Catégorie : Société

  • SENEGAL-SOCIETE / Nioro du Rip : décès d’El Hadji Babacar Ndiogou Bâ, khalife de la famille de Maba Diakhou Bâ

    SENEGAL-SOCIETE / Nioro du Rip : décès d’El Hadji Babacar Ndiogou Bâ, khalife de la famille de Maba Diakhou Bâ

    Kaolack, 13 fév (APS) – El Hadji Babacar Ndiogou Bâ, le khalife de la famille de Maba Diakhou Bâ (1809-1867), est décédé à l’âge de 102 ans, jeudi, à Dakar, a appris l’APS dans son entourage.

    La levée du corps du guide religieux aura lieu vendredi, à la mosquée de Dieuppeul, à Dakar.

    Elle sera suivie de son inhumation prévue le même jour, dans l’après-midi, à Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (centre), précise la même source.

    Maba Diakhou Bâ fut un guide musulman originaire du Fouta-Toro, dans le nord du Sénégal. Il s’était installé dans le Saloum, l’actuelle région de Kaolack.

    En suivant les recommandations d’El Hadji Omar Tall (1794-1864), il y mena une guerre sainte, qui s’étendit en dehors de ce royaume.

    ADE/ADL/ESF

     

  • SENEGAL-JUSTICE-SOCIETE / La Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture demande l’abrogation de la loi d’amnistie

    SENEGAL-JUSTICE-SOCIETE / La Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture demande l’abrogation de la loi d’amnistie

    Dakar, 14 fév (APS) –  La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la torture, Dr Alice Jill Edwards, a invité, jeudi, l’Etat du Sénégal à abroger la loi d’amnistie qui accorde une immunité de poursuites aux personnes impliquées dans le recours à une force excessive et dans d’autres violations des droits de l’homme commises lors des manifestations entre mars 2021 et février 2024.

    Au terme de sa mission de dix jours au Sénégal au cours de laquelle elle a visité plusieurs lieux de privations de liberté, la responsable onusienne a plaidé pour l’abrogation de loi d’amnistie adoptée, début mars 2024, à l’initiative du président du Macky Sall.

     »Je demande instamment au Sénégal d’abroger la loi d’amnistie qui accorde une immunité de poursuite aux personnes qui auraient été impliquées dans le recours à une force excessive et dans d’autres violations des droits de l’homme commises lors des manifestations entre mars 2021 et février 2024 », a déclaré Mme Edwards à l’APS.

    Selon elle, le gouvernement  »a l’obligation d’établir la vérité sur ces événements, de rendre justice et d’accorder des réparations aux victimes dans les meilleurs délais ».

     »Il faudra se pencher davantage sur certaines accusations portées contre certaines personnes, qu’elles soient inventées, fabriquées ou réelles », a affirmé la Rapporteuse spéciale des Nations Unies.

    Dr Alice Jill Edwards a estimé que la loi d’amnistie ne peut pas bénéficier aux agents de l’Etat qui ont outrepassé leurs prérogatives.

     »Lorsque l’Etat est allé au-delà de ce qu’il aurait dû faire, en arrêtant par exemple des étudiants qui manifestaient pacifiquement, ce n’est pas la loi d’amnistie qui va le couvrir. D’autant que les accusations contre ces étudiants ne sont pas fondées », a déclaré Dr Alice Jill Edwards.

    Après avoir séjourné au Sénégal du 3 au 13 février 2025, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies  présentera un rapport au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en mars 2026.

    La loi d’amnistie en question, votée le 6 mars 2023 et promulguée six jours plus tard, concerne les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, lesquelles ont occasionné de nombreux décès et donné lieu à des dizaines d’arrestations d’opposants.

    Cette loi d’amnistie avait ouvert la voie à la libération d’Ousmane Sonko et du candidat de son parti à la présidentielle du 24 mars 2024, Bassirou Diomaye Faye.

    De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer son abrogation.

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé en décembre 2024, le dépôt prochain à l’Assemblée nationale d’un projet de loi portant abrogation de la loi d’amnistie. S’exprimant dans le cadre de sa déclaration de politique générale, le chef du gouvernement a indiqué qu’il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières, mais d’un exercice de vérité et de justice.

     »L’abrogation de cette loi n’est guidée par aucune volonté de chasse aux sorcières ou de vengeance », s’est défendu le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale. Il n’a pas manqué de préciser que l’abrogation de cette loi permettra de faire la lumière et de tirer les responsabilités des uns et des autres quel que soit le bord où l’on se trouve.

    HB/ADL/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-APPEL / Le khalife des Tidjanes demande au président de l’Assemblée nationale d’oeuvrer à la réconciliation du pays

    SENEGAL-SOCIETE-APPEL / Le khalife des Tidjanes demande au président de l’Assemblée nationale d’oeuvrer à la réconciliation du pays

    Tivaouane, 13 fév (APS) – Le khalife général des Tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, a demandé au président de l’Assemblée nationale Malick Ndiaye qu’il recevait jeudi à Tivaouane (ouest), de jouer sa partition pour une réconciliation des différentes franges du pays, gage à ses yeux d’un Sénégal stable et prospère.

    Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, accompagné d’une délégation de députes, dont des cadres de l’institution parlementaire, a rendu visite au khalife général des Tidjanes Serigne Babacar Sy Mansour à son domicile.

    Malick Ndiaye a été accueilli par Serigne Habib Sy Borom Daradji, le maire de la ville Demba Diop ainsi que plusieurs dignitaires religieux de la famille Sy.

    L’autorité religieuse de Tivaouane a demandé à Malick Ndiaye de jouer toute sa partition pour que le « Juboo » (réconciliation, en wolof) vienne compléter le triptyque « Jub-Jubal-Jubbanti », slogan du pouvoir en place depuis avril dernier et qui renvoie à l’intégrité, à la bonne gouvernance et au redressement.

    Selon le khalife général des tidjanes, c’est la seule condition « pour un Sénégal prospère, toujours envié et stable ».

    « Si la case brûle, tous les Sénégalais doivent chercher, comme un seul homme, de l’eau pour éteindre le feu », a-t-il dit dans un langage imagé.

    Le président de l’Assemblée nationale a sollicité des prières pour la réussite du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, du Premier ministre, Ousmane Sonko, et de l’ensemble des membres du gouvernement, se disant conscient du rôle des chefs religieux dans la stabilité et la quiétude du Sénégal.

    Il a aussi demandé au marabout de prier pour les parlementaires qui l’accompagnaient, en assurant que l’institution qu’il dirige s’attachera à satisfaire la volonté des Sénégalais et à prendre en charge leurs préoccupations.

    « Chaque fois que nous devons examiner une loi, toutes mes pensées convergent vers les conseils de Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh aux parlementaires, à savoir avoir comme seuls compagnons la vérité et l’intérêt du Sénégal », a confié Malick Ndiaye.

    Le khalife général des Tidjanes a loué cet engagement, en assurant Malick Ndiaye de l’affection de la famille Sy de Tivaouane.

    « Cette maison est la tienne et toute la famille Sy te regarde comme ton homonyme Seydi El Hadji Malick Sy », lui a-t-il dit.

    « Que Dieu te permette de bien réussir ta mission à l’Assemblée nationale, qui est une prestigieuse institution dans la nomenclature de la République du Sénégal », a prié le khalife général des Tidjanes.

    Après s’être recueilli au mausolée d’El Hadji Malick Sy, le président de l’Assemblée nationale a rendu visite à Serigne Babacar Sy Abdoul Aziz dans ses locaux dans l’enceinte de la zawiya.

    Ce dernier a témoigné que son « daara » (école coranique) bénéficie beaucoup du soutien de Malick Ndiaye.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Une resonsponsable onusienne déplore la surpopulation carcérale

    SENEGAL-SOCIETE / Une resonsponsable onusienne déplore la surpopulation carcérale

    Dakar, 14 fév (APS) – La Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture a déploré la surpopulation dans les prisons sénégalaises et invité le gouvernement à prendre des mesures pour garantir des conditions de détention conformes aux normes internationales.

    ‘’La surpopulation que j’ai vue dans les prisons est dramatique et inhumaine’’, a déclaré, à l’APS, Dr Alice Jill Edwards, qui a séjourné pendant dix jours au Sénégal sur invitation des autorités gouvernementales.

    Au cours de son séjour, elle a visité la Maison d’arrêt de Reubeuss, le Camp pénal de Liberté 6 (prison pour hommes), la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6, la maison d’arrêt de Thiès (à 70 km de Dakar), et la prison de Saint Louis (nord).

    Dans tous ces lieux de privation de liberté, elle a déclaré avoir ‘’observé des chambres extrêmement encombrées où les détenus partagent de minces matelas et dorment tête-bêche’’.

    Elle a relevé qu’un espace sombre situé sous un superposé unique et long, ‘’mesurant seulement 40 cm de haut, était également utilisé comme espace de couchage et était entièrement occupé’’.

    Dans ces prisons bondées, ‘’les gens dormaient par quarts et dans les couloirs, et il y avait beaucoup trop peu d’installations sanitaires’’, a-t-elle déploré.

    ‘’De telles conditions de détention ne peuvent pas devenir normales. La situation est critique’’, s’est alarmée la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture.

    La responsable onusienne contre la torture dit craindre ‘’fort que le problème de la surpopulation ne soit une poudrière qui pourrait exploser à tout moment, entrainant des émeutes, des violences ou la propagation rapide et incontrôlable de maladies infectieuses et transmissibles’’.

    La Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture a déclaré avoir rencontré des directeurs de prisons soucieux, selon elle, de faire de leur mieux pour les détenus.

    Toutefois, elle estime que l’ampleur de la surpopulation est telle qu’elle les amène à ‘’réduire même les normes les plus élémentaires, notamment les rations alimentaires quotidiennes et les directives sur la séparation des différentes catégories de prisonniers’’.

    Face à cette situation, Dr Alice Jill Edwards a invité les autorités gouvernementales à adopter de toute urgence des mesures exceptionnelles pour alléger la pression sur le système pénitentiaire et établir des conditions dignes pour tous les détenus.

    Elle rappelle qu’un Etat a un devoir de diligence particulier à l’égard des personnes privées de leur liberté.

    Aussi, se réjouit-elle du fait que le gouvernement accorde la priorité à cette question en adoptant des mesures comme ‘’l’utilisation accrue du marquage électronique et la construction des nouvelles installations’’.

    D’ores et déjà Mme Edwards a déclaré avoir identifié plusieurs mesures supplémentaires que le gouvernement pourrait envisager, notamment la réduction automatique des peines de 20% pour les prisonniers purgeant des peines de trois ans ou moins et la libération immédiate des accusés qui sont en détention provisoire depuis plus d’un an, à l’exception de ceux qui sont détenus pour les infractions les plus graves.

    ‘’Même avec ces mesures, le problème sous-jacent ne sera pas résolu si les défis en amont de la lenteur de l’administration de la justice ne sont pas résolus’’, a-t-elle averti.

    Elle estime qu’un ‘’changement d’approche est nécessaire, guidé par de nouveaux critères pour les procureurs et les juges afin que le maintien en détention provisoire jusqu’au procès devienne l’exception plutôt que la règle’’.

    ‘’J’ai rencontré trop de détenus qui sont en attente d’un procès depuis des années. C’est inacceptable’’, a-t-elle fustigé.

    Elle a également plaidé pour la libération spéciale de femmes détenues sous l’inculpation d’avortement médical.

    ‘’Une position en contradiction avec le Protocole de Maputo sur les Droits de la femme en Afrique, ratifié par le Sénégal le 27 septembre 2004. En attendant, il n’y a aucune raison de détenir des femmes sous ces accusations’’, selon Dr Alice Jill Edwards. 

    HB/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE / Touba: installation d’un camp de chirurgie pour opérer plus de 1000 malades de la cataracte

    SENEGAL-SANTE / Touba: installation d’un camp de chirurgie pour opérer plus de 1000 malades de la cataracte

    Touba, 13 fév (APS) – L’hôpital Cheikh Ahmadoul khadim de Touba (centre) abrite depuis mardi un camp de chirurgie gratuit dont les organisateurs ambitionnent d’opérer 1250 malades atteints de la cataracte d’ici à samedi.

    Ce camp de chirurgie organisé par l’ONG humanitaire koweitienne Direct Aid Society, avec l’appui du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a démarré mardi dernier.

    « L’objectif de cette campagne est d’opérer 1 250 malades. Entre le premier jour et hier, nous avons déjà pris en charge 300 patients. Aujourd’hui [jeudi], nous avons l’ambition d’en opérer 400. D’ici à la fin de la campagne, prévue le 15 février, nous espérons atteindre notre objectif », a déclaré aux journalistes Mouhamadou Mouctar Dieng, chargé du partenariat à Direct Aid Society.

    Il a expliqué que la forte demande enregistrée dans la région de Diourbel, notamment à Touba, justifie l’organisation de ce camp gratuit pour la deuxième fois à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim.

    « Les patients opérés durant cette campagne ne paient absolument rien. De la consultation à l’opération, tout est gratuit grâce à notre partenariat avec le ministère de la Santé », a-t-il ajouté.

    La cheffe du service d’ophtalmologie de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim, docteur Dieynaba Ba, s’est réjouie du succès de cette initiative.

    « Les patients viennent de plusieurs régions du pays pour bénéficier de ce camp gratuit de chirurgie de la cataracte, ce qui prouve à quel point cette campagne est importante pour les populations », a-t-elle souligné.

    La cataracte sénile, liée à l’âge, est la plus répandue au Sénégal, a-t-elle signalé, avant d’appeler les autorités à multiplier ce type d’initiatives, afin de faciliter la prise en charge des patients atteints de cataracte.

    MS/BK/ADL/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Des ONG initient un cadre de prévention de paix et de sécurité

    SENEGAL-SOCIETE / Des ONG initient un cadre de prévention de paix et de sécurité

    Dakar, 13 fév (APS) – Des organisations de la société civile ont initié, jeudi, une instance d’échanges et de partage aux fins de créer un cadre de prévention, de paix et de sécurité, dénommé « Sax Jamm », a constaté l’APS.

    « Ce cadre a pour objectif de sensibiliser toutes les parties prenantes à une consommation responsable de l’information, favorisant ainsi une participation éclairée des électeurs et, au-delà, des citoyens », a déclaré le coordonnateur du Consortium des organisations de la société civile, Ababacar Fall.

    Le coordonnateur du GRADEC s’exprimait à la cérémonie de création de ce cadre axé sur la prévention de la désinformation et des propos haineux.

    Ce groupe d’ONG qui en est l’initiateur, est composé du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), de l’ONG 3D et du Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC).

    Ababacar Fall estime que « la création d’un cadre d’échanges entre les autorités, les médias et la société civile vise à prévenir et à atténuer les discours et propos haineux devient une urgence ».

    « Ce cadre cherchera à responsabiliser les journalistes en tant que catalyseurs et façonneurs d’une opinion publique », tout en encourageant aussi la diversité des opinions et en renforçant la responsabilité des médias envers le public, a-t-il poursuivi.

    Il a annoncé qu’un « système de relais d’informations efficace sera mis en place pour faciliter la collaboration entre journalistes et organisations de la société civile, permettant une vérification rapide et une diffusion précise des informations ».

    Le vice-président du comité de pilotage, Moundiaye Cissé, souligne que ce programme va mobiliser un relais dans chaque département pour mener des actions avec les autorités locales, dans le cadre de la prévention et de la paix au niveau des localités.

    Des ambassadeurs seront choisis au sein des universités du Sénégal pour mener des actions.

    « Nous allons travailler à mettre en place des ambassadeurs de la paix et de la sécurité avec une mission de prévention au niveau des universités », a soutenu M. Cissé, selon qui le programme en question prévoit de travailler avec les forces de défense et de sécurité.

    Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Mamadou Oumar Ndiaye, a salué l’initiative, estimant qu’elle entre en droite ligne des missions du CNRA.

    « Il faut instaurer une culture de la paix au Sénégal », a dit M. Ndiaye, en rappelant que « la plus grande richesse du Sénégal, c’est la stabilité qui a toujours prévalu depuis 1960 dans ce pays ».

    Le représentant du ministre de la Communication, Oumar Baldé, soutient qu’il est « essentiel d’encourager la coordination entre les entreprises technologiques, la société civile, les professionnels des médias et les autorités ».

    CS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : lancement de la semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : lancement de la semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent

    Kédougou, 13 fév (APS) – La 5éme édition de la semaine nationale de la mère, de l’enfant et de l’adolescent a été officiellement lancée par la direction régionale de la santé de Kédougou, a constaté l’APS.

    Ce coup d’envoi a été donné lors d’une randonnée pédestre placée sous le signe de l’utilisation accrue et durable des structures sanitaires par les communautés.

    ‘’Nous voila réunis pour la cinquième édition de la semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent, et comme vous le savez, cette activité est célébrée dans tous les 79 district sanitaires du pays’’, a déclaré Oulimata Sané, coordonnatrice en santé et reproduction au niveau du district sanitaire de Saraya, dans la région de Kédougou.

    Elle s’exprimait à Kédougou à la fin de la randonnée pédestre organisée lors du lancement officiel de la semaine de la mère, de l’enfant et de l’adolescent. Celle-ci a vu la présence d’Isamila Ndiaye, responsable du bureau régional de l’éducation et de l’information pour la santé, des sages-femmes, des  »badiénes gox » (marraines de quartier) et des matrones des districts sanitaires de la région.

    Elle a déclaré que des activités portant sur les services de planification familiale seront déroulées durant cette semaine dédiée à la mère, à l’enfant et à l’adolescent dans le cadre de l’amélioration de la santé de la reproduction.

    Dans ce même sillage, des émissions radiophoniques et des caravanes de sensibilisation sont prévues pour contribuer à réduire les cas de décès maternels.

    ‘’Nous allons offrir des activités de consultations gratuites de type prénatal, précoce : la planification familiale la vaccination des enfants et des filles de 9 à 14 ans ainsi que la supplémentation en vitamine A et le déparasitage’’, a-t-elle dit.

    Elle a salué le travail remarquable des  »badiénou gox » et des matrones pour l’amélioration des soins de santé au niveau communautaire, et surtout, des programmes de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent au niveau de la région de Kédougou.

    Ella a plaidé pour l’implication et l’engagement de la population pour aider les prestataires à atteindre les objectifs de cette semaine dédiée à la mère, à l’enfant et à l’adolescent.

    PID/ABD/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-MEDIAS-PROFIL / Richard-Toll : Lamine Baïla Sène, un homme de radio dévoué malgré son handicap

    SENEGAL-SOCIETE-MEDIAS-PROFIL / Richard-Toll : Lamine Baïla Sène, un homme de radio dévoué malgré son handicap

    Richard-Toll, 13 fév (APS) – Lamine Baïla Sène, directeur de la radio communautaire Richard-Toll FM, est l’une des figures inspirantes du paysage radiophonique dans la ville de Richard-Toll et environs.

    Le handicap qu’il traîne depuis plus de quarante ans, consécutif à une fracture de la jambe gauche,  n’a jamais été un frein dans sa trajectoire. Il dirige aujourd’hui la radio Richard-Toll FM, après plusieurs années passées à la radio Dunya et RFI Fulbé.

    Né en 1955 à Rosso Mauritanie et originaire de Thiawlé, village situé dans la commune de Ndiayène Pendao, dans le département de Podor (nord), Lamine Baïla Sène est père de trois garçons. Cette icône des médias a grandi entre Richard-Toll et Rosso-Mauritanie aux côtés de son grand-père maternel.

    Après la crise de 1989 entre le Sénégal à la Mauritanie, ses parents décident de revenir s’installer définitivement à Richard-Toll.

     »J’ai passé pratiquement toute mon enfance avec mes parents. Mon père était un agent de l’Etat mauritanien à l’époque. Les événements de 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie constituent la principale cause de notre retour au Sénégal », raconte-t-il.

    Durant son enfance, il séjournait de temps en temps à Richard-Toll, chez son grand-père maternel Lamine Mbaye, un ancien fonctionnaire de l’administration coloniale. Les visites de Lamine Baïla Sène dans le Walo lui ont permis de faire la connaissance de beaucoup de jeunes devenus, des années après, ses amis et collaborateurs.

    ‘’Le recrutement de mon père dans les années 1980 dans le Service comptabilité de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) a beaucoup motivé la famille à s’installer à Richard-Toll, dans le quartier Khouma Yakka Sabar’’, souligne le journaliste.

    Un accident de voiture qui a tout changé

    ‘’En 1983, j’ai été victime d’un accident de la circulation sur la route de Rosso Mauritanie. Je me suis retrouvé avec une fracture de la jambe gauche. Cela m’a poussé à arrêter toutes mes activités à l’époque’’, se rappelle Lamine  Baïla Sène.

    Sur son lit d’hôpital, le jeune se souvient de la solitude qu’il vivait, éloigné de ses amis d’enfance. C’est ainsi que son père lui remet un poste récepteur pour lui permettre d’écouter les informations à la radio sur les ondes courtes. Une manière pour le pater de l’aider à surmonter l’absence de ses amis.

    Son séjour à l’hôpital lui a permis de découvrir beaucoup de fréquences radio : Africa n°1, Radio Méditerranée internationale, Radio Sénégal et d’autres stations africaines.

     »C’est en écoutant toutes ces radios que j’ai pu connaitre les noms de plusieurs présentateurs de journaux et animateurs d’émissions. Helène Harley, Ibrahima Bayo, Oumar Lô, Pape Malick Gueye, Lamine Touré et Abou Alassane Niang de Radio Sénégal, des figures emblématiques qui m’ont beaucoup inspirées », explique M. Sène.

    A sa sortie de l’hôpital, Lamine est motivé par l’idée d’exercer la profession de journaliste pour vivre pleinement sa nouvelle passion. En écoutant ses radios préférées, il s’inspire chaque jour des ténors du milieu médiatique et apprend davantage.

    En 2006, sa demande d’intégrer à la radio Dunya Fm de Richard-Toll est rejetée, mais tout change quand il rencontre une connaissance qui était ami à son père.

    ‘’Dans son bureau, je lui soumets le projet. Cet entretien a été fructueux, marquant le début de ma carrière’’, explique le journaliste qui a été correspondant de RFI Fulbé dans le département de Dagana.

    De correspondant à patron de la voix du Taouey

    Il commence ainsi à participer aux émissions de la radio et propose des papiers pour la rédaction. Avec une voix radiophonique très captivante, il suscite l’intérêt des auditeurs qui s’impatientaient de l’écouter présenter un jour la grande édition du journal.

    Lamine précise que le fait d’être polyglotte a joué en sa faveur. Il parle, en plus du wolof, le pulaar, le français et le hassanya, une langue parlée en Mauritanie.

     »Mon handicap n’a jamais été une source de complexe ou de honte. Je sais que je ne suis pas né avec. Et en tant que croyant, je l’ai accepté et je continue à vivre avec’’, confie-t-il.

    Réputé être un homme de terrain, Lamine Baïla Sène a sillonné tout le département de Dagana pour aller à la rencontre des populations composées en grande partie d’éleveurs et de paysans pour faire des émissions thématiques au grand bonheur des auditeurs de la 106.0 Fm.

    Ces déplacements dans le Walo et dans la zone sylvopastorale, chez les Peulhs nomades lui ont valu des invitations dans le centre du pays, à la rencontre des grandes figures emblématiques avec qui il noue, aujourd’hui, de très bonnes relations amicales et professionnelles.

    Ses émissions thématiques et sa belle voix ont fait courir beaucoup de patrons de radios du pays, qui voulaient le recruter, mais, il décide de poursuivre son aventure à la radio Dunya.

    Avec presque 20 ans de carrière, Lamine Baïla Sène aura tout connu dans le milieu médiatique. En 2022, il est recruté par RFI Fulbé. Il va participer à des séminaires et des rencontres de haute facture qui lui permettront de renforcer ses capacités dans le milieu journalistique.

    Après deux ans de service au sein de cette radio, il prend les rênes de Richard-Toll Fm, une radio communautaire basée au quartier Khouma, appelée la voix du Taouey. Aujourd’hui, après toutes ces années de service, Lamine Baïla Sène nourrit l’ambition d’avoir sa propre radio.

    OG/AT/SBS/HB/OID/ABB

  • SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / La radio, un vecteur de communication incontournable dans la lutte contre le changement climatique, selon des officiels

    SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / La radio, un vecteur de communication incontournable dans la lutte contre le changement climatique, selon des officiels

    Dakar, 13 fév (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, et son homologue de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, ont souligné, jeudi, la place et le rôle incontournables de la radio comme vecteur puissant de communication et de sensibilisation des communautés dans la lutte contre le changement climatique. 

    ‘’L’un des éléments importants dans la lutte contre les changements climatiques est l’information des communautés. Et la radio constitue le moyen de communication le plus accessible et plus résilient capable d’atteindre des millions de personnes, y compris dans les zones les plus reculées’’, a dit M. Ngom.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique intervenait ainsi à l’ouverture officielle du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes placé sous le thème : ‘’La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique’’.

     

    Organisé sur deux jours par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), en partenariat avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe, ce sommet explore la synergie entre la radio et la communication sur le changement climatique, en soulignant le rôle de ce médium comme un puissant outil de plaidoyer et de mobilisation.

    Ce sommet de Dakar, qui se tient dans le sillage de la Journée mondiale de la radio, vise à consolider et à définir de nouvelles stratégies pour faire de cet instrument de communication de masse un acteur clé de la résilience climatique en Afrique.

    Le ministre gambien de l’Information et des Médias, Ismaila Cissey, le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka, ainsi que plusieurs officiels d’organisations et de structures partenaires étaient également présents. 

     

    ‘’La radio est un moyen efficace et prépondérant pour sensibiliser les populations du continent sur les questions importantes de survie, telles que le changement climatique en raison de sa grande portée’’, a ajouté le ministre sénégalais de l’Environnement, relevant qu’elle peut non seulement diffuser des alertes en temps réel, mais aussi éduquer, mobilier et encourager des comportements responsables.

    Son collègue de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a estimé que ‘’dans ce contexte où le changement climatique est une réalité qui nous concerne tous, la radio reste un outil indispensable pour atteindre les communautés les plus reculées et les plus vulnérables’’.

    ‘’Elle est accessible à tous et elle transcende les barrières linguistiques, géographiques et d’alphabétisation’’, a-t-il ajouté, insistant sur le fait que ‘’la radio reste un puissant vecteur d’information qui sensibilise et mobilise les citoyens face au défi climatique’’.

     

    Alioune Sall a en outre invité les médias à saisir l’opportunité de ce sommet de Dakar pour travailler à développer des stratégies de communication innovantes et adaptées aux réalités africaines, et à utiliser les plateformes médiatiques pour porter la voix de l’Afrique dans le débat mondial sur le climat.

     

    Pour sa part, Grégoire Njaka, directeur général de l’UAR, a expliqué que ce thème témoigne d’une détermination commune à exploiter le pouvoir inégalé des médias et de la radio, en particulier, pour contribuer à la lutte contre le changement climatique.

    Il a expliqué qu’en organisant ce sommet à Dakar, qui coïncide avec la Journée mondiale de la radio, les initiateurs entendent renforcer l’idée selon laquelle ce médium reste et demeure un outil indispensable pour faire face aux défis mondiaux, notamment les changements climatiques.

     

    ‘’Ce sommet, a-t-il fait valoir, marque une étape décisive dans notre volonté de mobilisation des médias dans la lutte contre le changement climatique’’.

    M. Njaka a également indiqué qu’en mettant l’accent sur les communautés locales à travers le thème choisi, l’objectif est d’amplifier les voix les plus vulnérables et accélérer la transition vers un avenir durable et meilleur. 

    Le thème ce sommet, a-t-il dit, nous rappelle l’évidence que la radio demeure l’un des médias les plus accessibles et les plus fiables. ‘’C’est grâce à la radio que nous pourrons atteindre les communautés les plus les lointaines afin de changer les comportements’’, a-t-il fait déclaré.

    L’UAR est la plus grande organisation professionnelle de radios et télévisions en Afrique. Elle regroupe plus de 80 organisations audiovisuelles publiques et privées.

    AB/ABB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Sédhiou : plus de 6 tonnes de produits impropres à la consommation incinérées

    SENEGAL-SOCIETE / Sédhiou : plus de 6 tonnes de produits impropres à la consommation incinérées

    Sédhiou, 13 fév (APS) – Les forces de défense et de sécurité et le service régional du commerce ont incinéré, jeudi, à Sédhiou, plus de six tonnes de produits impropres à la consommation.

    L’opération s’est déroulée en présence de l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Ba Ousmane Danfakha.

     »Lors de cette incinération, près de 1,9 tonne de chanvre indien et 4 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation ont été détruites, pour une valeur totale estimée à 154 553 000 FCFA’’, a déclaré M. Danfakha.

    Il a rappelé que ces produits sont composés d’aliments, de médicaments et d’autres substances interdites, représentant un danger réel pour la santé publique.

    Selon le gouverneur de Sédhiou, cette opération témoigne de la vigilance et de l’engagement sans faille des services de l’État dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et la commercialisation de produits dangereux.

    À travers cette action, les services déconcentrés réitèrent leur engagement à protéger les citoyens et à assainir l’environnement économique et social de la région.

    Les autorités appellent à une collaboration continue entre les différents acteurs pour renforcer la sécurité et la santé publique dans la région de Sédhiou.

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