Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Quarante-et-une unités de prise en charge des lésions précancéreuses mises en place (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Quarante-et-une unités de prise en charge des lésions précancéreuses mises en place (médecin)

    Dakar, 29 oct (APS) – Quarante-et-une unités de prise en charge des lésions précancéreuses ont été implantées dans les différents régions et départements du Sénégal, a indiqué le directeur de la lutte contre la maladie, Docteur Moustapha Diop, pour qui la prise en charge des cancers constitue une urgence dans le pays.

    ‘’Dans toutes les régions, il y a une unité de prise en charge des lésions précancéreuses, parce que ce sont des lésions dues aux papillomavirus qui, quand elles ne sont pas traitées à temps, peuvent évoluer vers des cancers du col’’, a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS.

    Il a déclaré que c’est compte tenu de cette situation qu’il a été décidé de mettre en place et d’’’équiper 41 unités de prise en charge des lésions précancéreuses’’. Il estime que la prise en charge des cancers constitue ‘’une urgence au Sénégal’’.

    En ce qui concerne les statistiques, dit-il, ‘’les dernières estimations faites par le Centre international de recherche sur le cancer font état de 11 000  cas recensés chaque année, dont 7000 décès’’.

    ‘’Quand nous faisons l’analyse désagrégée, nous constatons que les cancers gynécologiques arrivent en tête, notamment le cancer du sein et le cancer du col de l’utérus, qui occupent près de 18 % des cancers, soit près de 2000 cas de cancers que nous recensons chaque année’’.

    Le directeur de la lutte contre la maladie a rappelé que ‘’le Sénégal dispose d’un plan cancer’’ étalé sur la période 2024-2028. ‘’C’est le deuxième plan cancer du pays. Avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé, de l’Agence internationale de l’énergie atomique, nous avons défini les stratégies pour la riposte contre les cancers  pour les cinq prochaines années’’, a-t-il indiqué.

    Il a souligné que ‘’ce plan met l’accent particulièrement sur la prévention’’. Il définit ainsi ‘’ce que nous devons faire  pour prévenir la maladie chez nos concitoyens, en termes de changement de comportements par rapport à l’alimentation, à l’hygiène de vie de façon générale mais aussi en termes de dépistage précoce et de détection’’, a-t-il précisé.

    La prévention concerne aussi la vaccination avec le vaccin HPV contre le cancer du col de l’utérus introduit dans le Programme élargi de vaccination depuis 2018. ‘’Il permet de protéger nos filles de 9 ans à 14 ans contre le cancer du col. Même avant cela, il y a eu le vaccin contre l’hépatite, introduit depuis 1999 qui protège contre le cancer du foie’’, a-t-il dit.

    Il a rappelé que pour le cancer du sein, la stratégie de prévention met l’accent sur trois éléments. ‘’ (…) c’est la communication et l’autopalpation mais aussi la mammographie. C’est pourquoi, dans chaque région et même dans certains centres de santé, nous avons un appareil de mammographie qui permet de détecter précocement les lésions suspectes de cancers du sein. Et quand ces lésions sont dépistées précocement, le traitement est facile et abordable pour ces malades », a-t-il conclu.

    ASG

  • SENEGAL-SANTE / Le centre national d’oncologie de Diamniadio sera livré fin 2024

    SENEGAL-SANTE / Le centre national d’oncologie de Diamniadio sera livré fin 2024

    Dakar, 28 oct (APS) –  Le centre national d’oncologie, en construction à Diamniadio, sera livré en fin 2024, a annoncé le directeur de la lutte contre la maladie, Docteur Moustapha Diop.

    ‘’La prise en charge des cancers, c’est aussi des infrastructures de  dernière génération. Le centre national d’oncologie sera livré  d’ici fin 2024 au plus tard et  sera un centre d’excellence  et un hub dans la prise en charge et de façon intégrée’’, a-t-il précisé.

    Il a souligné que le futur centre sera en mesure de « prendre la chimiothérapie, la radiothérapie, la chirurgie et l’accompagnement psycho- social dans un même espace avec des équipements de dernière génération ». Il a été  financé par l’Etat du Sénégal à hauteur de  106 milliards de  francs CFA.

    ‘’Dans la région de Thiès, à l’hôpital de Mbour, nous sommes en train de construire un centre de référence de prise en charge des cancers de l’enfant, car le cancer de l’enfant c’est une réalité’’, a-t-il révélé.

    Il signale que « beaucoup de cas »  de cancers de l’enfant, à peu près 200, sont recensés chaque année.

    Il s’agit selon lui ‘’des cancers du rein ou des yeux, appelés rétinoblastome ». « Ce sont des cancers curables avec des résultats appréciables’’, a-t-il rassuré.

    Dans le dispositif du plan cancer, dit-il, ‘’le ministère de la Santé est en train d’apporter une réponse,  car jusque-là, Le Dantec était le centre de référence dans la prise en charge du cancer de l’enfant ». Il a rappelé qu’avec les travaux de reconstruction de cet hôpital, il a été délocalisé à Dalal Jamm, dans la banlieue dakaroise.

    ‘’Les travaux du centre de référence des cancers de l’enfant sont presque achevés. Ce qui reste, ce sont les ressources humaines qui bientôt vont être mises en place pour apporter le soutien nécessaire à ces enfants qui souffrent de cancer’’, a-t-il affirmé.

    La première pierre du centre national d’oncologie de Diamniadio, bâti sur une surface de trois hectares, a été posée par le président de la République, Macky Sall, le 30 octobre 2021.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Ndioum : pose de fistules artério veineuses pour une trentaine de patients hémodialysés

    SENEGAL-SANTE / Ndioum : pose de fistules artério veineuses pour une trentaine de patients hémodialysés

    Ndioum, 28 oct. (APS) – Vingt-trois personnes internées à l’unité de dialyse du Centre hospitalier régional de Ndioum (CHRND), dans le département de Podor (nord) ont bénéficié gratuitement de pose de fistules artério-veineuses, lors d’un camp dirigé par le Pr Magaye Gaye qui a gratifié ce service d’une session de renforcement de capacité de ses personnels, a appris l’APS du directeur du CHRND, Abdoulaye Sène.

    M. Sène s’exprimait au terme d’une mission de deux jours, conduite par le chef de la Division des maladies chroniques, Dr Malick Hanne. Cette mission comprenait des représentants de la Fondation du Port autonome de Dakar (PAD) et de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU).

    Des médecins sont également venus avec la mission pour participer à un camp de ‘’création de fistules artério-veineuses’’ au profit de patients internés à l’unité de Dialyse du CHRND.

    M. Sène a remercié les autorités du ministère de la Santé ‘’pour leur grande implication dans la coordination du camp, la Fondation du Port pour sa participation et l’Agence de la couverture maladie universelle qui a pris en charge les frais médicaux’’.

    ‘’La fistule est un dispositif permanent permettant au patient d’être hémodialysé dans de très bonnes conditions avec une meilleure qualité de vie. Ce dispositif relie deux vaisseaux, une artère et veine du membre supérieur (bras) dominant’’, a expliqué le chef de l’unité de Dialyse, Dr Mohamed Bahaba. ‘’Ce genre d’intervention ne se réalisait qu’à l’hôpital de Fann de Dakar et la liste d’attente est très longue’’, a-t-il fait remarquer.

    Il a indiqué que ‘’dans les structures de santé privées, ces actes peuvent coûter jusqu’à 600 mille francs CFA’’.

    Les 23 patients bénéficiaires font partie d’un groupe de 30 patients programmés pour des séances de dialyse à l’unité du CHRND, dont la capacité est de seulement 12 cabines.

    ‘’Nous sollicitons des autorités l’augmentation de la capacité des lits et le renforcement des personnels’’, ont plaidé en chœur le directeur de l’hôpital et le chef du service de l’unité de dialyse, se félicitant par ailleurs de la session de formation ‘’in situ’’ des agents de l’hôpital.

    AHD/AMD/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Matam : 50 000 jeunes filles vont recevoir le vaccin contre le cancer du col de l’utérus (médecin) 

    SENEGAL-SANTE / Matam : 50 000 jeunes filles vont recevoir le vaccin contre le cancer du col de l’utérus (médecin) 

    Matam, 28 oct (APS) – Le médecin-chef du district sanitaire de Matam, docteur Alioune Mbacké, a annoncé, vendredi, que la Direction générale de la santé compte vacciner dans la région de Matam (nord-est) plus de 50 000 jeunes filles âgées de 9 à 14 ans contre le cancer du col de l’utérus.

    « Il est prévu de vacciner plus de 50 000 jeunes filles de 9 à 14 ans. Un travail entamé depuis une semaine avec la participation de nombreux prestataires et de sages-femmes, en collaboration avec les acteurs de l’éducation », a-t-il dit.

    Le Dr Mbacké intervenait à l’école primaire Thierno Aboubacry Bâ de Gourel Serigne, lors de la journée de vaccination contre le cancer du col de l’utérus dédiée aux élèves des écoles de la commune de Matam.

    Il a signalé que 50 établissements scolaires ont été visités, permettant la vaccination de toutes leurs pensionnaires âgées de 9 à 14 ans.

    Il a rappelé que pour  »se prévenir de cette maladie, la meilleure manière est de vacciner les jeunes filles pour les protéger définitivement de ce cancer quand elles seront en âge avancé ».

    Cinq cents femmes ont été dépistées au centre de santé de Matam, a-t-il indiqué, ajoutant que  »des légions précancéreuses ont été dépistées, leur évitant la survenue du cancer à un stade avancé ».

    Le médecin-chef du district sanitaire de Matam compte sur les  »bajenou gox » (marraines de quartier), pour sensibiliser les filles qui ne sont pas dans les écoles à travers des visites à domicile afin d’atteindre toutes les jeunes filles âgées entre 9 et 14 ans.

    AT/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE-MEDIAS / Kaolack : la CJRS organise une journée de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus

    SENEGAL-SANTE-MEDIAS / Kaolack : la CJRS organise une journée de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus

    Kaolack, 27 oct (APS) – La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) a organisé, vendredi, en collaboration avec le poste de santé de Sam, dans la commune de Kaolack (centre), une journée de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus, a constaté l’APS.

    ‘’Nous avons constaté que, très souvent, les femmes qui sont dans notre corporation ne bénéficient pas de possibilité de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus. C’est pourquoi nous avons décidé d’organiser cette journée au profit des femmes des médias afin qu’elles puissent, au moins, être dépistées pour avoir un aperçu sur leur état de santé’’, a expliqué Junior Mamadou Cissé, coordonateur de la CJRS dans la région de Kaolack.

    Pour cette journée, la section locale de la CJRS prévoit de dépister une cinquantaine de femmes des médias et faire vacciner cent enfants de neuf à 14 ans contre le papillomavirus, a ajouté M. Cissé.

    ‘’La tenue de cette journée de dépistage du cancer et du col de l’utérus au profit des journalistes  »est plus que pertinente dans la mesure où ce sont des professionnelles de l’information et de la communication qui portent ‘’la voix des sans voix et oublient parfois leurs propres préoccupations’’, a réagi Ousmane Sarr, point focal de la CJRS dans la zone centre.

    ‘’C’est ce qui nous a incité à organiser une telle journée durant laquelle, les consoeurs vont bénéficier d’une activité de dépistage mais également d’informations liées à cette pathologie qui est une préoccupation majeure pour toutes les femmes’’, a insisté Ousmane Sarr.

    Le point-focal de la CJRS dans la la zone centre qui couvre les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack, a indiqué que cette journée de dépistage coïncide avec la deuxième édition du récital de Coran pour les confrères disparus.

    Plusieurs hommes de médias ont perdu la vie au cours de ces dernières années. Il s’agit notamment de Chérif Thiam (2STV), Birane Niasse (ex Thiey Dakar), Aly Lô (Al Fayda FM), Ibrahima Diallo, Daouda Laye Badiane et Ibrahima Ndiaye (RTS, Kaolack),

    ‘’Ce sont des confrères avec qui nous étions toujours ensemble sur le terrain et avec qui nous avons pu tisser de relations de fraternité », a déclaré Ousmane Sarr.

    ADE/OID/MTN

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Une ambulance médicalisée offerte à la commune de Tocky Gare

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Une ambulance médicalisée offerte à la commune de Tocky Gare

    Tocky Gare (Diourbel), 26 oct (APS) – La commune de Tocky Gare, dans l’arrondissement de Ndoulo (centre), a réceptionné, jeudi, une ambulance médicalisée offerte par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    La cérémonie de remise de l’ambulance s’est tenue devant les locaux de la mairie, en présence de plusieurs autorités locales et religieuses.

     »Cette dotation longtemps attendue va considérablement améliorer l’évacuation et la prise en charge des malades par les deux postes de santé que compte la commune », a salué le maire de Tocky Gare, Moussa Thiaw.

    Le médecin-chef du district sanitaire de Diourbel, docteur Moussa Ndiaye, venu représenter le ministère de la Santé et de l’Action sociale, a invité les techniciens et le personnel médical « à faire un bon usage de cet outil coûteux de dernière génération. »

    Il a ajouté que  »la carte sanitaire rurale a été nettement améliorée ces dernières années à Diourbel, afin de permettre aux populations locales de bénéficier de soins de proximité de qualité. »

    MK/ADL/BK

  • SÉNÉGAL-SANTE / Recherche : Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye préconise de s’appuyer sur l’éthique

    SÉNÉGAL-SANTE / Recherche : Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye préconise de s’appuyer sur l’éthique

    Dakar, 26 oct (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, a souligné jeudi l’importance de mener, dans le cadre de la réalisation des projets de développement, des recherches basées sur l’éthique dans l’optique d’aider les décideurs à prendre de bonnes décisions.

    ‘’Nos Etats essaient de prendre en charge les différents défis pour implémenter un développement durable à travers la recherche’’, a-t-elle rappelé en présidant la célébration de la certification ISO 9001-2015 du Comité national d’éthique pour la recherche en santé (CNERS).

    Elle a toutefois rappelé que ce processus est jalonné  »d’intempéries’’ qui, si des dispositions ne sont pas prises, pourraient freiner ‘’notre marche vers le développement ou le déshumaniser’’.

    En dépit de cela, dit-elle, l’existence au Sénégal d’un comité d’éthique en phase avec les standards internationaux et certifié ISO 9001 permet  »d’avoir de l’espérance quant au développement d’une recherche basée sur une intégrité scientifique’’.

     Et même si en biotechnologie le risque zéro n’existe pas, les chercheurs sont invités à se souvenir que ‘’la science doit être soumise à la moralité pour éviter les débordements’’, a-t-elle déclaré.

    Elle a rappelé que le continent africain se dote de plus en plus de laboratoires de hautes technologies au sein desquelles de grandes manipulations sont faites. ‘’Nous appartenons à un monde de transdisciplinarité et de networking. Cela fait que tout ce qui apparaît quelque part dans le monde ne laisse pas indifférents les autres espaces de vie’’, a-t-elle expliqué.

     Au moment où en Europe les Etats légifèrent sur l’euthanasie, la vente d’organes, le choix du sexe de l’enfant, la procréation médicalement assistée, le clonage humain, le développement fulgurant de l’anthropologie génétique, la médecine personnalisée, etc., ‘’l’Afrique doit se préparer pour ne pas être surprise’’, a-t-elle préconisé.

    Le ministre a estimé que la mise en place de comités nationaux de bioéthique, qui sont des instances hautement stratégiques dans l’éclairage des décisions de politiques publiques, doit être complétée par un dispositif d’accompagnement des différents comités de gestion opérationnelle des problèmes de bioéthique.

    Il s’agit d’avoir, à différents niveaux, des référentiels pour émettre des avis en cohérence avec les valeurs humaines et l’orientation sociétale de nos pays, a-t-elle précisé.

    ‘’Il reste néanmoins établi que la capacité de notre système législatif et règlementaire à faire face aux risques de dysfonctionnement est fortement atténuée par la vitesse avec laquelle apparaissent les dérèglements et dérapages’’, a souligné Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye.

    Sur cette base, le ministre de la Santé et de l’Action sociale estime qu’il est nécessaire de prévoir un dispositif de transition, d’anticipation et d’accompagnement. Les comités nationaux d’éthique jouent à ce niveau un rôle capital.

    ‘’Au-delà des mutations sociales et sociétales, dit-elle, l’avancée de la science déclenche des alertes pour la préservation de la dignité humaine et la promotion d’un transhumanisme éthique’’, a-t-elle conclu.

    NSS/ASG/ADL

  • SENEGAL-SANTE / Certification : 1 228 protocoles examinés et 336 délibérations effectuées (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Certification : 1 228 protocoles examinés et 336 délibérations effectuées (officiel)

    Dakar, 26 oct (APS)-Le Comité national d’éthique pour la recherche en santé (CNERS) du Sénégal a examiné, dans le cadre de ses interventions, 1 228 protocoles et tenu 336 sessions de délibération entre 2009 et 2023, a appris l’APS jeudi de sa vice-présidente, professeur Aissatou Touré.

    ‘’Le Comité national d’éthique pour la recherche en santé certificat ISO 9001-2015 a examiné dans le cadre de ses interventions 1 228 protocoles et 336 sessions de délibérations tenues de 2009 à nos jours’’, a fait savoir Mme Touré.

    Elle prenait part à la cérémonie de présentation de la certification du CNERS. Cette structure est un organe de régulation de la recherche créée par la loi 2009-17 du 9 mars 2009 et portant code d’éthique pour la recherche en santé.

    Dans le cadre de ses réalisations, le comité a constitué une base de donnée électronique des protocoles de recherche en santé dans le but d’améliorer et de relever le système de revue éthique.

    Le Comité national d’éthique pour la recherche en santé a également permis la réalisation depuis 2009 en collaboration avec la division de la recherche du ministère de la Santé et de l’Action sociale, d’annuaires statistiques de la recherche en santé entre 2019 et 2022.

    “Cet organe traduit une conformité de l’institution. Il s’agit d’une exigence fondamentale dans la mesure où la certification permet le renforcement des capacités avec l’internationalisation des bonnes pratiques’’, a expliqué Aissatou Touré.

    ‘’Il y a une absence de personnel dédié pour assurer un fonctionnement optimal. Ce qui fait que le CNERS s’appuie depuis sa création sur la Division de la planification, de la recherche en santé en termes de personnel et la logistique’’, a relevé Mme Touré.

    Elle a aussi déploré l’absence de véhicule pour mener des activités de supervision et d’inspection conformément aux missions du CNERS.

    “A cela s’ajoute l’obsolescence de certains textes qui rendent difficile le département du CNERS et la mise en adéquation de ses missions et des exigences actuelles pour une gouvernance optimale de la recherche’’, a-t-elle mentionné.

    La vice-présidente du CNERS a par ailleurs fait part d’une émergence de nouvelles thématiques génomiques avec le développement dans la recherche d’outils à l’image des systèmes d’intelligence artificielle et de nouvelles technologies vaccinales.

    Pour sa part, le docteur Jeff Kabinda Maotela coordinateur des politiques de santé à l’Organisation mondiale de la santé estime que la recherche-développement et l’innovation constituent un ‘’des accélérateurs identifiés pour impulser les stratégies afin d’atteindre les cibles de l’ODD3 (objectif du développement durable) relatif à la santé’’.

    Il a magnifié le ‘’pas de géant’’ franchi par le CNERS en devenant une référence par son obtention de la certification ISO 9001comme le premier comité national africain d’éthique de la recherche (NREC).

    NSS/MTN

     

  • SENEGAL-SCIENCES-SANTE-FINANCES / Hôpitaux: la faiblesse des ressources financières à la base des contre-performances (universitaire)

    SENEGAL-SCIENCES-SANTE-FINANCES / Hôpitaux: la faiblesse des ressources financières à la base des contre-performances (universitaire)

    Dakar, 26 oct (APS) – La contre-performance notée dans pratiquement tous les hôpitaux du Sénégal s’explique par la faiblesse des ressources financières devant leur permettre de faire face à leurs charges de fonctionnement et à leurs besoins en investissement, a indiqué le doyen de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Professeur Bara Ndiaye.

     »La contre-performance notées dans pratiquement tous les hôpitaux du Sénégal s’explique surtout par la faiblesse des ressources financières devant leur permettre de faire face à leurs charges de fonctionnement et à leurs besoins en investissement », a souligné Pr Bara Ndiaye qui intervenait mercredi à la séance académique mensuelle  de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).

    L’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) débattait du thème  »La performance des établissements publics de santé (EPS) du Sénégal ».

    Selon le Professeur Bara Ndiaye,  »ces problèmes financiers, malgré les efforts de l’Etat, ont entraîné un accroissement de la dette de la plupart de ces établissements ».

    Aussi,  »les hôpitaux sont affectés par l’accroissement des pertes financières liées aux patients non solvables et aux politiques de gratuité notamment le plan Sésame et la couverture maladie universelle (CMU) préconisées par l’Etat », a ajouté Pr Ndiaye.

    Il a jugé la question des urgences  »épineuse » en particulier à Dakar, car le nombre de lits d’urgence dans les hôpitaux est  »extrêmement faible » pour faire face à la demande. Et la difficulté a été accentuée par la fermeture de l’hôpital Le Dantec, qui, a t-il, rappelé  »prenait en charge la plupart des urgences ».

    Parmi les pistes de solution, il a préconisé   »d’accroître la capacité d’accueil des structures sanitaires pour leur permettre d’assurer la prise en charge des cas d’urgence ».

    La deuxième thématique de la rencontre intitulée  »Académie et transmission » a été présentée par le Professeur  Abdallah Cissé, juriste et membre titulaire de l’ANSTS. Il a lancé  »une invitation confraternelle à questionner la mission de l’académie dans notre société en terme d’utilité et d’impact ».

    Le président de l’ANSTS, Dr Moctar Touré, a rappelé que la mission première de l’Académie, créée en 1999, était de réfléchir sur un certain nombre de thématiques et problématiques qui interpellent la société et, sur la base de ces réflexions, apporter des réponses, conseiller l’Etat à sa demande ou sur initiative de l’institution.

    Selon lui,  »l’ANSTS interagit avec les autres composantes de la communauté, le secteur privé et la société civile au sens plus large ».  »Nous avons aussi une mission d’impulsion, de coordination et de mise en synergie des acteurs de l’écosystème de la science et de la technologie du Sénégal », a dit Dr Touré.

    AFD/SKS/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Urgences sanitaires: Macky Sall appelle à faire ‘’avancer l’initiative de création de hubs régionaux’’

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Urgences sanitaires: Macky Sall appelle à faire ‘’avancer l’initiative de création de hubs régionaux’’

    Dakar, 26 oct (APS) – Le président sénégalais a appelé, mercredi, les partenaires à faire avancer l’initiative de création de hubs régionaux pour améliorer la riposte aux situations d’urgences sanitaires.

    « (…) nous devons faire avancer l’initiative de création de hubs régionaux pour améliorer la riposte aux situations d’urgences sanitaires, par un acheminement rapide des produits et matériels nécessaires », a déclaré Macky Sall.

    Il s’exprimait lors d’un panel sur l’investissement dans le système de la santé, à Bruxelles, au premier Forum Global Gateway

    Il a indiqué que le financement de cette initiative soutenue par l’OMS est estimé à 145 millions de dollars US (plus de 90 milliards de francs CFA).

    Selon lui, « le Sénégal qui soutient cette initiative a déjà mis à la disposition de l’OMS une assiette foncière pour l’implantation d’un Hub régional dans une zone contiguë à l’aéroport international Blaise Diagne ».

    Le président sénégalais a listé trois défis à relever, dont la disponibilité de ressources humaines qualifiées, pour la production et la commercialisation de vaccins en Afrique.

    ‘’En matière de production et de commercialisation de vaccins, nous avons trois défis majeurs à relever. Un, la disponibilité de ressources humaines qualifiées ; deux, la mise à niveau de la réglementation ; trois, l’accès aux plateformes de vente, à des prix compétitifs’’, a-t-il dit.

    Dans son mot introductif, Macky Sall a rappelé que pour ‘’faire face à l’urgence de la Covid-19’’, le pays est passé ‘’d’un Centre de traitement des épidémies à 52, en un an (2019-2020)’’, a-t-il dit.

     

    Selon lui, le gouvernement a aussi multiplié ‘’la construction d’hôpitaux clefs en mains, le recrutement de personnels de santé et les équipements’’.

    Toutefois, a-t-il relevé, l’investissement public et privé dans le secteur de la santé restait encore ‘’un défi majeur en Afrique’’.

    ‘’Il en est ainsi de la fabrication de vaccins’’, a-t-il indiqué.

    Citant des statistiques, Macky Sall a déclaré que l’Afrique consommait ‘’environ 25% de la production mondiale de vaccins et ne couvre elle-même que 1% de ses besoins’’.

    C’est pour combler ce déficit que Africa CDC, l’agence africaine de lutte contre les épidémies, a lancé le Partenariat pour la production de vaccins en Afrique, avec comme objectif la couverture de 60% des besoins africains en vaccins à l’horizon 2040, a-t-il expliqué.

    Il a ajouté que des pays pionniers travaillaient dans ce sens : Afrique du Sud, Egypte, Ghana, Kenya, Maroc, Nigeria, Rwanda et Sénégal.

    Selon Macky Sall, ‘’c’est à ce titre que l’Institut Pasteur de Dakar, qui fabrique le vaccin contre la fièvre jaune depuis plusieurs décennies, est en train de finaliser la construction d’un vaccinopole’’.

    Cette infrastructure va comprendre une unité de fabrique de vaccins à ARN messager ; un centre de recherche et développement.

    Il y a également un centre des métiers du vaccin dédié à la formation de ressources humaines du Sénégal et d’autres pays africains.

    Ce projet a nécessité un investissement de près de 300 millions de dollars (plus de 186 milliards de francs CFA), a rappelé le chef de l’Etat.

    OID/ASB