Catégorie : Société

  • SENEGAL-JUSTICE / Vingt nouveaux auxiliaires de justice admis dans l’Ordre national des experts du Sénégal

    SENEGAL-JUSTICE / Vingt nouveaux auxiliaires de justice admis dans l’Ordre national des experts du Sénégal

    Dakar, 17 fev (APS) – Quelque vingt nouveaux auxiliaires de justice ont prêté serment, lundi, lors d’une cérémonie organisée au tribunal de grande instance hors classe de Dakar, intégrant ainsi l’Ordre national des experts du Sénégal (ONES), a constaté l’APS.

    ‘’Après avoir terminé leurs parcours professionnels avec la soutenance avec succès d’un mémoire de fin de stage, ces auxiliaires de la justice ont été agréés par le conseil de l’ordre’’, a dit Amath Sow, secrétaire général de l’ONES, à l’issue de la cérémonie de prestation de serment.

    Cet exercice obligatoire, a-t-il rappelé, est prévu par une loi du 17 février 2017 et l’article 67 de son décret d’application qui exige aux experts de jurer de respecter la loi et de faire respecter la loi dans leurs travaux et de se consacrer avec dévouement à l’exercice de la profession d’expert.

    ‘’Ces experts sont désormais à la disposition des cours et tribunaux. Leur rôle est d’éclairer le tribunal dans tous les contentieux pour lesquels le juge a besoin d’avoir un éclairage technique’’, a souligné l’expert fiscal et mandataire judiciaire auprès des cours et tribunaux.

    Amath Sow a indiqué que l’ordre national des experts du Sénégal regroupe huit sections de spécialité technique à vocation économique, dont le rôle premier est de se mettre d’abord à la disposition des juridictions et également de participer à la sécurisation et à la vulgarisation des activités économiques. 

    Un des nouveaux membres de l’ONES, après sa prestation de serment

    Ces sections, a-t-il cité, sont : la section fiscale, la section commerciale, la section industrie, la section immobilière, la section maritime, cargaison aérienne et terrestre, la section maritime corps et machines, la section automobile et la section incendie.

    La profession d’expert existe au Sénégal depuis 1964 et ses membres travaillent aux côtés des juridictions et de la justice.

    ‘’C’est un métier qui est très lourd en termes de responsabilité, en termes d’indépendance mais également, en termes de moralité’’, a rappelé le secrétaire général de l’ONES.

    CMS/ABB/SBS/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Moustapha Guirassy invite le PASEC à s’auto-évaluer

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Moustapha Guirassy invite le PASEC à s’auto-évaluer

    Dakar, 17 fev (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a invité, lundi à Dakar, le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la francophonie (PASEC) à s’auto-évaluer pour être dans une logique d’équité et de quête de performances.

     »Le PASEC a pour mission d’évaluer les différents systèmes éducatifs, mais il est à un tournant pour s’auto-évaluer, se comparer à d’autres et s’ajuster dans une logique d’équité  et de quête de performances », a recommandé le ministre de l’Education nationale.

    Moustapha Guirassy procédait à l’ouverture du deuxième regroupement des équipes nationales du PASEC chargées de la grande collecte de données.

    Le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Conférence des ministres de l’Education des Etats et Gouvernements de la francophonie (PASEC) doit ‘’s’auto-évaluer lui-même pour voir comment il évolue afin de s’inscrire sur de nouveaux axes d’amélioration de son processus’’, a-t-il ajouté.

    Devant les délégations venues de 21 pays de la  Conférence des ministres de l’Éducation des Etats et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN), le ministre a fait des suggestions allant dans le sens de ‘’réorienter le PASEC’’, invitant les acteurs à ‘’rendre plus inclusif le processus d’évaluation’’.

    ‘’Nous devons continuer à être ambitieux par respect pour ce que nous sommes, mais aussi par respect pour les enfants que nous formons’’, a fait valoir le ministre.

    Moustapha Guirassy a noté par ailleurs que le PASEC ne prenait pas en compte  »suffisamment les enjeux liés aux compétences et à l’impact de l’école sur l’élève’’.

    ‘’Or, il  s’agit, a-t-il expliqué, de voir comment l’école transforme l’enfant, les compétences numériques, le civisme, les rapports avec l’environnement, entre autres’’.

    Il estime qu’il  »y a un déficit et pour le combler il faut revoir la politique du PASEC afin qu’il soit connecté directement à l’école’’.

    Il a ainsi proposé à la coordination du PASEC de ‘’revoir sa structuration pour que la mise en œuvre des recommandations soit effective’’.

    ‘’Il y un beau travail, une expertise avérée, mais dans la transformation de nos systèmes à partir des recommandations, nous constatons qu’il y a beaucoup de lenteurs, et il faut absolument être beaucoup plus inventif et innovant’’, a encore dit Moustapha Guirassy devant la centaine de participants.

    Durant dix jours, les équipes nationales du PASEC de 21 pays, composées de responsables nationaux, de pédagogues et d’informaticiens, participeront à des sessions théoriques et pratiques pour échanger sur les procédures techniques et les outils de collecte, particulièrement de l’application CAPI utilisée pour la collecte numérique des données.

    Ce renforcement des compétences est ‘’essentiel pour garantir la qualité et la fiabilité des données qui seront recueillies entre mars et juin 2025’’.

    Les participants sont préparés pour cette grande collecte de données en vue de l’évaluation internationale du PASEC 2024.

    Il s’agit du deuxième regroupement des équipes nationales du PASEC, après celui de l’année dernière.

    Avec plus de 660 000 répondants attendus, cette troisième évaluation internationale du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC) s’impose comme l’une des plus vastes enquêtes sur les apprentissages fondamentaux en Afrique avec pour objectif de produire des données fiables pour éclairer les politiques éducatives et renforcer les systèmes éducatifs des pays participants.

    La CONFEMEN a mis en place depuis 1991 le PASEC afin de disposer des informations permettant d’accompagner les Etats membres dans le pilotage de leurs systèmes éducatifs.

    Le PASEC 2024, avec 21 pays participants, est la troisième évaluation internationale après le PASEC 2014 avec 10 pays et le PASEC 2019 avec 14 pays.

    ADL/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES en grève générale mardi et mercredi

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES en grève générale mardi et mercredi

    Dakar, 17 fev (APS) – Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) va observer une grève de 48 heures à partir de mardi, avec respect strict des urgences, sur tout le territoire national, pour réclamer de meilleures conditions de travail, a annoncé, lundi, Diabel Dramé, son Secrétaire général chargé des Affaires médicales.

    ‘’Devant l’absence d’action concrète du gouvernement allant dans le sens d’un dialogue et d’un consensus pour solutionner nos revendications, le SAMES est au regret de poser, ce jour (mardi), le premier acte de son plan d’action qui consiste en une grève générale de 48 heures avec respect strict des urgences sur le territoire national les 18 et 19 février 2025’’, a déclaré Diabel Dramé.

    Il s’exprimer lors d’une conférence de presse au siège de l’Ordre national des médecins du Sénégal pour informer l’opinion du plan d’action que le SAMES a adopté suite à sa réunion extraordinaire élargie à tous les secrétaires généraux de zones et de sections du Bureau exécutif national (Ben), samedi.

    Selon lui,  »le SAMES ne réclame que de meilleures conditions de travail pour une offre de santé de qualité pour les populations. Cet état de fait a motivé les revendications ».

    Les revendications du syndicat tournent essentiellement autour du recrutement des médecins pharmaciens et chirurgiens-dentistes dans la fonction publique pour soulager les structures sanitaires ; la gestion démocratique des ressources humaines à travers un appel à candidatures lors des nominations à des postes de responsabilités.

    Diabel Dramé a posé aussi le problème du régime indemnitaire qui, selon lui, « souffre d’une incohérence et d’une injustice notoires au détriment des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes ».

    A cela s’ajoute la revalorisation de la pension de retraite.

    « Un médecin qui part à la retraite devient un ancien fonctionnaire très vulnérable et précaire car se retrouvant avec une pension de retraite dérisoire’’, se désole M. Dramé, réclamant par ailleurs la construction progressive de nouveaux hôpitaux dans les départements.

    L’accélération de la mise en œuvre de la Couverture sanitaire universelle en passant tout d’abord par le remboursement de la dette CMU due aux structures sanitaires fait partie des points de la plateforme revendicative des blouses blanches.

    Ces dernières s’offusquent également du retard noté dans la matérialisation du statut des médecins en spécialisation et des internes des hôpitaux, rendant ces « derniers très vulnérables sur le plan socioprofessionnel’’, a dit Diabel Dramé.

    Le Secrétaire général du SAMES, Mamadou Demba Ndour, a relevé qu’ils ont rencontré le gouvernement à 14 reprises sans que des solutions ne soient apportées à leurs problèmes. La dernière en date remonte au jeudi 13 février dernier avec le ministère de la Santé et de l’Action Sociale en l’occurrence.

    NSS/HB/HK/OID

  • SENEGAL-RELIGION-NECROLOGIE / Décès de Serigne Moustapha Saliou Mbacké, le fils de Serigne Saliou Mbacké

    SENEGAL-RELIGION-NECROLOGIE / Décès de Serigne Moustapha Saliou Mbacké, le fils de Serigne Saliou Mbacké

    Touba, 16 fév (APS) – Serigne Moustapha Saliou Mbacké, fils du cinquième khalife général des mourides, Serigne Saliou Mbacké, est décédé dimanche à Touba, a appris l’APS de sources concordantes.

    Reconnu pour son érudition et son engagement dans l’agriculture, il était une figure respectée au sein de la communauté mouride.

    Son orthodoxie, sa rigueur intellectuelle et son franc-parler lui ont valu l’estime de ses pairs et au-delà, de l’ensemble de la communauté musulmane.

    Fils de Sokhna Maty Diakhaté et de Serigne Saliou Mbacké, il était connu pour son attachement aux enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (1853-1927), le fondateur du mouridisme.

    Toujours vêtu d’un grand boubou et d’une écharpe blanche, il incarnait courage et vertu.

    Son décès marque une grande perte pour la confrérie mouride et laisse un vide dans le paysage religieux et social du Sénégal.

    « Un pilier vient de nous quitter. Une personnalité d’une dimension exceptionnelle. Grand érudit au savoir encyclopédique et insondable, Serigne Moustapha vouait un amour inégalable à Cheikhoul Khadim », a témoigné sur sa page Facebook, Serigne Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma.

    Selon le président de la commission culture et communication du Grand Magal de Touba, le défunt était le défenseur infatigable tant craint et redouté par les ennemis de l’Islam. 

    MS/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Des experts planchent sur  les dimensions socioéconomiques de la zakat

    SENEGAL-SOCIETE / Des experts planchent sur les dimensions socioéconomiques de la zakat

    Dakar, 17 fév (APS) – Des universitaires et islamologues ont planché, dimanche, sur les dimensions socioéconomiques de la zakat (aumône légale des musulmans), en dépit de toutes considérations religieuses, a constaté l’APS.

    Lors d’une conférence organisée par le Centre islamique de formation et de documentation (CIFOD), les intervenants ont notamment insisté sur la nécessité d’organiser cette pratique religieuse au Sénégal afin de créer plus d’impacts socio-économiques.

    Introduisant la conférence axée sur le thème « Comprendre la Zakat, l’aumône légale en Islam’’, Abdou Karim Diaw a estimé que « la collecte générale de la zakat et sa distribution efficace » devraient aider à « diminuer de façon significative » la pauvreté au Sénégal.

    Invitant les pouvoirs publics à penser à son organisation par le biais d’une institutionnalisation, il a parlé d’une étude qu’il a menée en 2020, avec des collègues universitaires, sur les solutions qui peuvent permettre au Sénégal d’éradiquer la pauvreté « en collectant efficacement la zakat ».

    En s’appuyant sur les textes scripturaires, le conférencier a indiqué que « la zakat purifie les biens, les protège et attire la bénédiction. C’est une source de bénédiction pour les biens de celui qui la paye ».

    Sont soumis à la zakat, ‘’les actifs monétaires, l’or, l’argent, les actifs financiers, les actions, les obligations’’, a rappelé l’expert en finance islamique.

    Ce dernier, nommé récemment coordonnateur national du Programme de développement de la microfinance islamique du Sénégal (PROMISE), a aussi cité les actifs commerciaux, comme les marchandises, les bovins, les ovins, les camelins, les produits d’agriculture’’

    L’acte de la zakat est appliqué dans une « propriété privé ayant atteint le minimum de seuil sur chaque catégorie d’actifs » (Nissab), a-t-il précisé.

    ‘’Le thème de notre conférence, qui met en lumière les dimensions exclusives et socio-économiques de la zakat, met une grande résonance dans notre société contemporaine’’, a souligné El Hadj Djibril Seck, chargé des affaires pédagogiques du CIFOD.

    Il a présenté cette pratique religieuse comme une « belle manifestation de notre engagement à aider ceux qui sont dans le besoin et à favoriser la justice sociale ».

    Selon lui, l’organisation des conférences de ce genre participe à une « compréhension plus profonde et une application concrète de ce devoir sacré, vital, pour le bien-être de notre communauté ».

    ID/SMD/ASB

  • SENEGAL-JEUX-REGLEMENTATION / Jeux en ligne: la LONASE décide de ne plus attribuer de nouvelle licence

    SENEGAL-JEUX-REGLEMENTATION / Jeux en ligne: la LONASE décide de ne plus attribuer de nouvelle licence

    Thiès, 16 fév (APS) – La Loterie nationale du Sénégal (LONASE) a décidé de ne plus attribuer de nouvelle licence d’exploitation à une société de jeux en ligne, a révélé son directeur général Toussaint Manga.

    ‘’Dans le cadre de la digitalisation, les jeux en ligne sont en train de faire une progression énorme », a fait remarquer Toussaint Manga, samedi, lors d’une visite de travail à Thiès.

    Il a ajouté que, face à cette situation, la LONASE a pris, depuis son arrivée à la tête de cette structure, une « décision très forte, afin de préserver cette société ».

    ‘’Depuis que je suis arrivé, j’ai dit que la LONASE ne donnera plus de licence d’exploitation à une société de jeux en ligne’’, a informé Toussaint Manga.

    ‘’Au niveau des jeux physiques, entièrement gérés par la LONASE, les sociétés qui interviennent sont des partenaires techniques et (c’est) la LONASE (qui) exploite », a-t-il expliqué.

    « Avec l’avènement de la digitalisation et des jeux en ligne, la société n’ayant pas beaucoup d’expérience dans ce domaine, avait libéralisé ce secteur, (au profit) d’entreprises, la LONASE, se contentant de percevoir une redevance’’, a-t-il ajouté.

    Après analyse, la LONASE s’est dit qu’avec cette mutation en cours, si elle continue à attribuer des licences, la prédominance du digital peut arriver à un niveau tel qu’elle plongera la LONASE dans une « situation de crise ».

    Le risque était de voir les entreprises qui ont une licence, continuer à exploiter le secteur, et la LONASE « se contenter des redevances’’, a ajouté M. Manga.

    ‘’Nous avons pris la décision ferme de ne plus donner de licence à aucune entreprise de jeux en ligne’’, a encore martelé le directeur général de la LONASE.

    BT/ADI/ASB/SMD

  • SENEGAL-ELEVAGE-SANTE / Kaolack : une randonnée pédestre pour préparer la neuvième journée nationale de l’élevage

    SENEGAL-ELEVAGE-SANTE / Kaolack : une randonnée pédestre pour préparer la neuvième journée nationale de l’élevage

    Kaolack, 16 fév (APS) – Le comité régional préparatoire de la neuvième édition de la journée nationale de l’élevage a initié, dimanche, à Kaolack (centre), une randonnée pédestre en prélude de cet évènement socioéconomique prévu le samedi  prochain, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a constaté l’APS.

    Les randonneurs ont sillonné plusieurs artères de la capitale du Saloum, en présence du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, des membres des organisations faitières du secteur de l’élevage, des chefs de services déconcentrés de l’Etat, des collectivités territoriales et des différents clubs de randonneurs de la zone centre du Sénégal.

    Le thème retenu pour l’édition 2025 de cette journée nationale de l’élevage porte sur ‘’La valorisation des produits d’origine animale, un stimulateur pour la souveraineté alimentaire au Sénégal’’, a rappelé le ministre, pour qui, la randonnée pédestre est une innovation apportée à l’agenda.

    En plus de cette randonnée pédestre, la journée nationale de l’élevage de cette année sera marquée par des activités variées avec des innovations dont l’organisation de courses hippiques et de sauts d’obstacles, de panels sur des thématiques majeures liées à l’élevage, a annoncé le ministre, évoquant également la décoration d’éleveurs méritants.

    ‘’Nous devons assurer une mobilisation exceptionnelle, pour dire merci au président de la République et au Premier Ministre, d’avoir placés l’agriculture et l’élevage au cœur des priorités de l’Agenda national de transformation +Sénégal 2050+’’, a-t-il indiqué.

    Au niveau de son département, a soutenu M. Diagne, le référentiel des politiques publiques sera opérationnalisé, à travers la stratégie de souveraineté alimentaire en cours de finalisation et par la mise en œuvre de programmes et projets dans les Coopératives agricoles communautaires (CAC).

    ‘’Les CAC vont constituer le cadre par excellence de mise en œuvre des politiques d’agriculture et d’élevage’’, a-t-il fait valoir.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT-STRATEGIE / Un Forum pour la vulgarisation et la mise en œuvre du Plan de développement de Ndiédieng

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT-STRATEGIE / Un Forum pour la vulgarisation et la mise en œuvre du Plan de développement de Ndiédieng

    Ndiédieng, 16 fév (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, a lancé, samedi, les travaux du forum pour la vulgarisation et la mise en œuvre du Plan de développement communal (PDC) de Ndiédieng, dans la région de Kaolack (centre), a constaté l’APS.

    ‘’Ce plan, un document stratégique, fruit d’une démarche participative et inclusive, est un outil qui traduit la vision et les aspirations des populations en projets concrets visant à améliorer leurs conditions. Il répond à une bonne gouvernance territoriale, en assurant une gestion efficace, pragmatique et cohérente des affaires de la commune’’, a noté M. Fofana.

    Le forum de Ndédieng est une ‘’étape décisive’’ dans l’engagement de l’équipe municipale pour le développement de cette commune, a ajouté le ministre, en présence du sous-préfet, Abdoulaye Diop, du maire de la commune, Abdou Aziz Mbodj, des élus territoriaux et autres acteurs territoriaux.

    ‘’Cette plateforme d’échanges et de mobilisation va nous permettre de passer à une vision vers l’action. Il ne s’agit pas seulement de présenter un PDC, mais de créer un véritable élan de partenariats pour assurer sa mise en œuvre rapide et efficace’’, a-t-il fait valoir.

    Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires dit avoir besoin de partenaires, à la fois audacieux, prêts à investir dans des ‘’projets concrets’’, qui auront un ‘’impact significatif’’ sur la vie des populations locales.

    ‘’Ensemble, nous allons transformer les défis en opportunités et faire de cette commune un modèle de développement local’’, a-t-il assuré.

    ‘’J’ai l’absolue conviction que le développement d’un territoire ne peut se concrétiser sans une approche participative et inclusive, où chaque voix compte’’, a-t-il dit, ajoutant que la synergie entre l’Etat et les collectivités territoriales, les organisations de la société civile, le secteur privé et les partenaires au développement est essentielle pour garantir le succès des actions.

    Il a rappelé que ce plan de développement communal de Ndédieng s’inscrit dans cette dynamique de décentralisation et de développement territorial durable et équitable que prône le gouvernement, constituant une feuille de route ambitieuse pour les prochaines années.

    ‘’Ce plan met l’accent sur quatre priorités étroitement articulées aux axes de la stratégie nationale de développement (SND) à l’horizon 2050. Ces axes prioritaires qui répondent aux défis spécifiques de nos collectivités territoriales sont la promotion d’une économie locale inclusive et compétitive basé sur le développement des secteurs porteurs’’, a-t-il indiqué.

    Le développement du capital humain, à travers l’offre d’un plateau de services sociaux adéquats, une urbanisation maitrisée dans un cadre de vie propice à un développement durable, la promotion d’une gouvernance territoriale équitable sont les autres axes stratégiques dudit plan.

    ‘’Ce PDC, à travers sa mise en œuvre concertée, pourra réaliser les objectifs fixés et atteindre ainsi les opportunités et les cibles de développement, à la fois économiques et sociales’’, a estimé Balla Moussa Fofana.

    Le ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à accompagner les collectivités territoriales dans la mise en œuvre de leurs plans de développement et la correction des inégalités territoriales.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION-APPEL / Guéoul: pour une prospérité partagée, un religieux préconise une « gestion rigoureuse » des ressources

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION-APPEL / Guéoul: pour une prospérité partagée, un religieux préconise une « gestion rigoureuse » des ressources

    Guéoul, 16 fév (APS) – Serigne Mbaye Sèye, khalife de la famille Serigne Samba Yacine Sèye de Guéoul (Kébémer, nord), a souligné l’importance d’une gestion rigoureuse et équitable des ressources naturelles pour faire face aux défis économiques et sociaux du pays.

    « Si ces ressources (pétrole et gaz) sont gérées avec justice et équité, nos jeunes ne seront plus contraints de risquer leur vie en mer à la recherche d’un avenir meilleur », a-t-il déclaré, en faisant référence au fléau de l’émigration irrégulière.

    Serigne Mbaye Sèye s’entretenait avec des journalistes à l’occasion de la 103ᵉ édition du Gamou de Serigne Samba Yacine Sèye, célébrée samedi à Goumba Guéoul, une commune du département de Kébémer, dans la région de Louga.

    L’évènement  a rassemblé de nombreux fidèles venus de différentes localités pour perpétuer la mémoire de Serigne Samba Yacine Sèye, un disciple d’El Hadj Malick Sy, et prier pour la paix et le développement du Sénégal.

    Le guide religieux a rappelé que « les difficultés économiques ne sont pas propres au Sénégal », citant en exemple les déclarations du nouveau président américain, qui a annoncé que les fonds destinés à l’aide au développement seraient prioritairement alloués à son pays.

    « Cette situation aura nécessairement des répercussions sur notre économie, car nous sommes un jeune pays », a-t-il dit.

    Face à ces défis, il a plaidé pour « une exploitation transparente des richesses nationales afin que chaque citoyen puisse en bénéficier ».

    Selon lui, « la stabilité économique est essentielle pour permettre aux jeunes de concilier foi et prospérité », invitant ainsi à ne pas céder à la tentation de l’argent au détriment des principes religieux.

    Il faisait notamment allusion à l’impact que pourrait avoir la la pauvreté sur les valeurs sociales et religieuses, estimant de façon imagée qu’ »un ventre vide n’a pas d’oreilles ».

    DS/ASB/SMD

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Guéoul: la 103ᵉ édition du Gamou de Serigne Samba Yacine Sèye célébrée dans la tradition

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Guéoul: la 103ᵉ édition du Gamou de Serigne Samba Yacine Sèye célébrée dans la tradition

    Kébémer, 16 fév (APS) – La 103ème édition du Gamou de Serigne Samba Yacine Sèye, un disciple d’El Hadj Malick Sy, a été célébrée, samedi, à Goumba Guéoul, une commune du département de Kébémer, dans la région de Louga (nord), a constaté l’APS.

    L’événement, initié par le défunt guide religieux sur recommandation d’El Hadj Malick Sy, demeure un rendez-vous spirituel majeur pour les fidèles tidianes de la localité.

    « Ce Gamou est une tradition qui nous a été léguée par nos prédécesseurs et que nous avons le devoir de préserver. Serigne Samba Yacine Sèye était un ami, un frère et un disciple d’El Hadj Malick Sy. C’est sur l’ordre de ce dernier que cette célébration a été instaurée, ici, une semaine après celle de Tivaouane », a déclaré Serigne Mbaye Sèye.

    Le khalife de Serigne Samba Yacine Sèye a souligné « l’importance de cet héritage spirituel ». 

    Selon lui, le Gamou de Goumba Guéoul était célébré une semaine après celui de Tivaouane. Il trouve son origine dans une recommandation d’El Hadj Malick Sy à Serigne Samba Yacine Sèye.

    « A une époque où les déplacements vers Tivaouane étaient difficiles, le guide spirituel avait demandé aux fidèles tidianes de la localité de perpétuer la célébration sur place. Depuis, cette tradition a été maintenue et renforcée à travers les générations », a-t-il ajouté.

    Dans cette dynamique, il a insisté sur ‘ »l’importance de cette nuit dédiée au Prophète Mohamed (PSL) et l’héritage spirituel laissé par leurs défunts parents », avant d’adresser « ses prières et ses bénédictions à l’ensemble des participants ».

    « Que cette nuit apporte paix et prospérité à nos familles, à notre communauté et à toute la nation. Nous prions pour la stabilité et l’unité du pays », a-t-il dit.

    Serigne Cheikh Tidiane Sy Djamil, fils de Serigne Moustapha Sy Djamil, un petit fils d’El Hadji malick Sy, a tenu à marquer sa présence à cet événement, témoignant « de la profondeur des liens qui unissent sa famille à celle de Serigne Samba Yacine Sèye ».

    « Le père du Khalife Serigne Mbaye Sèye, Serigne Cheikh, à qui je suis venu rendre visite aujourd’hui, avait pour guide spirituel mon père, Serigne Moustapha Sy Djamil. Ce Gamou est une tradition ancienne, perpétuée de génération en génération. Il a toujours été présidé par mon père et notre famille, grâce aux liens étroits qui nous unissent’’, a-t-il rappelé.

    « Je me rends rarement aux Gamou, mais je fais toujours de mon mieux pour ne pas manquer celui-ci, tant il revêt une importance particulière pour nous », a-t-il ajouté.

    S’exprimant sur l’importance de cette commémoration religieuse, il a invité les fidèles muslmans à se « réapproprier davantage dumessage du Prophète Mohamed (PSL), cette lumière qui nous guide sur le droit chemin, et de préserver nos valeurs morales », car sans elles, dit-il, « il est difficile de maintenir une foi solide et sincère »

    DS/ASB/SMD