Catégorie : sante

  • SÉNÉGAL-SANTE-HUMEUR / Les internes vont se joindre à la grève du SAMES par un port de brassards rouges, les 14 et 17 février 

    SÉNÉGAL-SANTE-HUMEUR / Les internes vont se joindre à la grève du SAMES par un port de brassards rouges, les 14 et 17 février 

    Dakar, 4 fév (APS) – L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal (AJAIHS) a annoncé avoir décidé de se joindre à la grève du Syndicat des médecins autonomes du Sénégal (SAMES), en annonçant avoir décrété 48 heures de port de brassards rouges les 14 et 17 prochains, pour protester contre la non prise en charge, disent-ils, de leurs revendications.

    « Le combat étant inséparable de celui du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) », l’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal l’AIAIHS « se joindra à la grève générale les 18 et 19 février 2025 », écrit-elle dans un communiqué.

    « Au-delà de cette action, l’association décrète 48 heures de port de brassards rouges les vendredi 14 et lundi 17 février », ajoute-t-elle dans un communiqué. 

    L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal dit constater « l’absence de prise en charge de ses revendications par la tutelle », « trois mois » après la rencontre de son bureau avec le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    Elle « compte de manière ferme et déterminée jouer sa partition et espère inspirer toutes les composantes du système sanitaire à l’union sacrée autour de la résolution [de] problèmes communs qui semblent paradoxalement être les moins prioritaires dans l’exercice de la rupture tant annoncée et dans la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère ».

    NSS/BK/ASB

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Matam : l’UR/SUTSAS met fin à la rétention des données sanitaires et au boycott des supervisions (Communiqué)

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Matam : l’UR/SUTSAS met fin à la rétention des données sanitaires et au boycott des supervisions (Communiqué)

    Matam, 3 fév (APS) – L’Union régionale de Matam du Syndicat unique des travailleurs de la Santé et de l’action sociale (SUTSAS) a annoncé, lundi, la levée du mot d’ordre de rétention des données sanitaires et du boycott des supervisions.

     »Considérant le moment opportun et crucial pour donner une chance à la paix sociale, le bureau régional réuni à la salle de conférence du Centre hospitalier régional de Ourossogui décide de la levée du mot d’ordre de rétention d’informations sanitaires et sociales et du boycott des supervisions », lit-on dans un document transmis à l’APS.

    Le document souligne que le Bureau exécutif régional (BER) engage la Direction régionale de santé dans une perspective pacifique et partagée de restitution de la remontée des données sanitaires au courant du mois de février.

    Cette grève, selon le Secrétaire général par intérim de l’UR/SUTSAS, Ass Thiam a presque duré trois ans, car entamée en février 2022

    Durant tout ce temps, les syndicalistes avaient fait de la rétention des données sanitaires et du boycott des supervisions des différents programmes, leur principale stratégie de lutte.

    Entre autres revendications, les syndicalistes demandaient le retour de leurs deux collègues affectés à Dakar.

    AT/MK/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / CMU : la mairie de Goudomp enrôle 3.000 élèves du préscolaire et de l’élémentaire

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / CMU : la mairie de Goudomp enrôle 3.000 élèves du préscolaire et de l’élémentaire

    Sédhiou, 3 fév (APS) – La municipalité de Goudomp, dans la région de Sédhiou (sud), a enrôlé 3000 élèves du préscolaire et de l’élémentaire dans le programme de couverture maladie universelle (CMU), à l’initiative du maire Malang Vieux Cissé.

    « C’est une initiative majeure, une politique sociale fondamentale basée sur deux piliers essentiels tels que l’éducation et la santé », a commenté l’édile, soulignant l’importance d’accompagner ces secteurs sociaux pour construire une société meilleure société.

    Cette opération d’enrôlement a été officiellement lancée ce week-end, en collaboration avec l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), les responsables de la CMU et la préfecture.

    Selon le maire, cette prise en charge sanitaire « vise à améliorer considérablement les conditions d’études des enfants, du préscolaire à l’élémentaire, et à aboutir à des résultats d’excellence ».

     »Notre ambition est de faire de cette génération les meilleurs élèves du département, de la région, voire du pays », a-t-il relevé.

     »Désormais, a assuré l’édile, la mairie va continuer ce programme d’enrôlement chaque année et cherchera à l’étendre à d’autres couches vulnérables ».

    Le maire s’est également engagé à plaider auprès de ses autres collègues pour qu’ils accordent « une attention particulière » à la santé des élèves de leurs communes.

    Papa Magnan Soumaré, directeur de la mutuelle de la Couverture maladie universelle du département de Goudomp, s’est réjoui de cette initiative, invitant les autres maires à suivre l’exemple de celui de Goudomp  »pour soulager les parents d’élèves dans la prise en charge médicale de leurs enfants ».

    Selon M. Soumaré, compte tenu des conditions de vie dans la région de Sédhiou, « il est crucial » que les collectivités territoriales prennent en charge les dépenses en santé des élèves, surtout avec l’avènement de la CMU qu’il dit accessible à tous.

    Il considère que la mutuelle de santé de la CMU est « bien adaptée » et peut encore accueillir plus d’adhérents.

    Pour M. Soumaré, cette initiative « marque une avancée significative pour la commune de Goudomp, avec des retombées positives attendues sur l’éducation et la santé des jeunes élèves ».

    OB/ADL/BK

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES en grève générale les 18 et 19 février (communiqué)

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES en grève générale les 18 et 19 février (communiqué)

    Dakar, 2 fév (APS) – Le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes (SAMES) annonce qu’il va observer une grève générale les 18 et 19 février.

    ‘’Un premier plan d’action est établi et démarre par une grève générale de 48 heures avec respect strict des urgences sur tout le territoire national les 18 et 19 février 2025 », indique l’organisation syndicale dont le Bureau exécutif national s’est réuni, samedi,  au siège de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS)  »Keur Madia ».

    Dans un communiqué transmis à l’APS, le SAMES explique cette grève par ‘’l’inertie du gouvernement depuis le dépôt en décembre 2023 de leur plateforme revendicative’’.

    Cette plateforme, rappelle la même source, s’articule essentiellement autour du recrutement dans la fonction publique des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes en chômage, communautaires, contractuels des hôpitaux et des collectivités territoriales et de la gestion démocratique des ressources humaines.

    Il y a aussi la revalorisation de la pension de retraite des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes et la correction définitive des inégalités et injustices relatives aux régimes indemnitaires que subit le corps médical, lit-on dans le communiqué.

    Dans ces revendications figurent aussi la construction d’hôpitaux de niveau II dans tous les départements pour rapprocher les soins aux populations et l’accélération de la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle.

    Le SAMES appelle également au règlement définitif de  »la lancinante question » du statut des médecins en spécialisation et des internes des hôpitaux.

    SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Touba : le centre de santé Serigne Saliou Mbacké se dote de deux nouveaux bâtiments

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Touba : le centre de santé Serigne Saliou Mbacké se dote de deux nouveaux bâtiments

    Touba, 2 fév (APS) – Les responsables du centre de santé Serigne Saliou Mbacké situé au quartier Touba 28 dans la commune de Touba (centre) ont procédé samedi à la réception de deux nouveaux bâtiments devant abriter plusieurs services pour améliorer la prise en charge sanitaire.

    Les bâtiments sont composés d’une maternité, d’un bloc opératoire, d’une pédiatrie, d’une unité de radiologie et d’une unité d’ophtalmologie pour un coût estimé à plus de 160 millions de francs CFA.

    « Les travaux de ces bâtiments ont duré cinq ans à cause des moyens financiers limités », a indiqué le médecin-chef du centre de santé Serigne Saliou Mbacké, Dr Modou Fatou Diouf, lors de l’inauguration.

    Les membres du Comité de développement sanitaire (CDS), les autorités religieuses, les populations locales et les agents de santé ont pris à la cérémonie d’inauguration.

    Dr Diouf a précisé que ces bâtiments ont été construits par le CDS grâce aux ressources collectées par la structure sanitaire.

    Le médecin-chef a profité de la cérémonie pour inviter le ministère de la Santé à doter ces nouveaux services d’équipements médicaux et d’un personnel soignant pour une meilleure prise en charge des populations.

    MS/SKS/OID

  • SENEGAL-ASSAINISEMENT-SANTE / Journée « Setal sunu rééw » : une cinquantaine de poches de sang collectées à Kaffrine

    SENEGAL-ASSAINISEMENT-SANTE / Journée « Setal sunu rééw » : une cinquantaine de poches de sang collectées à Kaffrine

    Kaffrine, 1er fev (APS) – Les éléments de la 33ième compagnie d’incendie et de secours de la brigade nationale des sapeurs-pompiers de Kaffrine (centre) ont collecté, vendredi, une cinquantaine de poches de sang, dans le cadre de la neuvième édition de la journée nationale de nettoiement communément appelée ‘’Setal sunu rééw’’.

    ‘’La brigade nationale des sapeurs-pompiers de Kaffrine compte participer activement à la journée de mobilisation citoyenne de ce samedi. C’est la raison pour laquelle nous avons organisé une journée de don de sang pour marquer notre solidarité avec la banque de sang du Centre hospitalier régional Thierno Birahim Ndao. Nous avons collecté plus de 50 poches de sang’’,  a dit le lieutenant Assane Ndiaye,

    Le Commandant de la compagnie s’entretenait avec des journalistes à la fin de cette activité qui s’est tenue dans les locaux du Centre départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS) de Kaffrine.

    Selon lui, la région de Kaffrine est une ‘’zone accidentogène’’ traversée par le corridor Dakar-Bamako, mais aussi est une zone de transit entre la République de Gambie et la ville de Touba.

    Le lieutenant Ndiaye, qui s’est félicité de la collaboration entre les populations et les services en charge de la protection civile, a souligné que des journées de dépistage ont été organisées au à l’infirmerie des sapeurs-pompiers.

    ‘’Setal Sunu Gox Mooy Yook Sunu Karangué’’ (Un cadre de vie sain et propre est gage de sécurité) est le thème de la neuvième édition de la journée nationale de mobilisation citoyenne dont l’organisation est confiée au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    CTS/ADE/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Bignona : le village de Baïla réceptionne une nouvelle maternité

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Bignona : le village de Baïla réceptionne une nouvelle maternité

    Baïla (Bignona), 31 jan (APS) – Le village de Baïla, dans le département de Bignona (sud), a réceptionné, vendredi, sa maternité qui retrouve une peau neuve après une réhabilitation par l’association « Sos Casamance Flandre », a constaté l’APS.

    « Cette réhabilitation de la maternité du village de Baïla devrait être faite par la commune, mais faute de moyens, on n’a pas pu le faire, un partenaire l’a fait au bonheur des populations », a salué le maire de Suelle, Nfaly Badji lors de la cérémonie d’inauguration. 

    C’était en présence des notables de Baïla et des populations.

    Pour l’édile de Suelle, la réhabilitation de cette maternité va offrir aux femmes un cadre idéal de prise en charge de leurs grossesses.

    « Nous avions vu l’état de délabrement de la maternité de Baïla. Et, là où les femmes donnent naissance à leurs bébés, doit être un endroit très propre et sain. C’est cela qui a motivé l’association SOS Casamance Flandre à réhabiliter cette maternité », a expliqué Sabelle Diatta, membre de ladite association.

    La présidente des femmes de Baïla, Oulimata Diédhiou a manifesté sa reconnaissance aux actions « hautement significatives de l’association SOS Casamance Flandre ».

    « Nous vous remercions par avance pour votre contribution à offrir à ces femmes la possibilité d’accoucher de façon digne et diminuer les risques qu’elles encourent tant pour elles que pour leurs enfants », s’est réjouie Mme Diédhiou.

    MNF/ASB/SBS/ADL/FKS

     

     

  • SENEGAL-SANTE-APPUI / Du matériel médical d’une valeur de 40 millions CFA à l’hôpital régional de Ndioum

    SENEGAL-SANTE-APPUI / Du matériel médical d’une valeur de 40 millions CFA à l’hôpital régional de Ndioum

    Ndioum (Podor), 30 jan (APS) – Le centre hospitalier régional de Ndioum (nord) a reçu mercredi de la commune du même nom, un don de consommables et de dispositifs médicaux d’une valeur de 40 millions de francs CFA.

    « Au nom du maire, je viens remettre un don constitué de consommables et de dispositifs médicaux en guise de contribution au bon fonctionnement de l’hôpital », a déclaré le premier adjoint à l’édile de Ndioum, Oumar Diaw, en remettant cet appui aux autorités de cet établissement hospitalier.

    Selon le directeur du centre hospitalier régional de Ndioum, Abdoulaye Sène, ce geste « va grandement soulager le personnel de l’hôpital, qui est engagé jour et nuit pour assurer des soins aux populations ».

    « Cet appui vient en apport aux gros efforts de l’État par le biais du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Les autres structures de la zone souvent confrontées à des soucis en matière de consommables et équipements vont aussi bénéficier de ce don », a-t-il dit.

    Abdoulaye Sène a par ailleurs plaidé pour l’affectation de spécialistes à l’hôpital régional de Ndioum dont il réclame également le pavage, dans le cadre du partenariat liant cette commune au Programme de modernisation des villes (PROMOVILLE) et au Programme d’agglomération des communes du Sénégal (PACASEN).

    AHD/AT/SKS/BK

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : la mortalité maternelle en baisse (DRS)

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : la mortalité maternelle en baisse (DRS)

    Kaolack, 29 jan (APS) – La mortalité maternelle a connu une baisse dans la région de Kaolack (centre), passant de 378 à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes, entre 2013 et 2023, a indiqué la directrice régionale de la santé (DRS), Docteur Aichétou Barry.

     »La région de Kaolack a fait beaucoup d’efforts et ça s’est reflété sur les résultats, parce que nous avons noté qu’il y a eu une baisse de la mortalité maternelle entre 2013 et 2023, passant de 378 à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes’’, a notamment déclaré Dr Aichétou Barry.

    Elle s’exprimait mardi, au cours d’une réunion de Comité régional de développement (CRD) consacrée à la dissémination du Plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et des jeunes et de la nutrition (SRMNIA-N/2024-2028) et au Plan annuel budgétisé de planification familiale (PANBPF/2024-2028).

    Selon elle, la mortalité néonatale a été divisée par quatre entre 2005 et 2023, passant de 44 à 11 décès pour mille naissances vivantes, en deçà de la moyenne nationale.

    Dr Aichétou Barry soutient également que c’est la même tendance qui est observée pour la mortalité infantile qui est passée de 79 à 29 décès pour mille naissances vivantes. La même tendance est notée concernant la mortalité infanto-juvénile.

    Lors de la rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, Dr Barry a signalé que la planification familiale fait partie des stratégies prioritaires du ministère de la Santé et de l’Action dans le cadre de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.

     »Après le Plan stratégique qui couvre la période 2024-2028, nous allons, dans les quatre prochains jours, faire la planification opérationnelle pour adapter les stratégies au contexte de la région de Kaolack. Chaque district sanitaire va faire son plan opérationnel, de même que l’hôpital régional et la DRS’’, a-t-elle expliqué.

    D’après la directrice régionale de la santé, dans les défis à devoir relever, il est ressorti la disponibilité des infrastructures sanitaires, avec l’érection d’un autre hôpital dans la région de Kaolack qui compte ‘’plus de 1 million 300 mille habitants’’.

     »Et nous n’avons que le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN), un établissement public de santé (EPS) centenaire. Aujourd’hui, nous avons besoin d’avoir un deuxième hôpital’’, a-t-il plaidé.

    ADE/OID/SKS/ASB

     

  • AFRIQUE-SANTE-STRATEGIE / Lutte transfrontalière contre le paludisme :  huit millions de moustiquaires seront distribuées en Gambie et au Sénégal

    AFRIQUE-SANTE-STRATEGIE / Lutte transfrontalière contre le paludisme : huit millions de moustiquaires seront distribuées en Gambie et au Sénégal

    Dakar, 27 jan (APS) – Le Sénégal et la Gambie ont lancé lundi un programme global de synchronisation de la distribution de masse de huit millions de moustiquaires imprégnées, dans le cadre de la campagne pour l’élimination du paludisme à l’horizon 2030.

    « Ensemble, nous allons travailler à définir les activités communes et à finaliser les modalités de synchronisation nécessaires à la réussite de la campagne de distribution de moustiquaires en 2025. Il s’agit de huit millions de moustiquaires », a déclaré le directeur général de la Santé, professeur Ousmane Cissé.

    Il prenait part à un atelier transfrontalier portant sur les stratégies des deux pays dans la mise en œuvre conjointe et la présentation du programme global de synchronisation de la campagne de distribution de masse de moustiquaires.

    « Le problème peut survenir essentiellement si la Gambie commence et le Sénégal non, et vice versa. Les populations vont quitter la Gambie pour aller au Sénégal pour récupérer les moustiquaires, ou bien quitter le Sénégal pour aller en Gambie pour récupérer les moustiquaires, d’où l’intérêt de la synchronisation de cette distribution. On pense que l’on peut diminuer ces problèmes par rapport à nos populations », a-t-il fait valoir.

    Cette campagne a l’ambition de donner un élan à cette « ambitieuse initiative », a dit le professeur Cissé, ajoutant que plusieurs rencontres ont été initiée dans ce sens.

    « Celle-ci est la deuxième après la réunion organisée en Gambie au mois de décembre 2024, où nos deux équipes ont mis en place les bases d’un plan d’action transfrontalier de l’année 2025 », a-t-il signalé.

    Selon lui, cette initiative s’inscrit dans le cadre de « la collaboration exemplaire entre le Sénégal et la Gambie, une relation bâtie sur un objectif commun : éliminer le paludisme dans nos deux pays ».

    « Ces initiatives conjointes ont permis de toucher un maximum de ménages de part et d’autre de nos frontières, illustrant l’efficacité d’une approche harmonisée face à un ennemi commun », a souligné le directeur général de la Santé.

    « Ce moment est crucial pour consolider les acquis, renforcer notre collaboration et renouveler notre engagement dans la lutte contre le paludisme. Je suis convaincu qu’avec votre expertise, votre engagement et votre détermination, nous réussirons à faire de cette campagne un nouveau succès », a lancé Ousmane Cissé à l’endroit des acteurs concernés.

    « Nous devons unifier nos efforts, travailler en collectivité parce que nous devons éliminer la maladie en 2030 », a pour sa part indiqué le docteur Mamadou Niassy, directeur général de la Santé en Gambie.

    Il a ajouté que l’objectif de son pays est de « distribuer 1,5 millions de moustiquaires », pour une population de 2,5 millions d’habitants.

    S’agissant de la campagne pour l’élimination du paludisme, « nous partageons les données avec les autorités sénégalaises pour que nous puissions faire la surveillance ensemble », a conclu docteur Niassy.

    NSS/SKS/BK/MTN