Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Médicaments : l’ARP vise une production nationale de 20% d’ici à 2050 (responsable)

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Médicaments : l’ARP vise une production nationale de 20% d’ici à 2050 (responsable)

    Saint-Louis, 22 nov (APS) – L’Agence de règlementation pharmaceutique (ARP) envisage d’assurer un total de 20% de la production nationale en médicaments d’ici à l’horizon 2050 contre 5% en 2023, a déclaré à Saint-Louis (nord) son directeur de l’inspection, de la surveillance du marché et des vigilances Dr Madické Diagne.

    ‘’Le Sénégal s’est engagé dans le cas du Plan Sénégal émergent (Référentiel des politiques publiques) de réaliser au moins 20% de la production nationale afin d’assurer sa souveraineté thérapeutique à terme’’, a dit Dr Diagne en marge d’un atelier de trois jours de l’ARP dans la principale ville du nord du pays.

    Outre les prestataires et les pharmaciens d’officine des régions de Louga, Matam et Saint-Louis, cet atelier a aussi pour cible  les ‘’Badienou Gox’’ (relais communautaires) dans l’objectif de mieux sensibiliser les acteurs sur les missions de l’ARP qui est un ‘’condensé de l’ancienne direction de la pharmacie et de l’ancien laboratoire du contrôle des médicaments’’ avec la nouvelle loi sénégalaise dans ce domaine.

    Selon Dr Diagne, l’ARP a été renforcée en personnel et au plan budgétaire pour ‘’relever sa nouvelle mission’’.

    A Saint-Louis les responsables de l’ARP ont sensibilisé les acteurs sur les informations relatives à la nouvelle loi thérapeutique.

    ‘’L’ARP est soucieuse d’informer ses partenaires notamment les médecins qui délibèrent les ordonnances sur sur la base de cette nouvelle loi qui instaure des sanctions‘’, a informé M. Diagne.

    Si un médicament est déclaré indésirable ailleurs et qu’il est vendu sur le territoire national, l’ARP procède à son retrait en attendant d’avoir les informations, a expliqué Dr Madické Digne devant un parterre d’acteurs du secteur pharmaceutique.

    ‘’Nous avons une base de données que nous renseignons sur la base des informations qu’on partage avec  l’ensemble des pays de l’Organisation mondiale de la santé‘’, ajoute-t-il.

    AMD/MTN

  • SENEGAL-SANTE / UGB : démarrage des journées scientifiques sur la prévention de l’antibiorésistance

    SENEGAL-SANTE / UGB : démarrage des journées scientifiques sur la prévention de l’antibiorésistance

    Saint-Louis, 22 nov (APS) – Les journées scientifiques sur la prévention de l’antibiorésistance ont démarré mercredi au Centre d’excellence africain en mathématiques, informatique et TIC (CEA-MITIC) de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), a constaté l’APS.

    Cette activité qui prend fin vendredi, se déroule dans le cadre de la semaine mondiale de sensibilisation sur l’antibiorésistance.

    Elle est initiée par l’OMS, la FAO, le Haut conseil national pour la sécurité sanitaire mondiale “One Health’’ piloté par la Primature, en partenariat avec des organisations sœurs, a précisé le professeur Cheikh Sadibou Boye, président de l’Association sénégalaise de microbiologie.

    “Nous avons l’occasion à travers cette activité de passer en revue tous les aspects des antimicrobiens, les aspects portant sur la résistance des bactéries, la résistance des virus et la résistance des parasites’’, a dit M. Boye en marge de la cérémonie d’ouverture.

    La lutte contre la résistance aux antimicrobiens est une problématique qui touche plusieurs secteurs, a estimé le professeur Adama Kane, directeur de l’UFR des Sciences de la santé de l’UGB.

    “Nous sommes réunis pour aborder un défi de taille qui transcende les frontières et les disciplines parce que la lutte contre la RAM, c’est une problématique qui touche aussi bien la santé humaine, animale, qu’environnementale’’, a-t-il dit, plaidant pour un usage rationnel aux antimicrobiens.

    Dans le cadre de cette activité, le professeur Makhtar Camara, microbiologiste a fait une présentation virtuelle sur les différentes stratégies de thérapie génique, entre autres domaines.

    La représentante de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) Dr Coumba Diouf et plusieurs autres personnalités, ont pris part à la rencontre.

    CGD/AMD/ASB/MTN

  • SENEGAL-SANTE- REGULATION / Les pharmaciens du public et du privé sensibilisés aux missions de l’ARP

    SENEGAL-SANTE- REGULATION / Les pharmaciens du public et du privé sensibilisés aux missions de l’ARP

    Dakar, 21 nov (APS) – Les pharmaciens du public et du privé doivent être impliqués et sensibilisés aux missions de l’Agence sénégalaise de régulation pharmaceutique (ARP), car étant ‘’les acteurs du médicament et de l’écosystème’’, a déclaré mardi la directrice de l’ARP, Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye.

    ‘’Nous avons comme mission de réguler le secteur pharmaceutique qui est un secteur vaste, multidisciplinaire, mais régi par des textes et des règles’’, a-t-elle rappelé, à l’ouverture mardi d’un atelier de formation des pharmaciens sur la pharmacovigilance au niveau des régions de Dakar et Thiès.

    L’objectif de cette rencontre est de ‘’faire connaître l’Agence de réglementation pharmaceutique’’, à travers ‘’les missions qui lui sont assignées, mais également (…) l’état de mise en œuvre’’ depuis la création de cette agence en avril 2022.

    L’atelier, qui a réuni une cinquantaine de pharmaciens, vise aussi  à ‘’renforcer le Système national de pharmacovigilance en assurant  la formation des pharmaciens des secteurs privé et public, sur la pharmacovigilance, d’une part, et d’autre part, partager la loi relative aux médicaments, aux autres produits de santé et à la pharmacie’’.

    Elle a signalé que ‘’l’ARP est dans un processus de redynamisation de son système de surveillance de l’utilisation des médicaments et autres produits de santé qu’est la pharmacovigilance’’. Elle a précisé que ‘’cette surveillance n’est optimisée qu’avec un renforcement de capacité des acteurs impliqués à tous les niveaux de la pyramide sanitaire’’.

    ‘’L’essentiel est de faire répondre l’offre et la demande, faire de sorte que les populations qui ont besoin de médicaments de qualité les aient à temps et partout et pour tous. Si cet objectif est atteint, nous aurons assaini le milieu. Nous venons de débuter et nous avons une orientation et un budget pour mener cette politique, les résultats vont suivre.’’, a-t-elle déclaré

    Elle a souligné que la pharmacovigilance « est cruciale dans la prévention des effets indésirables liés aux médicaments chez l’homme, la promotion de la sécurité des patients, et l’utilisation rationnelle des médicaments’’.

    L’Agence sénégalaise de régulation pharmaceutique a pour mission de mettre en œuvre les fonctions réglementaires de la politique pharmaceutique nationale, de contrôler le secteur pharmaceutique et de veiller au respect des lois et règlements dans les domaines relevant de sa compétence.

    L’ARP a été créée par décret 2022 -824 du 7 avril 2022 à la suite de la fusion de la Direction de la pharmacie et du médicament et du Laboratoire national de contrôle des médicaments.

    SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Cancer : signature d’une convention entre le ministère de la Microfinance et la LISCA pour aider des patientes à entreprendre

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Cancer : signature d’une convention entre le ministère de la Microfinance et la LISCA pour aider des patientes à entreprendre

    Dakar, 21 nov (APS) – Le ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire et la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA), ont signé, mardi, une convention visant à octroyer des subventions à 125 femmes, afin de les aider à entreprendre et à accompagner 500 autres femmes vivant avec le cancer à acquérir un savoir-faire.

    ‘’A travers cette signature de convention avec la LISCA, nous nous engageons à accompagner 125 femmes par une subvention qui offre les moyens d’entreprendre.’’,  a déclaré la ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Victorine Anquediche Ndeye.

    Elle a ajouté qu’au-delà de ces 125 femmes, ‘’il s’agit d’accompagner 500 bénéficiaires dans la capacitation et la formation pour acquérir un savoir-faire’’.

    Elle précise que ces subventions visent à renforcer l’autonomisation de ces ‘’braves dames’’, souvent confrontées aux rigueurs du traitement du cancer.

    ‘’Les femmes que nous accompagnons aujourd’hui, représentent la force et la détermination qui émanent de la solidarité. Elles sont des exemples vivants de la capacité de l’être humain à surmonter l’adversité’’, a-t-elle fait valoir.

    Saluant les efforts de la LISCA dans cette lutte, elle a souligné l’importance de former un réseau de soutien ‘’indéfectible’’, capable de briser les barrières et d’apporter l’espoir là où il est le plus nécessaire.

    ‘’La subvention de la LISCA propose des services adaptés aux personnes malades et à leurs proches, parce que la maladie cancéreuse a des répercussions physiques, psychologiques, économiques et sociales’’, a pour sa part dit la présidente de cette organisation, Dr Fatma Guenoune.

    Cet appui financier permettra, d’après elle, de lutter contre le cancer et aux bénéficiaires de mener à bien leurs initiatives.

    Elle a rappelé que la LISCA cherche à accompagner les malades du cancer en rémission et dans leur réinsertion professionnelle.

    ‘’Cet appui nous est précieux et nous permettra de poursuivre notre mission auprès des patients du cancer’’, a-t-elle ajouté.

    AMN/ASG/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-SANTE / Ndouloumadji : lancement d’une campagne de distribution de 4 000 lunettes médicales

    SENEGAL-FRANCE-SANTE / Ndouloumadji : lancement d’une campagne de distribution de 4 000 lunettes médicales

    Ndouloumadji (Matam), 21 nov (APS) – Le président du Conseil départemental de Matam (nord), Amadou Djibril Diallo et celui des Yvelines (France ), Pierre Bédié, ont procédé, mardi à Ndouloumadji, au lancement d’une campagne de distribution de 4 000 lunettes médicales à des personnes souffrant de problèmes oculaires, a constaté l’APS.

    Les 4 000 lunettes médicales seront distribuées à des personnes ayant des problèmes de vision dans le cadre du projet “La vue pour tous’’. La distribution sera menée dans les départements de Matam, Kanel, Ranérou et Podor, à l’initiative de l’association « Handi Vision » basée en France.

    “Ce projet dénommé +La vue pour tous+ concerne les trois départements de la région de Matam et celui de Podor, dans la région de Saint-Louis. Nous allons donner 4 000 lunettes aux populations moyennant une participation de 2 500 CFA pour venir en aide aux patients, car nous savons qu’ici les lunettes coûtent cher’’, a dit l’initiatrice du projet Fatoumata Kébé Dème.

    Elle intervenait lors de la cérémonie de lancement de la campagne de distribution de ces lunettes à Ndouloumadji Démbé, dans la commune de Nabadji Civol, en présence de représentants de la commune de Mantes-la-Jolie, en France.

    Fatoumata Kébé Dème a expliqué que le projet “répond à un besoin urgent et essentiel pour les quatre départements ciblés en vue de soulager les populations en quête de lunettes médicales sur présentation d’une ordonnance’’.

    Souffrant de troubles oculaires au même titre que les bénéficiaires, l’initiatrice de ce projet a jugé que “cette distribution des lunettes médicales est un acte “hautement social et à haut impact pour les populations des localités ciblées’’.

    AT/MTN/ASG

  • SENEGAL-ENFANCE-ALIMENTATION / Yeumbeul : des progrès notés dans la lutte contre la malnutrition des enfants (nutritionniste)

    SENEGAL-ENFANCE-ALIMENTATION / Yeumbeul : des progrès notés dans la lutte contre la malnutrition des enfants (nutritionniste)

    Yeumbeul, 20 nov (APS) – Des « résultats probants » ont été enregistrés depuis 2021 dans la lutte contre la malnutrition infantile à Yeumbeul-Nord, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), notamment dans les quartiers d’intervention de l’ONG Action et développement (ACDEV), a appris l’APS de cette organisation, lundi.

    Yacine Mbow, nutritionniste à ACDEV, signale qu’un site communautaire a été installé dans cette partie de la banlieue dakaroise. L’objectif consiste à ‘’pouvoir prendre en charge ces enfants malnutris, après les avoir dépistés’’, a-t-elle précisé en marge de la célébration de la Journée mondiale des droits de l’enfant à Yeumbeul.

    ‘’Au début, quand on faisait des visites à domicile, il y avait un taux élevé [de malnutrition]. Mais, depuis 2021, on a noté des résultats. Par exemple, les cas de diarrhée et d’enfants malnutris sont de moins en moins notés’’, a-t-elle relevé, à l’occasion de la journée.

    ‘’Les conseils et éducation en allaitement et alimentation du jeune enfant pour prévenir la malnutrition’’ est le thème sur lequel a été célébrée l’édition 2023 de cette journée.

    Sa célébration est mise à profit pour ‘’sensibiliser les populations sur le bien-être de l’enfant’’, a-t-elle signalé.

    Elle s’inscrit dans le cadre d’un projet de renforcement nutritionnel et sanitaire de la petite enfance, mis en œuvre par l’ONG ACDEV et la Fondation ‘’Nous cims’’.

    Ce projet est destiné à appuyer le ministère de la Santé et de l’Action sociale dans sa lutte contre la malnutrition. Le projet intervient aussi à Saint-Louis et Dakar (Yeumbeul Nord et Yeumbeul Sud, Médina Gounass et Fadia).

    Elle a mis en avant plusieurs facteurs pour expliquer la forte prévalence de la malnutrition dans cette partie de la banlieue dakaroise. ‘’La situation est un peu précaire, difficile même j’allais dire, parce qu’il y a un taux assez élevé d’enfants malnutris pour des raisons d’hygiène, de non-respect de la vaccination et aussi des règles en matière d’alimentation des enfants non adéquates par rapport à la norme’’, a-t-elle expliqué.

    Maimouna Bâ, ‘’badjenou gox’’ (marraine de quartier) à Darou Salam 5, dans la commune de Yeumbeul-Nord, a salué la contribution majeure de ce projet de l’ONG ACDEV dans la lutte contre la malnutrition, notamment.

    ‘’Ce projet est venu nous renforcer dans notre mission de renforcement de la nutrition. On faisait déjà ce travail, mais ce projet est venu nous renforcer’’, a-t-elle insisté.

    Grâce à l’appui de l’ONG ACDEV, dit-elle, les marraines de quartier sont équipées et formées pour accompagner les familles à bien suivre les enfants, à travers la sensibilisation, la formation et le suivi des enfants.

    SG/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-NUTRITION- / Les pays africains invités à « asseoir des systèmes alimentaires adaptés et durables »

    SENEGAL-AFRIQUE-NUTRITION- / Les pays africains invités à « asseoir des systèmes alimentaires adaptés et durables »

    Dakar, 20 nov (APS) – La secrétaire exécutive du Conseil national pour le développement de la nutrition (CNDN) a invité lundi les pays africains à ‘’poursuivre’’ leurs efforts ‘’visant à asseoir des systèmes alimentaires adaptés et durables’’.

    ‘’Pour une amélioration durable de la situation nutritionnelle dans nos pays, nous devons poursuivre nos efforts visant à assoir des systèmes alimentaires adaptés et durables’’, a déclaré Aminata Ndoye Diop.

    Elle s’exprimait à l’ouverture de la 5e Conférence de la Fédération africaine des sociétés de nutrition, qui se tient du 19 au 24 novembre à Dakar.

    Le thème de la conférence est : ‘’Approche multisectorielle pour renforcer les systèmes alimentaires et atteindre les objectifs nutritionnels durables en Afrique’’.

    Elle a indiqué que ‘’pour matérialiser notre appropriation de l’objectif mondial visant à disposer d’un capital humain durable, le Sénégal a élaboré (…) la politique nationale de développement de la nutrition ainsi que le plan stratégique multisectorielle de la nutrition’’.

    Les deux documents ont été conçus ‘’dans le sillage du Plan Sénégal émergent (PSE), cadre de référence de nos politiques publiques’’, a-t-elle précisé.

    Elle estime que la garantie d’une bonne nutrition des populations africaines passe par l’agro-industrie face à la croissance démographique, à l’urbanisation et au changement climatique.

    Cela requiert aussi la mise en place de politiques publiques capables de développer des systèmes alimentaires durables et simples.

    La mobilisation des ressources, principal défi

    ‘’Aujourd’hui, nous sommes dans une approche multisectorielle pour pouvoir mieux adresser les déterminants de la malnutrition’’, a informé la secrétaire exécutive du CNDN.

    Elle estime que la ‘’mobilisation des ressources pour la nutrition’’ constitue aujourd’hui le principal défi à relever.

    ‘’Cela montre que le plan n’était pas mis en œuvre en intégralité. Donc, le défi aujourd’hui, c’est la mobilisation des ressources destinées à la nutrition’’, a-t-elle insisté.

    Le docteur Valérie Ndiaye, présidente de l’Association de nutrition et d’alimentation du Sénégal (ANAS), affirme que compte tenu de l’existence au Sénégal d’’’une approche multisectorielle’’, il convient de ‘’passer au financement de tous ces plans qu’on élabore et mettre en pratique ce qu’on a écrit dans les plans d’actions’’.

    Elle relève que ‘’la nutrition n’est pas bien financée’’, contrairement à d’autres programmes comme ceux relatifs à la vaccination, au paludisme, au sida.

    Cette situation semble paradoxale à ses yeux, étant donné qu’’’une personne bien nourrie, bien alimentée pourrait résister correctement à beaucoup de maladies’’.

    ‘’Nous lançons un appel aux partenaires pour qu’ils financent les programmes, parce qu’il s’agit du gros défi aujourd’hui’’, a conclu le docteur Ndiaye.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Saint-Louis : lancement des activités de la semaine de lutte contre la résistance aux antimicrobiens

    SENEGAL-SANTE / Saint-Louis : lancement des activités de la semaine de lutte contre la résistance aux antimicrobiens

    Saint-Louis, 20 nov (APS) – Le gouverneur de Saint-Louis (nord), Alioune Badara Sambe, a procédé lundi, au lancement des activités de l’édition 2023 de la semaine mondiale de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens (RAM), a constaté l’APS.

    « Vous me permettez de me réjouir au nom du comité régional One Health Ndar, au nom de tous les directeurs régionaux mais également à mon nom personnel du choix de Saint-Louis pour célébrer cette semaine de lutte contre la résistance aux antimicrobiens », a-t-il dit.

    L’autorité administrative s’exprimait à l’occasion de la cérémonie officielle de lancement de la célébration de la semaine mondiale au niveau régional sur le thème: « Prévenir ensemble la résistance aux antimicrobiens ».

    « La résistance aux antimicrobiens est un fléau mondial qui nécessite une action conjointe de tous. Les risques encourus par une mauvaise utilisation des antimicrobiens ont été abordés, notamment dans le domaine de la santé animale et de la santé humaine », a ajouté M. Sambe.

    Il a souligné que la semaine mondiale de lutte contre les antimicrobiens est aussi une occasion de pouvoir communiquer en vue d’un nécessaire changement de comportements.

    La Directrice régionale de la santé de Saint-Louis, Dr Seynabou Ndiaye, a de son côté déclaré que la résistance aux antimicrobiens est une question cruciale qui affecte la santé humaine.

    Spécialiste de « One Health » au Haut conseil national de la sécurité sanitaire mondiale basé à la Primature, par ailleurs vétérinaire, Dr Amadou Bassirou Fall, a appelé à un engagement de la communauté pour pouvoir résister face au phénomène des antimicrobiens.

    Cette cérémonie a été également une occasion pour la cellule régionale de l’Association des artistes, comédiens du théâtre sénégalais (ARCOTS) de faire une prestation allant dans le sens de sensibiliser les populations sur les antimicrobiens.

    Toujours dans le cadre de la célébration de cette semaine, une caravane est prévue pour sillonner les grandes artères de la ville avec la participation des étudiants de l’Université Gaston Berger.

    CGD/AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Louga : des activités physiques régulières préconisées pour éviter le diabète (médecin-chef)

    SENEGAL-SANTE / Louga : des activités physiques régulières préconisées pour éviter le diabète (médecin-chef)

    Louga, 19 nov (APS) – Le médecin-chef du district sanitaire de Louga (nord), Dr Sitor Ndour, a invité les populations à pratiquer des activités physiques régulières pour éviter le diabète.

    ‘’Nous invitons les populations à faire des activités physiques régulières, au moins trois fois dans la semaine, de manger saine, d’éviter le tabac et de manger de façon abusive’’, a-t-il déclaré.

    Dr Sitor Ndour s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la randonnée pédestre organisée par la direction régionale de la santé de Louga, en partenariat avec l’association régionale des diabétiques dans le cadre des activités de la célébration de la journée mondiale de lutte contre cette pathologie.

    ‘’La sédentarité est un facteur de risque du diabète qu’on peut éviter en bougeant et en faisant des activités physiques régulières. Pour que les activités physiques soient importantes il faut qu’elles soient régulières, au minimum trois fois la semaine et pendant 30 minutes’’, a précisé M. Ndour.

    Au-delà de l’activité physique, il a insisté sur la nécessité d’une alimentation modérée, en évitant de manger des aliments trop sucrés ou  salés et avec trop de matière grasse et d’éviter la consommation du tabac’’.

    Il a préconisé pour les personnes atteintes de diabète d’avoir un ‘’planning pour que, de façon régulière, qu’elles puissent organiser des randonnées  pour mieux aborder l’activité physique’’.

    Des ONG, les forces de défense et de sécurité, la Croix-Rouge, la ligue des randonneurs de Louga et des bonnes volontés ont pris part à cette randonnée terrestre pour marquer la Journée mondiale de lutte contre le diabète.

    DS/MTN

  • SENEGAL-SANTE-COMMEMORATION / Tambacounda : une démonstration culinaire pour sensibiliser sur le régime alimentaire des diabétiques

    SENEGAL-SANTE-COMMEMORATION / Tambacounda : une démonstration culinaire pour sensibiliser sur le régime alimentaire des diabétiques

    Tambacounda, 19 nov (APS) -L’antenne régionale des diabétiques de Tambacounda (est) a organisé dimanche une séance de démonstration culinaire pour mieux sensibiliser les personnes atteintes de cette pathologie sur leur régime alimentaire,  a appris l’APS de son président Elhadji Ibrahima Camara.

    Cette séance de démonstration culinaire a été tenue dans le cadre d’un journée de sensibilisation et d’échange à l’initiative de la structure régionale qui regroupe les diabétiques de Tambacounda.

    Cette structure a mis a profit la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le diabète pour sensibiliser sur les dangers qui guettent les personnes atteintes de diabète.

    ‘’Quand on parle de la journée mondiale des diabétiques, c’est le 14 novembre qui est la date retenue, mais au niveau de Tambacounda, nous avons choisi d’étaler notre programme durant tous les mois de novembre et de décembre pour mieux sensibiliser autour de cette pathologie’’, a expliqué le président de l’antenne régionale des diabétiques Elhadji Ibrahima Camara.

    Concernant les personnes atteintes de diabète dans la région de Tambacounda, M. Camara alerte et qualifie leur situation de ‘’catastrophique’’.

    ‘’La situation est grave, je dirais même catastrophique, parce que tous les jours on se rend compte qu’il y a de nouveaux cas de diabètes’’.

    Il a cependant reconnu que son association ne dispose pas de statistiques sur le nombre de personnes atteintes de cette maladie dans la région. ‘’Notre répertoire à Tambacounda fait plus de 500 membres affiliés, qui sont de Tambacounda, de Koumpentoum, de Goudiry et de Bakel’’, a informé M. Camara.

    ‘’Tous les jours de nouveaux cas de diabète sont diagnostiqués à Tambacounda. Nous avons remarqué également beaucoup d’enfants diabétiques et c’est inquiétant’’, a déploré El hadji Ibrahima Camara.

    Il a fait état de plusieurs cas de diabètes dans le monde rural, d’où ‘’nos multiples déplacement en milieu rural pour sensibiliser’’.

    ‘’Il nous arrive de voir dans ces zones rurales des personnes qui ne connaissent même pas leur statut. En plus du diabète, l’hypertension artérielle y fait des ravages aussi’’, a fait observer El Hadji Ibrahima Camara.

    Le président de l’antenne régionale  des diabétiques de Tambacounda, a appelé les autorités étatique à la création d’un centre dédié aux malades du diabète ‘’parce que, outre les patients de Tambacounda, la région accueille aussi des patients qui viennent des régions de Kolda, de Kédougou et de la sous-région’’.

    BT/MTN