Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Kanel : une caravane pour sensibiliser sur la couverture maladie universelle

    SENEGAL-SANTE / Kanel : une caravane pour sensibiliser sur la couverture maladie universelle

    Séno Palel (Kanel), 3 nov (APS) – Une caravane de sensibilisation sur la couverture maladie universelle (CMU) a sillonné durant trois jours des villages du Dandé Mayo (localités riveraines du fleuve Sénégal) et du Damga,  ancienne province du Fouta correspondant au département de Kanel.

     »Nous avons organisé une caravane de trois jours dans le Damga et le Dandé Mayo sud, pour sensibiliser les populations sur la couverture maladie universelle (CMU) et les inviter à adhérer aux différentes mutuelles de ce programme spécial de l’Etat du Sénégal », a expliqué le directeur général de l’Agence nationale de la Couverture maladie universelle (ANACMU), Docteur Bocar Mamadou Daff.

    Le Dr Daff s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée à Séno Palel, au terme de cette caravane de trois jours.

    Il dit avoir constaté que  »les populations ont trouvé un intérêt dans ce programme, malgré quelques inquiétudes sur sa pérennité ».

     »Il y a des textes législatifs et réglementaires qui sont en train d’être mis en œuvre pour mettre ce programme dans la durée  », a-t-il signalé.

    Cette caravane a été organisée à la demande de la mutuelle départementale de Kanel.

    AT/ASG

  • MONDE-CLIMAT-SANTE / Le changement climatique menace les progrès en matière de santé (rapport)

    MONDE-CLIMAT-SANTE / Le changement climatique menace les progrès en matière de santé (rapport)

    Dakar, 2 nov (APS) – Le changement climatique menace d’anéantir des décennies de progrès vers une meilleure santé et un meilleur bien-être, en particulier dans les communautés les plus vulnérables, indique un nouveau rapport de l’ONU publié jeudi.

    Ce rapport multi-agences coordonné par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) précise que le savoir-faire et les ressources scientifiques peuvent aider à rétablir l’équilibre, mais ne sont pas suffisamment accessibles ou utilisés, relaye Onuinfo, l’agence des nations unies pour l’information.

    Le nouveau document ‘’sur l’état des services climatologiques’’ qui est axé cette année sur la santé souligne ‘’la nécessité de disposer d’informations et de services climatiques adaptés pour soutenir le secteur de la santé face à des conditions météorologiques plus extrêmes’’.

    Le secteur de la santé fait également face ‘’à une mauvaise qualité de l’air, à l’évolution des maladies infectieuses et à l’insécurité alimentaire et hydrique’’.

    ‘’La crise climatique est une crise sanitaire, qui entraîne des phénomènes météorologiques plus graves et imprévisibles, alimente des flambées épidémiques et contribue à l’augmentation des taux de maladies non transmissibles’’, a déploré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Il a appelé à ‘’davantage travailler ensemble pour rendre les services climatologiques plus accessibles au secteur de la santé’’.

    FD/OID

  • SENEGAL-CHINE-COPERATION / Quatorze membres de la mission médicale chinoise au Sénégal élevés au grade de l’Ordre national du Lion

    SENEGAL-CHINE-COPERATION / Quatorze membres de la mission médicale chinoise au Sénégal élevés au grade de l’Ordre national du Lion

    Dakar, 2 oct (APS) – Le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale a annoncé, jeudi, avoir organisé une cérémonie de décoration au grade de l’Ordre national du Lion, au profit de membres de la mission médicale chinoise au Sénégal.

    ‘’Il y avait 14 récipiendaires de la décoration au grade de l’Ordre national du Lion. Il s’agissait des membres de la mission médicale chinoise au Sénégal’’, a notamment indiqué le ministère de la Santé et de l’Action sociale sur son compte officiel X (anciennement Twitter).

    La cérémonie a eu lieu ce jeudi dans les locaux du ministère, en présence de la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, pour marquer la fin de leur mission après deux ans de présence à l’hôpital pour enfants de Diamniadio.

    Cette mission médicale chinoise est la 19e depuis le début des missions chinoises au Sénégal, en 1975.

    Le Sénégal et la Chine entretiennent d’ »excellentes relations » de coopération dans des domaines tels que la diplomatie, l’économie, le commerce, les infrastructures, la culture et la santé.

    ABB/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Un officiel évoque une baisse « plus lente » et « en dents de scie » de la mortalité néonatale

    SENEGAL-SANTE / Un officiel évoque une baisse « plus lente » et « en dents de scie » de la mortalité néonatale

    Dakar, 2 nov (APS) – Le Directeur de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme) a fait part  jeudi à Dakar, d’une baisse « plus lente » et « en dents de scie » de la mortalité néonatale au Sénégal en dépit « des nombreux efforts » consentis dans le domaine.

    « Selon les différentes Enquêtes démographiques de santé continue (EDS-C), la mortalité infanto- juvénile a baissé, de 59% en 2015 à 37% en 2019, avec une mortalité néonatale qui a connu une baisse plus lente et en dents de scie de 21 % en 2015 à 28% en 2017 et à 21% en 2019 », a déploré  docteur  Amadou Doucouré.

    Il représentait le ministre de la Santé et de l’Action sociale au symposium sur les nouveaux nés, petits et vulnérables (SVN) ouvert à Dakar, le même jour.

    « Malgré ces efforts importants, des défis subsistent encore et sont relatifs à  l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) qui est la réduction du taux de décès néonatal à au moins  12 pour 1000 naissances vivantes », a souligné Dr Doucouré.

    Le médecin a ajouté que  »la mortalité néonatale diminue plus lentement et représente près de la moitié de la mortalité totale des moins de 5 ans au Sénégal ».

    « Les naissances prématurées, le faible poids à la naissance (FPN) et le retard de croissance contribuent pour une part non négligeable à cette mortalité précoce », a expliqué le directeur de la santé de la mère et de l’enfant.

    Le docteur Pape Birame Mbodj, chef de la division survie de l’enfant à la Dsme a noté de son côté que  »le Sénégal fait face à beaucoup de défis ».

    « Il y a  une insuffisance dans la qualité de l’offre et de la demande. A cela s’ajoute la difficulté d’accès aux services de santé, les problèmes liés à la distribution des médicaments », a-t-il dit.

    Le docteur Mbodj  a évoqué aussi  le déficit d’infrastructures et installations dédiées, le manque d’unités de néonatalogie, de même que de ressources humaines qualifiées.

    Face à cette situation, Amadou Doucouré a signalé qu’ »un plan d’amélioration de la santé néonatale a été élaboré et mis en œuvre ».

    « Ce plan arrivé à terme, et dans une perspective d’élaboration d’un nouveau plan pour les 4 prochaines années, il nous a paru opportun d’avoir des données probantes et évidences scientifiques », a-t-il souligné.

    Ce qui justifie, selon lui, la pertinence de la tenue du symposium, visant à sensibiliser les acteurs clés en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Amérique latine sur le fardeau constitué par la mortalité des SVN mais surtout des possibilités de prévention.

    Pour sa part, Elisabeth Liyong Diallo, fondatrice de l’institut de recherche clinique Likak Research, a magnifié l’importance de disséminer ce groupe de chercheurs au nombre de 150 depuis 4 ans pour fournir des informations que « nous adoptons à notre contexte ».

    Parmi les recommandations formulées par les chercheurs, Mme Diallo cite la supplémentation en nutriments pour les femmes enceintes.

    « On supplémente déjà en médicaments antipaludiques mais ils recommandent d’autres suppléments en aliments et en micronutriments », a-t-elle dit.

    Il est également recommandé « des visites de meilleure qualité, les femmes aillent beaucoup plus tôt et qu’on les serve mieux lorsqu’elles vont dans les structures de santé », a-t-elle conclu.

    NSS/SKS/ADL/ASB//OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-SANTE / Plaidoyer pour une « complémentarité » entre les hôpitaux de Matam et de Ourossogui

    SENEGAL-COLLECTIVITE-SANTE / Plaidoyer pour une « complémentarité » entre les hôpitaux de Matam et de Ourossogui

    Matam, 31 oct (APS) – Le gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, a insisté mardi, sur la nécessité de s’inscrire dans la « complémentarité » entre les hôpitaux de Matam et d’Ourossogui, deux établissement se trouvant sur un rayon de dix kilomètres.

     »La région de Matam a une spécificité bien heureuse avec deux hôpitaux de niveau 2 qui sont sur un rayon de dix kilomètres. Au lieu de faire dans la concurrence, je crois bien qu’on doit s’inscrire dans la complémentarité », a-t-il soutenu.

    Il s’exprimait au terme d’un Comité régional de développement (CRD) sur le lancement du Projet d’établissement 2024-2028 du Centre hospitalier régional de Matam-Ourossogui.

    M. Watt a rappelé que la vocation première de l’hôpital régional de Matam était d’abriter le pôle mère-enfant de la région de Matam, ajoutant qu’il y a, au sein de cet établissement sanitaire d’autres spécialités.

    Il a cité le traitement des personnes souffrant d’insuffisance rénale, avec les dialyses qui s’y font.

    « Je crois bien qu’on peut engager la réflexion avec la participation du niveau central pour voir comment valoriser et rationaliser les prestations au niveau de ces structures hospitalières qui sont distantes de moins d’une dizaine de kilomètres », a expliqué M. Watt.

    Le Centre hospitalier régional de Matam-Ourossogui qui est en construction sera d’un niveau 2 avec 150 lits, a fait savoir le Directeur du Centre hospitalier régional d’Ourossogui, Docteur Ousmane Guèye, lors de sa présentation de la structure hospitalière.

    « Seulement, a déclaré Dr Guèye, l’hôpital sera une structure clé en mains avec des activités qui se déroulent actuellement au niveau de l’hôpital de Ourossogui, mais qui ne pourront pas être faites au sein du futur hôpital. »

    Il espère un redéploiement de ces activités dans d’autres secteurs ou encore faire des aménagements au sein de l’actuel hôpital pour dérouler certaines prestations.

     »Une fois que l’hôpital Matam-Ourossogui sera ouvert, nous n’allons pas abandonner l’actuel, même s’il existe depuis près de 50 ans. Il y a des services qui ont été récemment créés avec des équipements neufs et beaucoup de millions investis grâce à des partenaires’’, a-t-il lancé

    « Si on fait le lien entre l’actuel hôpital et celui en chantier, nous pourrons satisfaire l’attente des populations », s’est projeté Docteur Ousmane Guèye.

    A ces deux hôpitaux, s’ajoute celui d’Agnam qui est également du même niveau.

    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE/ / Lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus: une spécialiste met en exergue l’importance de la prévention

    SENEGAL-SANTE/ / Lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus: une spécialiste met en exergue l’importance de la prévention

    Dakar, 31 oct (APS) – Nafissatou Bâ Ndiaye, anatomopathologiste et cheffe du service de pathologie du Centre Hospitalier Dalal Jamm, a insisté, mardi, à Dakar, sur l’importance de la prévention dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus.

     »Ce qu’on peut faire pour que les femmes n’aient pas à subir des interventions chirurgicales lourdes, c’est la prévention. C’est notre seul espoir et c’est le seul moyen d’avoir des résultats probants dans la lutte contre le cancer et c’est la base du traitement », a-t-elle soutenu.

     »La prévention est facile du point de vue technique, ne demande pas de coût exorbitant (…) », a souligné Mme Ndiaye qui s’exprimait lors d’une journée de sensibilisation sur le thème  »prévention et prise en charge des cancers : le rôle et la place de l’Assemblée nationale ».

    L’activité était organisée par l’Assemblée nationale.

    Mme Ndiaye, par ailleurs enseignante à l’UCAD, a relevé qu’il existait une prévention primaire, une prévention secondaire et une prévention tertiaire.

    La prévention primaire permet de diminuer à 30% la mortalité due au cancer du sein, du col de l’utérus et du cancer en général, a expliqué Pr Ndiaye soulignant qu’elle consiste à sensibiliser toutes les couches de la population et  lutter contre les facteurs de risque.

    Quant à la prévention secondaire, elle va se faire dans les structures de santé et concerne l’examen clinique du sein, l’auto-examen des seins et la mammographie, a-t-elle poursuivi, ajoutant que la  prévention tertiaire concerne la recherche anthropologique, la connaissance des traditions et coutumes des différentes ethnies pour pouvoir lever certains barrages et vulgariser la sensibilisation.

    Concernant les facteurs de risque, Pr Ndiaye a estimé qu »’être une femme en Afrique est déjà un facteur de risque de faire un cancer du sein ».

    Pour le cancer du sein, Nafissatou Bâ Ndiaye, a indiqué que les facteurs de risque les plus incriminés sont l’exposition prolongée aux hormones.  »C’est à dire une femme qui a vu ses règles très tôt avant l’âge de 19 ans et qui va avoir une ménopause tardive, après 53 ans ou 55ans », a-t-elle précisé.

    Elle a encore cité  d’autres risques comme la contraception hormonale prolongée, la pilule du lendemain pour les femmes jeunes, l’’obésité, la sédentarité, les antécédents familiaux etc.

    Pour le cancer du col de l’utérus, elle a indiqué que les facteurs de risque sont, entre autres, l’exposition aux infections sexuellement transmissibles sévères, la contraception hormonale prolongée qui fragilise le col de l’utérus et les grossesses rapprochées.

    AFD/OID/AB/SBS

     

  • SENEGAL-SANTE-BILAN / Aéré Lao : 352 femmes dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus

    SENEGAL-SANTE-BILAN / Aéré Lao : 352 femmes dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus

    Aéré Lao (Podor), 31 oct (APS) – Au total, 352 femmes ont été dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus dans le cadre de la campagne « Octobre Rose » organisée du 27 au 29 octobre dans la commune d’Aéré Lao, dans le département de Podor (nord), a appris l’APS mardi des organisateurs.

    Ces consultations gratuites ont été organisées dans le cadre des journées médicales initiées par l’association pour le développement d’Aéré Lao, regroupant des originaires de la localité basés en France.

    « Pour la deuxième édition des journées médicales d’Aéré Lao, 352 femmes ont été dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus entre vendredi et dimanche », renseigne un document des organisateurs dont l’APS a eu connaissance, précisant que  »15 cas suspects et 3 cas confirmés » ont été enregistrés.

    Parmi les patientes consultées, les médecins ont décelé « un cas de tumeur du sein, huit nodules du sein, un cas de tumeur de l’ovaire droit, deux cas d’abcès du sein », renseigne la même source.

    Le document ajoute que les médecins ont effectué trois interventions chirurgicales au profit de femmes dans des domaines liés à la gynécologie.

    Le bilan global fait état de 3600 personnes consultées durant la deuxième édition qui s’est déroulée du vendredi 27 au dimanche 29 octobre.

    Près de 800 personnes ont été consultées par les ophtalmologistes et 1800 enfants ont été vus par les médecins pédiatres.

    AHD/AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Octobre rose : plus de 10 000 femmes dépistées, 953 lésions précancéreuses du col de l’utérus prises en charge (ministre)

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Octobre rose : plus de 10 000 femmes dépistées, 953 lésions précancéreuses du col de l’utérus prises en charge (ministre)

    Dakar, 31 oct (APS) – Quelque 13.076 femmes ont été dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus durant l’édition 2023 d’Octobre rose, a indiqué, mardi, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, faisant état de la prise en charge de 953 lésions précancéreuses du col de l’utérus et 103 cas suspects du cancer du sein.

     »Pour l’édition 2023 d’Octobre rose, la mobilisation et l’abnégation des prestataires de la santé et des acteurs communautaires ont permis notamment le dépistage de 13. 076 femmes sur les cancers du sein et du col de l’utérus, la prise en charge de 953 lésions précancéreuses du col de l’utérus et 103 cas suspects du cancer du sein », a déclaré la ministre.

    Elle s’exprimait lors d’une journée de sensibilisation sur ces pathologies organisée par l’Assemblée nationale. L’évènement était axé sur le thème :  »Prévention et prise en charge des cancers : le rôle et la place de l’Assemblée nationale ».

    Marie Khémesse Ngom Ndiaye a annoncé que 1 644 activités de sensibilisation ont été organisées ainsi que la vaccination de 1476 filles.

    Elle a estimé que le Sénégal a fait preuve  »d’une formidable détermination » tout au long de cette campagne,  »avec un immense engagement » de l’ensemble des parties prenantes à travers des activités diverses comme les randonnées pédestres, les conférences, les séances de dépistage et la prise en charge individuelle des cas.

    Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a préconisé la synergie des initiatives et des actions pour garantir l’efficacité souhaitée et attendue dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus.

    Il a exhorté les communautés à la base, les associations sportives, les leaders religieux et sociaux à  »s’approprier cette lutte contre le cancer en général et en particulier les formes de cancers qui affectent la santé de la femme ».

    M. Diop a promis que l’Assemblée nationale  »pourra appuyer les initiatives et actions du gouvernement allant dans le sens de mettre en œuvre des incitations financières ou fiscales pour les activités de recherche et pour les établissements spécialisés dans le traitement de ces cancers ».

    Il a relevé que l’Etat a envisagé beaucoup d’actions et de mesures, notamment dans le cadre du plan national de développement sanitaire et Social (PNDSS), 2019-2028, en vue de la prise en charge préventive et curative des maladies non transmissibles dont les cancers de la femme.

    AFD/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE / Octobre rose :  plus de 300 femmes dépistées dans le district sanitaire de Richard-Toll

    SENEGAL-SANTE / Octobre rose : plus de 300 femmes dépistées dans le district sanitaire de Richard-Toll

    Dagana (Saint-Louis), 31 oct (APS) – Plus de 300 femmes ont fait le dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus durant tout le mois consacré à la campagne de lutte contre ces cancers  dénommée Octobre Rose au niveau du district sanitaire de Richard-Toll (nord).

    Le district sanitaire de Richard-Tolla dépisté à l’occasion de la campagne dénommée  »Octobre rose », plus de 300 femmes une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage cancer du sein, a indiqué le médecin-chef , docteur Latyr Diouf.

     »Nous avons dépisté 300 femmes au district sanitaire de Richard-Toll », a souligné le médecin-chef dudit district sanitaire, docteur Latyr Diouf.

    Il a fait le point mardi au dernier jour de la campagne de, lors d’une journée de dépistage du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus, initiée par un membre du cabinet du président de l’Assemblée nationale, Fama Thiane.

    Au Sénégal,  »on enregistre 1800 cas du cancer du sein et 5000 cas du cancer du col de l’utérus chaque année’’, a rappelé le Dr Diouf, estimant que les cas sont ‘’sous notifiés’’.

    C’est pourquoi le district compte pérenniser ces actions aussi bien pour le dépistage des cancers que pour d’autres maladies.

    Il a signalé que  »pour les filles de 9 à 14 ans’’, la vaccination contre le cancer du col de l’utérus (papillomavirus) est en cours, en plus de séances de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus organisées tous les six mois.

    Il s’agit de ‘’protéger les filles contre toutes ces maladies après l’âge de 30 ans’’, a-t-il indiqué.

    Il a insisté sur  »la sensibilisation et la massification », pour que la campagne permette cette année  de dépister « toutes les femmes » et de vacciner « toutes les filles contre le cancer du col » à Richard-Toll.

    ‘’Nous remarquons que les cancers du col de l’utérus et du sein sont en train de causer beaucoup de dégâts chez la gent féminine, c’est ce qui nous a poussés à organiser cette journée  et permettre aux femmes de la commune de se faire dépister dans le but de stopper ces maladies’’, a expliqué l’initiatrice de cette journée, Fama Thiane.

     »Cela permet également (…) de limiter les dégâts et les décès liés à ces maladies », a ajouté Mme Thiane.

    OG/AMD/SKS/ASG/ADL