pire, s’est félicité de ce que pour la première fois, un ministre de la Santé est venu s’enquérir du dispositif mis en place à Pire, à la veille de cette manifestation religieuse.

    « Votre présence à nos côtés, à quelques jours du Gamou, suffit pour expliquer la place qu’occupe Pire auprès des autorités de la République », a dit le guide religieux.

    « Tout a été brillamment supervisé, d’abord par le sous-préfet de Pambal Abdou Aziz Sy, ensuite par le préfet du département de Tivaouane Mamadou Guèye, et enfin par le gouverneur [Oumar Mamadou] Baldé », s’est-t-il réjoui.

    Ce dernier a revisité, mardi dernier, avec le comité d’organisation, l’ensemble des préoccupations liées à l’organisation de l’évènement, pour un « Gamou sans anicroche », selon le khalife de Pire.

    La ministre de la Santé s’est dite « honorée », en tant de représentante du président de la République et du gouvernement, relevant que sa « philosophie » a toujours été de « bien sécuriser les centres ou postes de santé situés dans les foyers religieux ».

    Elle a assuré qu’ »aucune action ne sera de trop pour doter les infrastructures sanitaires de médicaments pour prendre en charge l’ensemble des préoccupations » des fidèles.

    « Aujourd’hui, le Sénégal ne manque plus de personnel de santé et de matériel adéquat pour bien soigner. Ce qui manque, c’est la bonne organisation », a soutenu Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    Elle a profité de l’occasion pour solliciter auprès du chef religieux des prières pour l’inauguration, à Tivaouane, par le chef de l’Etat, d’un hôpital de niveau 3, dont le chantier est « très avancé ».

    Lors de cette visite, la ministre de la Santé a remis au maire de Pire, Mamadou Ndoye Bane, une ambulance toute neuve, pour le compte du poste de santé de la commune.

    Pour Marie Khémesse Ngom Ndiaye, tous les Sénégalais doivent être fiers des performances de leurs structures hospitalières.

    L’hôpital de niveau 4, dont les travaux ont été lancés le 14 juillet 2022 à Saint-Louis, est à ce sujet « une confirmation de notre niveau très respectable » dans le domaine de la santé, ainsi que de ce qu’il convient d’appeler « l’Ecole de Dakar », a ajouté la ministre, selon qui le Sénégal doit maintenant assumer son rang de pays devant bientôt intégrer le cercle des pays producteurs de pétrole et de gaz.

    MKB/ADI/BK

     

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Kaolack: ouverture du Centre de prise en charge médicale et de réinsertion sociale des malades mentaux

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Kaolack: ouverture du Centre de prise en charge médicale et de réinsertion sociale des malades mentaux

    Kaolack, 7 déc (APS) – Le Centre de prise en charge médicale et de réinsertion sociale des malades mentaux érigé dans le quartier Bouchra de la ville de Kaolack (centre) a démarré ses activités, a appris l’APS du président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAM), Ansoumana Dione.

     »L’ouvrage construit en 2004 avait été confisqué avant d’être restitué à l’ASSAM grâce au président de la République, Macky Sall, le 17 janvier dernier », a rappelé M. Dione.

    ‘’C’est un grand jour que les Sénégalais attendaient avec l’ouverture de ce centre », a t – il relevé.

     »Enfin, les malades mentaux sont en train d’être pris en charge au niveau de ce centre où ils sont internés après avoir été consultés par un médecin psychiatre’’, a expliqué Ansoumana Dione.

    Le centre dispose d’infirmiers, d’un assistant social, entre autres éléments ainsi que des membres de l’ASSAM, avec la gratuite des services dont la restauration des patients, leur prise en charge jusqu’à leur réinsertion dans la société.

    Pour Ansoumana Dione,  »l’honneur revient à l’ancien président Abdoulaye Wade, au chef de l’Etat Macky Sall et à la municipalité de Kaolack qui nous ont accompagnés dans cette noble mission. Et le Sénégal doit être fier de pouvoir enfin, prendre en charge les malades mentaux errants’’, a-t-il fait valoir.

    Selon le président-fondateur de l’ASSAM, d’ici quelques années, on ne verra plus au Sénégal un seul malade mental errer à travers les rues de ce pays, au grand bonheur des ayant-droits, de la sécurité publique et des familles sénégalaises.

    ‘’Ces malades mentaux errants sont des citoyens sénégalais qui méritent une prise en charge après 23 ans d’attente, de 2000 à 2023. Aujourd’hui, le président Macky Sall nous a restitué nos droits et le centre est désormais entre nos mains et une subvention a été dégagée pour ces malades mentaux errants internés dans ce centre qui a été rénové avec toutes les commodités’’, a magnifié Dione.

    L’objectif, c’est d’atteindre un maximum de patients, a t-il dit.  »Aujourd’hui, nous en sommes à cinq mais nous allons poursuivre le travail pour faire interner les malades mentaux errants. D’ici quinze jours, nous comptons atteindre un objectif de cinquante patients qui seront entièrement pris en charge dans ce centre’’, a indiqué Ansoumana Dione.

    Il a lancé un appel aux collectivités territoriales particulièrement au maire de la commune de Kaolack, Serigne Mboup, et à toutes les bonnes volontés pour accompagner le fonctionnement du centre.

    Une enveloppe financière sera dégagée pour accompagner les malades mentaux internés dans ce centre pour leur retour en famille afin de faciliter leur réinsertion sociale à leur sortie, selon Ansoumana Dione.

    ADE/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE-PERFORMANCES / Santé de la mère et de l’enfant : un responsable évoque les “bonds importants“ du Sénégal, ces vingt dernières années

    SENEGAL-SANTE-PERFORMANCES / Santé de la mère et de l’enfant : un responsable évoque les “bonds importants“ du Sénégal, ces vingt dernières années

    Thiès, 6 déc (APS) – Le directeur de la santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Docteur Amadou Doucouré a évoqué, mercredi à Thiès, les “bonds importants“ faits par le Sénégal, ces vingt dernières années, en matière mortalité maternelle et  infanto-juvénile.

    “Ces vingt dernières années, le Sénégal a connu des bonds importants, qui se sont traduits par une diminution de 60 % du taux de mortalité maternelle“, a dit le docteur Doucouré, lors d’une cérémonie de remise de cinq respirateurs d’anesthésie offerts par l’USAID à travers le projet Momentum à  des blocs opératoires de la région de Thiès.

    “Aujourd’hui, on est à 236 pour 100.000 naissances vivantes, alors qu’au niveau mondial, le taux de réduction est des 34 %“, a dit le responsable..

    En termes de mortalité néonatale, le pays est passé d’un taux de décès de 29 pour 1.000 naissances vivantes, en 2012, à 23 pour 1.000 naissances vivantes en 2023, a poursuivi Amadou Doucouré, citant des résultats sortis la semaine dernière.

    Une “stratégie efficiente“

    Concernant la mortalité infanto-juvénile, elle est passée de 59 pour 1.000 naissances vivantes en 2012 à 39 pour 1.000 naissances vivantes.

    “Ces résultats appréciables sont [le fruit] des efforts du gouvernement du Sénégal, à travers une politique de formation, un recrutement massif“, a-t-il expliqué, non sans ajouté que ces dernières années, “pas moins de 2.000 agents“ ont été recrutés, en plus d’une “politique intensive d’équipement“.

    Il a aussi imputé ces performances aux “stratégies-phares“, comme le renforcement des soins obstétricaux et néonataux d’urgence (SONU), pour une prise charge précoce et correcte complications obstétricales, principales causes de décès maternels.

    Le repositionnement de la planification familiale, est aussi considéré comme une “stratégie efficiente“, tout comme la promotion de l’accouchement par du personnel qualifié ont aussi été des points forts.

    Il n’a pas omis l’appui de partenaires techniques et financiers, dont l’USAID, à travers son projet Momentum.

    Le Sénégal, conformément aux ODD sur la mortalité maternelle, devra atteindre “au maximum 70 décès pour 100.000 naissances vivantes“, a-t-il relevé.

    ADI/ESF

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Thiès : cinq respirateurs d’anesthésie réceptionnés au profit de blocs opératoires de la région

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Thiès : cinq respirateurs d’anesthésie réceptionnés au profit de blocs opératoires de la région

    Thiès, 6 déc (APS) – Le gouverneur de la région de Thiès, Mamadou Oumar Baldé, a réceptionné, mercredi, cinq respirateurs d’anesthésie, d’une valeur de 72 millions de FCFA, destinés aux blocs opératoires de la région, a constaté l’APS.

    Les équipements, offerts par l’USAID Santé à travers son projet Momentum, ont été réceptionnés en présence du directeur de la santé de la mère et de l’enfant, le docteur Amadou Doucouré, lors d’une cérémonie dans l’enceinte de la gouvernance de Thiès. Ils iront à cinq des sept blocs opératoires ouverts dans des centres de santé de la région.

    Dans sa stratégie visant à rapprocher les soins de qualité et de référence des populations, la région de Thiès a ouvert récemment les blocs opératoires des centres de santé de Thiadiaye, Mékhé, ainsi que celui du centre de santé 10-ème. Ceux de Popenguine et Khombole sont en cours de construction. Le projet Momentum a tenu à renforcer ce dispositif.

    « Aujourd’hui, nous avons ici cinq respirateurs d’anesthésie, [qui] permettent de couvrir sept blocs opératoires », a relevé le directeur régional de la santé (DRS), Mama Moussa Diaw, au terme de la rencontre.

    Il a expliqué que les respirateurs d’anesthésie que la région avait reçus dans un premier temps, de la part du ministère de la Santé, seront redéployés vers les deux blocs qui restaient, ceux de Thiadiaye et Popenguine.

    « Ce qui fait qu’on aura une couverture en matière de respirateurs d’anesthésie de 100% », a  dit le responsable sanitaire régional. « Ces cinq respirateurs d’anesthésie que vous voyez ont coûté la bagatelle de 72 millions de FCFA, soit à peu près 15 millions par unité », a-t-il noté.

    Le respirateur d’anesthésie qui sert à endormir le patient ou à le rendre insensible, est indispensable pour les opérations.

    A travers ce même programme de l’USAID Santé, la région de Thiès a bénéficié, dans le cadre du programme G to G (Government to Government), d’un financement direct de 600 millions de FCFA sur trois ans, a rappelé le docteur Mama Moussa Diaw.

    Cette enveloppe devra aider à renforcer la santé, en contribuant à concrétiser la stratégie de la région de rapprocher les soins de qualité des populations, notamment pour réduire la mortalité maternelle et néonatale.

    Cette stratégie s’inscrit dans une perspective nationale, puisque certains blocs opératoires ont un rayon d’intervention qui va au-delà de la circonscription administrative dans laquelle ils sont implantés. C’est le cas du bloc de Thiadiaye, qui polarise des populations de la région voisine de Fatick.

    En équipant les centres de santé, on contribuera à réduire ainsi les distances que devraient parcourir les femmes enceintes, pour aller se faire césariser, mais aussi à désengorger certains hôpitaux, pour qu’ils se concentrent sur les autres services spécialisés, a dit Mama Moussa Diaw.

    Après l’arrivée des respirateurs d’anesthésie, un autre lot de matériel est attendu des partenaires, a annoncé le docteur Fatou Rachel Sarr Aw, conseillère technique en santé maternelle et planification familiale pour le compte du projet USAID Momentum, qui intervient dans les régions de Thiès, Diourbel et Dakar sur la période 2021-2025.

    « Quinze pour cent des grossesses présentent un risque chez les femmes, dont 4 à 5% nécessitent une césarienne », a dit le médecin, avant de relever que la région de Thiès, peuplée de 2,3 millions d’habitants, concentre une importante demande en services de santé.

    Interpellé sur la disponibilité des agents qui devront utiliser ce matériel, le DRS a rassuré que malgré « une tension en anesthésistes », les blocs seront pourvus « sans souci » en personnel qualifié.

    Selon la représentante de l’USAID, ce don fait suite à une analyse situationnelle de la mortalité infantile et néonatale. Elle a ajouté que l’USAID continuera à renforcer les capacités opérationnelles des établissements publics de santé.

    Le gouverneur a appelé à redoubler d’efforts pour « faire baisser drastiquement » la mortalité maternelle et néonatale. Il a invité les services concernés à ne pas se satisfaire de ces performances enregistrées ces dernières années dans ce domaine. “Au-delà de l’option gouvernementale, c’est une obligation morale », a-t-il dit.

    ADI/ASG/BK

  • MONDE-CLIMAT / COP 28 : la présidence émiratie apporte son soutien aux initiatives en faveur des plus vulnérables

    MONDE-CLIMAT / COP 28 : la présidence émiratie apporte son soutien aux initiatives en faveur des plus vulnérables

    ++De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji++

    Dubaï, 6 déc (APS) – La présidence émiratie de la Cop 28, la Conférence des parties sur le climat, s’est engagée à œuvrer à la multiplication d’initiatives en faveur des pays et communautés les plus vulnérables aux changements climatiques.

    Les Emirats arabes unis ont ainsi apporté leur soutien à la déclaration sur le climat, les secours, le redressement et la paix, tout en s’engageant à susciter des actions et un consensus visant à changer la situation des communautés vulnérables, indique un communiqué.

     »Cette déclaration a pour objectif principal d’accélérer les efforts mondiaux visant à rendre les pays et les communautés fragiles et touchés par des conflits plus résilients aux impacts du changement climatique », souligne la présidence émiratie.

    Le pays hôte de la COP 28 estime que cette déclaration constitue un appelle à un engagement collectif, à accroître les investissements et les actions visant à favoriser la résilience dans les pays et les communautés touchés par un conflit, une fragilité ou une crise humanitaire.

    Officiellement présentée le 3 décembre 2023 dans le cadre de la COP 28, la Déclaration des Émirats arabes unis sur le climat, les secours, le redressement et la paix a été signée et approuvée par 70 gouvernements et 39 organisations, indique le texte.

    Les gouvernements et organisations signataires ont offert un soutien immédiat aux pays et communautés les plus vulnérables pour faire face aux chocs et facteurs de stress climatiques.

    Selon la diplomatie émiratie, la présidence de la COP 28, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère de la Santé et de la Prévention des Émirats arabes unis ont organisé le 2 décembre la toute première réunion ministérielle sur le climat et la santé avec un nombre historique de 100 ministères de la Santé présents.

    Cette réunion cherche à combler les lacunes liées à la santé dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris jusqu’en 2030 et à renforcer le soutien au programme d’action mondiale sur le climat et la santé, a-t-elle rappelé.

    Il a indiqué que plus de 120 pays ont approuvé la Déclaration de la COP28 sur le climat et la santé, publiée lors du Sommet mondial action climat et  »plus d’un milliard de dollars de financement pour la santé climatique ont été galvanisés ».

    La présidence de la COP 28 a également procédé au lancement de la « Charte pour anticiper les catastrophes ».

    Elle définit les principes d’une action collaborative pour gérer les risques liés au climat et protéger les populations vulnérables. Le communiqué précise que  »cette Déclaration de la COP 28 sur le climat et la Charte, fait partie d’une série d’initiatives prises lors de la COP28 pour accélérer les efforts mondiaux de résilience ».

    En outre, renseigne le communiqué, la présidence de la COP28 s’est associée au secrétaire général de l’ONU pour mobiliser un nouveau soutien en faveur des alertes précoces pour tous, avec l’objectif de couvrir 100 % de la Planète avec des systèmes d’alerte précoce d’ici à 2027.

    La COP28 aux Émirats arabes unis se déroule à Expo City Dubaï, du 30 novembre au 12 décembre 2023. L’Emirati Sultan Ahemed Al-Jaber a été désigné pour la présider.

    Selon les autorités émiraties, la conférence a enregistré plus de 70 000 participants, dont des chefs d’État, des responsables gouvernementaux, des leaders internationaux de l’industrie, des représentants du secteur privé, des universitaires, des experts, des jeunes et des acteurs non étatiques.

    AB/AKS/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-HYGIENE / Thiès : le service prêt pour une  »couverture sanitaire optimale » du Gamou de Pire (responsable)

    SENEGAL-RELIGION-HYGIENE / Thiès : le service prêt pour une  »couverture sanitaire optimale » du Gamou de Pire (responsable)

    Pire, 6 déc (APS) – Le service régional d’hygiène de Thiès, en collaboration étroite avec la brigade spéciale de Tivaouane, a mis en place un dispositif pour assurer une couverture sanitaire optimale du Gamou de Pire, prévu samedi, a indiqué son chef, le capital Idrissa Ndiaye.

    Le service régional d’hygiène qui en est à sa troisième visite à Pire, pour veiller à la sécurité sanitaire de cet événement religieux, est fin prêt pour accompagner les fidèles, a noté son responsable.

    Le capitaine Idrissa Ndiaye, chef du service régional d’hygiène a décrit la situation épidémiologique du Sénégal, caractérisée par l’apparition de cas de dingue, notamment dans les régions de Thiès et Dakar (Pikine).

    La région de Thiès compte des  vecteurs constants, comme les punaises, a-t-il relevé.

    Le capitaine Ndiaye a indiqué que concernant l’autre contexte épidémiologique en rapport avec la situation qui prévaut en Chine où sont apparues des infections respiratoires aiguës, “une alerte  est déclenchée par le ministre de la Santé demandant le  renforcement des mesures barrières“.

    Dans la région de Thiès, des opérations techniques de désinfection et de désinsectisation ont été effectuées, pour prévenir tout souci sanitaire, a-t-il rassuré.

     

    En outre, le service d’hygiène renforce aussi  les moyens pour assurer les gestes barrières en mettant à la disposition des foyers religieux  des kits d’hygiène composés principalement de savon, d’eau de javel, de solutions hydro-alcooliques, de dispositifs de lavage des mains.

    Cette structure déconcentrée veille minutieusement, comme lors des grands événements, à la qualité de l’eau qui est consommée. Cette année, un laboratoire analysera la qualité physique, chimique et bactériologique de l’eau qui sera distribuée, a annoncé le responsable.

    Le khalife de Pire Serigne Papa Abdou Cissé qui célébrera cette année son premier gamou en tant que guide religieux de cette localité, s’est dit “satisfait“ de l’engagement du service d’hygiène pour une réussite sanitaire de l’évènement, mais aussi de son “engouement  très salutaire“ qui le “rassure“.

    Il a succédé en septembre dernier à Serigne Mansour Cissé, rappelé à Dieu.

    MKB/ADI/AKS