Catégorie : sante

  • SENEGAL-UNIVERSITE - SANTÉ / Université Cheikh Ahmadoul Khadim : les sciences infirmières et obstétricales au menu d’une rencontre

    SENEGAL-UNIVERSITE – SANTÉ / Université Cheikh Ahmadoul Khadim : les sciences infirmières et obstétricales au menu d’une rencontre

    Touba, 16 oct (APS) – L’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba (centre) a abrité, lundi, une rencontre sur l’implantation des programmes universitaires en sciences infirmières et obstétricales, a constaté l’APS.

    ‘’L’objectif est de créer un cadre de concertation interuniversitaire pour que in fine nous puissions véritablement (…) avoir un programme harmonisé et asseoir de bonnes bases de pour des formations de qualité (…)’’, a expliqué le docteur Makhouradia Thiam, chef département des Sciences infirmières de l’UCAK, une branche du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim.

    Cette rencontre qui s’est déroulée sous forme de panel bimodal suivi de discussions a été présidée par la directrice des ressources humaines (DRH) du ministère de la Santé et de l’action sociale, Awa Fall Diagne, en présence du président du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké.

    Elle a vu la participation des représentants des départements des Sciences Infirmières et Obstétricales des facultés ou UFR santé de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), de l’université d’Abomey Calvi (Bénin), de l’université de Lomé (Togo).

    Plusieurs institutions et acteurs de la formation en sciences infirmières et obstétricales ont également pris part à cette rencontre interuniversitaire.

     »Ce moment d’échanges de qualité et de partage d’expériences contribuera pleinement à l’implantation des programmes universitaires en sciences infirmières et obstétricales, à l’UCAK », selon la directrice des ressources humaines (DRH) du ministère de la Santé et de l’action sociale.

    CGD/MK/OID

  • SENEGAL-SANTE  / Koungheul : plus de 300 femmes dépistées des cancers du col de l’utérus et du sein

    SENEGAL-SANTE / Koungheul : plus de 300 femmes dépistées des cancers du col de l’utérus et du sein

    Koungheul, 16 oct (APS) – Plus de trois cent femmes ont été dépistées, dimanche, des cancers du sein et du col de l’utérus dans le cadre de la campagne  »Octobre Rose », a-t-on appris du médecin-chef du district sanitaire de Koungheul.

     »Plus de 300 femmes ont été dépistées aujourd’hui des cancers du sein et du col de l’utérus après les consultations gratuites organisées par l’Amicale des femmes du district sanitaire de Koungheul », a déclaré docteur El Hadji Malick Niang.

    M. Niang a insisté sur l’importance du dépistage qui permet de  »déceler les lésions précancéreuses, qui peuvent être prises en charge sur place, avant d’en arriver à des cas complexes ».

    Selon la maîtresse sage-femme du district sanitaire, Néné Ndiaye, cette initiative a permis de mener des actions de sensibilisation sur ces pathologies.

     »Nous avons formé toutes les sages-femmes du district au dépistage du cancer du col de l’utérus, car plusieurs cas sont dénombrés chaque année ; ce qui fait que ce cancer est le deuxième le plus important, après celui du sein », a-t-elle indiqué, ajoutant que grâce à la prévention, la maladie pourrait être éradiquée.

    CTS/OID/ASB

     

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Bambey : 70% des écoles présentent des risques sanitaires, faute de désinfection (service d’hygiène)

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Bambey : 70% des écoles présentent des risques sanitaires, faute de désinfection (service d’hygiène)

    Bambey, 16 Oct (APS) – Soixante-dix pour cent des écoles de la commune de Bambey (Diourbel, centre) n’ont pas été désinfectées lors de cette rentrée scolaire 2023-2024, présentant des risques sanitaires dans ces établissements, a alerté le commandant de la sous brigade départementale d’hygiène de Bambey, Adjudant Cheikh Amsatou Sarr.

    ‘’L’inventaire des opérations de désinfection des structures scolaires peut être estimé à 30%, soit un reliquat de 70% d’établissements scolaires qui n’ont pas fait l’objet de traitement’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS.

    ‘’Sur les douze communes du département, seules les communes de Ndangalma, Ngoye et Keur Samba Kane se sont attachées des services de la sous brigade d’hygiène pour mener les opérations de désinfection dans les écoles de leur commune‘’, a-t-il expliqué.

    M. Sarr a ainsi souligné la nécessité de tenir avant la rentrée scolaire, ces opérations de désinfection et de désinsectisation des écoles pour le bien être des élèves et même des enseignants.

    ‘’Nous avons constaté que dans le département, beaucoup de collectivités territoriales investissent dans la dotation de fournitures scolaires mais négligent l’achat de produits demandés par le service d’hygiène pour désinfecter les écoles alors que ces opérations sont d’une importance capitale pour la santé publique‘’ a-t-il souligné.

    Le commandant de la sous brigade départementale d’hygiène de Bambey, a ainsi invité les élus locaux à faire de la désinfection des écoles, ‘’une priorité à l’image de la dotation de fournitures scolaires pour éviter la prolifération de nouvelles pathologies telles que les maladies respiratoires, dermatologiques  et même le paludisme’’.

    ‘’Une école fermée trois mois sans être ouverte avec l’humidité, la chaleur emmagasinée et la prolifération des moustiques et des insectes présentent nettement des risques de provoquer des pathologies chez les enfants’’, a souligné M. Sarr.

    Il a par ailleurs soutenu que ‘’la sous brigade départementale d’hygiène de Bambey, malgré le manque d’effectif et de moyens logistiques, reste à la disposition des autorités administratives et territoriales, conformément à sa mission, partout où le besoin se fait sentir, pour le bien-être des populations’’.

    MS/MK/MTN

  • SENEGAL-SPORTS-SANTE / Le centre médicosportif du CNEPS de Thiès relance ses activités par des consultations médicales gratuites

    SENEGAL-SPORTS-SANTE / Le centre médicosportif du CNEPS de Thiès relance ses activités par des consultations médicales gratuites

    Thiès, 14 oct (APS) – Le Centre national d’éducation populaire et sportive (CNEPS) de Thiès (ouest) a gratuitement offert des consultations médicales à des habitants de la ville, à l’occasion de la relance des activités de son centre médicosportif en léthargie depuis plusieurs années, a constaté l’APS, samedi.

    Selon Elhadji Bousso Ndiaye, son intendant et président du comité d’organisation des consultations médicales, le CNEPS a trouvé récemment de jeunes médecins prêts à l’aider à pallier le déficit d’agents de son centre médicosportif.

    L’unique médecin qu’il employait n’était disponible qu’un jour par semaine, a-t-il dit.‘’Nous sommes venus avec cinq médecins, sept infirmiers et un pharmacien’’, a dit le docteur Amadou Ndior, se présentant comme le nouveau médecin du centre médicosportif du CNEPS.

    Les consultations ont été données par un pédiatre, un gériatre et un médecin généraliste, auxquels s’ajoutent un cardiologue et un orthopédiste. Quatre sages-femmes ont pris part à ces consultations incluant dépistage du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus.

    Parmi les bénéficiaires, ‘’il y a pas mal de patients qui ont une hyperglycémie, sans savoir qu’ils sont diabétiques’’, a signalé M. Ndior.Le diagnostic fait sur certains patients nécessite qu’ils aillent se faire soigner dans des établissements de santé, selon le nouveau médecin du centre médicosportif du CNEPS.

    ‘’Pour la suite, il faut reprendre le plus tôt possible les activités du centre’’, a-t-il dit, précisant qu’aucune date n’a été choisie pour le moment.

    En milieu de journée, 150 consultations avaient été offertes, et quelque 70 tests effectués pour le dépistage du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus, selon Elhadji Bousso Ndiaye.

    Des médicaments ont été offerts aux patients par le CNEPS. L’intendant dit être optimiste pour la relance des activités du centre médicosportif.

    ADI/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Une association appelle les pouvoirs publics sénégalais à vulgariser les soins palliatifs

    SENEGAL-SANTE / Une association appelle les pouvoirs publics sénégalais à vulgariser les soins palliatifs

    Dakar, 14 oct (APS) – L’Association sénégalaise des soins palliatifs d’accompagnement (Assopa) a réclamé, samedi, à Dakar, l’introduction de cette catégorie de soins dans les services de santé et leur vulgarisation au profit de tous les patients.

    La majorité des patients des établissements de santé au Sénégal n’accède pas aux soins palliatifs, a signalé l’Assopa. Sa présidente, le médecin Aminata Sophie Coulibaly, souhaite que les pouvoirs publics sénégalais les intègrent au package de soins offerts aux patients.

    ‘’Il y a une émergence de maladies non transmissibles. Face à l’augmentation exponentielle de ces maladies, nous pensons qu’il est temps que ces soins soient introduits dans les services de santé’’, a dit Mme Coulibaly.

    Elle prenait part à une rencontre dédiée à la célébration de la Journée internationale des soins palliatifs.

    ‘’Des soins palliatifs pour toutes les affections chroniques : nous sommes tous concernés’’ est le thème des activités prévues pour sensibiliser les États à l’importance de cette catégorie de soins.

    ‘’Il faut que les autorités nous accompagnent’’ dans la promotion de ces soins, a plaidé Mme Coulibaly, soulignant qu’ils ont l’avantage d’améliorer la qualité de vie des patients, adultes comme enfants.

    ‘’Ils préviennent et soulagent les souffrances’’

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit les soins palliatifs comme ‘’une approche’’ visant à ‘’améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille’’, qui sont ‘’confrontés aux problèmes liés à des maladies potentiellement mortelles’’.

    ‘’Ils préviennent et soulagent les souffrances, grâce à la reconnaissance précoce, à l’évaluation correcte et au traitement de la douleur et des autres problèmes, qu’ils soient d’ordre physique, psychosocial ou spirituel’’, explique l’OMS.

    Aminata Sophie Coulibaly estime que la prise en charge de la souffrance du patient doit s’accompagner de celle de ‘’questions dépassant les symptômes physiques’’, ce que facilitent les soins palliatifs, selon elle.

    Selon l’Atlas mondial des soins palliatifs, plus de 56,8 millions de personnes ont besoin de cette catégorie de soins, chaque année.

    Soixante-sept pour cent de ces personnes ont plus de 50 ans. Sept pour cent d’elles sont des enfants.

    Selon le docteur Seynabou Fall, professeure titulaire d’hématologie clinique, beaucoup de maladies nécessitent des soins palliatifs.

    Il peut s’agir des cancers, du sida, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires, du diabète ou d’autres pathologies, a-t-elle dit en évoquant les ‘’bénéfices des soins palliatifs’’ lors de la rencontre de l’Assopa.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE / Lancement à Dakar de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE / Lancement à Dakar de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique

    Dakar, 13 oct (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé, a procédé au lancement des préparatifs de la première édition de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique prévue du 28 au 30 novembre à Dakar, a constaté l’APS, vendredi, dans la capitale sénégalaise.

    Selon le comité d’organisation de l’événement, quelque 450 ‘’personnalités’’ vont y participer.

    ‘’Cette cérémonie est le premier acte fort que notre département ministériel pose dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique national de la recherche et de l’innovation 2023-2032’’, a souligné M. Baldé.

    ‘’Ce plan associé au document de la politique nationale des sciences, des technologies et de l’innovation envisage de faire de la recherche, de l’innovation et l’industrialisation le levier du développement économique et culturel du Sénégal’’, a-t-il ajouté.

    Plusieurs sujets, dont la propriété intellectuelle et la valorisation des résultats de recherche, seront abordés lors de la biennale, selon Moussa Baldé.

    Cette rencontre de trois jours va permettre aux universitaires, aux inventeurs et aux startups qui y prendront part de ‘’créer ensemble un écosystème capable de prendre en charge les problématiques de nos communautés’’, a-t-il dit.La biennale va ‘’positionner notre pays comme un porte-étendard de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique’’, espère M. Baldé, annonçant que la Côte d’ivoire est l’invité d’honneur de la première édition.

    ‘’L’organisation de cette biennale permettra de maintenir le positionnement historique de notre pays sur le plan scientifique’’, a-t-il assuré.

    Selon le professeur Souleymane Mboup, le fondateur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation, la santé et l’agriculture seront au cœur des travaux de la biennale.

    ‘’C’est un événement qui va offrir beaucoup d’opportunités, car il permettra de dresser la cartographie de l’innovation, de lister les obstacles, de construire un écosystème idéal et d’identifier les potentielles sources de financement’’, a assuré M. Mboup, le président du comité scientifique de la manifestation qui aura lieu tous les deux ans.

    La Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique ‘’va encourager l’innovation’’ en Afrique de l’Ouest notamment, une région confrontée à de ‘’nombreux défis alimentaires et sanitaires’’, a-t-il ajouté.LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Kaolack : la municipalité travaille à la réhabilitation de dix postes de santé (élu)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Kaolack : la municipalité travaille à la réhabilitation de dix postes de santé (élu)

    Kaolack, 13 oct (APS) – La Mairie de Kaolack (centre) travaille à la réhabilitation de dix des vingt postes de santé que compte le district sanitaire de la ville, a appris l’APS de son adjoint chargé de la santé Dr Mbaye Guèye.

    ‘’Les structures sanitaires sont vétustes au niveau de la commune (…) Il y a aussi le manque de matériel médical. Nous travaillons à résorber ce gap qui existe à tous les niveaux de la pyramide sanitaire’’, a souligné Dr Mbaye Guèye.

    Il s’exprimait vendredi au cours d’une cérémonie de remise, par l’Association des kaolackois d’Amérique (AKA), d’un lot de matériel médical aux autorités municipales et sanitaires de la ville.

    ‘’La municipalité de Kaolack a jugé important de mettre en place un programme spécial pour le poste de santé du quartier Fass Cheikh Tidiane qui sera livré dans trois semaines’’, a assuré Dr Guèye.

    ‘’L’année prochaine, nous allons continuer ce même travail, tout en mettant en place un autre programme de construction de nouveaux postes de santé. Les discussions sont en cours avec nos partenaires et, d’ici trois à quatre années, Kaolack va résorber ce grand gap’’, a promis le responsable de la santé à la municipalité de Kaolack.

    Dr Guèye a lancé un appel aux filles et fils de la région à s’impliquer dans les initiatives de développement ‘’parce que les seuls moyens de la municipalité de Kaolack, ne suffisent pas pour prendre en charge toutes les préoccupations du secteur de la santé dans cette commune du centre du pays’’.

    ADE/MTN

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS / Du matériel médical offert au district sanitaire de Kaolack

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS / Du matériel médical offert au district sanitaire de Kaolack

    Kaolack, 13 oct (APS) – Le district sanitaire de Kaolack a reçu un important lot de matériel médical  offert par  l’Association des kaolackois d’Amérique (AKA) pour appuyer les efforts de l’Etat et de la municipalité dans la prise en charge des patients, a constaté l’APS.

    Ce don est composé de consommables, de fauteuils roulants, entre autres matériels.

    ‘’Nous sommes à notre troisième édition et nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin. Nous avons toujours accompagné les services de santé, la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Kaolack, parce que nous œuvrons dans le domaine du social pour venir en aide aux populations locales’’, a dit le coordonnateur de l’AKA, Ousseynou Thiam, lors de la cérémonie de remise de ce don.

     »Tout le matériel n’est pas encore arrivé à Kaolack, seul un échantillon a été mis à la disposition des autorités médicales, le reste étant stocké à New-York pour être acheminé au Sénégal dans les prochains jours », a ajouté M. Thiam.

    Le médecin chef du district sanitaire de Kaolack, Dr Niéne Seck, a magnifié ce geste qu’il juge ‘’très important’’ pour ses services.

     »La santé, étant une compétence transférée aux collectivités territoriales, le maire de la commune, à travers ses partenaires et les ressortissants de Kaolack éparpillés à travers le monde, a facilité l’octroi de ce don », a-t-il salué, rappelant que l’année dernière  »l’AKA était venue avec des médecins américains accompagner le personnel du district sanitaire de Kaolack lors des journées de consultations médicales gratuites, dédiées  à la gynécologie’’

     »Ce fut également le cas lors de la pandémie de COVID-19, une période où l’AKA avait contribué à la riposte », a ajouté le médecin-chef du district sanitaire.

    ‘’Aujourd’hui, a-t-il encore soutenu,  ce don va soulager le comité de développement sanitaire dans la prise en charge rapide des patients ».

    Il a assuré que ces équipements médicaux  seront utilisés de la façon la plus judicieuse possible.  » Cette association, dit-il, a déjà tracé la voie pour inciter d’autres forces vives à œuvrer aussi dans ce sens ».

    Le docteur a invité d’ autres associations, bonnes volontés et forces vives de la région à venir accompagner l’Etat du Sénégal et la collectivité territoriale pour leurs efforts consentis pour la santé.

    L’adjoint au maire de Kaolack en charge de la santé, Dr Mbaye Guèye, remerciant les membres de l’AKA, a souligné que ce matériel médical réceptionné,  »est venu à son heure. »

    Selon lui, ce matériel représente beaucoup pour la population locale et les services du district sanitaire de Kaolack.

    ADE/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE -HUMANITAIRE  / Cataracte : l’ONG Direct Aid Society a opéré plus de 10000 malades en 2023 (responsable)

    SENEGAL-SANTE -HUMANITAIRE / Cataracte : l’ONG Direct Aid Society a opéré plus de 10000 malades en 2023 (responsable)

    Yeumbeul, 13 oct (APS) – L’ONG humanitaire koweitienne Direct Aid Society a opéré cette année plus de 10.000 malades de la cataracte sur un objectif de 15 000 patients sur l’ensemble du territoire, a-t-on appris de son directeur adjoint Saïd Obari.

    « Depuis le début de l’année, jusqu’à ce jour, nous avons dépassé les 10.000 opérations sur un objectif de 15000 personnes à opérer sur l’ensemble du pays par an. Nous avons dépassé la barre des 10.000 opérés. Nous espérons atteindre l’objectif des 15.000 », a-t-il déclaré.

    Il s’entretenait jeudi avec des journalistes en marge d’une série de consultations, suivie d’opérations de la cataracte au profit de plusieurs dizaines de malades. Ces opérations entrent dans le cadre d’un camp gratuit de chirurgie de la cataracte initiée par l’ONG humanitaire koweitienne.

    L’activité médicale est organisée depuis dimanche dernier au district sanitaire de Yeumbeul (banlieue de Dakar),  avec l’appui du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Elle prend fin ce vendredi, avec l’ambition de toucher 2000 patients grâce à une équipe de médecins ophtalmologistes égyptiens de « l’œil du monde ».

    Ils utilisent pour ces interventions, la nouvelle technologie » phaco » par laser en collaboration avec le programme national de la santé oculaire du Sénégal.

    Le directeur adjoint a remercié le ministère de la Santé et de l’Action sociale qui leur a beaucoup facilité le travail surtout pour les formalités administratives et les autorités du district sanitaire de Yeumbeul pour avoir facilité le travail à ses équipes dans le cadre de ce camp gratuit de chirurgie de la cataracte.

    Il a assuré que ces équipes avaient dans la journée du jeudi dépassé la barre des 1000 malades soignés gratuitement.

    Pour sa part, le docteur Gabriel Massène Senghor, médecin-chef du district sanitaire de Yeumbeul a magnifié l’organisation de ce camp.

    « Je salue la tenue de cette activité. Nous accueillons cette activité et dans ce cadre, nous avons mis nos locaux à la disposition des organisateurs, (bloc opératoire et salles d’hospitalisation) mais aussi notre personnel. Le travail se fait en étroite collaboration », a-t-il relevé.

    Le docteur Senghor a indiqué qu’ au niveau national prés de 550.000 malvoyants sont dénombrés . « Mais l’espoir, a-t-il dit, est permis d’autant plus que sur ces 550.000, au moins 80% sont atteints de cécité évitable comme la cataracte ».

    SG/ASB/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE / « Le Sénégal va arriver à la couverture sanitaire universelle » (DG ANACMU)

    SENEGAL-SANTE / « Le Sénégal va arriver à la couverture sanitaire universelle » (DG ANACMU)

    Dakar, 13 oct (APS) – Le Sénégal a un système de santé solide lui permettant d’arriver, avec le temps, à la couverture sanitaire universelle, a indiqué le Directeur général de l’agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), Docteur Bocar Mamadou Daff.

     »Le système de santé du Sénégal est solide. Avec le temps, nous arriverons à la couverture sanitaire universelle. Le Sénégal est un des pays phares dans ce domaine, les preuves, c’est comment nous avons pu gérer Ebola et la pandémie de la Covid-19″, a souligné M. Daff, qui était l’invité de la rédaction de l’APS.

    Il a rappelé que « la couverture sanitaire universelle, c’est le principe de ne laisser personne au bord de la route ».

     »Il y a plusieurs aspects dont l’offre et la demande. Il faut que l’offre soit disponible et de qualité, la demande quant à elle doit être solvable », a expliqué Bocar Mamadou Daff.

    L’ANACMU est  »du côté de la demande », selon son DG, estimant qu’il faut aussi  »prendre en compte certaines dimensions par exemple l’accès à l’eau, les infrastructures, l’électricité et autant d’intrants qui entrent dans ce cadre-là pour faciliter l’accès aux soins et réduire le fardeau de la maladie ».

    « Nous disons souvent que la couverture sanitaire universelle est un trépied mais le trépied que je préfère c’est la gouvernance », a affirmé Dr Daff, ajoutant:  »Nous devons nous assurer que chaque franc dépensé est bien utilisé dans l’assurance maladie. La couverture sanitaire c’est autant le ministère de la santé que nous-mêmes et d’autres secteurs qui contribuent à l’objectif ».

    Selon lui,  »les filets sociaux, les bourses de sécurité familiale, les cartes d’égalité des chances mises en place par le chef de l’Etat permettent d’aller de l’avant ».

    SKS/OID/ASB