Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-JUSTICE / Matam : le directeur de l’hôpital régional de Ourossogui condamné à deux avec sursis

    SENEGAL-SANTE-JUSTICE / Matam : le directeur de l’hôpital régional de Ourossogui condamné à deux avec sursis

    Matam, 17 nov (APS) – Le directeur du Centre hospitalier régional de Ourossogui (Matam, nord) Ousmane Guèye a été condamné, jeudi, à deux mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de trois millions de francs CFA dans le procès l’opposant au secrétaire général de la section de Matam du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), Amadou Lamine Sano, a constaté l’APS.

    Le verdict de ce procès a été rendu, jeudi, par le président du Tribunal d’instance de Matam.

    Le responsable de la section régionale du SUTSAS de Matam avait accusé le directeur du Centre hospitalier régional de Ourossogui de diffamation portant sur l’exercice d’activités différentes de celles liées à sa fonction de technicien en santé.

    AT/MTN/ASG

     

  • AFRIQUE-SANTE / Toutes les futures pandémies seront « accompagnées d’infodémies’’, prévient une experte

    AFRIQUE-SANTE / Toutes les futures pandémies seront « accompagnées d’infodémies’’, prévient une experte

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadidiatou Sakho

    Douala, 17 nov (APS) – Toutes les futures situations d’urgence et de pandémie seront ‘’accompagnées d’infodémies’’, prévient Catherine Bertrand-Ferrandis, experte en santé publique, estimant que la maîtrise de ce phénomène est devenue une priorité pour les autorités sanitaires.

    ‘’La pandémie et l’infodémie de la COVID-19 ont eu un impact sur tout le monde. À l’avenir, toutes les situations d’urgence et les pandémies, y compris celles de grippe, seront accompagnées d’infodémies’’, a-t-elle averti.

    Elle introduisait jeudi, à Douala (Cameroun), le thème ‘’Introduction à la gestion d’infodémie : notions de base et cadres conceptuels’’, dans le cadre d’une formation sous régionale sur la gestion d’infodémies et autres menaces de santé épidémique en Afrique de l’Ouest et du Centre.

    Cette formation est destinée aux journalistes et responsables de communication des bureaux pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Elle a décrit l’infodémie comme ‘’une surabondance d’informations, exactes ou pas, dans l’espace numérique et physique, accompagnant un événement sanitaire grave tel qu’une flambée ou une épidémie’’.

    Selon elle, ‘’en raison de leur impact multiforme sur la santé et la société, la compréhension et la maîtrise de l’infodémie pour favoriser l’adoption de vaccins, de mesures sociales et de santé publique, de traitements et de comportements favorables à la santé sont rapidement devenues une priorité pour de nombreuses autorités sanitaires’’.

    L’experte en santé publique soutient que ‘’la surabondance d’informations créée par l’infodémie, y compris la mésinformation et la désinformation, combinée aux questions, préoccupations fait qu’il est difficile pour les gens de trouver des informations fiables et de savoir quelles mesures prendre pour protéger leur santé et leurs communautés’’.

    Pour le conseiller en charge de la communication sur les risques et l’engagement communautaire (CREC) au hub des urgences de l’OMS basé à Dakar, Rodrigue Barry, ‘’l’ouverture’’ de ce hub qui ‘’couvre l’Afrique de l’Ouest et du Centre va beaucoup appuyer ces pays dans la gestion des pandémies à venir’’.

    ‘’Le Hub des urgences pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, basé à Dakar, va couvrir 27 pays, en plus de Madagascar et des Comores’’, a-t-il précisé.

    L’atelier de Douala est initié par le bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la santé et son organe d’appui, l’Alliance pour la riposte contre l’infodémie en Afrique (AIRA).

    SKS/ASG

  • SENEGAL-KOWEIT-SANTE / Fin du camp gratuit de chirurgie pédiatrique organisé à l’hôpital pour Enfants de Diamniadio

    SENEGAL-KOWEIT-SANTE / Fin du camp gratuit de chirurgie pédiatrique organisé à l’hôpital pour Enfants de Diamniadio

    Diamniadio, 16 nov (APS) – L’ONG koweitienne Direct Aid Society, en collaboration avec le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, a clôturé, jeudi, le camp gratuit de chirurgie pédiatrique de son programme annuel, organisé à l’hôpital pour Enfants de Diamniadio, dans le département de Rufisque, a constaté l’APS.

    S’exprimant lors de la cérémonie de clôture de ce programme étalé sur six camps de chirurgie pédiatrique, la directrice de l’hôpital pour Enfants de Diamniadio, Mame Fama Dieng Gaye, s’est félicitée des résultats obtenus, exhortant ses partenaires à poursuivre cette action pour mieux répondre à la forte demande.

     »Le besoin est encore là. Les enfants continuent d’ arriver et c’est leur droit de se faire soigner. Nous exhortons nos partenaires à poursuivre cette action. Nous souhaitons pérenniser ce partenariat et aller même jusqu’à dépasser ces six camps et arriver à huit ou plus », a-t-elle indiqué.

    Elle a rappelé que ce partenariat entre son hôpital et l’ONG Koweitienne date de 2018.

     »Cette année, nous avions un calendrier établi sur six camp de chirurgie pédiatrique avec comme objectif, d’opérer les enfants dont les familles n’ont pas assez de moyens. Ce calendrier de chirurgie a démarré en juillet passé », a-t-elle expliqué.

    Pour sa part, le directeur du centre socio-éducatif de Diass de l’ONG Direct Aid Society, Abdelatif Jabrallah a fait part de son entière satisfaction pour avoir réussi à organiser ces six camps de chirurgie dans le respect des délais grâce au dynamisme des équipes médicales et des autorités de l’hôpital pour Enfants de Diamniadio.

     »Ça nous satisfait beaucoup de voir ces enfants guérir grâce à nos équipes et aux autorités et aux personnels de l’hôpital qui ont déployé les moyens pour la réussite de ce camp de chirurgie. Nous avons choisi cet hôpital parce que nous lui faisons confiance », a t-il déclaré.

     »Notre partenariat avec l’hôpital de Diamniadio va encore avancer de plus comme nous l’espérons. Pour 2024, nous ferons mieux que cette année. Nous sommes arrivés à faire nos camps de chirurgie avant même la date indiquée, grâce aux efforts de toutes les équipes », a-t-il ajouté.

    SG/OID

  • SENEGAL-SANTE-GERIATRIE / Validation technique d’un nouveau plan stratégique national pour le vieillissement en bonne santé

    SENEGAL-SANTE-GERIATRIE / Validation technique d’un nouveau plan stratégique national pour le vieillissement en bonne santé

    Dakar, 16 nov (APS) – Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé ce jeudi, à Dakar, qu’un nouveau plan stratégique national pour le vieillissement en bonne santé devant couvrir la période 2024-2028 a été validé afin d’assurer une prise en charge adéquate des personnes âgées.

    ‘’Pour relever le défi suscité par les enjeux du vieillissement démographique, le gouvernement du Sénégal, à travers le ministère de la Santé et de l’Action sociale en relation avec les partenaires, a validé techniquement un nouveau plan stratégique national pour le vieillissement en bonne santé (2024-2028)’’, a déclaré le docteur Habib Ndiaye.

    Il présidait la journée de commémoration de la 36e édition de la journée nationale des personnes âgées, dont le thème est ‘’Tenir les promesses de la Déclaration universelle des droits de l’homme pour les personnes âgées à travers les générations ».

    M. Ndiaye, citant l’ANSD, a relevé que  »le nombre de personnes âgées devrait connaître une forte augmentation au cours des années à venir, avec un taux d’accroissement annuel de 3,1%’’. Un tel accroissement induit ‘’des défis liés à la prise en charge efficiente’’ de cette frange de la population, considérée comme particulièrement ‘’vulnérable’’.

    Selon le docteur Habib Ndiaye, les défis liés au vieillissement de la population dans les pays comme le nôtre se présentent en termes d’‘’insuffisance des services de santé destinés aux personnes âgées, de dépérissement du soutien familial, de détérioration de l’état nutritionnel, d’inégalités fondées sur l’âge et les disparités dans le pouvoir économique mais également, de vulnérabilité lors des situations d’urgence, comme l’atteste la récente pandémie de Covid-19’’.

    C’est pourquoi, a-t-il souligné, ce nouveau plan a pour ambition fondamentale de ‘’proposer les étapes d’un chemin pour un vieillissement réussi’’ tant du point de vue de la santé individuelle que des relations sociales en valorisant la mise en œuvre d’actions de prévention adaptées.

    ‘’C’est notre première revendication’’

    Mame Birame Faye, président de l’Association des aînés du Sénégal, a pour sa part estimé que ‘’50% des ménages au Sénégal » sont dirigés par les aînés, alors que cette population des personnes âgées comptent « 1 million et quelque ». Et dans cette frange, il y a 24% qui ont la pension de retraite et 76% qui n’en ont pas.  »Cela veut dire que ces hommes – des artisans, pêcheurs- qui ont travaillé pour la Nation n’ont pas ce qu’on appelle le minimum vieillesse’’, a-t-il déploré.

    Avec l’âge, des pathologies surgissent et s’accumulent, a t-il rappelé, citant, entre autres, le diabète et l’hypertension artérielle. D’où l’importance, selon lui, du plan stratégique pour le vieillissement en bonne santé.

    Ce document ‘’fondamental’’ a été validé au plan technique, tandis que la validation politique se fait encore attendre. ‘’Les lenteurs administratives font qu’il s’agit de notre première revendication’’, a-t-il expliqué.

    ‘’L’autre revendication, c’est la loi d’orientation pour la protection et la promotion du conseil des aînés (…) », a conclu le représentant des personnes âgées.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-CLIMAT-PREVENTION / Alerte vagues de chaleur : un acteur de la santé salue la collaboration avec l’ANACIM

    SENEGAL-CLIMAT-PREVENTION / Alerte vagues de chaleur : un acteur de la santé salue la collaboration avec l’ANACIM

    Dakar, 15 nov (APS) – Docteur Mamadou Diop, de la  direction  générale de la Santé publique, a salué, mercredi, la collaboration avec l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) dans le cadre de la mise en œuvre du système d’alerte précoce des vagues de chaleur.

    ‘’Les variations climatiques sur le plan sanitaire demandent de travailler en étroite collaboration en vue de prévenir les vagues de chaleur’’, a-t-il dit lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier d’évaluation et de suivi du système d’alerte précoce climat-santé au Sénégal. L’atelier est organisé par l’ANACIM.

    ‘’On se félicite du partenariat dans la mesure où il nous permet de partager les informations météorologiques pour prévenir les populations sur les vagues de chaleur afin qu’elles prennent des dispositions’’, a-t-il ajouté, relevant  l’importance de renforcer le partage d’informations au niveau périphérique avec les opérateurs pour permettre aux gens de prendre des dispositions, d’informer et de protéger les personnes les plus vulnérables des vagues de chaleur.

    Le directeur de l’exploitation de l’ANACIM, Dr Ousmane Ndiaye, a souligné que les vagues de chaleur deviennent aujourd’hui,  »un problème majeur ».  »C’est la raison pour laquelle nous nous sommes mis ensemble avec la direction générale de la Santé et l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) pour voir comment développement un système d’alerte précoce au Sénégal », a t-il expliqué.

    Il a indiqué que des messages sont envoyés à travers les médias pour prévenir les vagues de chaleur à venir.

    ‘’On vient de finir une phase pilote après de longues séries de formation et de discussion à Fatick qui nous ont permis de montrer que les vagues de chaleur sont une réalité’’, a-t-il signalé.

    L’atelier qui prend fin jeudi a enregistré la participation des météorologues et des professionnels de la santé du Sénégal, des parties prenantes à la mise en œuvre du système  d’alerte précoce des vagues de chaleur.

    Durant ces deux jours  les professionnels de la santé auront une meilleure compréhension des outils utilisés dans la préparation des prévisions de chaleur et une meilleure compréhension des prévisions et de leur utilité dans la prise de décision.

    Il  offre également l’opportunité de renforcer la sensibilisation à l’impact de la chaleur sur la santé et de développer des partenariats au Sénégal pour faire progresser l’alerte précoce en matière de chaleur et de santé.

    AMN/AB/OID

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SANTE / Vagues de chaleur : des spécialistes évaluent le système d’alerte précoce climat-santé

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SANTE / Vagues de chaleur : des spécialistes évaluent le système d’alerte précoce climat-santé

    Dakar, 15 nov (APS) – Des météorologues et des professionnels de la santé prennent part à un atelier d’évaluation et de suivi du système d’alerte précoce climat-santé à l’initiative de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’(…) Il est normal que les différentes parties prenantes se réunissent pour l’évaluation et le suivi du système d’alerte précoce climat-santé au Sénégal, mais aussi dégager les perspectives pour améliorer les solutions prévues face aux risques liés à la chaleur’’, a déclaré le directeur de cabinet du ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Boubacar Ndiaye Fall lors de la cérémonie officielle d’ouverture de la rencontre de deux jours.

    Il a rappelé que  »les phénomènes climatiques extrêmes, comme les vagues de chaleur, peuvent constituer un enjeu de santé publique dans les zones défavorisées en raison des difficultés socio-économiques ». D’où selon lui,  »la nécessité pour le secteur de la santé de disposer d’un système de surveillance qui intègre des informations météorologiques pouvant surveiller les risques sanitaires liés au climat ».

    Le directeur de cabinet a salué ‘’le partenariat innovant en matière de gestion de la santé au Sénégal entre l’ANACIM et la direction générale de la Santé publique ’’.

    Selon lui, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a rapporté que les pays disposant ‘’d’une faible couverture’’ en matière d’alerte précoce affichent un taux de mortalité lié aux catastrophes ‘’huit fois supérieur’’ par rapport à ceux disposant d’une couverture substantielle ou complète d’alerte précoce.

    Le directeur du bureau international du Centre de prévision climatique de  l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), Wassila Mamadou Ndiaye, a expliqué que ce système d’alerte précoce climat-santé a été mis en place pour voir comment utiliser l’information climatique dans la prise en charge sanitaire’’.

    Il s’est félicité de la collaboration entre la  NOAA et l’ANACIM pour fournir des prévisions de vagues de chaleur de façon régulière en partenariat avec la direction générale de la Santé en cartographiant l’impact sanitaire.

     »Cet atelier permet, non seulement de discuter sur les réalisations effectuées dans ce domaine, mais aussi sur les priorités dans les années à venir et l’élargissement du projet », a t-il salué.

    La rencontre permettra aux  professionnels de la santé d’avoir  une meilleure compréhension des outils utilisés dans la préparation des prévisions de chaleur et une meilleure compréhension des prévisions et de leur utilité dans la prise de décision. Elle offre aussi l’opportunité de renforcer la sensibilisation à l’impact de la chaleur sur la santé et de développer des partenariats au Sénégal pour faire progresser l’alerte précoce en matière de chaleur et de santé.

    AMN/AB/OID

     

     

  • SENEGAL-SANTE / La lutte contre le tabagisme bute sur la puissance de l’industrie du tabac, selon la LISTAB

    SENEGAL-SANTE / La lutte contre le tabagisme bute sur la puissance de l’industrie du tabac, selon la LISTAB

    Dakar, 15 nov (APS) – La puissance de l’industrie du tabac, en raison de sa contribution de 30 milliards de francs CFA par an aux recettes fiscales de l’État, fait obstacle à la lutte contre le tabagisme au Sénégal, a signalé le secrétaire exécutif de la Ligue sénégalaise contre le tabac (LISTAB), Djibril Wélé, mercredi, à Dakar.

    ‘’La lutte contre le tabac est essentiellement confrontée à l’ingérence des industries du tabac. Il est difficile de lutter contre cette ingérence parce qu’il y a des intérêts commerciaux liés à la cigarette’’, a expliqué M. Wélé lors du lancement d’un rapport consacré à l’‘’indice sur l’interférence de l’industrie du tabac au Sénégal’’.

    Les taxes payées par l’industrie du tabac génèrent environ 30 milliards de francs CFA par an pour l’État, selon lui.

    En plus des revenus importants qu’elle génère pour l’État, cette industrie recourt à une politique de responsabilité sociétale d’entreprise ‘’pour contourner les textes’’ en vigueur, qui devraient servir à la lutte antitabac, a signalé Djibril Wélé.

    ‘’Sous la pression de l’industrie du tabac, le Sénégal a adopté un texte autorisant l’usage de la cigarette électronique’’, a dit M. Wélé.

    ‘’Malheureusement, l’industrie du tabac est très présente au Sénégal’’

    Selon lui, cette autorisation survient au moment où la LISTAB a déjà fait parvenir au gouvernement ‘’deux textes’’ destinés à la lutte antitabac et à ‘’l’interdiction de la chicha au Sénégal’’.

    ‘’La convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé et la loi de 2014 (une loi sénégalaise) interdisent toute forme d’ingérence de l’industrie du tabac dans les politiques de santé publique […] Malheureusement, l’industrie du tabac est très présente au Sénégal’’, a déploré Djibril Wélé.

    Il n’est pas interdit de discuter avec ses acteurs, mais la convention-cadre de l’OMS recommande que ‘’les discussions se fassent dans un milieu public’’ et que ‘’le contenu des discussions soit partagé’’, a signalé M. Wélé.

    ‘’C’est le contraire de ce qu’on observe au Sénégal, car l’industrie du tabac s’enferme avec l’autorité pour discuter des questions relatives à la santé de nos populations’’, a-t-il soutenu.

    Cette année, le Sénégal est le 10e pays le plus contraignant du continent pour l’industrie du tabac, selon le secrétaire exécutif de la LISTAB.

    Ce classement obtenu par les pouvoirs publics sénégalais figure dans un rapport africain consacré à l’évaluation de l’‘’interférence de l’industrie du tabac’’, a-t-il précisé.

    ‘’Des politiques très fortes pour empêcher l’ingérence de l’industrie du tabac’’

    Djibril Wélé juge ce résultat ‘’satisfaisant’’, en comparaison avec ceux d’autres pays, dont le Cameroun.

    ‘’Notre objectif est de rejoindre des pays comme le Kenya et l’Ouganda, qui sont aujourd’hui des références, avec des politiques très fortes pour empêcher l’ingérence de l’industrie du tabac’’, a poursuivi M. Wélé.

    ‘’Nous avons comme cible les jeunes et les femmes, car ils sont les premières victimes des nouveaux produits’’ de l’industrie du tabac, a-t-il dit.

    Selon son secrétaire exécutif, la Ligue sénégalaise contre le tabac va rencontrer les gouvernements scolaires de Dakar au lycée John-Fitzgerald-Kennedy, vendredi prochain, pour les mettre en garde contre les ‘’nouveaux produits tabac émergents’’.

    ‘’Nous allons continuer à conscientiser les autorités pour leur rappeler que le Sénégal a pris un engagement avec la convention-cadre de l’OMS, que l’État doit respecter’’, a assuré Djibril Wélé.

    LBD/OB/ESF/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRTUCTURE / Tivaouane : le pas de géant de l’hôpital Mame Abdou, pour tourner la page du 25 mai 2022

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRTUCTURE / Tivaouane : le pas de géant de l’hôpital Mame Abdou, pour tourner la page du 25 mai 2022

    Tivaouane, le 15 nov (APS) – L’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh  de Tivaouane a fait, en peu de temps, un grand pas dans l’amélioration de son plateau technique, pour tourner la page du tragique  incendie qui avait emporté, le 25 mai 2022, 11 bébés dans son service de néonatologie, a indiqué sa directrice, Bineta Diop Badiane.

    L’hôpital  Abdou Aziz Sy  Dabakh, principal établissement sanitaire de la cité religieuse de Tivaouane, s’est beaucoup agrandi et  s’est renforcé, tant en termes d’équipement qu’en terme de ressources humaines, a a-t-elle souligné à l’APS.

    Aujourd’hui, la structure sanitaire  dispose de toutes les spécialités, à l’exception de la neurochirurgie et de la psychiatrie, renseigne la responsable. Cette transformation positive, dit-elle, est le résultat de l’accompagnement du ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais aussi et surtout de  l’engagement du personnel.

    “Si l’hôpital  Abdou Aziz Sy Dabakh a pu faire ces pas de géant pour quitter A et aller presque taquiner Y, c’est la vision de la directrice que je suis qui est matérialisée par  la qualité des ressources humaines », a  dit Mme Badiane.

    La qualité des ressources humaines “s’est beaucoup bonifiée, avec l’arrivée de pas  mal de spécialistes qui ont trouvé ici d’autres  spécialistes », ajoute l’administratrice de l’établissement. “Ensemble, ils ont collaboré et travaillent étroitement encore pour améliorer la qualité des soins. »*

    Au laboratoire de l’hôpital, par exemple,  un personnel “dévoué et entièrement au service des patients, fait preuve d’un professionnalisme reconnu de tous », en assurant chaque jour un service de qualité, qu’il s’agisse de bilan médical  ou d’analyses.

    Un regain d’affluence

    L’Université Iba Der Thiam de Thiès contribue aussi à cette montée en puissance de l’hôpital Mame Abdou, en y envoyant des étudiants, des professeurs agrégés, qui accompagnent la direction de la structure dans l’accomplissement de sa mission de santé publique, relève le management de la structure sanitaire.

    L’un des premiers effets de cette mutation en cours est le retour de la confiance chez les patients qui sont de plus en plus nombreux à fréquenter le centre hospitalier. “ C’est la qualité des services qui détermine l’engouement des populations et des patients comme moi. Je suis un habitué des lieux, mais je dois affirmer que les patients qui vont encore à Dakar, méconnaissent les avancées fulgurantes de l’hôpital Abdou Aziz Dabakh », témoigne Ibrahim Kane, un fonctionnaire qui habite non loin du village de Mbétète.

    “Toutes mes analyses, je les fais ici, et les résultats sont disponibles, 24 heures après les prélèvements. Parfois, ils me disent  d’attendre quelques heures pour me libérer », confie-t-il.

    Au moment de son érection en établissement public de santé numéro 1 (EPS 1), l’ancien centre de santé Mame Abdou Aziz Sy Dabakh ne comptait que sur sept médecins, avec un service des urgences, des services de médecine, de neurologie, de chirurgie viscérale et d’urologie. A l’époque, il n’y avait qu’une table radio et un laboratoire qui ne faisait que des bilans de base.

    En 2013, l’hôpital ne faisait que 5 000 analyses dans l’année. A l’heure actuelle, il est déjà à 100 000 au mois de novembre. Ce qui signifie une charge de travail multipliée par 20, fait remarquer le pharmacien commandant Mouhamadou Sakho, qui apprécie ce résultat “important ».

    “lci, nous faisons tout pour que  la demande qui est formulée par les patients puisse trouver une oreille attentive », déclare le médecin militaire.  “L’hôpital  a maintenant des spécialistes en gastro-entérologie, sans éluder une des priorités de la  politique de  l’État, qui est vraiment la santé maternelle », poursuit-il.

    L’autre illustration de la transformation de l’hôpital de Tivaouane, est le service des urgences qui s’est beaucoup étoffé, avec d’autres spécialités médicales, comme la cardiologie, alors qu’il n’avait qu’un seul médecin en 2013.

    L’hôpital est passé d’un seul cardiologue prestataire, à trois cardiologues.  En médecine interne, notamment en gastro-entérologie qui s’occupe de foie, des maladies infectieuses comme les hépatites, un service des maladies infectieuses a été ouvert. Un compartiment très sollicité durant la crise sanitaire liée au Covid-19.

    S’y ajoutent un service de neurologie pour  traiter les affections des nerfs  et les cas d’ accident  vasculaire cérébral (AVC), mais aussi un service de pneumologie. Selon le commandant Mouhamadou Sakho, il “est très rare » de retrouver toutes ces spécialités dans une même structure hospitalière au Sénégal.

    Le département de chirurgie où il n’y avait que la chirurgie générale, à savoir la chirurgie viscérale et l’urologie au début, a accueilli la chirurgie pédiatrique, sans oublier  l’ORL et l’orthopédie, une spécialité-phare  dans une zone accidentogène comme Tivaouane.

    Rôle important dans la prise en charge des accidentés de la route

    Implanté à Tivaouane, non loin d’autres villes religieuses  comme Ndiassane et Pire, qui abritent chaque année de grands évènements religieux rassemblant des milliers de personnes, l’hôpital Abdou Aziz Sy Dabakh  joue un rôle important dans la prise en charge sanitaire des accidentés de la route lors de ces mouvements de foule.

    Suite à l’amélioration de son plateau technique, la structure sanitaire reçoit des malades qui lui viennent des lointaines contrées du Cayor, mais aussi de Louga et Kébémer.

    “Ces patients retrouvent ici ce qu’ils ne voient pas ailleurs. Nous faisons  tout pour les encourager à revenir avec un traitement adéquat“, soutient le chef du service  du laboratoire de l’hôpital Abdou Aziz Sy Dabakh.

    “Nous nous battons aussi pour qu’ils obtiennent leurs résultats dans les 24 heures »,  poursuit Mouhamadou Sakho, qui se réjouit de l’écoute attentive dont il bénéficie de la part de la directrice de cette structure hospitalière, qui vit aujourd’hui un envol fulgurant.

    La réception prévue le mois prochain d’un hôpital de niveau 3 en construction à la sortie de Tivaouane, devrait contribuer à améliorer considérablement la carte sanitaire de la région et plus particulièrement du département, ainsi que l’offre de soins proposée aux populations.

    Les travaux de ce nouvel hôpital avaient été lancés le 25 juin par le chef de l’Etat Macky Sall, suite au drame des 11 nouveau-nés qui avaient trouvé la mort dans un incendie au service de néonatologie de l’hôpital Mame Abdou, suscitant l’émoi à travers le pays. Le chantier devrait durer 18 mois.

    MKB/ADI/ASG/AKS

  • SENEGAL-BELGIQUE-SANTE / Doumga Ouro Alpha : Anvers finance la construction d’un poste et de quatre cases de santé

    SENEGAL-BELGIQUE-SANTE / Doumga Ouro Alpha : Anvers finance la construction d’un poste et de quatre cases de santé

    Doumga Ouro Alpha (Matam), 15 nov (APS) – Le président de l’association BAO Doumga Ouro Alpha, une structure réunissant des ressortissants de ce village établis en France et en Belgique, a annoncé la construction d’un poste de santé dans ce village et de quatre cases de santé dans des localités environnantes pour un montant de 21 millions de francs CFA, a indiqué son président, Ousmane Yaya Niang.

     »Au total, 21 millions de francs CFA ont été financés pour la construction et l’équipement du poste de santé de Doumga Ouro Alpha, de quatre cases de santé, dont deux qui sont en chantier dans des localités environnantes, à Katoté, Lawlaw et Kawel’’, a-t-il dit.

    M. Niang s’exprimait a l’occasion d’une mission d’évaluation de partenaires belges de la ville d’Anvers, qui appuient le village de Doumga Ouro Alpha dans le domaine de la santé.

    Le président de Kawral Doumga Ouro Alpha signale que l’enveloppe de 21 millions a également servi  »à financer la formation des +bajenou gox+ (marraines de quartier], des agents de santé communautaire (ASC), des matrones et des ambulanciers ».

    Présente dans la délégation belge, Nele Verschelden, fonctionnaire à la mairie d’Anvers s’est dite  »satisfaite des réalisations faites avec l’appui d’Anvers, notamment deux cases de santé à Kawel et à Katoté, qui sont fonctionnelles ».

    L’infirmier chef de poste (ICP) , Thierno Kébé, a magnifié le partenariat entre Anvers et Doumga Ouro Alpha, soulignant qu’il  »doit être pérennisé afin de permettre à la population de bénéficier de meilleurs soins de santé ».

    AT/ASG

  • AFRIQUE-SANTE-MEDIAS / Résolution des urgences de santé publique : « associer les médias comme outils de veille » (responsable OMS)

    AFRIQUE-SANTE-MEDIAS / Résolution des urgences de santé publique : « associer les médias comme outils de veille » (responsable OMS)

    +++De l’envoyée spéciale de l’APS, Khadidiatou Sakho+++

    Douala, 14 nov (APS) – Les médias doivent être impliqués dans la résolution des urgences de santé publique (USP) « comme outils de veille et relais de la bonne information », a indiqué le représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Cameroun, Docteur Phanuel Habimana.

    ‘’Il est primordial d’associer les acteurs des médias comme outils de veille et relais de la bonne information pour ramener la confiance au sein des communautés, qui deviennent des acteurs clés dans la résolution des urgences de santé publique grâce à l’engagement communautaire‘’, a-t-il dit.

    Il intervenait mardi, à Douala (Cameroun), à l’ouverture d’une formation sous régionale de quatre jours, sur la gestion de l’infodémie et les autres menaces de santé épidémique en Afrique de l’Ouest et du Centre, à l’intention de journalistes et responsables de communication des bureaux de l’OMS.

    ‘’Bien que depuis le 5 mai 2023, le Directeur général de l’OMS a déclaré la fin de la Covid-19 en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale, la crise sanitaire du Covid-19 a fait apparaître, comme aucun événement sanitaire avant elle, l’importance de la question des informations, des médiations et des données’’, a-t-il relevé.

    Il a rappelé que l’OMS a ‘’alerté sur les risques d’une infodémie, c’est-à-dire les risques d’une épidémie de fausses informations autour du coronavirus Covid-19 sur Internet’’.

    ‘’Si l’on a pu croire jusqu’ici que le rôle des médias ne relevait auparavant que de questions de médiatisation et de représentation, l’explosion des fake news, des théories complotistes et des controverses médicales a fait la démonstration que le champ de la santé était indissociable de celui des processus communicationnels’’.

    Selon lui, ‘’il est essentiel de rappeler que face à une information donnée, il est important de ne pas agir sous le coup de l’émotion mais d’examiner les faits à la lumière de la raison’’.

    Dr Habimana précise que c’est pour atteindre cet objectif de faire des médias des acteurs clés, que ‘’le projet ‘’engagement des médias pour un partenariat gagnant-gagnant dans la lutte contre les urgences de santé publique’’ est mis en œuvre.

    Il s’agit, selon lui, de renforcer les capacités techniques et matérielles des hommes et femmes de médias pour une meilleure couverture des activités liées aux urgences de santé publique et la promotion des activités des urgences.

    L’idée est aussi de ‘’favoriser la spécialisation des journalistes dans le domaine des urgences de santé publique et favoriser les échanges de connaissances entre les experts de l’OMS et les experts des médias’’.

    Dans cet effort visant à contrer la prolifération des informations erronées, l’Organisation mondiale de la Santé pour la région Afrique  a lancé, selon son représentant au Cameroun, le 03 décembre 2020 à Brazzaville, l’Alliance de réponse à l’infodémie en Afrique (AIRA).

    L’atelier de Douala est la deuxième rencontre après la première qui s’était tenue au mois d’août 2022 au Sénégal sur la communication sur les risques et l’engagement communautaire (CREC).

    SKS/ASG/OID