Catégorie : Société

  • SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Bakel : 247 millions F.CFA de crédits octroyés à 388 bénéficiaires en 2024 (responsable)

    SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Bakel : 247 millions F.CFA de crédits octroyés à 388 bénéficiaires en 2024 (responsable)

    Bakel, 16 fév (APS) – La mutuelle d’épargne et de crédit pour la dynamisation de la micro finance (Mec Dynamic) de Bakel (est), annonce avoir débloqué, en 2024, une enveloppe de 247 millions FCFA  au profit de 388 bénéficiaires dont des femmes et des jeunes du département de Bakel, a indiqué, samedi, sa cheffe d’antenne, Diamilatou Koité.

    « En 2024, on a déboursé 247 millions de FCFA pour 388 bénéficiaires au niveau du département. Il s’agit des hommes, des femmes et des jeunes qui s’activent dans plusieurs secteurs d’activités », a-t-elle dit.

    Elle s’exprimait lors de l’assemblée générale ordinaire de cette institution de micro finance, créée par les communautés de la base pour offrir des services financiers aux populations démunies et du secteur informel.

    Cette mutuelle qui intervient uniquement dans le Sénégal oriental est présente à Bakel depuis 2006. En plus des financements en espèces, elle octroie des crédits au secteur de l’élevage, de l’agriculture mais aussi des congélateurs et taxi-motos, a-t-on appris de ses initiateurs.

    « Pour les congélateurs, on a commencé en 2011. 544 frigos ont été distribués aux femmes. Pour les taxi-motos, 172 et 1 tricycle ont été distribués aux jeunes depuis 2015. Cette année, on veut donner 50 taxi-motos avec des assurances », a indiqué Diamilatou Koité.

    Elle s’est réjouie du taux de remboursement estimé à 90%.

    « Parmi les 544 congélateurs, de 2011 jusqu’à 2024, il y a que deux personnes qui ont n’ont pas pu rembourser », a-t-elle révélé.

    Présent à la rencontre, le coordonnateur de cette institution de micro finance, Babacar Mbaye souligne que son équipe travaille à lever les contraintes dont font face les populations pour accéder aux services financiers.

    « Nous voulons que Mec Dynamic se positionne comme le transformateur social. Nous trouvons une personne à un niveau zéro pour l’amener à un niveau un et nous l’accompagneront pour qu’il atteigne d’autres niveaux », a fait savoir M. Mbaye.

    Cette  démarche se base, selon lui, sur des offres de crédits adaptés aux besoins des communautés pour permettre à chaque membre de l’institut de mener ses activités.

    « Avec nos crédits, nous pouvons toucher des cibles qui n’ont pas les moyens d’adhérer à nos institutions. C’est une mutuelle communautaire, nous faisons tout pour retourner les bénéfices aux communautés », a déclaré Babacar Mbaye, invitant la population à travailler sur l’épargne.

    Venu représenter le préfet de Bakel, Léopold Dibocor Mbokh, directeur du Centre départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS), a invité les responsables de l’institution à poursuivre leurs efforts qui participent au développement de la circonscription.

    AND/ABD/ASB/SMD

  • SENEGAL-FRANCOPHONIE-CONCOURS / Les académies de Rufisque et de Thiès lauréates de la finale nationale  de la dictée PGL

    SENEGAL-FRANCOPHONIE-CONCOURS / Les académies de Rufisque et de Thiès lauréates de la finale nationale de la dictée PGL

    Kaolack, 15 fév (APS) – Les élèves Mame Fatou Fall Seck et Oumou Khairy Cissé venant, respectivement, des académies de Rufisque et de Thiès ont remporté, samedi, à Kaolack la 34ᵉ édition de la finale nationale de la Dictée Paul Gérin-Lajoie (PGL), a constaté l’APS.

    Ce concours organisé depuis 1991 pour le cycle élémentaire est devenu une tradition qui a laissé ses marques sur le programme scolaire du Sénégal. Il vise à booster le niveau de langue et de communication des élèves sous forme de jeux mais utile pour le développement de leurs compétences, a-t-on appris lors de la cérémonie.

    Plusieurs partenaires et autres acteurs du système éducatif sénégalais ont pris part à cette activité organisée dans le contexte de la semaine nationale de l’éducation de base.

    Cette compétition organisée cette année à Kaolack (centre) a réuni quelque 32 participants venant des 16 académies du Sénégal.

    ‘’Ce concours de dictée fait partie des plus grands événements du ministère de l’Education nationale, que nous organisons chaque année, avec notamment des améliorations constantes’’, s’est félicitée sa secrétaire générale, Khady Diop Mbodji.

    Deux candidats se sont particulièrement distingués, avec des moyennes exceptionnelles de 18/20 pour la première et de 17/20 pour le deuxième lauréat, observe-t-elle.

     ‘’C’est un honneur pour moi de remporter ce concours, une distinction que je dédie à mes parents et surtout à mes encadreurs », a déclaré Mame Fatou Fall Seck, une des lauréates.

    L’édition 2025, placée sous le thème ; ‘’la formation professionnelle des métiers’’, a été parrainée par l’imam de la grande mosquée de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Alioune Cissé, porte-parole du Khalife général de Médina Baye.

    A cette occasion, il a remis des récompenses aux lauréates qui vont représenter le Sénégal à la finale internationale de la ‘’Dictée Paul Gérin-Lajoie’’ au Canada.

    ‘’Comme chaque année, nous obtenons de bons classements. Nous espérons que cette année, nous pourrons remporter la finale internationale’’, a indiqué la secrétaire générale ministère de l’Education nationale.

    ADE/SMD

  • SENEGAL-MEDIAS-HOMMAGE / Maison de la presse : des paliers baptisés de noms de figures emblématiques des médias

    SENEGAL-MEDIAS-HOMMAGE / Maison de la presse : des paliers baptisés de noms de figures emblématiques des médias

    Dakar, 15 fév (APS) – Le directeur général de la Maison de la presse Babacar-Touré a honoré, samedi, lors d’une cérémonie, dix figures emblématiques du journalisme au Sénégal, en donnant leurs noms aux paliers et à l’audotorium de cet immeuble de huit étages, a constaté l’APS.

    “En attribuant aux paliers de notre immeuble les noms de figures emblématiques des médias, nous honorons celles et ceux qui ont marqué l’histoire de cette noble profession », a déclaré Sambou Biagui, entouré de plusieurs personnalités du secteur de la presse.

    Le rez-de-chaussée de la Maison de la presse porte désormais le nom d’Eugénie Rokhaya Aw, aujourd’hui disparue, première femme directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI, l’école de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Les premier et deuxième étages sont respectivement dénommés Kader Diop, ancien chef du bureau de l’Agence France Presse et ancien président du Cred devenu Cored, et Marguerite Thiam, une ancienne de la RTS.

    Le nom de Sidy Lamine Niasse, un des pères fondateurs de la presse privée au Sénégal, est immortalisé au troisième étage au moment où une plaque portant l’effigie de Sokhna Dieng Mbacké, première femme à présenter le journal télévisé et première directrice de la télévision nationale.

    Celle de feu Abdourahmane Cissé Latgana, fondateur de ‘’Lettre fermée’’, premier journal privé trône, ancien de l’APS, ancien correspondant de plusieurs journaux étrangers en Afrique de l’Ouest, dont le New York Times, ancien directeur de l’information sous le ministère de Djibo Kâ, trône au quatrième palier.

    Le défunt cadreur à la RTS Amadou Gaston Faye et feu Alioune Fall sont respectivement les parrains du cinquième et sixième étage. Le septième palier porte le nom d’Abdourahmane Cissé, premier secrétaire général du SYNPICS, tandis que l’auditorium, où s’est déroulée la cérémonie, est baptisé du nom d’Alpha Sall.

    Le dernier et huitième étage, qui offre une belle vue sur Dakar et sa corniche ouest, est désormais dénommé Diatou Cissé.

    Par leur engagement, leur courage et leur passion, a souligné Sambou Biagui, “ces hommes et ces femmes ont contribué à forger l’identité et la crédibilité de ce métier [le journalisme], tout en servant la société avec rigueur et dévouement”.

    “En gravant leurs noms dans les murs de la Maison de la presse Babacar-Touré, nous ne nous contentons pas de leur rendre hommage. Nous transmettons également un message fort aux générations actuelles et futures de techniciens de l’information et de la communication”, a-t-il ajouté.

    “Chaque palier que nous franchissons, chaque étage que nous empruntons, est un pas de plus vers l’excellence, la vérité et la liberté de la presse”, a encore dit Sambou Biagui.

    S’exprimant lors de la cérémonie, Diatou Cissé s’est fortement réjouie de l’hommage qui leur a été rendu, elle et les neuf autres doyennes et doyens de la presse sénégalaise, dont certains ne sont plus de ce monde.

    L’ancienne secrétaire générale du SYNPICS a ainsi rendu hommage aux parrains disparus, particulièrement au regretté Alpha Sall, qui a également dirigé le syndicat des médias sénégalais.

    ‘’Tous ces parrains, aujourd’hui disparus, sont d’éminents professionnels de la communication. Parmi eux, je voudrai distinguer feu Alpha Sall qui est réellement le père de la Maison de la Presse, parce qu’il était le principal porteur de ce projet”, a-t-elle témoigné.

    Le représentant du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Amadou Kanouté, a magnifié cette initiative du directeur général de la Maison de la presse, avant de plaider pour sa pérennisation.

    “Les journalistes ne courent pas derrière les honneurs, mais c’est bien quand même de voir ce qu’il faudrait faire pour encourager ces personnes qui se donnent jour et nuit pour informer, orienter, alerter et veiller à la bonne marche de la société”, a-t-il lancé.

    Les familles des parrains, des personnalités des médias dont le directeur général du quotidien Le Soleil, Lamine Niang, le directeur de la télévision à la RTS, Pape Mady Diop, ont pris part à la cérémonie d’hommage.

    HB/ASB/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Migration irrégulière : un comité départemental de lutte installé à Podor

    SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Migration irrégulière : un comité départemental de lutte installé à Podor

    Podor, 15 fév (APS) – Le préfet du département de Podor (nord), Matar Diop, a procédé samedi, à l’installation du Comité départemental de lutte contre la migration irrégulière, avec pour mission de ‘’coordonner les stratégies de lutte contre le fléau’’.

     »Ce comité que nous venons d’installer est le répondant du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI). Il sera chargé d’élargir la coordination des actions de lutte”, a déclaré le Secrétaire permanent du CILMI, Modou Diagne; à l’occasion de la cérémonie d’installation du comité, en présence du préfet de Podor, qui va également présider le comité.

    M. Diagne a rappelé que la mise en place de cette structure  »s’impose » pour une meilleure application des dispositions de la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière.

     »C’est la meilleure manière de donner la possibilité à toutes les forces vives de s’impliquer dans cette lutte », a soutenu, M. Diagne, par ailleurs contrôleur de police.

    Pour la représente du Conseil départemental de Podor, Aminata Ly, tout le monde est interpellé, notamment les femmes, qui doivent être au premier rang.

    Plusieurs élus territoriaux, des chefs religieux, des représentants d’associations de jeunes et de femmes, tous représentés au sein de la structure de lutte contre la migration irrégulière, ont pris part à la rencontre.

    Il en est de même pour les éléments des Forces de défense et de sécurité, des chefs de services départementaux.

    AHD/AT/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Tambacounda : des soins prodigués à des patients souffrant de fistules obstétricales et de pathologies urologiques

    SENEGAL-SANTE / Tambacounda : des soins prodigués à des patients souffrant de fistules obstétricales et de pathologies urologiques

    Tambacounda, 15 fév (APS) – Le Centre hospitalier régional de Tambacounda en partenariat avec l’Association sénégalaise d’urologie, a organisé, une campagne chirurgicale du 13 au 15 février, en faveur des patients souffrants de fistules obstétrical et de pathologies urologiques.

    ‘’Nous sommes très satisfaits de cette campagne par ce que les patients qui ont été pris en charge soufraient de pathologies lourdes. Pour les patients qui souffraient de fistules obstétricales, six personnes ont été opérées avec succès et 18 patients qui souffraient d’autres pathologies urologiques ont été également opérés »,  a déclaré,   Mamadou Sylla, directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda.

    ‘’Nous avons mené ces activités chirurgicales durant trois jours  dont deux consacrés à la prise en charge des femmes porteuses de fistules mais également des autres patients souffrants de pathologies urologiques’’, a-t-il expliqué, au terme de la campagne chirurgicale organisée en collaboration avec l’Association sénégalaise d’urologie.

    Dans le cadre de cette campagne, la prise en charge des fistules obstétricales était gratuite, a fait savoir le directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda.

    S’agissant des autres patients, la prise en charge n’était pas  gratuite mais comme, il s’agit de pathologies assez compliquées, avec l’accompagnement des experts de l’Association sénégalaise d’urologie, on les a pris en charge de la manière la plus adéquate possible’’, a-t-il-indiqué.

    Selon Papa Ahmadou Fall, l’Association qu’il dirige, regroupe des urologues sénégalais dans le but de rendre service aux populations.

    M. Fall,  également chef de service urologie de l’hôpital Dalal Jamm de Dakar, a salué le bon déroulement de la campagne chirurgicale, plaidant pour le renforcement du matériel logistique nécessaire à la prise en charge des pathologies urologiques.

    « Dans le cadre de l’association, on se met au diapason des nouvelles technologies, et maintenant en chirurgie et particulièrement en urologie, on opère sans ouvrir, on fait de la chirurgie endoscopique, c’est-à-dire dire, on va opérer à l’intérieur du rein, mettre une petite caméra miniaturisée, passer le canal par lequel la personne urine et aller jusqu’au niveau du rein pour traiter la maladie sans pour autant inciser. On l’a fait pour certains patients ici à  Tambacounda », a-t-il expliqué.

    « On a fait aussi des chirurgies de la prostate sans inciser, là où le patient pouvait rester une semaine à l’hôpital au bout deux jours, il sort guéri, […] lui-même peut se demander s’il a été opéré mais il va ressentir un bien réel en urinant normalement […]  et donc ce sont ces  nouvelles  techniques que nous avons pu apporter à Tambacounda et c’est le lieu de faire un plaidoyer pour que nos différents hôpitaux soient dotés de ce matériel », a-t-il martelé.

    ABD/ASB/SMD

  • SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Kaolack : Khady Diène Gaye lance officiellement la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida

    SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Kaolack : Khady Diène Gaye lance officiellement la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida

    Kaolack, 15 fév (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a officiellement lancé, samedi, à Kaolack (centre), la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida, qui se tient du 15 au 21 février 2025, a constaté l’APS.

    La cérémonie de lancement s’est tenue au Centre départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS) de Kaolack, en présence de l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, de la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam, des autorités médicales et une forte mobilisation des jeunes de la région.

    ‘’Je magnifie la pertinence du thème retenu à savoir : ‘Suivons le chemin des droits’, qui est manifestement une invite pour approfondir durant une semaine, la réflexion nécessaire à une bonne appropriation des droits afférents au VHI/SIDA’’, a souligné Khady Diène Gaye.

    Elle ajoute que le sous-thème : ‘’les clubs de jeunes filles se mobilisent pour la promotion des droits…’’, va permettre de réaffirmer l’engagement des jeunes dans le cadre de la riposte, à travers des causeries, des séances de dépistage, des visites à domicile, des dialogues intergénérationnels, des sketchs didactiques et des vidéos de sensibilisation.

    ‘’Cette semaine constitue également une précieuse occasion, de se projeter dans l’avenir pour définir les voies et moyens d’éradiquer les nouvelles infections chez les jeunes à l’horizon 2030. L’édition de cette année se tient dans un contexte d’inquiétudes, malgré les efforts fournis par tous les acteurs étatiques, les partenaires qui nous accompagnent et les mouvements de jeunesse’’, a rappelé la ministre.

    Selon Khady Diène Gaye, le bilan des activités des centres et bureaux conseils pour adolescents et jeunes de l’année 2024 a permis de constater le nombre important de cas positifs recensés chez les jeunes et adolescents.

    ‘’Une telle situation nous interpelle tous et requiert de notre part une réaction rapide et concertée à l’effet d’éliminer le VIH/SIDA d’ici à l’horizon 2030’’, a-t-elle insisté.

    Elle soutient que la jeunesse a toujours apporté une ‘’contribution significative’’ dans cette lutte, à travers des actions de sensibilisation et de dépistage menées par les organisations de jeunesse, en sus des sessions de renforcement de capacités pour l’adoption de comportements responsables vis-à-vis de cette pandémie.

    ‘’Malgré tous ces efforts, la recrudescence de cas positifs chez les adolescents et jeunes demeure un défi à relever. Plusieurs facteurs ont favorisé cette situation, parmi lesquels on peut citer la pauvreté et la survenue de la COVID-19 qui a absorbé l’essentiel des ressources initialement destinées à la lutte contre cette pandémie du Sida’’, a-t-elle relevé.

    Fort heureusement, ‘’connaissant l’engagement des jeunes et leur détermination à relever les défis, je demeure convaincue que des efforts nécessaires seront consentis pour éviter de nouvelles infections’’, espère Mme Gaye.

    « Le combat de cet avenir sans Sida repose sur vos épaules »

    L’évolution de la science, la disponibilité des médicaments antirétroviraux (ARV) et l’accompagnement psycho-social constituent autant de raisons d’avoir confiance quant à l’issue de la riposte, a fait valoir Mme Gaye.

    Selon elle, l’élimination du SIDA à l’horizon 2030 est une ‘’responsabilité communément partagée’’ et exige une ‘’mobilisation exceptionnelle’’ de tous les acteurs

    ‘’Mais, il va sans dire que dans cette lutte, les jeunes porteurs d’espoirs et d’avenir d’un Sénégal que nous voulons juste et prospère, ont la responsabilité d’être des modèles de comportements et du sens du devoir. Vous avez les moyens et les solutions pour contribuer significativement à l’atteinte des objectifs sanitaires que nous nous sommes fixés pour l’éradication de cette pandémie.’’, a-t-elle lancé à l’endroit des jeunes.

    La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam a réaffirmé l’engagement du Sénégal allant dans le sens d’éliminer les nouvelles infections et à mettre fin au Sida d’ici 2030, en citant des initiatives comme le Projet de promotion des jeunes (PPJ) et les centres de conseils pour adolescents (CCA).

    « Cet objectif se concrétisera par un engagement fort de votre secteur’’, a-t-elle dit, en s’adressant à la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    Madame Thiam a aussi évoqué la nécessité d’assurer aux jeunes un ‘’accès équitable’’ à l’information, à l’éducation et aux services de santé adaptés, leur permettant de bénéficier, sans jugement, de soins médicaux, de dépistages et de conseils.

    En investissant dans la santé des jeunes, il y va l’opportunité de créer une ‘’génération informée et résiliente’’, à mesure de ‘’construire une société plus saine’’ , a fait savoir l’ancienne ministre de la Santé.

    ‘’Chers jeunes, votre contribution est déterminante dans cette lutte votre leadership, votre motivation et votre engagement sont essentiels pour mettre fin au Sida, a-t-elle martelé, ajoutant que le combat de cet avenir sans Sida repose sur les épaules des jeunes.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-SOCIAL-HUMEUR / Des centrales syndicales annoncent un préavis de grève générale (communiqué)

    SENEGAL-SOCIAL-HUMEUR / Des centrales syndicales annoncent un préavis de grève générale (communiqué)

    Dakar, 15 fév (APS) – Des centrales syndicales regroupées autour d’un front syndical de la défense du travail envisage de déposer un préavis de grève générale auprès des autorités pour dénoncer ce qu’elles qualifient de licenciements massifs et abusifs de travailleurs dans les entreprises et services de l’Etat, les fermetures d’entreprises, de violations des droits des travailleurs, annonce un communiqué transmis samedi à l’APS.

    Cette décision fait suite à une Assemblée générale tenue, vendredi, à la bourse du travail de la CNTS Keur Madia.

    ‘’L’assemblée générale constatant le manque de réactivité du gouvernement pour des solutions durables aux problèmes posés par les organisations syndicales’’, a décidé d’’’organiser des rassemblements de sensibilisation et de mobilisation dans tous les départements du Sénégal’’, renseigne la même source.

    Elle ajoute que l’assemblée générale interpelle les plus hautes autorités du pays sur « la situation actuelle du monde du travail et appelle à une reprise en main pour un retour à une gouvernance des relations professionnelles apaisées ».

    ASB/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Linguère : un programme de 700 millions FCFA pour la modernisation du ranch de Dolly (tutelle)

    SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Linguère : un programme de 700 millions FCFA pour la modernisation du ranch de Dolly (tutelle)

    Linguère, 15 fév  (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé, vendredi, un programme de modernisation du ranch de Dolly Djibo Leity Kâ, dans le département de Linguère (Nord), d’un montant de 700 millions FCFA, ainsi que son érection en Agence de développement pour l’élevage.

    ‘’Le gouvernement du Sénégal va injecter 700 millions FCFA au ranch de Dolly pour sa modernisation et son adaptation aux changements climatiques’’, a déclaré le ministre à l’issue d’une visite sur le site, effectuée en prélude à la Journée nationale de l’élevage.

    Cette initiative, a-t-il précisé, résulte d’un partenariat entre le Sénégal, la Banque islamique de développement (BID) et la Banque africaine de développement (BAD).

    Mabouba Diagne a rappelé que ‘’plusieurs feux de brousse ont récemment ravagé une grande partie du tapis herbacé du ranch, menaçant la survie du cheptel’’.

    Il a également souligné que ‘’sur les trois forages existants, un seul est opérationnel, les deux autres étant en panne’’.

    Face à cette situation, il a insisté sur ‘’l’urgence de renforcer la sécurité et d’examiner des solutions structurelles pour préserver cet espace pastoral stratégique’’.

    Selon lui, le gouvernement prévoit de transformer le ranch en un pôle agro-industriel en y développant de grands périmètres agricoles, des usines de transformation laitière et des abattoirs modernes.

    ‘’Cette restructuration passera par la création d’une société parapublique à usage commercial, dotée d’un président du conseil d’administration et d’une direction chargée d’installer des coopératives agricoles communautaires et de soutenir le pastoralisme extensif en collaboration avec les jeunes, les femmes et les populations locales’’, a-t-il indiqué.

    Mabouba Diagne a également fait état ‘’des nombreux défis auxquels fait face le ranch, notamment le manque d’eau, l’insuffisance des fourrages, l’insécurité liée aux vols de bétail et le vandalisme du mur de clôture, qui s’étend sur 120 km et entoure une superficie de 87 500 hectares’’.

    Il a rappelé que ‘’le ranch constitue un corridor de transhumance vital couvrant les régions de Louga, Kaffrine, Fatick, Diourbel et une partie de Matam’’.

    DS/ASB/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’antenne de la DER à Mbour est dédiée à la lutte contre l’émigration irrégulière, selon Aïda Mbodj

    SENEGAL-ECONOMIE / L’antenne de la DER à Mbour est dédiée à la lutte contre l’émigration irrégulière, selon Aïda Mbodj

    Mbour, 14 fév (APS) – L’antenne départementale à Mbour (ouest) de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (DER) est dédiée à la lutte contre l’émigration irrégulière, dans le cadre de la spécialisation des démembrements de cette structure publique, a-t-on appris, vendredi, de sa déléguée générale, Aïda Mbodj.

    ‘’Vous devez discuter avec les jeunes afin qu’ils comprennent les avantages de la DER, ce qu’elle fait pour eux, ce que l’État est en train de faire pour eux à l’aide de la DER’’, a dit Mme Mbodj aux agents de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide dans ce département.

    Cette collectivité territoriale étant un important point de départ des migrants qui empruntent des voies et des moyens non règlementaires pour aller à l’étranger, l’antenne départementale de la DER à Mbour est dédiée à la lutte contre la migration irrégulière, a-t-elle annoncé.

    Un bureau dédié à la lutte contre l’émigration irrégulière a été créé au sein de ce démembrement de la DER, selon sa déléguée générale.

    La nouvelle politique de territorialisation, qui tient compte des opportunités et des besoins des régions et départements du pays, justifie la spécialisation des antennes départementales de la DER, a expliqué Aïda Mbodj.

    L’antenne départementale de Tivaouane va s’appesantir sur l’intégration sociale des sortants des ‘’daara’’, les écoles coraniques, selon Mme Mbodj.

    Celle de Thiès se concentre sur la formation et le financement des jeunes s’activant dans des métiers très divers, a-t-elle dit.

    Les jeunes qui désirent dérouler des projets ont du mal à trouver une garantie, l’un des préalables à l’accès aux financements octroyés par les banques, a signalé la déléguée générale de la DER.

    ‘’Ils comptent sur la DER et misent sur les financements intermédiaires pour bâtir leurs startups’’, a-t-elle affirmé.

    BT/ADI/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Mamadou Ndoye rappelle comment et pourquoi il a créé le corps des volontaires de l’éducation

    SENEGAL-EDUCATION / Mamadou Ndoye rappelle comment et pourquoi il a créé le corps des volontaires de l’éducation

    Dakar, 14 fév (APS) – L’ancien ministre de l’Éducation de base et des Langues nationales, Mamadou Ndoye, est revenu, avec l’APS, sur les origines et les objectifs du corps des volontaires de l’éducation qu’il a créé en 1995, une initiative qui a contribué, selon lui, à augmenter le taux de scolarisation de 2 à 3 % par an, sans altérer la qualité des enseignements.

    ‘’En 1995, on m’a demandé de prendre l’enseignement primaire. J’ai regardé son évolution et je me suis rendu compte qu’on était en train de perdre au moins 1 point de scolarisation par an. Généralement, cela n’arrive que dans des pays en conflit’’, a rappelé M. Ndoye dans une interview à paraître dans le prochain numéro de Vitrine, le mensuel de l’APS.

    ‘’Je m’étais dit que c’était inacceptable. Or, le problème venait du blocage du recrutement des enseignants. À l’époque, avec les ressources financières disponibles, nous ne pouvions recruter que 560 enseignants par an’’, a-t-il dit, se souvenant avoir été critiqué pour cette innovation.

    Trois cents des 560 enseignants dont le pays avait besoin devaient être remplacés, certains étant décédés, d’autres ayant pris leur retraite, selon l’ancien ministre. ‘’Il restait donc 260 nouveaux enseignants qui ne pouvaient pas couvrir le taux de croissance démographique de la scolarisation, lequel était de 3 % par an sur la population scolarisable. C’est à cause de cela qu’on perdait 1 point par an.’’

    ‘’J’ai donc décidé de lancer un service civique national dénommé ‘les volontaires de l’éducation’. Il s’agissait de demander aux jeunes d’aider leur pays à redresser la scolarisation, en contrepartie d’une bourse mensuelle de 50.000 francs CFA. C’est comme cela qu’on appelait cette contrepartie’’, s’est souvenu Mamadou Ndoye.

    ‘’Les gens disaient que personne n’allait accepter une telle proposition. J’avais besoin de 1.200 volontaires. J’ai lancé le premier concours. Il y avait 32.000 candidats’’, a expliqué M. Ndoye.

    Il ajoute : ‘’Il ne faut jamais recruter les gens par des méthodes obscures, il faut nécessairement un concours transparent, que nous avons organisé dans chaque département, au lieu d’un concours national. Nous avons demandé à chaque département du pays de combien d’enseignants il avait besoin. Les recrutements étaient faits en fonction du nombre.’’

    ‘’Pour le reste, a poursuivi l’ancien ministre devenu expert des questions d’éducation, il fallait élaborer un programme pédagogique pour ces enseignants en leur donnant d’abord les éléments de base : savoir planifier, mettre en œuvre et évaluer une séquence pédagogique. Savoir diriger une classe et l’organiser. En bref, les gestes de base de l’enseignement.’’

    Cela revenait à donner aux volontaires de l’éducation un crédit de formation professionnelle continue, en leur faisant faire des formations durant leurs congés, selon Mamadou Ndoye.

    MF/BK/ADL/ESF