Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Diabète: près de deux cent personnes dépistées à Sédhiou

    SENEGAL-SANTE / Diabète: près de deux cent personnes dépistées à Sédhiou

    Sédhiou, 14 nov (APS) – Près de deux cent personnes ont fait le dépistage du diabète ce mardi au district sanitaire de Sédhiou à l’occasion de la Journée mondiale dédiée à la lutte contre cette pathologie.

    « Nous avons reçu comme instruction du ministère de la santé et de l’action sociale, de célébrer ici à Sédhiou, la journée dédiée au diabète mais en misant sur l’intégration et la mutualisation. Ce qui explique que cette journée soit couplée avec la journée de lutte contre le paludisme pour rationaliser les dépenses », a expliqué le directeur régional de la santé de Sédhiou, docteur Amadou Yéri Camara.

    Il a invité les acteurs communautaires à s’impliquer dans la sensibilisation pour que la prise en charge soit assurée dans les postes de santé. Ce qui va « réduire les cas de complication de la maladie ».

    Le directeur régional de la santé a souligné que « grâce à l’affectation d’un diabétologue à l’hôpital régional, de même que pour d’autres spécialités,  la prise en charge du diabète et des maladies cardiovasculaires est devenue accessible à Sédhiou ».

    Il a annoncé qu’une étude  »sera menée pour avoir des données précises sur le nombre de cas de diabète dans la région ».

    Pour sa part, docteur Mouhamed Niang, diabétologue à l’hôpital régional de Sédhiou, a souligné que la maladie  »ne laisse en rade aucune tranche d’âge même les femmes enceintes sont touchées par cette pathologie ».

    Il a invité les patients à se rapprocher du personnel soignant, avoir une hygiène de vie mais surtout éviter d’être sédentaire pour permettre à l’organisme de faire face à certaines agressions comme le diabète.

    MS/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE / Une ambulance médicalisée offerte à l’hôpital régional de Diourbel

    SENEGAL-SANTE / Une ambulance médicalisée offerte à l’hôpital régional de Diourbel

    Diourbel, 14 nov (APS) – L’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel a réceptionné, mardi, une ambulance médicalisée offerte par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    La cérémonie de remise de l’ambulance s’est tenue devant la gouvernance de Diourbel, en présence de plusieurs autorités administratives et locales.

    ‘’Cette ambulance de dernière génération est mise à la disposition de l’hôpital Heinrich Lübke par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour renforcer le parc automobile du dispositif sanitaire au niveau de la région’’, a fait savoir le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall.

    L’ambulance est dotée d’un « service mobile d’urgence et de réanimation avec tous les équipements d’un service de réanimation à l’intérieur’’, a précisé le directeur de l’hôpital régional de Diourbel, Bocar Sow.

    Selon lui, ce nouveau véhicule médicalisé va « améliorer considérablement le transport des malades et la continuité de la prise en charge (…).’’

    MK/ADL/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Tabagisme : des experts préconisent des « mesures significatives pour la réduction de la nocivité »

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Tabagisme : des experts préconisent des « mesures significatives pour la réduction de la nocivité »

    Dakar, 13 nov (APS) – Des experts, médecins cancérologues et acteurs de la société civile ont préconisé,  de prendre des mesures significatives visant la  ‘’réduction de la nocivité liée au tabagisme’’.

    ‘’La réduction des risques liés aux méfaits du tabagisme est devenue un impératif pour ne pas dire une priorité pour les pays africains. Les chiffres relatifs à la nocivité de la cigarette et leurs conséquences sur la santé des populations montrent à suffisance la nécessité d’agir de façon urgente’’, a souligné docteur Kanta Kâ, chercheur en cancérologie dans la région sahélienne.

    Il intervenait lors d’une conférence en ligne articulée autour du thème ‘’Sciences et réduction des méfaits du tabac’’ et à laquelle ont pris part  des journalistes issus de plusieurs pays africains, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Mali, entre autres.

    Le docteur Kanta Ka estime que le tabagisme est l’une des principales causes de cancer, des maladies pulmonaires et des accidents vasculaires cérébraux (AVC), compte non tenu de son impact financier et social.

    Aux yeux de ce spécialiste, cette situation est ‘’évitable dans la mesure où, pour 40% des cas de cancer dus au tabagisme, il est possible de les réduire de 20%, puisque que 70% des personnes qui utilisent le tabac souhaitent arrêter de fumer’’.

    ‘’Ces dernières années, la science et la technologie ont permis le développement d’un système sans fumée. Ils sont fondamentalement différents et ont le potentiel d’être moins nocifs que de continuer à fumer la cigarette’’, a -t-il souligné.

    Le docteur Kâ observe que ‘’la principale cause des méfaits du tabagisme est principalement liée aux niveaux élevés de produits chimiques nocifs présents dans la fumée de cigarette produite par la combustion du tabac’’.

    ‘’En éliminant la combustion, comme c’est le cas avec les produits de tabac chauffé, les cigarettes électroniques et autres chicha, le niveau de produits chimiques nocifs peut être considérablement réduit par rapport à la fumée de cigarette, mais ils ne sont pas sans risque et produisent de la nicotine qui crée une dépendance’’, avance-t-il.

    Le spécialiste estime qu’‘’en offrant aux fumeurs adultes l’accès et l’informations sur de meilleures alternatives, la prévalence du tabagisme à l’échelle mondiale peut être réduite plus rapidement’’.

    Dans la même foulée, docteur Samuel Mukandi, directeur général de ‘’Tobacco Harm Réduction’’ de la République démocratique du Congo, a fait part des ‘’difficultés financières qui minent les campagnes de sensibilisation contre les méfaits du tabagisme, malgré l’engagement et la détermination des acteurs engagés pour cette cause cause’’.

    Afin d’y arriver, il juge que « la règlementation de tous les produits qui arrivent dans nos marchés et leur circuit de distribution sont primordiaux ». Selon lui, il s’agira d’initier des campagnes mais aussi des règlementations qui permettront aux décideurs et aux populations de comprendre l’enjeu.

    La conférence en ligne a été tenue à l’initiative de l’organisation ‘’Integra Africa’’.

    ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Couverture maladie universelle : la mairie de Thilogne assure les frais d’adhésion de 1.000 personnes

    SENEGAL-SANTE / Couverture maladie universelle : la mairie de Thilogne assure les frais d’adhésion de 1.000 personnes

    Thilogne, 12 nov (APS) – Le conseil municipal de Thilogne (nord) a fait adhérer 1.000 personnes à des mutuelles de santé en vue de leur accès aux services de couverture maladie universelle, a annoncé, samedi, le maire Mamadou Elimane Kane.

    ‘’Nous avons décidé d’enrôler 1.000 personnes pour la couverture maladie universelle. Les femmes enceintes verront leur frais de prise en charge médicale allégés, pour les visites prénatales et postnatales notamment, les accouchements, les analyses et les échographies’’, a assuré M. Kane.

    ‘’Certains bénéficiaires peuvent prétendre à une réduction des prix des médicaments et des soins’’, a-t-il ajouté lors de la délivrance des cartes de membre aux bénéficiaires en présence du Chef du Service régional de l’ANACMU, Papa Malick Kane, des responsables départementaux de la CMU à Matam et de plusieurs autorités communales.

    La mairie assure avoir pris en charge leurs frais d’adhésion aux mutuelles de santé.

    Selon le maire Mamadou Elimane Kane, le montant des frais d’adhésion des 1.000 personnes concernées s’élève à 3,5 millions de francs CFA.

    Les cartes de membre délivrées ont une durée de validité de trois ans.

    Mamadou Elimane Kane a promis de faire adhérer 200 autres personnes ‘’dans quelques jours’’.

    AT/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Service d’hygiène : huit nouveaux agents rejoignent la brigade régionale de Matam

    SENEGAL-SANTE / Service d’hygiène : huit nouveaux agents rejoignent la brigade régionale de Matam

    Matam, 10 nov (APS) – La brigade d’hygiène de Matam a accueilli, jeudi, huit nouveaux agents qui seront affectés dans les sous brigades de la région dans les prochains mois, a appris l’APS du capitaine Ibrahima Dieng Sow, chef du service régional de l’hygiène.

    Les nouveaux agents ont prêté serment jeudi, devant le procureur du Tribunal d’instance de Matam.

     »Ils auront pour principales missions de contrôler les médicaments, de veiller à la propreté,  de mener des activités de sensibilisation sur l’hygiène, mais aussi d’assurer le contrôle sanitaire aux frontières comme au poste de Gourel Oumar Ly, un village qui se trouve à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie », a-t-il dit au cours d’un entretien avec l’APS.

    Selon le capitaine Sow, ces agents vont être  »ventilés » dans les sous-brigades de Matam, Kanel et Ranérou, dans les prochains mois.

    Le chef du service régional de l’hygiène a rappelé que les agents ont aussi pour rôle de lutter contre la prophylaxie des maladies en décontaminant les zones affectées par le saupoudrage.

    AT/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Soixante dix pour cent des amputations causées par le diabète (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Soixante dix pour cent des amputations causées par le diabète (médecin)

    Dakar, 10 nov (APS) – La présidente de la commission des journées scientifiques de l’hôpital Abass Ndao, Pr Maimouna Ndour Mbaye, a révélé que 70% des amputations non traumatiques recensées au Sénégal sont liées au diabète, citant une étude réalisée dans les structures chirurgicales.

     »Une étude a été faite dans les structures chirurgicales du pays avec des résultats montrant que 70% des amputations  réalisées ont pour cause le diabète », a-t-elle dit en animant une conférence de presse, jeudi, en prélude des journées médicales du centre hospitalier Abass Ndao dont le thème porte sur  »le diabète sucré ».

    Elle a précisé que trois quarts des opérations sont des amputations  »majeures » qui touchent les jambes à l’opposé des amputations  »mineures » qui affectent seulement  des orteils ».

    Selon elle,  »le diabète est en train de prendre le pas sur toutes les autres pathologies. Ce qui ne devait pas être le cas. Tout le monde se sent concerné au premier plan ».

    Citant les statistiques des amputations au niveau du centre Marc Sankalé, elle a affirmé que  »les diabétiques ont 25 fois plus de risques d’être amputés que les non diabétiques ».

     »Le diabète sucré, c’est quand les urines des patients sont sucrées, car les reins essaient d’éliminer le sucre dans le sang en le faisant passer dans les urines. Quand on parle du diabète tout court, il s’agit du diabète sucré qui est de loin le plus répandu », a-t-elle expliqué.

    Il y a un autre type de diabète qui lui n’est pas sucré et dénommé  »insipide ». Très rare, il n’a rien à voir avec le diabète dû à un excès de sucre dans le sang, déclare-t-elle.

    Le docteur Ibrahima Sow, président de la commission médicale d’établissement, a informé qu’au moins une amputation d’orteil est réalisée par jour au centre Marc Sankalé.

     »Il arrive que l’on fasse deux amputations par jour.(…) Ces plaies diabétiques sont en train de prendre le dessus sur notre activité chirurgicale », a relevé le médecin.

    Selon  le Dr Sow,  »la moitié des services sont occupés par les pieds diabétiques ». Il a plaidé pour une « prise en charge décentralisée de ces cas dans les autres établissements de santé ».

    A ce rythme, prévient-il, le centre Marc Sankalé ne recevra que «  »des pieds diabétiques et l’activité chirurgicale viscérale va disparaître ».

    Les amputations sont  » invalidantes » et font peur aux malades qui ne veulent plus venir à  l’hôpital pour se soigner, a t-il fait observer, rappelant qu »’il y a des mesures après les amputations avec l’utilisation des prothèses, des appareillages orthopédiques ».

    Pour  le docteur Seynabou Lô, membre de la commission d’organisation des journées, la capacité d’accueil est largement atteinte à l’hôpital Abass Ndao.  »Nous recevons de plus en plus de patients, les services de diabétologie et de chirurgie sont pleins (…) avec la fermeture de l’hôpital Le Dantec », a-t -elle dit.

    Le centre qui reçoit aujourd’hui les malades de Le Dantec pour la chirurgie, n’a plus la capacité d’absorber tous ces malades du diabète, a averti le médecin.

    NSS/SKS/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE / Diabète : plus de 60.000 personnes suivies au centre Marc Sankalé

    SENEGAL-SANTE / Diabète : plus de 60.000 personnes suivies au centre Marc Sankalé

    Dakar, 10 nov (APS) – Plus de soixante mille patients sont suivis ‘’régulièrement’’ au centre de prise en charge du diabète Marc Sankale de l’hôpital Abass Ndao, a révélé jeudi sa directrice, Professeur Maimouna Ndour Mbaye, signalant que ce centre reçoit, aujourd’hui, 2500 cas par an, contre 200 en 1965.

     »Au niveau national, le centre Marc Sankale est passé de 200 nouveaux cas par an, à son ouverture en 1965, à plus de 2500 nouveaux cas annuels », a-t-elle indiqué.

    Elle intervenait lors d’une conférence de presse organisée en prélude des premières journées scientifiques de l’hôpital Abass Ndao, prévues du 14 au 16 novembre.

     »Actuellement, on a plus de 60 000 personnes qui sont régulièrement suivies dans le centre. Ce qui est énorme », a-t-elle révélé.

    Le choix du thème de ces journées,  »le diabète sucré », s’explique par ‘’plusieurs raisons’’, a souligné Pr Mbaye, également présidente de la commission scientifique de l’évènement.

    Le choix se justifie par la place importante qu’occupe le centre Marc Sankale au sein de l’hôpital Abass Ndao, a-t-elle poursuivi, rappelant qu’il avait été créé pour aider à faire face au nombre important de diabétiques hospitalisés à l’hôpital Principal et à l’hôpital militaire de Ouakam.

    Il est devenu la première structure dédiée à la prise en charge du diabète, et partant, des autres maladies chroniques, a-t-elle relevé.

    Elle a affirmé que le diabète est devenu ‘’un fardeau de par sa fréquence grandissante’’.

     »Le fait alarmant dans nos pays, c’est la croissance qui sera beaucoup plus grandissante d’ici 2045. On est actuellement à 24 millions de diabétiques en Afrique, et si on n’y prend pas garde, on sera à 55 millions d’ici 2045 », a-t-elle alerté.

    Elle rappelle qu’il s’agit d’une affection qui est grave de par ses complications qui peuvent affecter plusieurs organes : les yeux conduisant à la cécité, le rein avec l’insuffisance rénale, les dialyses à n’en plus finir, le cœur avec les arrêts cardiaques et les AVC dus à l’atteinte du cerveau.

    Cette affection entraîne des amputations lorsqu’elle atteint les membres inférieurs.

    Elle signale que  »les services pédiatrique, cardiologique et ophtalmologique travaillent en étroite collaboration avec le centre de prise en charge du diabète Marc Sankale pour améliorer la prise en charge des malades ».

    Selon elle,  »le coût économique est considérable. Il s’agit du coût en terme de médicaments, de contrôles, de consultations. Les malades en souffrent beaucoup’’.

    Ce coût est d’autant plus important que ‘’la plupart de nos malades ne bénéficient pas d’une prise en charge médicale permettant de faire face à ces frais médicaux ».

    Elle a rappelé que le centre participe à la formation des personnels de santé. ‘’L’objectif, c’est de décentraliser la prise en charge à l’image de ce qui se fait au niveau du centre Marc Sankale et de l’hôpital Abass Ndao.’’.

    L’objectif de ces journées, explique Maïmouna Ndour Mbaye, est  »de parler de tout ce qui est fait au niveau de l’hôpital Abass Ndao, discuter entre techniciens de l’avancée de la prise en charge du diabète et d’autres pathologies ».

     »Cela permettra de voir où nous en sommes et réfléchir sur les perspectives. (…) au final, l’objectif c’est d’améliorer cette prise en charge (…) », a-t-elle conclu.

    NSS/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Hôpital de la paix de Ziguinchor : les travailleurs en sit-in pour dénoncer l’étroitesse des locaux et le déficit de fonctionnement des services

    SENEGAL-SANTE / Hôpital de la paix de Ziguinchor : les travailleurs en sit-in pour dénoncer l’étroitesse des locaux et le déficit de fonctionnement des services

    Ziguinchor, 9 nov (APS) – L’intersyndicale de l’hôpital de la paix de Ziguinchor (sud) a tenu, jeudi, un sit-in pour dénoncer entre autres points « le déficit de fonctionnement des services, l’étroitesse des locaux avec une capacité litière faible et la faiblesse de la subvention d’exploitation », a constaté l’APS.

    « Les travailleurs sont confrontés à plusieurs difficultés qui impactent négativement la qualité de la prise en charge des populations. Ces difficultés se traduisent d’abord par l’étroitesse des locaux avec une capacité litière faible », a déploré le représentant de l’intersyndicale de l’hôpital de la paix de Ziguinchor, Marc Manga.

    « Aujourd’hui, notre service d’hospitalisation de chirurgie a seulement 15 lits pour beaucoup de spécialistes ( chirurgie viscérale, l’urologie, l’orthopédie, l’ophtalmologie , la neurologie entre autres). Et, le service d’hospitalisation de médecine n’a que 22 lits pour les spécialistes en maladies infectieuses ( cardiologie , dermatologies, neurologie, pneumologie entre autres) », a t-il signalé.

    Il a également cité un « déficit réel en bureau de consultation à l’hôpital de la paix ». « Nous avons seulement un bloc opératoire de trois salles avec la spécialisation chirurgicale », a dit M. Manga. Pour la faiblesse de la subvention d’exploitation, a t-il soutenu, « il s’agit de la plus petite subvention d’exploitation parmi tous les autres hôpitaux de niveau 2 du Sénégal ».

     

    « À l’hôpital de la paix de Ziguinchor, il y a un plan d’assainissement défectueux entraînant des inondations des services et l’étanchéité de la toiture fortement défectueuse avec un suintement dans tous les services durant l’hivernage », a ajouté Marc Manga. Selon lui, « il y a également un déficit de fonctionnement des services de l’hôpital de la paix de Ziguinchor lié à un déficit de matériels de base ».

    « Nous constatons une absence de produits d’urgence alimentaire à l’hôpital, une rupture fréquente des intrants, une radiographie standard en panne depuis plus de six mois, une dette considérable vis à vis des fournisseurs et vis à vis du personnel avec plus de 24 mois d’arriérés de payement des prix et des indemnités et une irrégularité du payement des encours allongeant ainsi la dette », a encore déploré Marc Manga.

    Pour lui, « malgré les efforts consentis par l’administration et les acteurs sociaux, les problèmes structurels, la faiblesse de la subvention et la dette engagent le pronostic de l’hôpital de la paix de Ziguinchor ».

    « L’intersyndicale rappelle aux autorités leur obligation en matière de politique de santé et exhorte l’État à apporter des solutions immédiates et durables aux problèmes de la structure en réaffirmant sa volonté d’assurer la qualité des soins », a indiqué le représentant de l’intersyndicale de l’hôpital de la paix de Ziguinchor qui regroupe le syndicat autonome des médecins du Sénégal, le syndicat national des travailleurs de la santé et le syndicat unitaire de travailleurs de la santé et de l’action sociale.

    Érigé en établissement public de santé de niveau 2, l’hôpital de la paix de Ziguinchor d’une surface de 4.000 mètres carrés, a été inauguré par le président de la République le 21 février 2015 avec une capacité de 126 lits. Il compte à ce jour 35 médecins dont 23 universitaires, dix professeurs agrégés, cinq maîtres assistants et 152 personnels paramédicaux.

    Interpellé sur le mouvement d’humeur de ses employés, le directeur de l’hôpital de la paix de Ziguinchor , Moussa Sène dit ne pas vouloir en parler pour le moment.

    MNF/ADC

  • SENEGAL-SANTE / Données sanitaires : un projet de loi en cours d’élaboration pour ‘’encadrer l’utilisation du numérique’’

    SENEGAL-SANTE / Données sanitaires : un projet de loi en cours d’élaboration pour ‘’encadrer l’utilisation du numérique’’

    Dakar, 8 nov (APS) – Le gouvernement est en train d’élaborer un projet de loi sur la digitalisation et l’hébergement des données sanitaires, a-t-on appris, mercredi, à Dakar, du directeur des affaires juridiques, du contentieux et de la conformité à la Commission de la protection des données personnelles du Sénégal (CDP), Mouhamed Diop.

    ‘’Le projet est au ministère de la Santé et au secrétariat général du gouvernement pour être adopté, on l’espère, dans les plus brefs délais, dans le but d’encadrer et de rendre légale l’utilisation du numérique dans le secteur de la santé’’, a précisé M. Diop.

    Il intervenait à un panel sur ‘’la gouvernance des données de santé’’, à l’initiative d’Enda Santé, une organisation non gouvernementale.

    Mouhamed Diop invite les pouvoirs publics à former les personnels chargés des soins de santé et à les sensibiliser sur la façon d’utiliser de manière responsable ces outils numériques au service de la santé.

    Il estime que ‘’les textes existants [dans ce domaine] ne sont pas suffisants’’.

    M. Diop suggère aussi d’aller au-delà de la sensibilisation et de la formation des agents de santé.

    ‘’Dans le cadre de la gouvernance des données, il n’y a pas de vide juridique. Si on parle de digitalisation, il y a le projet de loi en vue’’, a-t-il assuré, signalant qu’‘’il y a pas mal de textes qui existent au Sénégal pour encadrer l’utilisation des données sanitaires’’.

    ‘’Parmi ces données, il y a celles qui sont à caractère personnel et sensibles, bien qu’elles soient des données de santé’’, a relevé Mouhamed Diop.

    Il a rappelé l’existence de la loi 2008-12 du 25 janvier 2008, qui protège les données à caractère personnel.

    Cette loi prend en compte des données de santé personnelles, tout en garantissant la sécurité et la confidentialité d’informations sanitaires concernant les personnes physiques, selon lui.

    Le directeur des affaires juridiques, du contentieux et de la conformité à la CDP a signalé l’existence d’‘’autres textes juridiques qui encadrent l’utilisation de ces données sanitaires’’.

    ‘’Déjà, au ministère de la Santé, a-t-il rappelé, il y a tout une panoplie de textes, dont le code de la santé publique, le code de déontologie et la charte du malade.’’

    Mouhamed Diop assure que ‘’ces textes sont de nature à protéger le malade et ses données de santé’’.

    ‘’Le projet de loi sur la digitalisation aura pour objectif d’encadrer ces initiatives’’, a-t-il ajouté, affirmant que la loi qui en découlera va encadrer l’hébergement des données sanitaires.

    Pape Djibril Ndoye, le directeur adjoint d’Enda santé, signale que ‘’le processus de digitalisation de la santé sera accompagné d’une bonne gouvernance sanitaire des données, pour assurer leur sécurité et la confidentialité pour les patients’’.

    ‘’Dans ce cadre-là, il faut une implication de la communauté et de tous les acteurs de la santé, ce qui demande beaucoup de mobilisation et de sensibilisation’’, a-t-il souligné.

    NSS/ SKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-SANTE / MTN : un plan communal de lutte et de sensibilisation en gestation à Matam

    SENEGAL-SANTE / MTN : un plan communal de lutte et de sensibilisation en gestation à Matam

    Matam, 7 nov (APS) – L’Alliance nationale des jeunes pour la santé de la reproduction et la planification familiale (ANJ-SR/PF) a organisé, en partenariat avec la commune de Matam et des jeunes de cette ville du nord du Sénégal, un atelier d’élaboration d’un  plan d’action communal de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN), a constaté l’APS.

     »Dans le plan d’action que nous préconisons, nous proposons la réalisation d’activités permettant de mobiliser des financements endogènes, malgré les budgets limites des communes, pour une bonne prise en charge des MTN », a dit Dame Ndiaye, coordonnateur de l’ANJ-SR/PF, lors de l’atelier.

    L’objectif, a-t-il précisé, est  »d’accompagner les collectivités locales à avoir des ressources additionnelles pour accompagner les politiques de santé mais aussi pousser la jeunesse à participer à l’effort national d’élimination des MTN ».

    Il a indiqué que ce plan repose sur quatre actions prioritaires :  »la première préconise l’implication des mouvements associatifs des jeunes pour une contribution à la sensibilisation et à la communication dans la lutte contre les MTN ».

    Les autres actions prioritaires, a-t-il souligné,  reposent  »sur la mobilisation des populations pour qu’elles soient sensibles à la question, faire le plaidoyer lors des débats d’orientation budgétaire afin que les MTN soient prises en compte dans le paquet de médicaments octroyé par les communes ».

    Le président du Réseau des pairs éducateurs, Abdoulaye Diaw a, de son côté, soutenu que l’objectif de la rencontre avec les jeunes de la commune de Matam est  »d’impliquer ces derniers dans la lutte contre les MTN ».

    La région de Matam est très touchée par les maladies tropicales négligées, notamment la bilharziose, la plus répandue dans la région.

    En marge de cet atelier, les responsables l’Alliance nationale des jeunes pour la santé de la reproduction et la planification familiale et les jeunes de la commune de Matam ont pris part à un symposium sur le financement participatif de la lutte contre les  maladies tropicales négligées (MTN).

    AT/AB/AKS