Catégorie : sante

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE-INFRASTRUCTURES / Louga : plaidoyer pour la mise en service du poste de santé de Pékh

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE-INFRASTRUCTURES / Louga : plaidoyer pour la mise en service du poste de santé de Pékh

    Louga, 29 nov (APS) – Le communicateur traditionnel Abdoulaye Mbaye Pékh a plaidé, mercredi, pour l’ouverture du poste de santé de la commune de Pékh, dans le département de Kébémer (nord), dont les travaux ont été terminés depuis deux ans, a constaté l’APS.

    ‘’Nous voulons que le poste de santé que le président de République m’a construit à Pékh soit mis en service parce que les travaux achevés depuis deux ans, mais jusque-là, il n’est pas encore ouvert’’, a déclaré M. Mbaye originaire de cette commune à laquelle son nom est associée.

    S’exprimant à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) consacré à la préparation du Gamou de Pékh, prévu le 9 décembre, Abdoulaye Mbaye Pékh a relevé d’autres doléances liées à  »la faiblesse du réseau téléphonique et la construction d’un collège à Pékh pour que nos élèves n’aient plus besoin d’aller ailleurs pour poursuivre leurs études’’ .

    Il a souligné que ‘’les chefs de service qui ont pris part à ce CRD se sont engagés à ne ménager aucun effort pour le bon déroulement de cet événement’’.

    Il a salué ‘’les efforts consentis par l’Etat pour doter la commune de Pékh d’un poste de santé digne de ce nom et l’extension du réseau d’électrification, l’amélioration de son système d’éclairage public avec la dotation d’un lot de lampadaires d’une valeur estimée à 32 millions FCFA’’.

    ‘’Toute personne qui se rendra à Pékh verra ce que le président de la République à fait pour les populations de Pekh, notamment le poste de santé (…)’’, a-t-il poursuivi.

    DS/OID/ASB

  • AFRIQUE-SANTE / Plus de 21 millions de personnes vivant avec le VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre en 2022 (rapport)

    AFRIQUE-SANTE / Plus de 21 millions de personnes vivant avec le VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre en 2022 (rapport)

    Dakar, 29 nov (APS) – Le rapport de l’ONU-SIDA, lancé en prélude de la journée mondiale de lutte contre le VIH fait état de plus de 21 millions de personnes infectées, ainsi que 260.000 décès liés à cette maladie en Afrique de l’Ouest et du centre pour l’année 2022, a indiqué, mercredi, à Dakar, Hélène Badini, directrice régionale par intérim de l’ONU-SIDA.

     »Chaque année, en prélude de la Journée mondiale du SIDA, l’ONU-SIDA publie un rapport qui fait le point de la situation, qui donne les défis et les orientations stratégiques pour les pays, les acteurs, les sociétés civile et tous les intervenants. Nous avons enregistré plus de 21 millions de personnes vivant avec le VIH et plus de 260.000 décès liés à cette maladie, en 2022, en Afrique de l’Ouest et du centre », a-t-elle déclaré.

    Elle a soutenu que 82% de ces personnes adultes vivant avec le VIH sont sous traitement et seulement 37% pour les enfants. Elle a jugé le taux de traitement chez les enfants  »triste », précisant que deux enfants sur trois ne bénéficient pas de traitement parce que la plupart des mamans ne sont pas dépistées à temps.

    Le lancement hybride du rapport mondial intitulé  »Pour mettre fin au Sida, confions le leadership aux communautés », est une façon, selon la directrice régionale, de faire des communautés la force motrice pour parvenir à l’éradication du sida.

     »Nous nous sommes tous rendu compte que si nous voulons atteindre nos objectifs d’éliminer le VIH d’ici à 2030, nous devons centrer les efforts vers les communautés », a-t-elle soutenu.

    Parlant des communautés, Mme Badini a expliqué qu’il s’agit d’organisations formelles mais aussi informelles des femmes, des jeunes, des organisations de religieuses, de chefs traditionnels, des médias, entre autres.

    Elle a fait savoir que  »les communautés jouent un rôle essentiel pour établir un lien entre les personnes et les services anti-VIH, ainsi que pour apporter des services anti-VIH et de santé, et une assistance aux populations clés les plus touchées par le virus ».

     »Pour qu’on en soit la, à ce niveau, les communautés se sont battues, ont fait le plaidoyer et la sensibilisation. Aujourd’hui, les communautés sont dans la prestation de service, dans les interventions de prévention, elles s’activent dans les prestations de soin, dans le suivi communautaire, dans la protection des droits humain entre autre », a-t-elle souligné.

    Selon Héléne Badini, le leadership communautaire est un atout énorme, mais il manque de ressources, de financement, de soutien et de reconnaissance, et, dans certains ce contextes, il est la cible d’attaques.

    Elle a assuré qu’il est  »possible de mettre fin au Sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030, mais uniquement en libérant le potentiel du leadership des communautés ».

    « Le rôle de leader des communautés doit être au cœur de tous les plans et programmes de lutte contre le VIH, et doit être financé en totalité et de manière pérenne », a-t-elle insisté.

     

    AFD/OID

  • SENEGAL-SANTE / Médecine nucléaire : de nouvelles perspectives se dessinent pour « commencer à faire quelque chose d’intéressant » (spécialiste)

    SENEGAL-SANTE / Médecine nucléaire : de nouvelles perspectives se dessinent pour « commencer à faire quelque chose d’intéressant » (spécialiste)

    Diamniadio, 29 nov (APS) – L’ouverture du service de médecine nucléaire de l’hôpital Dalal Diam et les équipements prévus au centre d’oncologie de Diamniadio vont ouvrir de nouvelles perspectives devant permettre de ‘’commencer à faire quelque chose d’intéressant’’ dans le domaine du diagnostic des cancers au Sénégal, a estimé mercredi un spécialiste.

    ‘’(…) nous pourrons commencer à faire quelque chose d’intéressant en attendant des régions comme Saint-Louis et Ziguinchor’’, a déclaré le docteur Mamadou Salif Djigo.

    Le Dr Djigo, qui fait partie des six médecins nucléaires que compte le Sénégal, intervenait à une conférence portant sur la place de la médecine nucléaire dans les stratégies diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie.

    Cette conférence est organisée dans le cadre de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique (BRII), qui se tient à Diamniadio depuis mardi.

    Il a rappelé que le Sénégal ne compte que ‘’six médecins nucléaires’’ confirmés.

    ‘’Nous sommes six médecins nucléaires confirmés. Nous en avons une douzaine en formation en ce moment. Malheureusement, les équipements ne répondaient pas, il n’y avait qu’un seul service de médecine nucléaire, c’était celui de l’hôpital de Grand Yoff’’, a-t-il rappelé.

    Aujourd’hui, il se réjouit de ce que ‘’le service de médecine nucléaire de l’hôpital Dalal Diam [Guédiawaye] qui est ouvert, a déjà reçu son matériel et va commencer d’ici deux à trois mois ses activités’’.

    Il a annoncé que le service de médecine nucléaire de Grand Yoff va ‘’recevoir un appareil de dernière génération au mois de mars’’ prochain.

    A cela s’ajoute, indique-t-il, le fait que le centre d’oncologie de Diamniadio va recevoir deux gama-caméras.

    Tout cela permettra de ‘’commencer à faire quelque chose d’intéressant en attendant des régions comme Saint Louis et Ziguinchor’’.

    Il a rappelé que la médecine nucléaire est une discipline qui est ‘’assez peu connue’’.

    ‘’Notre principale fonctionnalité au Sénégal, c’est l’aide au diagnostic des cancers’’, a dit M. Djigo.

    Il prévient que le cancer va devenir une problématique beaucoup plus importante qu’elle ne l’est aujourd’hui.

    Il a rappelé à cet égard que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que ‘’d’ici peu’’, 30% des lits d’hôpitaux seront occupés par des patients atteints d’une pathologie cancéreuse. Il estime que c’est une situation à laquelle il va falloir répondre’’.

    Le Dr Mamadou Salif Djigo soutient que l’Etat du Sénégal a fait beaucoup d’efforts dans la lutte contre le cancer, avec l’achat de quelques appareils de radiothérapie.

    ‘’Mais dans [la lutte contre] le cancer, tout est dans le diagnostic le plus précocement possible’’, dit-il.

    ‘’(…) vous pouvez avoir le diagnostic, mais quand une modalité comme l’IRM ou le scanner vous montre une métastase cancéreuse, vous vous rendez compte qu’on aurait pu voir cela il y a six mois, voire un an’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Dans le cancer, tout est une urgence, (…) mais surtout dans le diagnostic. Plus vite vous diagnostiquerez, mieux vous pourrez traiter. Plus tard vous diagnostiquez, malheureusement, les chances deviendront plus faibles’’, avertit-il.

    Il juge cependant chers les tarifs pratiqués pour les examens au regard du pouvoir d’achat de la majorité des Sénégalais.

    ‘’Mais pour un examen de médecine nucléaire (…), je pense que c’est accessible. Mais des efforts peuvent être faits dans ce sens’’, a-t-il relativisé.

    NSS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Pr Souleymane Mboup prône des solutions technologiques innovantes pour relever les défis de la santé humaine

    SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Pr Souleymane Mboup prône des solutions technologiques innovantes pour relever les défis de la santé humaine

    Diamniadio, 28 nov (APS) – Le directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) a souligné, mardi à Diamniadio, la nécessité de disposer de solutions technologiques innovantes en vue de relever les défis liés à la santé humaine.

    ‘’La santé humaine est confrontée à des défis dans les pays en développement. Pour les relever, il est nécessaire de disposer de solutions technologiques innovantes. Des solutions qui doivent être mises en œuvre de manière durable dans nos pays à faible ressources’’, a déclaré le professeur Souleymane Mboup.

    Il prenait part à la première biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique (Brii) couplée à l’édition 2023 du Prix Macky Sall pour la recherche.

    La Biennale est marquée par la tenue d’un colloque international sur les stratégies de développement de la médecine nucléaire au Sénégal qui se tient du 28 au 30 novembre à l’Université Amadou Moctar Mbow de Diamniadio (UAMM).

    ‘’Dans ce contexte que l’Iressef serait pionnier d’une collaboration sur des approches innovantes pour soutenir la santé publique et améliorer l’accès aux services de santé. Ceci en créant un Centre commun de recherche, d’innovation technologique et d’enseignement’’, a-t-il expliqué.

    Selon le directeur de l’Iressef, ce centre a permis de développer plusieurs produits dédiés à l’utilisation des services sanitaires dans notre contexte parmi lesquels, on peut citer des drones autonomes, des solutions intelligentes de télémédecine.

    ‘’Une des activités phares de ce plan stratégique 2024-2032 pour la recherche et l’innovation, c’était l’organisation de cette présente biennale’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Nous souhaitons que cette biennale de Dakar sur la recherche et l’innovation et de l’industrialisation soit désormais inscrite en lettres d’or sur l’agenda national et international à l’instar du Fespaco pour le cinéma’’, a déclaré le professeur Souleymane Mboup.

    Adama Diarra, représentant de la délégation ivoirienne, a pour sa part défendu que la biennale adresse des solutions aux problèmes auxquels font face nos pays en matière de recherche et d’innovation. Dans ces pays,  »seul 1% du PIB est attribué à la recherche’’, a-t-il rappelé.

    ‘’Le gros financement émane du secteur privé d’où l’intérêt de vulgariser ces genres d’initiatives comme le Prix Macky Sall pour la recherche’’, a t-il plaidé.

    NSS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Alerte sur une hausse de la mortalité liée au paludisme à Dakar

    SENEGAL-SANTE / Alerte sur une hausse de la mortalité liée au paludisme à Dakar

    Dakar, 27 nov (APS) – Le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a alerté lundi, sur une augmentation des cas de mortalité liés à cette pathologie à Dakar avec 71 décès recensés.

    ‘’La mortalité est en train d’augmenter dans la grande capitale Dakar parce que les gens sont longtemps restés sans connaître le paludisme et par conséquent, il y a une baisse de l’immunité’’, a déclaré Doudou Sène.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de signature d’une convention avec l’Alliance d’épargne et de crédit et d’épargne pour la production (ACEP) dans le cadre de l’initiative ‘’Zéro palu, les entreprises s’engagent’’.

    ‘’ (….) ces deux dernières années, depuis l’apparition de la Covid, on a tendance à remarquer un déplacement de cette morbidité », a expliqué le docteur Sène.

    Sur les quelque vingt mille cas recensés à Dakar, il y a eu ‘’71 décès’’, a signalé le médecin.

    ‘’Comparé à Kédougou qui a 120 mille cas, nous avons eu 71 décès. Quand on fait le ratio, Dakar porte une forte charge de mortalité’’, a alerté le docteur Sène.

    Pour le coordonnateur du PNLP, il est ‘’inadmissible’’ que quelqu’un puisse mourir de paludisme à Dakar parce qu’il y a un réseau de postes de santé très détaillé et proche des populations.

    ‘’Le paludisme est avant tout une maladie qui se manifeste par une fièvre et le diagnostic est gratuit et le traitement est gratuit. Donc cette maladie ne doit pas tuer quelqu’un’’, a estimé Doudou Sène.

    Concernant les moyens de lutte, le coordonnateur du PNLP estime qu’ils sont ‘’insuffisants’’ par rapport au plan de stratégie élaboré avec un coût, pour les 5 prochaines années, de plus de 256 milliards de FCFA.

    ‘’Nous avons avec un gap de près de 76% sur le financement pour les prochaines années’’, a-t-il dit, soulignant que c’est tout le sens de la convention quadri partite qui entre dans le cadre ‘’Zéro palu, les entreprises s’engagent’’.

    ‘’50% des financements des programmes de paludisme viennent de l’extérieur’’

    Il a relevé que le financement que tous les Programmes nationaux de lutte contre le paludisme reçoivent à travers l’Afrique, vient de l’extérieur la plupart, a informé M. Sène.

    ‘’Il est tout à fait logique et cohérent que les Africains se mettent à la première ligne pour combattre cette maladie qui concerne la plupart l’Afrique’’, a dit le coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme.

    L’évaluation globale des interventions en nature et en liquidité s’élèvent à plus de 500 millions de francs CFA, a-t-il signalé.

    Pour sa part, Souleymane Sarr, directeur adjoint de l’Alliance d’épargne et de crédit et d’épargne pour la production (ACEP) a invité les entreprises du secteur privé à rejoindre l’initiative  »Zéro Palu! Les entreprises s’engagent », pour éliminer le paludisme en 2030 par la mobilisation de ressources domestiques.

    NSS/OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Saint-Louis : mise en place d’un plan d’action pour la gestion des plaintes du projet Covid-19

    SENEGAL-SANTE / Saint-Louis : mise en place d’un plan d’action pour la gestion des plaintes du projet Covid-19

    Saint-Louis, 27 nov (APS) – Le comité régional de gestion des plaintes (CRGP) de Saint-Louis (nord) a mis en place un plan d’actions ce lundi, avec comme objectif spécifique d’assurer la sensibilisation des populations sur le Mécanisme de gestion des plaintes (MGP) du projet Covid-19, a constaté l’APS.

    L’objectif vise également à assurer la coordination du CRGP du projet Covid-19 mais également à installer et former les comités départementaux de gestion des plaintes, selon un document remis à la presse.

    ‘’Si ce comité a été mis en place, c’est par rapport à un diagnostic sans complaisance qui a été fait par rapport à la Covid-19. Aujourd’hui, si on a mis en place ce Comité régional de gestion des plaintes, c’est pour mieux répondre aux préoccupations des populations et les inciter à aller se faire vacciner par rapport à la Covid-19’’, a déclaré Gora Sèye, directeur général de l’action sociale de Saint-Louis.

    M. Sèye s’entretenait ce lundi après-midi avec des journalistes, en marge d’une réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée à ce projet.

    « Vous allez me dire que la Covid est derrière nous nous, parce qu’il y a d’autres maladies qui sont là et que les populations seront appelées vraiment à aller se faire vacciner. Donc, ce comité entre en droite ligne par rapport à ce qui a été fait et dit par nos autorités », a-t-il ajouté.

    Selon lui, « cela aussi permettra en quelque sorte de sensibiliser les populations, pour qu’elles aillent se faire vacciner et le comité sera toujours le bienvenu pour accompagner ces populations, et surtout, leur donner les bonnes informations ».

    Venu représenter le gouverneur de région à cette activité, Abdou Khadre Dieylani Bâ, adjoint au préfet du département de Saint-Louis, a formulé quelques recommandations aux membres du comité. Il s’agit notamment du renforcement de la communication mais aussi, et surtout, de l’appropriation de ce projet pour la réussite de la région de Saint-Louis par rapport aux objectifs fixés au plan national.

    Ce présent projet a pour objectif de « prévenir, détecter et répondre à l’épidémie de la maladie Covid-19 au Sénégal ».

    Il vise également à renforcer la capacité du gouvernement et plus particulièrement du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), à détecter et à répondre aux maladies infectieuses en temps voulu, en améliorant la coordination, la surveillance et la riposte, ainsi que le partage d’informations en temps opportun avec le public, indique un document remis à la presse.

    CGD/AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PROUESSE / Transplantations rénales : un succès qui restaure « l’espoir de ceux qui souffrent », selon Pr Alain Ndoye

    SENEGAL-SANTE-PROUESSE / Transplantations rénales : un succès qui restaure « l’espoir de ceux qui souffrent », selon Pr Alain Ndoye

    Dakar 27 nov (APS) – La première transplantation rénale réussie au Sénégal dimanche par l’équipe Hôpital militaire de Ouakam-Dantec (HMO) est une manière de ‘’restaurer l’espoir de ceux qui souffrent’’, a indiqué Professeur Alain Khassim Ndoye, chef du service urologie de l’hôpital Aristide Le Dantec et coordonnateur de l’enseignement de l’urologie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    ‘’Les deux premières transplantations rénales ont été réalisées ce vingt-six novembre deux mille vingt-trois au Sénégal. Les couples donneurs receveurs vont actuellement bien’’, informe le Conseil national du don et de la transplantation (CNDT).

    ‘’Depuis la première transplantation rénale, qui s’est terminée hier [dimanche] en début d’après-midi, il y a des félicitations, beaucoup d’interrogations et de critiques’’, a relevé Professeur Alain Khassim Ndoye dans un post sur sa page Facebook.

    Le chef du service d’urologie de l’hôpital Le Dantec, estime qu’‘’au-delà du tapage médiatique et des ambitions personnelles’’, ‘’l’effet le plus important de cette première étape’’, c’est la restauration de « l’espoir de ceux qui souffrent’’.

    ‘’Nous savons et ils savent que tout le monde ne pourra pas être transplanté, mais ils ont l’espoir et nous aussi que les progrès vont maintenant aller plus vite, ils peuvent se dire au lieu de penser à leur fin, pourquoi pas moi un jour ?’’, a-t-il réagi.

    Selon le coordonnateur de l’enseignement de l’urologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar,  ‘’cette équipe Hôpital Militaire de Ouakam-Dantec a depuis le début de son aventure surmonté des obstacles, des difficultés, des peines en regardant dans les yeux la souffrance des malades, et surtout parmi eux ceux qui n’avaient aucune chance d’aller se faire soigner à l’étranger’’.

    ‘’Si en médecine tout le monde sait que le désespoir raccourcit la vie des patients porteurs de maladies chroniques, nombreux sont ceux qui ignorent ou oublient que dans le même cas, l’espoir fait vivre et prolonge la vie’’, a-t-il rappelé.

    Il est revenu sur les circonstances de cette opération qui, selon lui, s’est bien passée. ‘’Nous qui avons vu les échanges de regard entre couples donneurs et receveurs, ce que nous retenons, c’est l’espoir’’, a-t-il dit.

    Il a indiqué que lui et ses collègues pensent à cet espoir que ce succès suscite chez ‘’tous ces parents et alliés, désarmés devant le calvaire et la souffrance de leur proche malade’’.

    ‘’Nous pensons à tous ces parents et alliés, désarmés devant le calvaire et la souffrance de leur proche malade, qui se diront enfin : +je peux faire quelque chose, je peux donner mon rein+’’, a-t-il lancé.

    Et de conclure en ces termes : ‘’Voici les enjeux de ce qu’il s’est passé hier [dimanche]. Si certains n’avaient rien compris, je peux à l’instar d’un collègue dire : maintenant vous savez’’, a-t-il.

    Ce lundi, le président de la République, Macky Sall, a salué la première opération réussie de transplantation rénale effectuée par des équipes médicales sénégalaises, se réjouissant d’une excellente performance qui participe à l’Afrique des solutions.

    « Parler de cette Afrique de solutions m’amène à saluer l’excellente performance réussie hier [dimanche] par nos équipes médicales, sous la conduite du professeur Elhadji Fary Ka, qui ont réussi les deux premières opérations de transplantation rénale » au Sénégal, s’est félicité le chef de l’Etat.

    La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a évoqué dans un tweet ‘’l’aboutissement d’un processus comprenant mise à niveau du plateau technique de HMO et formation en partenariat avec la Türkiye’’.

    Le consortium HMO-Le Dantec a reçu son agrément  du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) le 17 avril 2023  pour une période de deux ans.

    SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEDECINE / Transplantation rénale réussie au Sénégal, une « excellente performance » qui évoque « l’Afrique des solutions », selon Macky Sall

    SENEGAL-AFRIQUE-MEDECINE / Transplantation rénale réussie au Sénégal, une « excellente performance » qui évoque « l’Afrique des solutions », selon Macky Sall

    Dakar, 2 nov (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a salué, lundi, la première opération réussie de transplantation rénale effectuée par des équipes médicales sénégalaises, se réjouissant d’une excellente performance qui participe à l’Afrique des solutions.

    « Parler de cette Afrique de solutions m’amène à saluer l’excellente performance réussie hier [dimanche] par nos équipes médicales, sous la conduite du professeur Elhadji Fary Ka, qui ont réussi les deux premières opérations de transplantation rénale » au Sénégal, s’est félicité le chef de l’Etat.

    Macky Sall prononçait le discours d’ouverture de la neuvième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dont le thème de cette année est : « l’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle ».

    Insistant sur le fait que « l’Afrique des solutions est à notre portée », Macky Sall a relevé que la performance réussie par les équipes médicales du Sénégal devrait aider à « la lutte contre les maladies chroniques qui coûtent très cher à l’Afrique ».

    « Les maladies chroniques tuent beaucoup de gens en Afrique, avec les centre de dialyses qui, quel que soit leur nombre, on va dire que ce n‘est pas suffisant », a martelé le chef de l’Etat.

    Après cette première expérience réussie de transformation rénale, « nous avons décidé de travailler avec d’autres transformations, comme les yeux, la transplantation oculaire. Je ne suis pas médecin, donc je ne vais pas m’aventurer sur ce terrain. Mais je sais qu’il y a des progrès qui sont en train d’être faits », a-t-il relevé.

    « Les premières transplantations rénales ont été réalisées ce 26 novembre 2023 au Sénégal. Les couples donneurs receveurs vont actuellement bien », indique un communiqué du Conseil national du don et de la transplantation (CNDT).

    Le CNDT se réjouit de ce que « la transplantation rénale est devenue une réalité dans notre pays. Cette performance hisse notre République dans le cercle restreint des nations offrant ce type de soins à la population’’.

    Le communiqué rappelle que les transplantations rénales donnent un ‘’regain d’espérance aux nombreux patients en attente de greffe et en dialyse’’. Il ajoute que ces premiers pas seront suivis de beaucoup d’autres afin que « la suppléance par hémodialyse ne soit plus la seule solution offerte aux patients atteints de maladie rénale terminale ».

    SMD/ABB/ASG

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Augmentation des maladies respiratoires en Chine : le ministère de la Santé dit suivre l’évolution de la situation

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Augmentation des maladies respiratoires en Chine : le ministère de la Santé dit suivre l’évolution de la situation

    Dakar, 26 nov (APS) – Le ministère sénégalais de la Santé a déclaré dimanche suivre l’évolution de la situation en Chine, un pays confronté à une augmentation soudaine des maladies respiratoires, et rappelé l’importance de suivre les mesures barrières édictées au plus fort de la pandémie de Covid-19.

    ‘’Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) suit l’évolution de la situation en Chine et dans le reste du monde à travers son système de surveillance épidémiologique en général, et de son réseau de surveillance sentinelle syndromique au Sénégal (Réseau 4S) en particulier’’, rapporte un communiqué rendu public le même jour.

    Le département ministériel en charge de la Santé a notamment insisté sur l’importance d’appliquer les mesures de prévention des maladies respiratoires à travers le respect des mesures barrières préconisées lors de la COVID-19.

    ‘’L’évaluation des risques montre que dans le tableau des maladies respiratoires évoluant présentement en Chine, les symptômes signalés sont communs à plusieurs maladies respiratoires, et qu’on dispose de peu d’informations détaillées pour caractériser pleinement le risque global de ces cas signalés’’, fait-on savoir.

    Le ministère de la Santé signale toutefois qu’en raison de l’arrivée de la saison hivernale une tendance à l’augmentation de ces cas de maladies respiratoires est attendue.

    Il fait remarquer qu’à l’heure actuelle, l’Organisation mondiale de la Santé ne recommande pas de mesures spécifiques pour les voyageurs se rendant en Chine mais déconseille aux présentant des symptômes évocateurs d’une maladie respiratoire de voyager.

    ‘’En cas de symptômes pendant ou après un voyage, il est recommandé aux voyageurs de recourir précocement à une structure de santé’’, lit-on dans le communiqué.

    Selon l’OMS, il est observé depuis mi-octobre 2023, sur les données du système de surveillance épidémiologique de la Chine, une augmentation des maladies respiratoires touchant principalement les enfants.

    Cette augmentation serait en rapport avec la levée des restrictions face à la COVID-19 et à l’arrivée de la saison froide, ainsi qu’à la circulation d’agents pathogènes connus tels que les virus de la grippe, Mycoplasma pneumoniae, le virus respiratoire syncytial (VRS), et le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SARS-CoV-2), explique l’Agence onusienne en charge de la santé.

    SKS/AKS

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION/ / Cancer du col de l’utérus : dépistage au profit d’une centaine de femmes de Goudomp.

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION/ / Cancer du col de l’utérus : dépistage au profit d’une centaine de femmes de Goudomp.

    Goudomp, 26 nov (APS)- Plus de cent femmes âgées entre 30 et 60 ans ont bénéficié d’une séance de dépistage du cancer du col de l’utérus samedi au district sanitaire de Goudomp, a constaté l’APS.

    Cette activité à l’initiative du district sanitaire de Goudomp en partenariat avec la chaire de cancérologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar entre dans la cadre de la lutte contre le cancer du col de l’utérus.

    « Cette journée de dépistage est combinée avec la prise en charge au cas où des lésions seraient suspectes » a expliqué le docteur Babacar Valentin Badji, médecin-chef du district sanitaire.

    La plus-value de cette activité a-t-il souligné, c’est que le partenaire vient avec le matériel nécessaire pour les autres examens qu’on ne peut faire à Goudomp comme la colposcopie et le frottis.

    Docteur Badji a relevé qu’un dispositif de prise en charge des cas de lésions précancéreuses suspects est mis sur place.

    Il a souligné que la détection précoce des lésions précancéreuses va permettre d’amoindrir la prise en charge en indiquant qu’au » stade de cancer la prise en charge est lourde et coûteuse. »

    Selon lui, si la détection est faite assez tôt le traitement est facile et la guérison peut être assurée.

    Il a invité les femmes à se faire dépister très tôt pour éviter tous risques de cancer notamment celui du col de l’utérus.

    MS/AKS