Catégorie : Société

  • SENEGAL-GENRE / Près de 32% de femmes victimes de VBG en 2024 (officiel)

    SENEGAL-GENRE / Près de 32% de femmes victimes de VBG en 2024 (officiel)

    Dakar, 13 fév (APS) – Près de 32% des femmes ont subi au moins une forme de violence basée sur le genre (VGB) au Sénégal en 2024, avec une prévalence plus forte dans sept des quatorze régions, a déclaré, jeudi, à Dakar, le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités (MFS), Ndiogou Diouf, citant des données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

    « L’Enquête nationale de référence sur les violences faites aux femmes menées par l’ANSD, et partagé récemment, nous a révélé que près de trois femmes sur dix ont subi au moins une forme de violence au cours des 12 derniers mois, soit un taux de prévalence de 31,9% », a-t-il souligné.

    Le secrétaire général du ministère de la Famille s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de planification du projet « Appui à l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles : une perspective d’autonomisation ».

    Ce programme de sept ans est doté d’un budget d’un montant de 15 millions de dollars, soit plus 6 milliards de francs CFA.

    Prévu pour trois jours, cet atelier est organisé en partenariat avec ONU Femmes et Affaires mondiales Canada, le ministère du gouvernement fédéral chargé des relations diplomatiques et consulaires.

    L’objectif de cette rencontre est d’élaborer le plan de mise en œuvre de la première année du projet dans les sept régions d’intervention (Dakar, Kédougou, Kolda, Matam, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor) qui enregistrent le plus de cas de violences faites aux femmes au Sénégal, ont indiqué les organisateurs.

    « Les violences faites aux femmes au Sénégal que nous avons recensées ces derniers temps nous appellent à des mesures plus fortes en termes de prévention », a plaidé le secrétaire général du ministère de la Femme et des Solidarités, ajoutant que les pouvoirs publics ont initié en ce sens plusieurs projets et programmes.

    Ndiogou Diouf a cité, à ce sujet, l’Agenda national de la fille, la construction d’un centre national pour la prise en charge holistique des victimes de VBG et de centres régionaux pour garantir aux victimes une prise en charge à travers une offre de services adaptés.

    M. Diouf a également rappelé, parmi les politiques du gouvernement visant à lutter contre ces violences, les réformes juridico-institutionnelles déjà effectuées, notamment la loi de 2020 criminalisant le viol et la pédophilie au Sénégal.

    Il a de même évoqué les dispositions de l’article 298 du Code pénal incriminant les violences physiques faites aux femmes.

    KM/ABB/BK

  • SENEGAL-RELIGION- PELERINAGE / Goudomp : plus de 15 000 fidèles attendus au pèlerinage de Témento (organisateurs)

    SENEGAL-RELIGION- PELERINAGE / Goudomp : plus de 15 000 fidèles attendus au pèlerinage de Témento (organisateurs)

    Sédhiou, 13 fév (APS) – Plus de 15 000 fidèles sont attendus à la 37ème édition du pèlerinage inter diocésain de Témento, prévue du 22 au 23 mars, dans ce village du département de Goudomp, a appris l’APS des organisateurs.

    ‘’Avec Marie, modèle d’espérance, jubilons sur le chemin de la foi’’, est le thème de cet évènement religieux annuel.

    L’adjoint au préfet du département de Goudomp, Baba Wilane, a présidé, mercredi, la réunion du Comité départemental de développement (CDD) consacré aux préparatifs de la 37ème édition du pèlerinage inter diocésain de Témento.

    ‘’L’Église a présenté ses besoins, incluant la fourniture d’électricité, la facilitation du voyage des pèlerins, et l’accès aux produits de consommation, entres autres appuis’’, a déclaré le Père Paul David Kaynak Niakh, curé de la paroisse de Témento.

    Il a affirmé que les engagements pris par des chefs de services et des élus locaux ont rassuré la communauté chrétienne sur le bon déroulement de cet événement.

    Cette édition coïncide avec l’année jubilaire, marquant une occasion spéciale, avec le nouvel évêque de Ziguinchor, l’abbé Jean-Baptiste Valter Manga qui va présider la messe à Témento, a indiqué Père Paul David Niakh.

    L’adjoint au préfet de Goudomp a insisté sur les mesures à prendre pour assurer la réussite de l’événement, notamment en matière de sécurité, de santé, d’appui alimentaire et d’hygiène.

    Baba Wilane a également encouragé les collectivités territoriales à renforcer leur contribution aux différents comités d’organisation du pèlerinage.

    OB/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-TRAFIC / Migration irrégulière : le procureur de Tambacounda alerte sur les flux financiers à destination de la Libye

    SENEGAL-SOCIETE-TRAFIC / Migration irrégulière : le procureur de Tambacounda alerte sur les flux financiers à destination de la Libye

    Tambacounda, 13 fév (APS) – Le procureur de la République de Tambacounda, Aliou Dia, a alerté sur les flux financiers à destination de la Libye, évoquant le cas de plusieurs familles établies dans cette région orientale, contraintes de payer des rançons pour obtenir la libération des leurs parents détenus par des groupes armés dans ce pays maghrébin.

     »Il y a un travail qu’il va falloir faire sur la surveillance des flux financiers à destination de la Libye, parce qu’on reçoit des demandes de rançons émanant d’individus qui demandent à des familles établies à Tambacounda le paiement d’une somme d’argent avec, à l’appui, des photos, sur lesquelles apparaissent ligotés leurs parents’’, a t-il-déclaré.

    Le procureur de la République de Tambacounda s’exprimait, mercredi, en marge de la cérémonie d’installation du Comité régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière au niveau régional et départemental.

    ‘’Ce trafic est encouragé par des migrants sénégalais établis en Libye, pour la plupart, depuis cinq ans à dix ans, qui procèdent au paiement des rançons afin de pouvoir continuer leur voyage’’, vers l’Europe, a affirmé Aliou Dia, ajoutant que les parents cèdent sous la pression des trafiquants et ne déposent pas de plaintes.

    Selon lui, les trafiquants réclament très souvent des montants extrêmement importants, jusqu’à 500 000 francs CFA, et en redemandent aux parents de leurs otages qui obéissent.

    Le procureur est revenu également sur l’enjeu financier autour de la migration irrégulière dans la région de Tambacounda qui, selon lui,  »nécessite une répression aboutie et coordonnée’’ des organisateurs et passeurs.

    ‘’A Missirah [une commune de Tambacounda], un organisateur arrêté, avait pu collecter 500 millions de francs CFA auprès de candidats à la migration irrégulière, et avait construit une villa de R+3 bâti sur le domaine nationale », a indiqué Aliou Dia.

    Lors de la cérémonie d’installation du Comité régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Tambacounda, l’autorité judiciaire a également évoqué le sort des femmes dont les époux auraient disparu en tentant de se rendre en Europe.

    Des femmes qui ont besoin d’accompagnement, car elles sont pour la plupart des illettrées et ne connaissent pas les procédures à suivre pour déposer plainte et saisir le tribunal, a-t-il expliqué.

    ‘’J’aimerais insister sur le sort des migrants qui ont perdu la vie. J’ai envoyé récemment beaucoup de demandes émanant d’épouses et de mères, qui veulent que le tribunal rende des jugements déclaratifs de décès, afin de permettre aux veuves de refaire leur vie. C’est un point extrêmement important sur lequel il faudrait agir », a fait savoir le procureur de la République de Tambacounda.

    ABD/ABB/ASB/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / Ouverture à Dakar du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes

    SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / Ouverture à Dakar du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes

    Dakar, 13 fév (APS) – Le deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes s’est ouvert jeudi à Dakar avec la participation de plusieurs  délégations originaires de huit pays et des organisations médias, a constaté l’APS.

    La cérémonie officielle d’ouverture s’est déroulée sous la présidence des ministres sénégalais de l’Environnement et Transition écologique, Daouda Ngom, de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall et leur homologue gambien de l’Information et des médias, Ismaila Cissey.

    Le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka, ainsi que plusieurs officiels d’organisations et structures partenaires étaient également présents.

    Le thème de cette édition est : ‘’La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique’’.

    Organisé sur deux jours par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) en partenariat avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe, ce sommet explore la synergie entre la radio et la communication sur le changement climatique en soulignant le rôle de la radio comme un puissant outil de plaidoyer et de mobilisation.

    Initié dans le sillage de la Journée mondiale de la radio, le sommet de Dakar vise à consolider à définir de nouvelles stratégies pour faire de la radio un acteur clé de la résilience climatique en Afrique.

    Il permet également de favoriser les échanges et renforcer la collaboration entre différents acteurs de contribuer à un avenir plus durable. La radio s’impose donc comme un outil indispensable pour sensibiliser, informer et mobiliser les populations dans la lutte contre les changements climatiques et ses conséquences.

    L’UAR est la plus grande organisation professionnelle de radio et télévision en Afrique. Elle regroupe plus de 80 organisations audiovisuelles publiques et privées.

    AB/OID

  • SENEGAL-ONU-ACCREDITATION / L’ONG sénégalaise AHDIS admise au Conseil économique et social de l’ONU (communiqué)

    SENEGAL-ONU-ACCREDITATION / L’ONG sénégalaise AHDIS admise au Conseil économique et social de l’ONU (communiqué)

    Dakar, 13 fév (APS)- Le président de l’Organisation non gouvernementale Action humaine pour le développement intégré au Sénégal (AHDIS), Amacodou Diouf a annoncé l’admission de la structure qu’il dirige au Conseil économique et social des Nations unies.

    ‘’Après trois ans de travail acharné, notre équipe est fière de cette reconnaissance qui témoigne de notre engagement pour le développement intégré au Sénégal’’, a fait savoir Amacodou Diouf, dans un communiqué parvenu, mercredi, à l’APS.

    Ce statut permettra, selon lui, à AHDIS de participer activement aux discussions à l’ONU, de faire entendre la voix des communautés et d’influencer les politiques de développement.

    Cette accréditation au Conseil économique et social des Nations unies s’ajoute à celle d’observateur avec statut consultatif auprès de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), obtenue par l’ONG sénégalaise, en 2019.

    MT/ABB/SKS/ASB

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT-MEDIAS / Dakar, hôte d’un sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT-MEDIAS / Dakar, hôte d’un sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe

    Dakar, 13 fev (APS)- La capitale sénégalaise accueille ce jeudi, à l’occasion de la Journée mondiale de la radio, le deuxième Sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe.

    Cette rencontre de deux jours est  placée sous le thème : ‘’La radio au cœur des communautés: ensemble face au défi climatique’’.

    Le sommet est organisé par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) et le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR) et la Radio Télévision Sénégalaise (RTS).

    Il réunit des journalistes, des experts, des climatologues/environnementalistes, des décideurs politiques et des représentants de la société civile pour discuter du rôle crucial de la radio dans la lutte contre le changement climatique.

    Selon les organisateurs, ce sommet va explorer ‘’les moyens de renforcer l’utilisation de la radio comme outil de sensibilisation, d’éducation et de mobilisation pour faire face aux enjeux climatiques’’.

    Ils soulignent que ‘’dans un monde hyper connecté, la radio reste un média essentiel, en particulier dans les zones rurales et les communautés isolées’’.

    Ils relèvent en outre que ‘’sa capacité à atteindre un large public, sa portabilité et sa résilience en font un outil indispensable pour diffuser des informations vitales sur le changement climatique et encourager la prévention’’.

    Le sommet de Dakar a pour but de ‘’partager les meilleures pratiques, notamment en échangeant les expériences sur l’utilisation de la radio pour sensibiliser à l’urgence climatique ; renforcer les capacités des journalistes et des producteurs radiophoniques dans le domaine du climat et de favoriser les partenariats entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre le changement climatique’’.

    Il vise à ‘’renforcer le rôle de la radio dans la lutte contre le changement climatique et à contribuer à un avenir plus durable pour tous’’, précisent les organisateurs.

    OID/SBS/ABB

  • SENEGAL-RELIGION-HYDRAULIQUE / Magal de Darou Mouhty : l’OFOR augmente la production d’eau à 6 600 m³ par jour (DG)

    SENEGAL-RELIGION-HYDRAULIQUE / Magal de Darou Mouhty : l’OFOR augmente la production d’eau à 6 600 m³ par jour (DG)

    Louga, 13 fév (APS) – La capacité de production d’eau est passée de 6 000 à 6 600 mètres cubes par jour à Darou Mouhty, grâce au remplacement des pompes des forages F5 et F2, en perspective du Magal de cette cité religieuse de la région de Louga (nord) a annoncé, mercredi, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Khamade Ndiaye.

    “Nous avons remplacé la pompe de 22 kilos du forage F5, ainsi que celle du forage F2. Grâce à ces interventions, nous avons pu augmenter la production d’eau, passant de 6 000 à 6 600 mètres cubes par jour,” a-t-il déclaré.

    Khamade Ndiaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une visite qu’il effectuait à Darou Mouhty, pour évaluer l’avancement des travaux effectués en perspective du Magal de cette cité religieuse prévue vendredi.

    Il a souligné que ‘’l’OFOR a également rétabli le système de stockage habituel et mis en place une flotte de 10 à 12 camions citernes pour assurer l’approvisionnement en eau’’.

    ‘’Comme vous pouvez le voir, les camions sont déjà sur place et prêts à être déployés pour renforcer la distribution d’eau là où ce sera nécessaire,” a-t-il ajouté.

    Selon Khamade Ndiaye, ‘’cette amélioration permettra de mieux répondre à la forte demande en eau durant le Magal’’.

    Le personnel de l’OFOR de Louga et de Touba sera mobilisé pour des interventions d’urgence, a-t-il ajouté.

    Le directeur général a également insisté sur ‘’l’importance de ces travaux pour anticiper les besoins des populations’’.

    ‘’Nous savons que la demande en eau sera très forte pendant cet événement. Grâce aux nouvelles pompes et aux mesures prises, nous mettons tout en œuvre pour éviter les perturbations’’, a-t-il dit.

    En réponse aux besoins identifiés, il a fait savoir que ‘’l’État du Sénégal a prévu une extension du réseau hydrique de trois kilomètres et la construction d’un château d’eau de 300 m³ en 2025, accompagnée de l’installation d’un groupe électrogène de 60 KVA pour sécuriser la distribution’’.

    ‘’Nous avons identifié certaines insuffisances, notamment au niveau du forage F4 où un château d’eau manque. C’est pourquoi un réservoir de 300 m³ sera construit en 2025, avec un groupe électrogène de 60 KVA pour garantir la continuité du service,” a précisé le directeur général de l’OFOR.

    DS/ASB/SBS/ABB

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS / La radio célébrée ce jeudi

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS / La radio célébrée ce jeudi

    Dakar, 13 fév (APS) – La Journée mondiale de la radio est célébrée ce jeudi, 13 février, sur le thème : « Radio et changement climatique ».

    La journée mondiale de la radio est une initiative de l’Unesco en hommage au 13 février 1946, jour de création de la radio des Nations Unies.

    Elle a été proclamée en 2011 par les États membres de l’Unesco et adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2012.

    Dans une époque marquée par le bouleversement des moyens de communication, l’Unesco rappelle que ‘’la radio est un média puissant pour célébrer l’humanité dans toute sa diversité et constitue une plate-forme pour le discours démocratique’’.

    ‘’Au niveau mondial, la radio reste le média le plus consommé. Cette capacité unique de toucher le public le plus large signifie que la radio peut façonner l’expérience de la société dans la diversité, être l’arène où toutes les voix peuvent s’exprimer, être représentées et entendues’’, souligne l’agence onusienne.

    Cette Journée mondiale vise à ‘’célébrer la radio en tant que médium ; développer la coopération internationale entre radiodiffuseurs ; encourager les principaux réseaux ainsi que les radios de proximité à promouvoir l’accès à l’information et la liberté d’expression’’.

    Parmi ses objectifs : ‘’sensibiliser le grand public et les médias à la valeur de l’audio de service public ; encourager les décideurs à promouvoir la radio libre, indépendante et pluraliste ; et renforcer la mise en réseau et la coopération internationale entre radiodiffuseurs’’.

    L’Unesco souligne que ‘’la radio est un moyen de communication à faible coût, non seulement particulièrement adapté aux communautés et aux groupes de la société difficiles à atteindre, mais aussi extrêmement appréciée des auditeurs du monde entier pour l’écoute en voiture, pour la météo ou les résultats sportifs en temps réel, pour la compagnie jusque tard dans la nuit, et bien d’autres’’.

    L’agence note aussi que ‘’les services de radio ont évolué et se métamorphosent actuellement grâces aux technologies numériques, par exemple en devenant des +radios visuelles+ ou multiplateformes, en proposant leurs émissions sous forme de podcasts ou en créant des séries audios, ce qui donne aux auditeurs une plus grande liberté dans le choix du moment et de l’appareil duquel ils écoutent’’.

    OID/ASB

  • SENEGAL-MEDIAS-COMMEMORATION / A Mboro, des radios communautaires qui parlent aux habitants

    SENEGAL-MEDIAS-COMMEMORATION / A Mboro, des radios communautaires qui parlent aux habitants

    Par Mamadou Yaya Kanté

    Dakar, 13 fev (APS) – À Mboro, commune située dans la zone des Niayes, dans le département de Tivaouane, les radios communautaires, Mboro FM et Niayes FM, ont comme ligne éditoriale : rassembler, informer, et éduquer. Une tâche exaltante dont les journalistes et tout le personnel de ces deux médias s’acquittent avec joie, au bonheur des 40 mille âmes qui peuplent cette ville. En cette journée de commémoration de la Journée internationale de la radio, ce 13 février, l’APS s’est rendue à Mboro dans les studios de ces deux radios communautaires qui s’y sont installées, depuis 22 ans pour l’une.

    Logée à l’étage d’un bâtiment R+1, à quelques encablures de la place du marché, Mboro FM émet depuis 2022. Elle a été fondée par Cheikh Tidiane Ndiaye, un ancien député, originaire du terroir, avec comme ambition d’en faire une radio de proximité.

    L’entrée de la radio communautaire Niayes FM

    ‘’C’est une radio vraiment proche des populations. D’ailleurs, on l’appelle +Kaddu Askan Wi+ (La voix du peuple)’’, précise justement Mansour Cissé, son directeur trouvé dans ses locaux.

    Dans son studio baptisé El Hadj Gora Deguène Diop, en hommage à un sage de la cité aujourd’hui décédé, l’émission musicale Keppar, qu’on peut traduire par ‘’cour, patio’’, de DJ Khalil, touche à sa fin en cette matinée de samedi.

    ‘’Je passe trois fois par semaine : lundi, mardi et samedi. Je ne fais que du divertissement et je n’interviens pas sur les autres sujets’’, précise l’animateur.

    Mansour Cissé, directeur de Mboro FM

    Fondée pour donner la parole aux populations locales, Mboro FM s’est imposée comme une référence en matière de radio communautaire. Elle diffuse en langues locales et en français, facilitant ainsi l’accès à l’information pour un public varié.

    ‘’Chaque jour, des animateurs engagés et passionnés produisent des émissions interactives et les auditeurs participent activement’’, explique Ben Amar Sylla, animateur et technicien. ‘’Notre but est de répondre aux préoccupations de la population en créant un espace d’échanges’’, ajoute-t-il.

    DJ Khalil, animateur à Mboro FM

    A midi, Mboro FM diffuse en synchronisation le journal de midi de la RFM. A 13 heures, rebelote pour l’édition en wolof. Aussitôt après, Moustapha Diouf prend le relais avec Demb ak tey, une émission qui revisite le passé glorieux de Mboro et des environs. Les anciens sont ainsi ressuscités et donnés en exemple aux plus jeunes.

    Promotion des langues locales et de la diversité socio-culturelle

    Dans cette station radio, la programmation est diversifiée, alliant informations, des émissions sur la culture, l’éducation, le sport et le divertissement. Le titre du programme phare est remporté est Blog matin, le journal local, qui traite des nouvelles de la cité, du lundi au vendredi.

    A celui-ci s’ajoute Yabalu bes bi. ‘’C’est une émission religieuse, qui partage des conseils sur les comportements, les pratiques islamiques’’, explique le directeur de Mboro FM.

    Dans cette radio communautaire généraliste, en plus d’avoir des émissions bien appréciées localement, la promotion des langues nationales occupe également une bonne place. Diléré Pulaar, par exemple, des discussions sur l’Islam en langue pulaar, 100% Diola, une émission en langue diola, font ressortir la riche diversité sociologique de cette commune.

    Au principal carrefour de la ville, au rez-de-chaussée d’un immeuble, les portes de Niayes FM, une autre station radio communautaire s’ouvrent au visiteur. Fondée en 2004 par l’ONG Jeunesse Engagée pour le Développement (JED), Niaye FM joue un rôle d’information et de communication sociale.

    En studio, Mame Diarra Bousso anime son émission musicale Tey Mu Neex. Mbaye, le technicien, reçoit une dame venue signaler une personne perdue de vue. Après avoir recueilli les informations nécessaires, il la rassure. ‘’L’annonce passera dans un instant. Les annonces de personnes perdues de vue sont gratuites », dit-il.

    Les Mborois apprécient

    Grâce à une grille de programmes diversifiée et riche, ces stations radio sont devenues un véritable carrefour d’échanges pour la communauté.

    Mboro FM et Niayes FM, permettent ainsi aux populations des Niayes d’avoir accès à une information locale fiable et à des espaces d’expression essentiels à la cohésion sociale. Et les Mborois apprécient

    ‘’Chaque matin, j’écoute +Bloc Matinal+ sur Mboro FM. Cela me permet de suivre l’actualité locale, surtout les sujets sur le commerce local, le marché, les infrastructures et l’environnement. On se sent concerné par les débats et parfois, on entend nos doléances être relayées à la radio’’, témoigne Mamadou Diop.

    Maimouna Touré, elle, écoute plus les émissions musicales, comme Tey mu neex sur Niayes FM. ‘’C’est une émission très divertissante avec une grande animatrice, Mame Diarra Bousso. J’apprécie beaucoup ce qu’elle fait’’, confie-t-elle.

    ‘’J’écoute souvent +Demb ak Tay+ sur Mboro FM, parce que ça parle de l’histoire et des anciens. Ça me rappelle les traditions et m’aide à mieux comprendre comment notre communauté a évolué. Ce que j’apprécie le plus, c’est quand ils abordent les changements dans notre métier de pêcheur et les défis qu’on rencontre aujourd’hui ».

    « Les émissions sur Niayes FM et Mboro FM parlent des vrais problèmes de notre ville. Elles donnent la parole aux habitants et parfois même aux autorités. Grâce à elles, on sent que nos préoccupations sont prises en compte », magnifie Mariama.

    MYK/ABB/AB/OID

  • SENEGAL-RADIO-HOMMAGE / Lamine Touré, Mame Less Camara : deux voix radiophoniques et formateurs au legs impérissable

    SENEGAL-RADIO-HOMMAGE / Lamine Touré, Mame Less Camara : deux voix radiophoniques et formateurs au legs impérissable

    Par Bakary Badji

    Dakar, 13 fev (APS) – Les défunts journalistes Lamine Touré et Mame Alioune Less Camara, disparus respectivement en 2022 et 2023, deux icônes de la radio, ont marqué le paysage médiatique sénégalais et africain par leur professionnalisme et leur compétences indéniables de formateurs en radio.

    Du Sénégal au Bénin, en passant par le Mali, le Gabon, etc., ces deux personnalités attachantes, arrachées à l’affection de leurs confrères et de leurs anciens étudiants, notamment du Centre d’études des Sciences et techniques de l’information (CESTI) laissent derrière elles un legs qui, comme une source intarissable, est constitué de nombreuses promotions de journalistes qu’elles ont formées. Cette école de journalisme de l’université Cheikh Anta-Diop de Dakar (UCAD) ne s’y est donc pas trompée en donnant le nom de l’institut à Mame Less Camara.

    La journée internationale de la radio, célébrée ce jeudi 13 février, est donc une occasion de leur rendre un hommage mérité, tant ce médium à audience massive rappelle leur mémoire. En effet, Lamine Touré et Mame Alioune Less Camara, journalistes chevronnés, continuent d’inspirer. Ces deux hommes étaient unis par l’origine et le destin. Le premier est décédé le 29 août 2022, à l’âge de 72 ans, et le second le 29 avril 2023, à l’âge de 66 ans. Une coïncidence de dates de leurs décès, le 29, met en exergue leurs nombreux traits communs. Ils étaient connus et reconnus pour leurs timbres radiophoniques captivantes.

    De grande taille, la posture droite, Lamine Touré captivait son auditoire avec sa voix de ténor, faisant de lui l’un des journalistes radio les plus talentueux du pays. ‘’Il avait une grande créativité dans la présentation de ses éditions et de ses reportages’’, explique Ousmane Sène, directeur de la radio UCAD FM et un de ses nombreux anciens étudiants.

    Quant à Mame Less, ‘‘il avait une voix radiophonique remarquable, puisqu’il veillait à être clair, à prononcer les mots correctement et à choisir le mot juste pour éviter les détours inutiles dans l’explication d’une information’’, témoigne Racky Noël Wane, formatrice au CESTI et ancienne collègue du défunt à Walfadjri et à la BBC.

    Pourtant, son choix de carrière dans la radio découle d’un formateur en presse écrite qui lui prédisait qu’il ne deviendrait pas un ‘’grand journaliste’’, confie son camarade de promotion, Babacar Khalifa Ndiaye. Mame Less a néanmoins vécu pleinement sa première passion, puisqu’il tenait, sous le pseudonyme d’Abdoul Sow, une chronique hebdomadaire très appréciée par les lecteurs de Walfadjri.

    Journalistes passionnés

    Passionnées par leur profession, ces deux icônes des médias ont marqué l’histoire de la radio sénégalaise, souffle Diatou Cissé, journaliste et successeure de Mame Less à la tête du SYNPICS, le syndicat des professionnels des médias du Sénégal.

    Anciens de la Radio-Télévision Sénégalaise (RTS), anciennement Radio Sénégal, Lamine Touré et Mame Less ont, à un moment de leur carrière, été correspondants de ce média public dans différentes régions du pays : Saint-Louis pour Mame Less où il a rencontré sa future épouse, Tambacounda et Ziguinchor pour Lamine Touré.

    Outre la RTS, ces deux figures du journalisme sénégalais ont également exercé dans d’autres médias nationaux et internationaux. Lamine Touré a travaillé à la radio Convergence FM, Dakar FM, et pour Africa N°1.

    Après son passage à Radio Sénégal, où il a acquis une grande notoriété avec son émission « Face à Face » au début des années 1980, Mame Less, comme l’appelaient affectueusement ses proches, confrères et étudiants, a rejoint Walfadjri, où il dirigera la radio du groupe. Il prend ensuite la direction des radios Envi FM et Océan FM, ainsi que celle du journal Le Matin, en tant que directeur de publication. Fort de son expérience dans le secteur médiatique, il a été sollicité pour le lancement de chaînes de télévision comme DTV et la Télévision Futurs Médias (TFM). Il a également fait valoir ses compétences à la radio BBC en tant que correspondant à Dakar.

    La passion pour le journalisme de Lamine Touré et Mame Less Camara se manifestait par leur amour du terrain. ‘’Ils aimaient beaucoup le terrain, même en tant qu’aînés. Et c’est cela qui a fait, d’ailleurs, qu’ils soient devenus de très grands hommes de radio, car la radio, c’est avant tout le terrain’’, témoigne Ousmane Sène, ancien journaliste à Walfadjri.

    Quand Mame Less officiait comme correspondant à la BBC, ses jeunes confrères et consœurs ne manquaient pas de s’étonner de le voir sur le terrain venir couvrir des évènements, se demandant pourquoi il ne déléguait pas cette tâche, comme d’autres, en envoyant des reporters recueillir les sons et d’y poser sa voix. De taille moyenne, jadis robuste, il a été affaibli par la maladie au crépuscule de sa vie.

    Professionnels jusqu’au bout des ongles, Lamine Touré et Mame Less Camara forçaient le respect et l’admiration de leurs pairs et du public. ‘’Dans un contexte où la liberté de la presse était bien plus difficile à préserver, ces deux grands messieurs de la presse, que Dieu ait pitié de leur âme, ont su tenir haut le flambeau du journalisme sénégalais’’, déclare Diatou Cissé.

    Au lendemain du décès de Lamine Touré, le journaliste Michel Diouf a reconnu, dans les colonnes du Quotidien, en son devancier à Radio Sénégal ‘’un pionnier de la presse sénégalaise’’ et ‘’un exemple à suivre’’. ‘’Nous l’avons côtoyé pendant des années et nous pouvons témoigner avec certitude qu’il a été un excellent professionnel. Rigoureux, pointilleux dans la pratique du métier, il ne laissait passer aucune erreur. Chaque fois qu’un journaliste commettait une faute sur Radio Sénégal, qu’il écoutait régulièrement, il se faisait un devoir de m’appeler pour me demander de rappeler le journaliste à l’ordre’’, poursuit-il.

    ‘’L’un des plus grands journalistes de son temps. Un esprit libre à une époque où il était difficile et même dangereux de l’être. Sa parole avait tout le sel de ce métier’’, ajoute  le directeur d’UCAD FM

    ‘’Lamine Touré était le prototype même du professionnel accompli’’

    Le journaliste à Radio Sénégal International (RSI), Demba Malick Mbodj, ancien étudiant et admirateur de Lamine Touré dit de ce dernier qu’il est le ‘’prototype même du professionnel accompli’’, un homme très intransigeant sur la diction, le niveau de la langue et la bonne tenue en studio. ‘’Lorsque je présentais le journal, entre 2003 et 2005, à Dakar FM, il me disait toujours : c’est ta responsabilité, fais en sorte de ne pas commettre d’erreur, sinon je te taperai sur les doigts en premier’’, dit-il.

    Coiffé de son éternel Torpédo, ‘’Grand Lamine’’ fut un professionnel dans l’âme jusqu’à la fin de sa vie. ‘’Même à la retraite, il suivait la radio au quotidien, à la minute près, et il n’hésitait pas à appeler pour souligner toute erreur ou approximation à l’antenne’’, ajoute Demba Malick.

    Très véridique, il acceptait aussi de recevoir la vérité, rapporte Ousmane Sène. Sa rigueur professionnelle n’avait d’égal que son tempérament jovial. Toujours disponible, le sourire de mise et une bonne humeur communicative, Lamine dégageait de la bonté, témoigne Mame Gor Ngom, son ancien étudiant et actuel directeur du Bureau d’information et de communication du gouvernement (BIC-GOUV).

    ‘’Indépendant’’, un peu ‘’anticonformiste’’, parfois ‘’iconoclaste’’, Lamine Touré a dû payer le prix de cette liberté. ‘’ll a été plusieurs fois sanctionné pour avoir diffusé certaines informations qui, peut-être, ne correspondaient pas directement à la ligne éditoriale de la RTS’’, explique Ousmane Sène. Parmi ces sanctions figure une affectation à Ziguinchor. ‘’Il avait aussi le courage de ses idées. Lorsqu’il était convaincu de quelque chose, il osait le dire’’, ajoute le directeur de l’UCAD FM.

    Mame Less Camara a lui aussi connu des ennuis dans l’exercice de sa profession. Lors de la première alternance sénégalaise, intervenue en mars 2000, il publia une chronique qui secoua le nouveau régime du Président Abdoulaye Wade. ‘’C’était une belle chronique, comme d’habitude, avec ses belles tournures et une profondeur puisée dans sa vaste culture générale. Mais à l’époque, elle a tellement dérangé le nouveau régime qu’il a été convoqué à la DIC [Division des investigations criminelles]’’, raconte Ousmane Sène.

    ‘’Dès les premières heures de la matinée, tout Dakar s’était mobilisé devant la DIC pour le soutenir. Finalement, il a été libéré’’, se souvient Sène. Il ajoute : ‘’Il pouvait déranger, et certains n’étaient pas d’accord avec lui, mais personne ne pouvait dire que ce qu’il écrivait n’était pas vrai’’.

    À l’instar de Lamine Touré, Mame Less se distinguait également par son esprit critique. ‘’Il trouvait toujours les mots justes pour s’exprimer. Même sur des sujets tabous, il avait un langage pour les aborder’’, affirme Sène.

    Ancien secrétaire général du SYNPICS, Mame Less était un fervent défenseur de l’éthique et de la déontologie journalistique. Diatou Cissé le décrit comme ‘’un modèle accompli d’intégrité, détaché des biens matériels et des mondanités’’.

    ‘’La personnalité de Mame Less Camara se caractérisait par son détachement absolu vis-à-vis des questions matérielles. À la limite, il n’avait aucune volonté d’accumulation’’, renchérit-elle.

    Son ancienne collègue de la BBC, Racky Noël Wane, le décrit comme un homme de foi et de conviction, respectueux et respecté par tous. ‘’Il imposait le respect par le respect qu’il manifestait aux autres, qu’ils soient jeunes ou expérimentés’’, assure-t-elle.

    Personnes intègres et formateurs brillants

    Sympathique et chaleureux avec ses collègues, Mame Less était généreux dans la transmission et le partage de connaissances, se rappellent en chœur ceux qui l’ont connu ou fréquenté. ‘’Mais il était aussi ferme dans ses décisions. À plusieurs reprises, il a quitté les médias par conviction’’, souligne Ousmane Sène.

    Liés par un destin quasi commun, Lamine Touré et Mame Less ont mis leur expertise au service de la formation des étudiants en journalisme du CESTI.

    Mame Less fut ‘’un excellent pédagogue qui a marqué les étudiants en journalisme, lesquels lui vouaient une grande admiration’’, reconnaît le journaliste Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS). ‘’Malgré ses soucis de santé, Less s’organisait toujours pour dispenser son enseignement’’, ajoute l’ancien directeur des études au CESTI. Et Diatou Cissé d’ajouter :  »il a beaucoup apporté à ses étudiants, avec une grande générosité et un profond patriotisme’’.

    Formateur en radio, Lamine Touré est lui aussi décrit par ses anciens collègues et étudiants comme un formateur exigeant et rigoureux, dont l’unique critère était le sérieux dans l’exercice de la profession.

    Ousmane Sène, qui faisait partie de la première promotion formée par Lamine au CESTI en 2002, loue ses qualités pédagogiques. ‘’Lamine savait enseigner. Or, enseigner, c’est aussi savoir orienter. Si vous n’étiez pas fait pour la radio, il vous le disait clairement. Mais si vous aviez du potentiel, il vous aidait à vous améliorer, à vous réorienter pour atteindre l’excellence’’, explique-t-il. Avant d’ajouter : ’’je disais souvent que Lamine était un tronc sur lequel de nombreuses jeunes pousses s’épanouissaient, et qui ont donné aujourd’hui de beaux fruits dans cette profession’’.

    Nées avant les indépendances, ces deux figures emblématiques de la radio partageaient une origine commune : le Mali, l’ancien Soudan français. Mame Less est né dans la ville de Rufisque, au quartier Keury Kao, d’un père cheminot et d’une mère au foyer. Après une maîtrise en philosophie à l’UCAD, et sur le conseil de son ami intime, le journaliste Ass Mademba Ndiaye, il réussit le concours du CESTI dans les années 1980.

    Lamine Touré, quant à lui, a vu le jour au quartier Gueule Tapée de Dakar. Selon son parent Dadji Touré, ancien de Radio Sénégal, ancien rédacteur en chef de la radio Convergence FM, le regretté journaliste et formateur a suivi ses études au Maroc, où il a obtenu un diplôme à l’Institut supérieur de journalisme de Rabat, au Maroc. Journaliste brillant, Lamine Touré a remporté en 2002, le Prix de l’Union radiophonique et télévisuelle internationale.

    Même après leur disparition, le destin a une fois de plus réunis Lamine Touré et Mame Less Camara. Tous deux reposent désormais au cimetière musulman de Yoff, laissant derrière eux un héritage impérissable.

    BB/ABB/HB/SKS/AB