Catégorie : Société

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Grève du SAMES : à Ziguinchor, des patients appellent les parties à des négociations 

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Grève du SAMES : à Ziguinchor, des patients appellent les parties à des négociations 

    Ziguinchor, 18 fév (APS) – Des patients interrogés par l’APS ont appelé mardi le gouvernement et le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) à s’asseoir autour d’une table pour trouver un consensus.

    Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) observe une grève de 48 heures, avec respect strict des urgences, sur tout le territoire national, pour réclamer de meilleures conditions de travail.

    « C’est un danger de venir à l’hôpital sans trouver aucun médecin. Nous sommes inquiets. Les autorités et les médecins doivent s’asseoir le plus rapidement autour d’une table pour trouver une solution », a plaidé un patient trouvé à l’hôpital régional de Ziguinchor.

    « Je suis désespérée. Je suis souffrante. Et arrivée à l’hôpital, l’on me dit que les médecins sont en grève. C’est dangereux. Le pouvoir doit appeler le SAMES autour d’une table et mener une discussion franche et résoudre ce problème. Il est inadmissible en 2025 de voir des médecins en grève », lance Dié Maty Diédhiou, rencontrée à l’hôpital la Paix de Ziguinchor.

    Mme Diédhiou exprime son opposition à ce mouvement social tout en reconnaissant qu’un travailleur  »a le droit de revendiquer ses droits ».  »C’est à l’État de mener des discussions franches avec tous les syndicalistes », renchérit-elle.

    Un tour des différents hôpitaux de Ziguinchor a permis de constater que la grève du Syndicat autonome des médecins du Sénégal est largement suivi.

    Les revendications du syndicat tournent essentiellement autour du recrutement des médecins pharmaciens et chirurgiens-dentistes dans la fonction publique pour soulager les structures sanitaires,  la gestion démocratique des ressources humaines, à travers un appel à candidatures lors des nominations à des postes à responsabilités.

    Le SAMES a posé aussi le problème du régime indemnitaire qui, selon lui,  » souffre d’une incohérence et d’une injustice notoires au détriment des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes « .

    A cela s’ajoute la revalorisation de la pension de retraite.

    L’accélération de la mise en œuvre de la Couverture sanitaire universelle en passant tout d’abord par le remboursement de la dette CMU due aux structures sanitaires fait partie des points de la plateforme revendicative des blouses blanches.

    Ces dernières s’offusquent également du retard noté dans la matérialisation du statut des médecins en spécialisation et des internes des hôpitaux, rendant ces « derniers très vulnérables sur le plan socioprofessionnel’’.

    MNF/OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / Dagana : installation d’un comité départemental de lutte contre la migration irrégulière

    SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / Dagana : installation d’un comité départemental de lutte contre la migration irrégulière

    Dagana, 18 fév ( APS) – Le Comité  départemental de lutte contre la migration irrégulière de Dagana a été officiellement installé, a constaté l’APS.

     »Nous venons de terminer notre séance de travail avec la délégation conduite par le Secrétaire permanent du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI), au terme de laquelle, le comité départemental de lutte contre la migration a été installé. », a dit lundi le préfet de Dagana, Ibrahima Ismaila Ndiaye qui a présidé la rencontre.

    Il a estimé qu’il fallait avoir à Dagana  »une déclinaison au niveau local du comité régional et interministériel” de lutte contre la migration irrégulière. 

    Le préfet a expliqué qu’ au cours de cette rencontre, il a été question de  ‘“partager la stratégie nationale de lutte contre la migration, mais aussi de voir le plan d’actions qui sera mis en place conformément aux orientations indiquées”.

    Il estime également qu’ il est nécessaire de comprendre les enjeux liés au phénomène de la migration irrégulière pour “apporter une riposte dans le département”.

    “Dans cette dynamique, nous allons miser sur une bonne stratégie de communication et de sensibilisation, à travers les médias, et des cadres de concertation avec une conjonction des efforts de tous les acteurs communautaires pour arriver ensemble à atténuer le phénomène”, a indiqué M. Ndiaye.

    A l’en croire, la question de la gestion des flux migratoires préoccupe l’Etat, d’où la mise en place de ce comité.

    Le Secrétaire permanent du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI), Modou Diagne, a pris part à l’installation du Comité départemental de lutte contre la migration irrégulière de Dagana.

    OG/AT/HB/ADL/AB

  • AFRIQUE-HYDRAULIQUE-PLAIDOYER / Accès à l’eau potable et à l’assainissement : les Etats africains invités à accompagner la présidence sénégalaise de l’AMCOW

    AFRIQUE-HYDRAULIQUE-PLAIDOYER / Accès à l’eau potable et à l’assainissement : les Etats africains invités à accompagner la présidence sénégalaise de l’AMCOW

    Kampala (Ouganda), 18 fév. (APS) – Le ministre ivoirien des Eaux et Forêts Laurent Tchagba a appelé, mardi à Kampala, capitale de l’Ouganda, les États membres du Conseil des ministres africains chargés de l’eau (AMCOW, sigle en Anglais) à accompagner le Sénégal qui hérite de la présidence de cette organisation pour la période 2025-2027, dans l’optique de lui permettre de bien mener des politiques de plaidoyer auprès des partenaires internationaux.

    ‘’Il faut qu’en Afrique que nos instruments de plaidoyer soient forts, que nos politiques publiques en matière d’eau et d’assainissement soient mises en priorité pour convaincre nos bailleurs. Le Sénégal prend la tête de l’AMCOW. Il faut que tous les Etats cotisent pour l’accompagner et lui permettre de mieux mener nos politiques de plaidoyer’’, a-t-il indiqué.

    Le ministre ivoirien présidait les travaux d’une session des ministres africains en charge de l’eau, organisée dans le cadre du Congrès international et de l’exposition de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA). Cette session se tient en Ouganda (16-20 février 2025) sur le thème : ‘’Eau et Assainissement pour tous : un avenir sûr pour l’Afrique’’.

    Des délégations officielles de l’Ouganda, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Malawi, du Cameroun et du Sénégal, ainsi que des experts et des partenaires techniques ont pris part à la rencontre.

    ‘’Je sollicite l’engagement de tous et de tous les États pour assurer la mise en œuvre des projets et programmes d’accès des populations africaines à une eau de qualité et en quantité ainsi qu’à l’assainissement’’, a ajouté le ministre ivoirien.

    ‘’Il faut que nous démontrions dans nos politiques publiques que l’eau et l’assainissement occupent une place prioritaire pour que nos partenaires et bailleurs nous apportent un appui nécessaire’’, a-t-il insisté.

    Le ministre ivoirien a longuement insisté pour que les Etats africains placent la question de l’eau et de l’assainissement dans leurs programmes prioritaires.

    ‘’Tout bouge. Nous sommes en train de parler d’intelligence artificielle, il est important que dans nos engagements, nous puissions nous donner la force, la confiance pour parler à nos partenaires de nos programmes d’accès à l’eau potable et à l’assainissement’’, a souligné le ministre ivoirien.

    Le congrès international et l’exposition de l’AAEA rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau et d’autres secteurs. Il est l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau.

    L’AAEA est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique. L’organisation compte plus de 237 membres, dont 100 sont des opérateurs publics de plus de 40 pays à travers le continent.

    ‘’Créée en février 1980 sous l’appellation d’Union Africaine des distributeurs d’eau (UADE), elle a su évoluer avec audace et clairvoyance pour répondre aux défis croissants de notre époque’’, avait expliqué, lundi à l’ouverture officiel dudit congrès, le directeur exécutif de l’AAEA, Olivier Gosso.

    ‘’Fort de 45 années d’existence, l’association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement s’impose aujourd’hui comme le fer de lance de l’excellence dans la gestion de l’eau et de l’Assainissement, opérant dans 43 pays’’, a-t-il ajouté.

     

    SG/MT/ASG

  • AFRIQUE-HYDRAULIQUE / Dakar s’engage à renforcer l’impact des initiatives liées à l’eau et à l’assainissement en Afrique (ministre)

    AFRIQUE-HYDRAULIQUE / Dakar s’engage à renforcer l’impact des initiatives liées à l’eau et à l’assainissement en Afrique (ministre)

    De l’envoyé spécial de l’APS, El Hadj Souleymane Gano

    Kampala (Ouganda), 18 fev (APS) – Le Sénégal qui va assurer la présidence du Conseil des ministres africains chargés de l’eau (AMCOW, sigle en Anglais) pour la période 2025-2027, s’engage à adopter une approche axée sur l’action pour renforcer l’impact des initiatives liées à l’eau et à l’assainissement en Afrique, a assuré, mardi, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

    ‘’La présidence sénégalaise de l’AMCOW s’engage à adopter une approche axée sur l’action pour renforcer l’impact des initiatives liées à l’eau et à l’assainissement en Afrique. En mobilisant les Etats, les partenaires au développement et toutes les parties prenantes africaines, elle vise à construire une Afrique libre, souveraine, prospère et résiliente d’ici 2063’’, a-t-il déclaré.

    M. Dièye intervenait par visioconférence lors d’une session des ministres africains en charge de l’eau, organisée au deuxième jour du Congrès international et exposition de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA), qui se tient en Ouganda (16-20 février 2025) sur le thème : ‘’Eau et Assainissement pour tous : un avenir sûr pour l’Afrique’’.

    Des délégations officielles de l’Ouganda, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Malawi, du Cameroun et du Sénégal, ainsi que des experts et des partenaires techniques ont pris part à cette session présidée par le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba.

    Cheikh Tidiane Dièye a assuré que la présidence sénégalaise de l’AMCOW ‘’promeut une nouvelle vision africaine de l’Eau, plaçant ces enjeux au cœur des priorités continentales, tout en défendant une position africaine unifiée et un plaidoyer politique de haut niveau au sein de l’Union Africaine et dans l’agenda mondial de l’eau’’.

    ‘’Le Sénégal, fidèle à ses engagements internationaux, a pris des responsabilités majeures pour porter cette vision et la traduire en impact positif sur la vie des populations et le dynamisme des secteurs de la production’’, a souligné Cheikh Tidiane Dièye.

     »En tant que (nouveau) président du Conseil des ministres africains chargés de l’Eau pour la période 2025-2027, et co-organisateur de la 3ème Conférence des Nations unies sur l’eau en 2026 avec les Émirats arabes unis, nous œuvrons encore à mieux placer l’eau au cœur de l’agenda politique mondial’’, a ajouté Cheikh Tidiane Dièye.

    A l’en croire, ces initiatives reflètent ‘’la conviction profonde’’ du Gouvernement sénégalais que ‘’l’eau doit rester une priorité absolue pour notre continent’’. ‘’Face à l’urgence climatique et aux défis croissants, une réponse collective, rapide et coordonnée est indispensable’’, a insisté le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

    ‘’L’eau est bien plus qu’une ressource naturelle. Elle est le fondement de la vie, le socle de la prospérité économique et le pilier de la stabilité environnementale. Dans un monde marqué par des crises climatiques et socio-économiques croissantes, sa bonne gouvernance s’impose comme une priorité stratégique pour garantir un avenir durable’’, a-t-il indiqué.

    Le congrès international et l’exposition de l’AAEA rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau et d’autres secteurs. Il est l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau.

    L’AAEA est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique. L’organisation compte plus de 237 membres, dont 100 sont des opérateurs publics de plus de 40 pays à travers le continent.

    ‘’Créée en février 1980 sous l’appellation Union Africaine des distributeurs d’eau (UADE), elle a su évoluer avec audace et clairvoyance pour répondre aux défis croissants de notre époque’’, avait expliqué le directeur exécutif de l’AAEA, Olivier Gosso, à l’ouverture officielle du congrès, lundi.

    SG/HB/HK/ASG/ADL

  • SENEGAL-SANTE-POINT / « Il n’y a plus de cas Crimée Congo à Kaffrine », selon le DRS

    SENEGAL-SANTE-POINT / « Il n’y a plus de cas Crimée Congo à Kaffrine », selon le DRS

    Kaffrine, 18 fév (APS) – La région de Kaffrine ne compte plus de cas de fièvre de Crimée Congo, après la guérison des malades qui y ont été enregistrés, a assuré son directeur régional de la santé (DRS), le docteur Mbaye Thiam.

    « Il n’y a plus de cas de fièvre Crimée Congo dans la région de Kaffrine. Tous les malades sont guéris et sortis de l’hôpital. C’est fini maintenant pour cette maladie », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Le docteur Thiam a salué la « forte implication » des acteurs de la santé et des autorités administratives en vue de l’éradication de cette maladie dans la région de Kaffrine.

    Deux cas de fièvre hémorragique de Crimée Congo, dont un décès, avaient été enregistrés dans le district sanitaire de Birkilane. Une cinquantaine de cas contacts identifiés étaient également suivis dans cette région du centre du pays.

    La fièvre hémorragique de Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme à travers une piqûre de tiques du genre Hyalomma, avait rappelé le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, après l’apparition du premier cas, fin avril dernier.

    Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. Sa transmission à l’homme se fait par contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés.

    CTS/ADE/HB/BK/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Elinkine: la CUDAFCS célèbre ses 25 ans de présence aux côtés de l’Eglise 

    SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Elinkine: la CUDAFCS célèbre ses 25 ans de présence aux côtés de l’Eglise 

    Elinkine, 17 fév (APS)- La Coordination des unions diocésaines des Associations féminines catholiques du Sénégal (CUDAFCS) a lancé, lundi, à Elinkine, dans le département d’Oussouye (sud), les célébrations de ses 25 ans de présence aux côtés de l’Église.

    Des délégations des autres diocèses du pays ont rejoint celle de Ziguinchor, au pied de Notre-Dame de la Mission à Élinkine, pour marquer le début de leur jubilé d’argent, sous la houlette de l’évêque de Ziguinchor, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga.

    Ces activités de trois jours sont placées sous le thème: « Femme de la CUDAFCS porteuse d’Espérance dans une Eglise synodale ».

    L’évêque du diocèse de Ziguinchor, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga, a ainsi demandé aux femmes d’être « cette aiguille et ce fil à coudre pour tout ce qui est déchiré dans la société ».

    Il estime que la femme doit d’abord se considérer  »comme une grâce que Dieu fait au monde, à (la) société, à (la) famille, à (son) mari, à (ses) enfants ».

    La comparant à une liane de courges, le prélat a souligné que la femme doit pouvoir se mouvoir et se mettre au service de la société partout où elle va.

    Citant un proverbe Diola, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga a démontré que de la même façon que la liane de courges doit quitter sa famille pour se marier, la femme est destinée à tisser et créer des liens avec d’autres familles, localités, communautés et pays.

    « La femme joue un rôle crucial dans la société en tant que source de paix », a-t-il dit, encourageant les femmes de la CUDAFCS à poursuivre leur engagement au service de l’Église, de la société et du pays, et à jouer pleinement leur rôle.

    L’évêque du diocèse de Ziguinchor, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga

    Bassène Madeleine Diène, présidente nationale des Femmes catholiques du Sénégal, s’est félicitée de la présence massive des femmes à Élinkine.

    « Ces femmes venues de l’Archidiocèse de Dakar, des diocèses de Saint-Louis, Thiés, Kaolack, Tambacounda, Kolda en plus de celles du diocèse de Ziguinchor ont été plus de mille à se retrouver au pied de Notre-Dame de la Mission à Élinkine », a t-elle déclaré.

    « Avant d’être catholique, nous sommes d’abord femmes. Et, toute femme est mère. Toute femme est épouse et sœur. Et dans l’Église, on dit que nous sommes la colonne vertébrale. Cela veut dire qu’on peut rien faire sans les femmes », a ajouté Bassène Madeleine Diène, dans le sillage de l’appel de Mgr Jean-Baptiste Valter Manga.

    MNF/OID/ABB/SBS

  • AFRIQUE-ASSAINISSEMENT-DEFIS / Kampala, hôte du 22-ème congrès international de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement

    AFRIQUE-ASSAINISSEMENT-DEFIS / Kampala, hôte du 22-ème congrès international de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement

    +++De l’envoyé spécial de l’APS : Souleymane Gano+++

    Kampala (Ouganda), 17 fev (APS) – Des délégués de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA) participent aux travaux du 22ème congrès international et à l’exposition de cette organisation, ouverts officiellement ce lundi à Kampala, la capitale ougandaise, sous le thème : ‘’L’eau et l’assainissement pour tous : un défis sûr pour l’Afrique’’.

    ‘’Nous nous positionnons en véritable architecte d’un futur (…). Nous convions nos partenaires à accorder leur confiance et continuer à accompagner l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement sur le chemin du succès pour bâtir un avenir pour l’Afrique’’, a déclaré le directeur exécutif de l’AAEA, François Olivier Gosso.

    Il intervenait à l’ouverture des travaux de ce 22-ème congrès international de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement en présence de plusieurs officiels ougandais, des élus de nombreux Etats africains ainsi que des représentants, et des partenaires techniques et financiers.

    L’AAEA, a-t-il souligné, est aujourd’hui reconnue comme une organisation de référence incontestée en matière de gouvernance et d’innovation dans le domaine de l’eau et de l’assainissement sur notre continent.

    De nombreuses entreprises africaines, européennes, asiatiques et américaines exposent des modèles de matériels de dernière génération destinés à aider les Etats, les Collectivités territoriales dans la gestion des questions d’eau et d’assainissement.

    Créée en février 1980 sous l’appellation d’Union africaine des distributeurs d’eau (UADE), elle a été rebaptisée en 2004, Association africaine de l’eau (AAE) avant de prendre son nom actuel AAEA (Association africaine de l’eau et de l’assainissement) en 2023 à Abidjan, avec audace et clairvoyance pour répondre aux défis croissants de notre époque, a indiqué son directeur exécutif.

    Forte de 45 années d’existence, l’association  »s’impose aujourd’hui comme le fer de lance de l’excellence dans la gestion de l’eau et de l’Assainissement, opérant dans 43 pays’’, a-t-il ajouté, rappelant l’AAEA prône l’innovation, la rigueur et le partage des savoirs.

    Selon lui, au cours des dix dernières années, l’association a mobilisé auprès de ses partenaires techniques et financiers, plus de 25 millions de dollars américains afin de soutenir des programmes de renforcement de capacités des acteurs Africains du secteur, la gestion de la qualité de l’eau, des bourses de recherche etc.

    Le congrès international et l’exposition de l’AAEA rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau et d’autres secteurs. Il est l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau.

    L’AAEA est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique. L’organisation compte plus de 237 membres, dont 100 sont des opérateurs publics de plus de 40 pays du continent.

    SG/OID/AB

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-EMPLOIS / Lutte contre le chômage : les jeunes de Marsassoum invités à un retour vers l’agriculture 

    SENEGAL-COLLECTIVITE-EMPLOIS / Lutte contre le chômage : les jeunes de Marsassoum invités à un retour vers l’agriculture 

    Sédhiou, 17 fev (APS) – Le vice-président de l’association politique Alliance des mouvements pour la force et l’intensité du travail (AM-FIT), Mady Gassama, a invité, dimanche, à Marsassoum, une commune de la région de Sédhiou (sud), les jeunes de cette localité à un retour vers l’agriculture afin de résoudre la problématique du chômage qui touche cette frange de la société.

    ‘’Aujourd’hui, au Sénégal, plus d’un million d’hectares sont inexploités. Ces terres non cultivées pourraient générer environ 400 000 emplois avec un salaire minimum de 200 000 francs CFA’’, a-t-il déclaré, appelant les jeunes à se tourner vers l’agriculture.

    Le vice-président du mouvement AM-FIT s’exprimait lors de l’installation du Comité communal dudit mouvement à Marsassoum.

    La rencontre a enregistré une forte présence de militants et sympathisants venus de la commune de Marsassoum et des villages environnants.

    Outre l’agriculture, Mady Gassama a estimé que la solution à la question de l’emploi des jeunes réside également dans la valorisation de secteurs tels que l’élevage, la pêche, le numérique, la transformation, l’artisanat et l’écologie, plaidant aussi pour la mise en place par les pouvoirs publics d’une politique d’ industrialisation.

    Il a invité les acteurs politiques locaux à se mobiliser pour la construction de centres de santé intégrés à Marsassoum.

    Prenant part à la rencontre, le président du mouvement AM-FIT, Sanoussy Diakité, a indiqué que la production économique repose sur le capital et le travail.

    ‘’L’emploi doit être à l’origine de la croissance. Des milliers d’emplois peuvent être créés dans l’agriculture, l’élevage, la transformation, les infrastructures, le numérique, l’artisanat, le tourisme et l’environnement’’, a-t-il déclaré.

    Se prononçant sur le dernier rapport de la Cour des comptes portant sur la gestion publique entre 2019 et mars 2024, Sanoussy Diaïté, a insisté sur l’importance de la reddition des comptes, qu’il considère comme le fondement de la transparence et de la rigueur dans la gouvernance des affaires publiques.

    ‘’Des sanctions doivent être prises contre les auteurs de dérives de gestion pour instaurer une nouvelle conduite des affaires publiques au Sénégal’’, a-t-il lancé.

    OB/HB/ABB/AB

  • SENEGAL-FRANCE–SANTE / Saint-Louis : une association française offre du matériel médical à l’hôpital régional

    SENEGAL-FRANCE–SANTE / Saint-Louis : une association française offre du matériel médical à l’hôpital régional

    Saint-Louis, 17 fév (APS) – L’association humanitaire française  »En avant roule » a offert, lundi, un important lot d’équipements et de matériels médicaux au Centre hospitalier régional de Saint-Louis (CHR).

    Les équipements sont composés, entre autres, de fauteuils roulants, de tables de consultations et de chirurgie, d’une table d’accouchement, et de couveuses.

     »Le matériel offert aujourd’hui, à l’hôpital et à la région de Saint-Louis représente deux années de quête, de recherche, de stockage, d’arrangement, de préparation au transport, tout ça dans la bonne humeur et bénévolement », a dit Christine Maeder, secrétaire du bureau de ladite association au nom de son président Christian Maeder, également son mari. 

    Mme Maeder s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie de réception de ce matériel qui s’est déroulée dans les locaux du Centre hospitalier régional de Saint-Louis.

    Le Directeur du Centre hospitalier régional de Saint-Louis (CHR), Dr El Hadji Magatte Seck s’est dit heureux de réceptionner ce conteneur rempli de matériel médical.

    ‘’Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de plaisir et beaucoup d’enthousiasme que nous réceptionnons ce conteneur d’équipements médicaux de dernière génération venant de notre partenaire l’association +En avant roule+ », a-t-il déclaré.

    Il a souligné que ce conteneur estimé à 10 mille euros, soit environ 7 millions de FCFA avec ces équipements, nous permettra, d’assurer une meilleure prise en charge des populations.

      »L’hôpital régional, a-t-il  dit, est une structure qui accuse un petit retard dans l’investissement et ce genre d’action, nous permet de remettre à niveau notre offre de soins pour mieux prendre en charge les populations ».

    Le Directeur du Centre hospitalier régional de Saint-Louis (CHR) a remercié les donateurs.

     »Sur ce, je voudrais remercier au nom de monsieur le ministre de la Santé et de l’Action sociale, au nom du Président du conseil d’administration (PCA) du Centre hospitalier régional de Saint-Louis, (…) et de tout le personnel, l’association En avant roule relativement à leurs actions (…) », a dit M. Seck souhaitant que ce partenariat puisse être pérennisé au profit des populations.

     »En avant roule » est une association créée en Alsace, en France, en 2006 à la suite d’une action solidaire initiée au Sénégal en 2001 au profit des personnes à mobilité réduite et malvoyantes.

    CGD/AMD/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE / VIH/Sida : le taux de prévalence estimé à 0,3% (officiel)

    SENEGAL-SANTE / VIH/Sida : le taux de prévalence estimé à 0,3% (officiel)

    Kaolack, 17 fév (APS) – La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam révèle que le taux de prévalence du VIH/Sida au Sénégal s’élève à 0,3% et que 70% des personnes vivant avec la maladie ont accès aux antirétroviraux (ARV).

    ‘’Les résultats prometteurs obtenus par le Sénégal dans la lutte contre le VIH/Sida ont permis d’atteindre une faible prévalence de 0,3% et un accès aux ARV pour 70% des personnes porteuses de la maladie’’, a-t-elle indiqué.

    La secrétaire exécutive du CNLS s’exprimait ainsi à Kaolack (centre), lors de la cérémonie de lancement officiel, samedi, de la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida, qui se déroule du 15 au 21 février 2025.

    La cérémonie a eu lieu en présence de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, de l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, entre autres personnalités.

    Ces ‘’résultats prometteurs’’ sont, de l’avis du Dr Thiam, le fruit de l’engagement collectif, des efforts du gouvernement du Sénégal, mais aussi et surtout, de l’engagement de la jeunesse sénégalaise.

    Elle a toutefois noté qu’ils cachent des disparités, puisque chez les jeunes, ‘’nous observons de plus en plus de nouvelles infections dans la tranche d’âge 15-24 ans’’.

    Une vue de la cérémonie de lancement de la Semaine nationale de mobilisation des jeunes contre le Sida, à Kaolack

    La secrétaire exécutive du CNLS a dans le même temps relevé qu’au Sénégal, ‘’sept sur dix nouvelles infections sont survenues chez des jeunes de moins de 35 ans’’.

    Safiatou Thiam a, en outre, pointé ‘’plusieurs vulnérabilités’’ détectées chez les jeunes filles et garçons, et qui les exposent au VIH, notamment le silence qui entoure la santé sexuelle des jeunes filles vivant avec cette épidémie mondiale.

    ‘’L’étude de la vulnérabilité des jeunes et adolescents, réalisée il y a quelques années par le ministère de la Jeunesse, avait montré une faible utilisation de préservatifs, surtout chez les jeunes filles’’, a-t-elle signalé, soulignant que la même étude montre que les jeunes hommes sont de plus en plus victimes de violences sexuelles.

    La secrétaire exécutive du CNLS a également fait savoir que les populations jeunes vivant avec le VIH restent encore stigmatisées, marginalisées et leur accès aux services de santé est limité. Elle plaide par ailleurs pour que la ‘’Semaine jeunes-sida’’ soit un moment qui nécessite la mobilisation de toutes les franges de la jeunesse face à la maladie.

    ‘’La semaine de mobilisation des jeunes contre le VIH/Sida offre, une fois de plus, l’occasion de faire le point sur la situation de l’épidémie, de sensibiliser et de promouvoir les dépistages volontaires auprès des jeunes en particulier, mais également de promouvoir l’adoption de comportements responsables afin de les protéger du Sida’’, s’est en outre réjouie l’ancienne ministre de la Santé et de la Prévention.

    ADE/MT/ABB/ASG