Catégorie : Société

  • SENEGAL-EDUCATION / Les acteurs de Kédougou invités à favoriser une bonne formation des élèves-maîtres

    SENEGAL-EDUCATION / Les acteurs de Kédougou invités à favoriser une bonne formation des élèves-maîtres

    Kédougou 14 fév (APS) – L’adjoint au gouverneur de Kédougou (sud-est) chargé du développement, Mouhamadou Moustapha Gaye, a recommandé, vendredi, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la réussite de la formation des élèves-maîtres du Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE).

    Il a adressé cette recommandation au CRFPE, à l’inspection d’académie, aux directeurs d’écoles et aux élus territoriaux.

    Il présidait l’amphithéâtre de rentrée de la 10e génération des élèves-maîtres du CRFPE de Kédougou.

    ‘’Nous voici arrivés au terme de cet amphithéâtre de rentrée, et nous avons voulu être plus inclusif pour atteindre avec succès l’ensemble des objectifs que l’académie s’est fixés en mettant en œuvre ce programme-là’’, a déclaré M. Gaye.

    Il précise que 100 élèves-maîtres seront formés à Kédougou pour cette 10e génération.

    ‘’Au total, 100 élevés-maîtres seront formés cette année au niveau de nos amphithéâtres et une formation de qualité sera bien assurée à l’ensemble des stagiaires ici présents’’, a-t-il dit.

    ‘’Nous comptons aussi sur les banques de la place pour prendre bonne note de l’ensemble des préoccupations qui ont été soulevées par madame l’inspectrice d’académie, pour que vous puissiez participer activement à la bonne réussite de ce qui nous a réuni ici aujourd’hui’’, a-t-il ajouté.

    Il a invité les élèves-maîtres à participer activement à la formation professionnelle pour aider l’inspection d’académie et le CRFP à atteindre leurs objectifs.

    L’amphithéâtre de rentrée de la 10e génération des élèves-maîtres du CRFPE de Kédougou s’est tenu en présence de l’inspectrice d’académie, Oumou Marie Bèye, des acteurs de l’éducation et des élèves-maîtres.

    PID/ABD/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Matam : le comité régional de lutte contre la migration irrégulière installé

    SENEGAL-SOCIETE / Matam : le comité régional de lutte contre la migration irrégulière installé

    Matam, 14 fév (APS) – Le comité régional de lutte contre la migration irrégulière de Matam a été installé, vendredi, avec pour mission ‘’d’appliquer les directives retenues par le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI)’’.

    « Nous venons d’installer le comité régional de lutte contre la migration irrégulière de Matam. Il est chargé d’appliquer, au niveau décentralisé, les directives retenues par le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière », a déclaré docteur Modou Diagne, le secrétaire permanent du CILMI.

    Le comité régional de lutte contre la migration irrégulière est coordonné par le gouverneur de région, a-t-il précisé,  à l’occasion de la cérémonie d’installation.

    En plus du comité régional, les comités départementaux ont été aussi installés.

    Le secrétaire permanent du CILMI explique que la volonté des autorités est d’impliquer les populations à la base dans la lutte contre la migration irrégulière.

    « Elles seront impliqués sous diverses formes, notamment dans l’élaboration des politiques, mais aussi dans leur application. C’est pour cela qu’il y a dans ces comités des chefs de service, des religieux, un membre de la presse, des chefs coutumiers et beaucoup d’autres couches de la société », a fait savoir le Dr Diagne, par ailleurs contrôleur de police.

    C’est aussi, selon lui, une manière de territorialiser la lutte que d’intégrer toutes ces composantes dans les comités régionaux et départementaux.

    Il souligne que l’objectif de ces comités est d’arriver à éradiquer ce fléau, « en faisant de sorte que les populations puissent participer à la lutte contre ce phénomène ».

    Il estime que cette lutte « reste un vrai défi pour les Sénégalais ».

    Le comité régional est présidé par le gouverneur Said Dia. Ceux installés dans les trois départements sont dirigés par les différents préfets.

    AT/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-MAGAL / Magal de Darou Mouhty : la délégation gouvernementale conduite par Balla Moussa Fofana

    SENEGAL-SOCIETE-MAGAL / Magal de Darou Mouhty : la délégation gouvernementale conduite par Balla Moussa Fofana

    Louga, 14 fév (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Balla Moussa Fofana, a conduit, vendredi, la délégation qui a représenté le gouvernement au magal de Darou Mouhty, dans le département de Kébémer.

    Il a exprimé sa gratitude envers les autorités religieuses pour leur accueil et leur accompagnement dans l’organisation du Magal de Darou Mouhty, dans le département de Kébémer.

    « Je voudrais remercier l’ensemble des guides religieux qui nous ont accueillis aujourd’hui, en particulier Serigne Moustapha, le khalife de Serigne Bassirou Mbacké, et Serigne Khalid Macké +Borom Darou+. Nous leur sommes reconnaissants pour leur hospitalité et leur assistance », a-t-il déclaré.

    Moussa Bala Fofana s’exprimait à l’issue de la visite d’une délégation gouvernementale à Darou Mouhty.

    Cette délégation est composée du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, et du ministre de la Microfinance et de l’Economie solidaire, Alioune Dione.

    Balla Moussa Fofana a également souligné que « le dispositif mis en place pour le bon déroulement du Magal fonctionne efficacement, assurant ainsi une organisation fluide des activités ».

    « Nous rendons grâce à Dieu, qui nous a accompagnés afin que l’ensemble des engagements pris jusqu’à présent soient réalisés. Nous prions pour que la journée se déroule dans les meilleures conditions », a-t-il dit.

    « Jusqu’ici, tout se passe très bien et, inchallah, nous espérons que cela va continuer ainsi », a-t-il ajouté.

    Le magal de Darou Mouhty, célébré ce jeudi, commémore les retrouvailles en 1902 entre Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, et son frère cadet, Mame Thierno Birahim Mbacké, après sept années d’exil au Gabon.

    Chaque année, des milliers de pèlerins convergent vers le mausolée de Mame Thierno Birahim pour lui rendre hommage et exprimer leur ferveur religieuse.

    DS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ndiaffate : une personne meurt dans un accident de la route à Touba Sanokho

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ndiaffate : une personne meurt dans un accident de la route à Touba Sanokho

    Kaolack, 14 fév (APS) – Une personne a été tuée, deux autres blessés, jeudi soir, à l’entrée du village Touba Sanokho, dans la commune de Ndiaffate, dans un accident de la circulation impliquant un véhicule particulier en provenance de la Gambie, a-t-on appris de source sécuritaire.

    Le véhicule a fait plusieurs tonneaux avant de terminer sa course sur le bas-côté de la chaussée, a précisé la même source, ajoutant que toutes les victimes, membres d’une même famille, sont originaires de Serrekunda en Gambie.

    Le corps sans vie et les blessés ont été acheminés au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack.

    Après les constats d’usage, la Gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet accident.

     ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-EMPLOI / UGB: un programme de bourse prévoit de former 600 jeunes d’ici 2030 (directrice)

    SENEGAL-UNIVERSITE-EMPLOI / UGB: un programme de bourse prévoit de former 600 jeunes d’ici 2030 (directrice)

  • SENEGAL-SPORT-CULTURE-REFORMES / Saint-Louis : un acteur préconise la mise à jour des textes du mouvement Navétanes

    SENEGAL-SPORT-CULTURE-REFORMES / Saint-Louis : un acteur préconise la mise à jour des textes du mouvement Navétanes

    Saint-Louis, 14 fév (APS) – “Ndar Navétanes”, un organisme regroupant 138 Associations sportives et culturelles (ASC) de Saint-Louis (nord), par la voix de son président, préconise la mise à jour des textes du mouvement Navétanes articulés à la charte du sport.

    ‘’Les textes doivent être articulés à la charte du sport. Et il faut penser à une diversification des activités afin d’accorder une plus grande place à la culture et à la citoyenneté’’, a notamment estimé Mamadou Bâ, dans un entretien avec l’APS.

    “Ndar Navétanes” a été fondé en 2023, à la suite d’un différend l’opposant à l’Organisation nationale de coordination des activités de vacances (ONCAV). La structure organise et coordonne les activités sportives et culturelles de vacances, à Saint-Louis.  

    Outre la mise à jour des textes du mouvement Navétanes, l’ancien président de l’Organisation départementale de coordination des activités de vacances (ODCAV) plaide pour une gestion transparente des ressources et financements, une maîtrise du calendrier.

    Il sollicite aussi un accompagnement des politiques publiques afin de mobiliser les jeunes et les femmes autour d’activités génératrices de revenus.

    Les réformes attendues du mouvement Navétanes ne devraient pas négliger le renouvellement des instances dirigeantes par l’introduction de la limitation d’âge et des mandats, a-t-il souligné.

    De plus en plus de voix s’élèvent pour demander plus de démocratie à l’ONCAV.

    Dans un entretien avec l’APS, le président de l’Organisation de coordination des activités de vacances (ONCAV) a réfuté l’existence de tout problème de démocratie au sein de cette structure qu’il dirige depuis plus d’une dizaine d’années.

     »Il n’y a pas de problème de démocratie dans les +Navétanes+. Nous avons des mandats de 4 ans. Après chaque 4 ans, l’ONCAV et ses démembrements procèdent à des renouvellements partout au Sénégal’’, a dit Amadou Kane  à la tête de l’ONCAV depuis 2007. Selon lui, les renouvellements se font de façon consensuelle ou par vote.

    Le président de la République a demandé au gouvernement, lors du Conseil des ministres du 29 janvier, de procéder à une réforme des ‘’Navétanes’’ en raison des ‘’incidents violents et tragiques’’ qui les émaillent quelquefois, afin d’en faire un moyen de ‘’développement du civisme’’.

    À ce sujet, le chef de l’État a demandé [à la] ministre des Sports d’engager des concertations avec toutes les parties prenantes en vue d’une maîtrise du calendrier des compétitions et […] de procéder à la réforme du mouvement ‘‘Navétanes’’

    Selon Amadou Kane, ces concertations doivent déboucher sur une amélioration du fonctionnement des Navétanes et la lutte contre la violence.

     AMD/SBS/ABB/ASB/OID

  • SENEGAL-GENRE-LEGISLATION / L’application effective des lois contre les VBG fait défaut, selon un membre de la société civile

    SENEGAL-GENRE-LEGISLATION / L’application effective des lois contre les VBG fait défaut, selon un membre de la société civile

    Dakar, 14 fév (APS) – La présidente de la Synergie des organisations de la société civile pour l’élimination des violences basées sur le genre a mis en exergue le défaut d’application effective des lois contre ces atteintes aux droits et à la dignité des femmes, malgré l’existence d’un arsenal juridique les réprimant.

    ‘’On a un cadre juridique, qui dispose d’un arsenal juridique assez important sur les questions d’élimination de violences basées sur le genre. Mais on a énormément de problèmes au niveau de l’application de la loi. C’est ça qui fait défaut’’, a fait remarquer Penda Seck Diouf.

    La présidente de la Synergie des organisations de la société civile pour l’élimination des violences basées sur le genre s’exprimait, jeudi, à l’ouverture d’un atelier de planification de trois jours portant sur le projet ‘’Appui à l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles : une perspective d’autonomisation’’.

    La défaillance dans l’application de la loi et les préjugés sexistes constituent des entraves à une action en justice ou à la dénonciation, pour les femmes victimes de violences basées sur le genre (VBG), a-t-elle souligné, estimant que les cas avérés sont largement en deçà des cas déclarés.

    ‘’Il existe en effet, d’autres formes de violences, en dehors de celles physiques et sexuelles, comme les violences morales et psychologiques et les violences émergentes telles que les violences numériques, environnementales et économiques qui ne sont souvent pas rapportés’’, a signalé Penda Seck Diouf.

    Or, a-t-elle ajouté, les violences environnementales et économiques constituent une entrave à la participation économique des femmes et à leur implication dans des activités sociales.

    ‘’Ces violences se matérialisent par une difficulté d’accès aux services sociaux de base, au foncier, aux opportunités de développement et à la justice’’, a déclaré la défenseure du droit des femmes.

    Selon les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), 31,9% des femmes ont subi au moins une forme de VGB, en 2024.

    ‘’Les VGB sont devenues un véritable problème de santé publique et l’autonomisation des femmes est un levier fort dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG)’’ a-t-elle relevé, ajoutant que les deux sont indissociables.

    KM/ABB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-PERSPECTIVES / LONASE: le Directeur général prône un modèle économique adapté à la mutation technologique 

    SENEGAL-SOCIETE-PERSPECTIVES / LONASE: le Directeur général prône un modèle économique adapté à la mutation technologique 

    Kaolack, 14 fév (APS)- Le Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Toussaint Manga a déclaré jeudi, à Kaolack (centre) qu’il est favorable à une réflexion sur un modèle économique apte à faire face à la mutation technologique, notamment à la montée de la digitalisation des jeux et des ventes.

    ‘’Face à la digitalisation des jeux et des ventes qui est en train de prendre une certaine proportion, nous avons émis l’idée de réfléchir sur un modèle économique qui va permettre de faire face à cette mutation qu’on ne peut pas éviter. Le modèle économique actuel avec nos vendeurs va connaitre des mutations face à la montée de la digitalisation’’, a-t-il notamment dit.

     »Il faut voir comment trouver un modèle économique qui permettrait aux vendeurs de ne pas ressentir les répercussions de cette montée en puissance de la digitalisation dans presque tous les secteurs d’activité », a dit Toussaint Manga.

    Il intervenait à l’étape de Kaolack de la tournée régionale de la Direction générale de la LONASE après les régions de Louga, Matam et Saint-Louis. 

    ‘’Cette mutation nécessite une réflexion profonde pour anticiper la digitalisation dans le monde du jeu et dans tous les autres secteurs. Si on n’anticipe pas, on risque d’avoir des répercussions néfastes à l’avenir », a-t-il prévenu face aux agents, vendeurs, parieurs et autres usagers des services de la LONASE.

    Il a précisé que la  réflexion se mènera avec tous les acteurs afin de trouver une solution et pouvoir s’adapter à cette mutation technologique qui se présente à nous.

    Le Directeur général de la LONASE a expliqué que l’objectif de cette tournée régionale est de discuter et harmoniser avec le personnel de toutes les questions qui peuvent contribuer à améliorer les conditions de travail,  les services et activités de ce service.

    ‘’La loterie, a-t-il souligné, est en pleine croissance et nous avons pour ambition de doter la LONASE d’infrastructures modernes au niveau de ses agences et bureaux, pour que nos agents et les vendeurs puissent travailler dans les meilleures conditions et que les parieurs puissent fréquenter nos services dans de meilleures conditions’’.

    Toussaint Manga dit avoir une ‘’attention particulière pour les carrières professionnelles des agents de la LONASE ».  »Nous avons eu à régulariser à cet effet certains agents en service depuis des années sans avoir une évolution de leur statut  », a-t-il souligné.

    ADE/ADL/AB/HB/SBS

  • SENEGAL-SANTE / Une spécialiste assure que 80% des formes d’épilepsie de l’enfant sont guérissables

    SENEGAL-SANTE / Une spécialiste assure que 80% des formes d’épilepsie de l’enfant sont guérissables

    Dakar, 14 fév (APS) – La neuropédiatre et neuro physiologue Ajaratou Dieynaba Sow a donné jeudi des assurances concernant la prise en charge de l’épilepsie, affirmant que 80% des variantes de cette maladie sont guérissables à terme suite à un bon traitement de deux ans et un respect des prescriptions médicales.

    « Dans ces cas de figure, en dehors de certaines spécificités, il y a 80 % des formes d’épilepsie de l’enfant qui sont guérissables à terme », a déclaré la neurologue, lors d’une journée porte ouverte organisée par le service neurologique de l’hôpital de Fann de Dakar, dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre l’épilepsie.

    « Après deux ans de traitement bien mené, avec des explorations électro-encéphalographiques normaux, on peut déclarer une guérison et un suivi sur plusieurs années avant de libérer l’enfant pour éviter une décision. C’est ce qu’on appelle la guérison », a-t-elle expliqué.

    D’après cette spécialiste, l’épilepsie est une maladie de l’enfant, mais elle peut survenir à tout âge et concerne toutes les races et partout dans le monde.

    « On prévoit qu’il y aura 50 millions d’épileptiques d’ici à 2030 dont 40 millions [seront enregistrés en Afrique] », ce qui, dit-elle, fait de cette maladie un  »problème de santé publique en Afrique ».

    « L’intérêt de cette campagne, c’est de permettre au continent de pouvoir prendre en charge ses patients. L’autre problème majeur justement de l’épilepsie, c’est qu’au-delà de ce problème de santé publique, en Afrique, 80% des épileptiques ne sont pas diagnostiqués et 80% n’ont pas accès au traitement », a alerté la neurophysiologue.

    Adjaratou Dieynaba Sow regrette le manque de neurologues en Afrique, ce qui rend difficile la prise en charge correcte de cette pathologie dont les causes « sont multiples ».

    « Tout ce qui peut altérer la maturation du cerveau de l’enfant est potentiellement source d’épilepsie. Une simple anémie, une simple déshydratation peut être une cause d’épilepsie », explique la spécialiste, citant également des problèmes de santé de la reproduction « avec ce qu’on appelle la souffrance fatale aiguë qui représentant 60% des enfants qui sont rencontrés ».

    La neurophysiologue fait par ailleurs état d’un lien entre les crises épileptiques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).

    « Étant une maladie du cerveau, s’il y a une lésion cérébrale qui altère le fonctionnement des neurones cérébraux, il y a une ischémie, c’est-à-dire qu’il y a une mort de cellule du cerveau, une mort de neurone qui entraîne une cicatrice. Et derrière, c’est cette cicatrice qui est pourvoyeuse de crise d’épilepsie », a expliqué Mme Sow.

    « La prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) permet également la prévention de ces crises d’épilepsie qui sont secondaires à tous ces événements vasculaires cérébraux qui pourraient survenir. Elle n’est pas mortelle », a-t-elle précisé à ce sujet.

    Pour prévenir les crises épileptiques, la neurologue recommande un suivi, une surveillance des femmes en âge de procréer pour une gestion optimale de l’accouchement et de toute cette périnatalité.

    « Il faudra éviter aussi les traumatismes cranio-encéphaliques en limitant les accidents de la voie publique, en prenant des précautions de ce genre », a-t-elle recommandé.

    NSS/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-MIGRATIONS / Bakel : installation d’un comité départemental de lutte contre la migration irrégulière

    SENEGAL-SOCIETE-MIGRATIONS / Bakel : installation d’un comité départemental de lutte contre la migration irrégulière

    Bakel, 14 fév (APS) – Un comité départemental de lutte contre la migration irrégulière a été installé, jeudi, à Bakel (est) pour permettre aux populations de participer à l’élaboration des politiques de lutte contre ce phénomène en plus de coordonner les actions de sensibilisation à la base.

    « L’objectif c’est de permettre aux populations de base, à l’ensemble des couches de la population de participer à la lutte contre ce phénomène et de leur permettre de participer à l’élaboration des politiques de lutte mais aussi à leur application », a expliqué Modou Diagne, secrétaire général permanent du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière.

    Il s’exprimait lors de l’installation dudit comité, présidé par le préfet de Bakel, Daouda Sène. Des autorités administratives, territoriales et chefs de service ont pris part à la rencontre.

    « Tous les représentants des services de l’État sont dans le comité départemental. Sa mise en place répond à un besoin de pouvoir réunir autour d’un seul organe tous les ministères et structures de l’État qui ont en charge la lutte contre ce phénomène », a expliqué M. Diagne

    « Il y a aussi dans ce comité des chefs religieux, coutumiers, bajenu gox, les partenaires techniques et financiers et les membres des organisations de la société civile », a-t-il ajouté, estimant que la composition de ce comité départemental  »montre l’inclusion qu’il y a pour rendre les actions efficaces et efficientes ».

    Le préfet de Bakel, Daouda Sène a appelé à déconstruire l’idée qui consiste à penser que l’Europe est la  seule solution pour se réaliser.

    L’autorité administrative invite les acteurs à mettre l’accent dans la sensibilisation sur les échecs de migrants qui sont à l’extérieur sans-emploi.

    AND/ABD/AB