Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Abdoul Aziz Kassé recommande la sensibilisation contre les cancers

    SENEGAL-SANTE / Abdoul Aziz Kassé recommande la sensibilisation contre les cancers

    Dakar, 25 oct (APS) – Le cancérologue Abdoul Aziz Kassé a fait, mercredi, à Dakar, un plaidoyer en faveur du dépistage et d’une sensibilisation accrue sur les cancers, afin de les prévenir et de pouvoir les guérir très tôt lorsqu’ils surviennent.

    ‘’Il y a des remèdes à tous les cancers. Malheureusement, la sensibilisation […] fait défaut’’, a signalé M. Kassé lors d’un atelier de sensibilisation aux cancers féminins, à l’initiative de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ).

    Il existe cinq cancers féminins, dont le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus, le cancer de l’endomètre et le cancer de l’ovaire, a-t-il rappelé.

    ‘’Trente pour cent des cancers du sein n’auraient même pas existé si les dépistages se faisaient très tôt. Malheureusement, beaucoup de femmes viennent se soigner à des moments tardifs’’, a souligné Abdoul Aziz Kassé.

    ‘’Pendant longtemps, on a cru que les maladies transmissibles étaient les plus mortelles. Mais nous nous sommes rendu compte que les cancers sont les maladies les plus mortelles. Et dans quelques années, les personnes atteintes vont être assez nombreuses, à telle enseigne que nos économies ne pourront pas soutenir’’ les soins, a prévenu le médecin.

    Il existe des remèdes aux cancers féminins, a-t-il insisté, précisant que c’est valable pour le cancer de la prostate, chez l’homme, ou le cancer du foie.

    ‘’Il y a des remèdes à toutes ces catégories de cancer. Il existe, par exemple, le papillomavirus, qui est un vaccin disponible. Il y a la radiothérapie, qui permet de soigner le cancer de la prostate, par exemple’’, a souligné le cancérologue.

    Selon M. Kassé, directeur du Centre international de cancérologie de Dakar, le Sénégal dispose de cinq appareils de radiothérapie, dont un à l’hôpital Aristide-Le-Dantec, deux à l’hôpital Dalal Jamm, à Dakar, et un autre à Touba (centre).

    Il a recommandé à la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes d’aider les femmes à dérouler des activités économiques leur permettant d’être financièrement indépendantes, pour pouvoir se soigner en cas de maladie.

    ‘’La DER/FJ dispose d’un fonds de soutien [avec lequel] nous accompagnons environ 500 start-up, qui vont aider à démystifier les cancers et à renforcer la sensibilisation, pour les populations défavorisées notamment’’, a dit Mame Aby Sèye, la déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / L’utilisation de médicaments à base de pseudoéphédrine par voie orale déconseillée contre certaines pathologies , selon l’ARP

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / L’utilisation de médicaments à base de pseudoéphédrine par voie orale déconseillée contre certaines pathologies , selon l’ARP

    Dakar, 25 oct (APS) – L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a appelé  à éviter de prescrire, de conseiller et d’utiliser les médicaments à base de pseudoéphédrine par voie orale en cas de rhume, de grippe ou d’allergie, indique un communiqué transmis à l’APS.

    ‘’Par mesure de précaution et en attendant les conclusions de l’étude en cours menée par le comité des experts de l’EMA [Agence européenne des médicaments, en anglais], l’ARP recommande d’éviter de prescrire, de conseiller et d’utiliser les médicaments à base de pseudoéphédrine par voie orale en cas de rhume, de grippe ou d’allergie’’, lit-on sur un communiqué.

    L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique a prévenu d’un ‘’risque d’évènements indésirables graves associés à l’utilisation par voie orale de ces médicaments en cas de rhume, de grippe ou d’allergie’’.

    Il  s’agit ‘’ de cas rares de syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (PRES) et de syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (RCVS) chez les individus ayant utilisé des médicaments à base de pseudo éphédrine’’,.

    L’ARP a expliqué que ‘’le pseudoéphédrine est un composant couramment utilisé pour traiter la congestion nasale résultant du rhume, d’une grippe ou d’une allergie, administrée seule ou en combinaison avec d’autres médicaments’’.

    ‘’Les symptômes courants de ces syndromes incluent des maux de tête, des nausées et des convulsions’’, ajoute le texte, informant les populations d’‘’un suivi intense fait sur la surveillance des effets indésirables’’ causé par ces médicaments à base pseudoéphédrine.

    L’ARP  renseigne également que ‘’des mesures idoines seront prises dès l’obtention des résultats de l’étude complémentaire en cours avec EMA’’.

    ABB/SKS/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’OMS signale une baisse de 31 % des cas de poliomyélite en Afrique en 2023

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’OMS signale une baisse de 31 % des cas de poliomyélite en Afrique en 2023

    Dakar, 24 oct (APS) – Trois cent quatre cas de poliomyélite ont été recensés dans les pays africains au cours de cette année, contre 438 à la même période de l’année dernière, soit une baisse de 31 %, a déclaré, mardi, le docteur Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.

    ‘’À la fin du mois de septembre 2022, les données faisaient état de 438 cas de poliomyélite’’, contre ‘’un total de 304 cas signalés à la même période de l’année en cours, ce qui équivaut à une diminution de 31 % du nombre de cas […] recensés au cours de ces douze derniers mois’’, a-t-elle signalé.

    Mme Moeti a donné ces statistiques à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite.

    Elle s’est réjouie de ‘’la diminution du nombre de cas de poliomyélite détectés cette année’’ dans les pays africains.

    ‘’Mais le moindre cas de poliomyélite représente un cas de trop’’, a prévenu la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, saluant les avancées ‘’notables’’ de la lutte contre cette poliomyélite. ‘’Notre succès est désormais à portée de main.’’

    ‘’Cette édition de la Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite offre une occasion de réitérer notre engagement à reléguer la poliomyélite au passé, notamment en Afrique’’, a-t-elle souligné.

    Matshidiso Rebecca Moeti déclare, par ailleurs, qu’‘’aucun cas de poliovirus sauvage n’a été signalé dans notre région depuis plus d’un an’’.

    Elle appelle les Africains à ‘’ne pas dormir sur [leurs] lauriers’’, d’autant plus que ‘’21 pays de la région africaine font face à des flambées épidémiques dues à des poliovirus circulants’’.

    L’OMS définit la poliomyélite comme une maladie virale extrêmement infectieuse, qui touche en grande partie les enfants âgés de moins de cinq ans.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus de 1200 consultations ophtalmologiques gratuites réalisées à l’hôpital régional Amat Dansokho

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus de 1200 consultations ophtalmologiques gratuites réalisées à l’hôpital régional Amat Dansokho

    Kédougou 24 oct (APS) – Plus de 1200 patients ont bénéficié de consultations ophtalmologiques gratuites organisées par le centre hospitalier régional Amat Dansokho de Kédougou, a-t-on appris, mardi,  du coordinateur de la campagne de consultation de chirurgie oculaire et optique, Mame Cheikh Niang.

    Cette activité est organisée en partenariat avec l’ONG espagnole Azul en Accion et l’Association Bassari de Afia Thiabécaré.

    Ces consultations ophtalmologiques gratuites ont permis aussi de réaliser sur des patients une centaine d’opérations de la cataracte, de faire bénéficier une chirurgie plastique à 168 personnes et distribuer 607 lunettes », a fait savoir M. Niang.

    Mame Cheikh Niang, par ailleurs chef du service social de l’hôpital régional, s’exprimait en marge des consultations ophtalmologiques gratuites, en présence du PDG de l’ONG Azul en Accion Jésus Franco et du président de l’Association Bassari Afia Thiabécaré, Alpha Diallo et d’une trentaine de chirurgiens espagnols.

     »La présente campagne est un prolongement de la campagne ophtalmologique organisée le mois de juin dernier avec l’ONG espagnole Azul en Accion et l’Association Bassari de Afia Thiabécaré, pour régler les problèmes oculaires de manière générale, devenus aujourd’hui des problèmes de santé publique », a-t-il ajouté.

    Le chef de service social de l’hôpital est revenu sur le bilan et les soins offerts gratuitement par ses partenaires espagnols de l’ONG Azul en Accion et l’Association Bassari de Afia Thiabécaré.

     » Pour la journée de lundi seulement, a-t-il indiqué, on a consulté 250 personnes notamment des adultes et des enfants qui souffrent de la cataracte ainsi que d’autres qui avaient perdu leurs yeux », a-t-il souligné. Il a remercié ses partenaires pour le dispositif mis en place au profit des malades qui souffrent de la cataracte et d’autres pathologies oculaires et optiques.

    Ces consultations sont gratuites, a précisé M. Niang.  »Mais quand le malade doit subir une opération, il doit donner une contribution de 5000 francs FCFA pour la prise en charge. Et pour le port de lunettes, la personne doit donner 3000 francs CFA », a-t-il expliqué.

    Le PDG de l’ONG Azul en Accion,  Jésus Franco a salué la franche collaboration avec l’hôpital régional Amat Dansokho de Kédougou dans les interventions sur la cataracte et de la chirurgie.

    M. Franco a annoncé une campagne de chirurgie générale en pédiatrie et sur d’autres pathologies mais également la remise de dons de médicaments, sur la période du 25 octobre au 5 novembre, au niveau de l’hôpital régional Amath Dansokho.

    Le président de l’Association Bassari Afia Thiabécaré, Alpha Diallo a remercié ses partenaires espagnols et la mairie de Kédougou.  »Je remercie les chirurgiens espagnols pour leur disponibilité et apport à la réussite de cette campagne », a-t-il ajouté.

    La campagne de consultations ophtalmologiques va durer jusqu’à vendredi au niveau de l’hôpital régional Amat Dansokho.

    PID/AB/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / CMU-Daara : un programme de soins gratuits pour 100 mille bénéficiaires issus des écoles coraniques

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / CMU-Daara : un programme de soins gratuits pour 100 mille bénéficiaires issus des écoles coraniques

    Dakar, 23 oct (APS) – La haute autorité du Waqf et l’agence nationale de la couverture maladie universelle ont annoncé, lundi, le lancement prochain d’un processus d’enrôlement de quelques 100 mille ndongo daara (apprenants des écoles coraniques traditionnelles) qui vont bénéficier des soins gratuits dans les 46 départements du Sénégal, a constaté l’APS.

    ‘’C’était une phase test pour nous et nous pensons que dans les années à venir et dès 2024, les entreprises du Sénégal, les collectivités territoriales et les philanthropes par leurs donations à travers le waqf public monétaire vont permettre d’assurer la durabilité et l’élargissement de cette action sociale’’, a déclaré Racine Ba, directeur de la Haute autorité du Waqf.

    Il s’exprimait lors d’un atelier de sensibilisation des acteurs des écoles coraniques de la région de Dakar sur le processus d’enrôlement de 100.000 bénéficiaires, à travers le programme CMU-Daara.

    M. Ba s’est réjoui d’une occasion ‘’importante’’ qui a permis de rencontrer l’ensemble des parties prenantes, citant la Fédération nationale des associations d’écoles coraniques et l’agence nationale de la couverture maladie universelle.

    Le directeur de  la Haute autorité du waqf  a indiqué que la structure qu’il dirige compte assurer la ‘’continuité’’ de ce programme, en augmentant le nombre de bénéficiaires.

    Outre les élèves des écoles coraniques et leurs enseignants, ce programme de soins gratuits ciblant 100 milles bénéficiaires, concerne également les marraines des enfants-talibés, communément appelés « Ndeyou daara », renseigne Racine Ba.

    Il s’agit selon lui, de 10 mille maitres coraniques, leurs conjoints et enfants ainsi que 700 Ndeyou Daara ou marraines dans les 46 départements du Sénégal.

    ‘’D’ici peu le processus sera achevé et l’ensemble des bénéficiaires pourront accéder aux soins de santé sans difficulté », a assuré  le secrétaire général de l’Aagence nationale de la couverture maladie universelle Mamadou Racine Senghor.

    M. Senghor note que ce « travail manifeste si besoin en est encore, la volonté du Waqf, en partenariat avec la CMU d’accompagner l’écosystème des Daara du Sénégal à disposer d’une assurance maladie à moindre coût ».

    Prenant la parole au nom de la Fédération nationale des associations coraniques du Sénégal, Amadou Moustapha Wane a plaidé pour l’intégration des maitres coraniques dans le sytème éducatif, tout en les appelant « à faire preuve de plus de responsabilité ».

    « Il faut veiller à mieux tenir les daaras et s’occuper des apprenants en évitant de les laisser trainer dans la rue avec une propreté douteuse car certains se servent des daaras comme couverture pour avoir de l’argent. Donc il faut assainir le secteur » », a-t-il insisté.

    MFD/SMD/MTN

  • SÉNÉGAL-SANTE / Fatick : 320 femmes dépistées du cancer du col et du sein

    SÉNÉGAL-SANTE / Fatick : 320 femmes dépistées du cancer du col et du sein

    Fatick, 22 oct (APS) – Quelque 20 cas de cancer du col de l’utérus et du sein ont été suspectés lundi, lors d’une journée de consultation médicale gratuite effectuée sur 320 femmes des communes de Djilor et Toubacouta, a appris l’APS.

     » Un groupe de médecins spécialistes en gynécologie, pédiatrie et médecine générale ont dépisté 320 femmes habitants Djilor et Toubacouta. Le rapport général indique que 20 d’entre elles pourraient être atteintes de cancer », a dit Saliou Mbaye, membre de l’association Niominka sénégalo-Turballaise, organisatrice de la journée médicale.

    Au cours d’un point de presse M. Mbaye a indiqué  « les patientes suspectées ont été référées vers les structures sanitaires spécialisées ».

    Des médecins généralistes, des gynécologue, des pédiatres et des dentistes ont consulté 1.507 patients dans le cadre de la campagne Octobre Rose et 1.459 parmi elles ont reçu des médicaments gratuits.

    En médecine générale, des pathologies digestives et rhumatologiques sont les plus rencontrées sur 725 patients consultés.

    Cette journée médicale est initiée par l’association Niominka sénégalo-Turballaise qui intervient dans le développement communautaire des îles du Saloum.

    SDI/ASB/MTN

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES  / Le centre de santé de Sakal inauguré par le PM

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Le centre de santé de Sakal inauguré par le PM

    Louga, 22 oct (APS) – Le Premier ministre, Amadou Bâ, a procédé, samedi, à l’inauguration du centre de santé de Sakal (nord-ouest), une infrastructure dont le coût de construction est estimé à un milliard 250 millions FCFA, a constaté l’APS.

    « Au total, ce bijou que nous venons de mettre à la disposition des populations a mobilisé un investissement de un milliard 250 millions, compte non tenu des équipements complémentaires qui seront mis en place dès cette semaine », a déclaré le chef du gouvernement lors de la cérémonie officielle d’inauguration de l’infrastructure.

    La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, assistait à cette cérémonie, de même que la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Aminata Mbengue Ndiaye, entre autres responsables.

    Le Premier ministre a rappelé que le centre de santé de Sakal, une commune du département de Louga, « polarise 13 postes de santé et constitue la structure de référence pour une population de plus de 100.000 habitants ».

    « Au sein de cette population, des cibles particulièrement vulnérables, dont des enfants et des femmes font l’objet d’une attention particulière, et c’est pourquoi de façon très réaliste, des services spécifiques tels que l’unité de la vaccination, la maternité, le laboratoire, l’ophtalmologie et la chirurgie dentaire ont été dotés d’équipement modernes », a-t-il relevé.

    Le centre de santé de Sakal « est également doté d’une ambulance médicalisée », sans compter qu’il a été « bâti avec une perspective d’extension pour l’adapter aux besoins évolutifs des communautés, avec notamment une réserve foncière très appréciable », a ajouté le PM.

    Au total, cette infrastructure « est un véritable joyau architectural, une magnifique réalisation technologique et surtout un précieux espace d’écoute, d’apaisement et de soin », a dit Amadou Ba, avant de féliciter la ministre de la Santé et de l’Action sociale, pour avoir mené ce projet à terme.

    Il lui a demandé de prendre, « dans la foulée », les dispositions idoines « pour d’une part assurer la pleine fonctionnalité de la structure, et d’autre part inviter le personnel à adopter un comportement exemplaire et à réserver à chaque utilisateur de la structure une bonne prise en charge ».

    Le maire de Sakal, Ousmane Dieng, a salué les efforts de l’Etat qui a offert à sa commune, avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD), ce « magnifique joyau doté de pas mal de services », ophtalmologie, odontologie, maternité, hospitalisation, ainsi qu’un pôle mère-enfant et un « centre ado ».

    « Toutes ces prestations offertes dans une commune rurale peuvent paraître inédites, et vont, à coup sûr, effacer le désert médical et nous hisser au rang des grands centres urbains pour l’offre de soins », s’est félicité l’édile de Sakal.

    « Toute la population de la commune de Sakal, les 133 villages et 25 hameaux et même au-delàs remercient le président Macky Sall et son gouvernement pour ce bijou car avant, il fallait rallier Louga ou Saint-Louis pour la prise en charge de beaucoup de pathologies », a-t-il déclaré.

    Selon le président du conseil départemental de Louga, Amadou Mberry Sylla, le centre de santé de Sakal « constitue un jalon important dans l’amélioration du bien-être des populations » bénéficiaires.

    Il a salué « les efforts consentis par l’Etat pour la construction de ce centre de santé qui va faciliter l’accessibilité des populations aux soins de santé de proximité et de qualité en moindre coût ».

    « Dans le cadre de la promotion du secteur sanitaire au niveau territorial, le conseil départemental a toujours accompagné l’Etat dans le pilotage, la construction, l’équipement et la dotation [des structures sanitaires] en personnel paramédical […] », a-t-il fait valoir.

    DS/BK

     

  • SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Une association mise sur la poursuite de la vaccination pour prévenir un retour de la poliomyélite

    SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Une association mise sur la poursuite de la vaccination pour prévenir un retour de la poliomyélite

    Dakar, 21 oct (APS) – Le président de la commission polio du Rotary Sénégal, Daniel Kouedou, préconise d’insister sur la vaccination pour se mettre à l’abri d’un retour de la poliomyélite dont le virus continue de circuler dans le monde même si certains pays ont réussi à l’éradiquer.

    « Au Sénégal, la poliomyélite a été éradiquée, le virus ne circule plus. Par contre le virus circule encore dans le monde notamment dans deux pays, le Pakistan et l’Afghanistan, et tant que ce virus sauvage circule, on n’est pas à l’abri », a-t-il alerté.

    Le docteur Kouedou intervenait samedi, à Dakar, dans le cadre d’une récolte de don combinée à une randonnée pédestre et à vélo, en prélude de la Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite, commémorée le 24 octobre.

    « Les gens voyagent, circulent et le virus peut revenir. D’où l’importance d’insister sur la vaccination », a prévenu le gynécologue de formation, selon qui la poliomyélite est une maladie qui peut bel et bien être éradiquée dans le monde.

    Mais pour ce faire, « il faut continuer la vaccination qui coûte chère. « C’est pourquoi les rotariens se mobilisent chaque année pour lever des fonds devant servir à financer la vaccination dans le monde », a-t-il souligné.

    C’est ce qui explique selon lui la participation de tous les clubs Rotary du Sénégal à la marche tenue ce samedi à la Place du Souvenir africain pour souligner l’importance de la vaccination contre la poliomyélite.

    Le Rotary International ayant promis de lever chaque année 50 millions de dollars, chaque club doit réunir 1500 dollars et chaque rotarien 10 dollars pour financer la vaccination. Les fonds ainsi collectés sont envoyés à l’Organisation mondiale de la Santé pour l’achat de vaccins contre la poliomyélite, a signalé le docteur Kouedou.

    Parlant de la situation du Sénégal, il a expliqué que le pays a atteint un taux de vaccination de « 80%, donc on a 20% des enfants qui ne sont pas vaccinés. C’est à ces gens-là qu’on va parler pour leur dire aller vacciner vos enfants », a-t-il lancé.

    Le Sénégal a presque éradiqué la maladie « à 99,9% », mais il faut « encore lever des fonds pour continuer à financer la vaccination », a-t-il insisté, avant de rappeler que la poliomyélite « est une maladie virale qui atteint souvent les enfants de 0 à 5 ans et qui les paralyse et va même jusqu’à les tuer. Or, il existe « un vaccin extrêmement efficace » qui protège les enfants contre le risque de contracter cette maladie.

    NSS/BK

     

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / L’hôpital de Ndioum réceptionne un scanner

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / L’hôpital de Ndioum réceptionne un scanner

    Ndioum, 20 oct (APS) – Le centre hospitalier régional de Ndioum (CRHND), dans le département de Podor (nord), a réceptionné vendredi, un scanner acquis grâce à l’Etat du Sénégal, a constaté l’APS.

    La cérémonie a eu lieu en marge de la réunion du Conseil d’administration de l’hôpital présidée par Mamadou Dia, en présence des administrateurs et du directeur de la structure hospitalière, Abdoulaye Sène.

    La rencontre a porté sur les orientations budgétaires, les améliorations à apporter à l’exercice du budget du second semestre de 2023.

    « Le scanner acquis par l’Etat du Sénégal, a été transporté jusqu’à Ndioum et dans les jours qui viennent on va s’atteler à sa mise en place et à son fonctionnement sous la supervision du directeur de centre hospitalier’’, a dit M. Dia, par ailleurs président du Conseil départemental de Podor.

    Selon lui, ‘l’’installation de cet appareil va réduire significativement les évacuations à l’extérieur de Podor’’. Sur 43 évacuations au premier semestre en 2023, les 19 sont liées à l’absence de scanner, a-t-il précisé.

    ‘’Maintenant, nous ferons moins de transferts pour ces motifs vers Ourossogui, Richard-Toll, Saint-Louis ou Louga », a salué le PCA de l’hôpital de Ndioum qui adressé ses vives félicitations au directeur et au personnel pour ‘’leur engagement et leur dévouement’’.

    La salle qui doit accueillir le scanner ‘’est déjà prête’’, a-t-il informé, rappelant qu’elle a nécessité l’intervention du conseil départemental à hauteur de 19 millions de francs CFA pour sa mise à niveau.

    D’autres partenaires dont le ministère de la Santé et l’Action sociale ainsi que l’hôpital ‘’ont apporté leur appui, à cet effet’’, a-t-il ajouté.

    AHD/ASB

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Cancers gynécologiques : un expert met en avant la stratégie de la vaccination du Sénégal contre le papillomavirus

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Cancers gynécologiques : un expert met en avant la stratégie de la vaccination du Sénégal contre le papillomavirus

    Dakar, 19 oct (APS) – Le Professeur de gynécologie, Cheikh Ahmed Tidiane Cissé, a exposé récemment à Paris les leçons du Programme national de prévention primaire du Sénégal, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre du vaccin contre le Virus du papillome humain (VPH), couramment appelé Papillomavirus, a appris l’APS

    La vaccination des filles âgées de neuf ans était bien efficace pour prévenir le développement de lésions précancéreuses puis du cancer du col utérin, a affirmé le Professeur de gynécologie, au congrès mondial de gynécologie et d’obstétrique.

     »Parmi les moyens de prévention, l’efficacité de la vaccination contre le papillomavirus pour éviter la survenue du cancer du col de l’utérus est prouvée. Le Sénégal, à l’instar d’une minorité de pays africains, a mis en œuvre depuis Octobre 2018, une stratégie de vaccination gratuite des filles âgées de 9 ans en intégrant ce vaccin dans son programme élargi de vaccination », a souligné le professeur Cissé dans un document transmis à l’APS.

    Il faisant une communication orale sur ‘’les leçons du Programme national de prévention primaire du Sénégal, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre du vaccin contre le Virus du papillome humain (VPH), couramment appelé Papillomavirus » lors du 24eme Congrès mondial de gynécologie et d’obstétrique qui s’est tenu à Paris du 09 au 13 octobre 2023.

    ‘ »Les résultats de cette approche ont été excellents entre 2018 et 2020 avec une couverture de 100 % de la cible », a soutenu Professeur Cissé, qui est aussi un enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Le 24eme Congrès mondial de gynécologie et d’obstétrique s’est tenu à Paris du 09 au 13 octobre 2023, avec près de 8 000 participants venus des quatre continents et 500 experts dont le gynécologue congolais Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018.

    Selon Cheikh Ahmed Tidiane Cissé,  »d’après les observations du Programme national de prévention primaire du Sénégal, ce taux de vaccination a chuté avec l’avènement de la pandémie de Covid-19 jusqu’à atteindre 10 % seulement ».

    Il a relevé que  »cette baisse a été également favorisée par une réticence croissante des parents probablement en rapport avec le développement des fausses informations relayées surtout par les réseaux sociaux et concernant divers griefs contre le vaccin, des griefs tels que son inefficacité, de probables effets secondaires graves ou encore l’infertilité secondaire qui pourrait en découler ultérieurement’’.

    M. Cissé a signalé que depuis la fin de la pandémie de Covid-19 et grâce à diverses campagnes de sensibilisation,  »la couverture vaccinale au Sénégal est remontée progressivement ; elle est estimée actuellement à 40 % de la cible ».

    Il a assuré que  »le vaccin, lorsqu’il est administré très tôt avant les premiers rapports sexuels, était bien efficace pour prévenir le développement de lésions précancéreuses puis du cancer du col utérin ; il n’y pas de relation formelle entre les problèmes de santé observées chez certaines personnes vaccinées et l’administration du vaccin. D’une manière générale, les effets secondaires relevés sont peu fréquents, mineurs et passagers ».

    Selon lui,  »il n’y pas de risque d’infertilité ultérieure chez les jeunes filles vaccinées ».

     »Les cancers gynécologiques sont les cancers les plus fréquents chez la femme dans le monde ; les incidences les plus élevées sont rapportées en Afrique. Ils sont responsables d’une lourde mortalité favorisée par un diagnostic le plus souvent tardif et des moyens de traitement très limités », a également noté le gynécologue.

    Aussi, pour améliorer ce pronostic a-t-il soutenu ‘’l’Afrique doit miser principalement sur la prévention à travers plusieurs stratégies, notamment : la lutte contre les facteurs de risque, la promotion des facteurs protecteurs, la vaccination et le dépistage’’.

    Cheikh Ahmed Tidiane Cissé est Professeur titulaire de classe exceptionnelle de gynécologie-obstétrique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal, il est le chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital IHS, souligne-t-on dans le document.

    Il est membre d’honneur du Collège des gynécologues-obstétriciens français (CNGOF), membre d’honneur du Collège des gynécologues et obstétriciens américains (ACOG) et président de la Fédération francophone de gynécologie-obstétrique (FeFOG) qui regroupe 26 pays répartis en Afrique, en Europe et en Amérique.

    Pr Cissé est expert et consultant en santé reproductive auprès de nombreux organismes dont l’OMS, UNFPA, USAID, Banque mondiale, Coopération française.

    Le document signale que  »ses domaines d’expertise couvrent la technologie contraceptive, la santé sexuelle et reproductive, la prévention des cancers gynécologiques et mammaires, les soins obstétricaux et néonatals d’urgence, la prévention de la transmission du VIH aux fœtus pendant la grossesse, les maladies trophoblastiques gestationnelles, l’hypertension artérielle chez la femme enceinte, la formation des formateurs en sciences médicales, l’humanisation et l’amélioration de la qualité des services ».

    Le Congrès, organisé par la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO), a été l’occasion de discuter de thématiques liées à la santé des femmes, aux droits reproductifs, à l’équité en matière de santé ainsi que la justice sociale.

     »Le Congrès mondial de la FIGO est le principal et le plus grand événement mondial dans le domaine de la gynécologie et de l’obstétrique. C’est l’occasion d’apprendre, partager, créer des alliances et façonner l’avenir de la santé des femmes et de la santé génésique », a expliqué dans un communiqué Dr Nawal Nour, Présidente du comité d’organisation du congrès FIGO Paris 2023.

    La FIGO est une organisation professionnelle qui regroupe plus de 130 associations d’obstétrique et de gynécologie du monde entier.

    SKS/OID/ASB