Catégorie : Société

  • SENEGAL-HANDICAP-SOCIAL / Thiès : 35 fauteuils roulants offerts à des personnes vivant avec un handicap

    SENEGAL-HANDICAP-SOCIAL / Thiès : 35 fauteuils roulants offerts à des personnes vivant avec un handicap

    Thiès, 13 fév (APS) – L’ONG Human Appeal International en collaboration avec la Direction régionale de l’action sociale, a offert 35 fauteuils roulants à des personnes vivant avec un handicap, a constaté l’APS.

    Le don qui a été remis symboliquement lors d’une cérémonie dans les locaux de la Gouvernance de Thiès, est constitué de 35 fauteuils roulants, dont cinq électriques et 30 ordinaires.

    ‘’Nous avons reçu au niveau des services départementaux de l’Action sociale de Thiès, de Tivaouane et de Mbour, des personnes handicapées qui ont exprimé le besoin d’avoir des fauteuils roulants », a renseigné le directeur régional de l’action sociale, Alioune Fall.

    Il a précisé que ces demandes ont été consignées dans des fiches.

    ‘’L’arrivée des dons de Human Appeal International, a permis à la Direction générale de l’Action sociale, de satisfaire ces demandes en fauteuils roulants », a salué le responsable.

    Il a expliqué que les plus nécessiteux parmi les demandeurs ont été ciblés sur la base des dossiers reçus, pour bénéficier de ces fauteuils roulants.

    ‘’Il y a cinq fauteuils électriques, d’une valeur de plus d’un million de francs (CFA) l’unité et des fauteuils ordinaires au nombre de 30’’, a renseigné Alioune Fall.

    Le gouverneur de la région de Thiès Saer Ndao, s’est dit fier du partenaire qu’il a remercié pour ce geste de solidarité.

    ‘’Ce matériel nous permet d’autonomiser nos personnes handicapées et de renforcer l’inclusion, c’est très rassurant », a dit M. Ndao.

    Pour lui, ces actions participent à atténuer  »certaines vulnérabilités ».

    BT/ADI/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / CONFEMEN: le Secrétaire général préconise une réforme des systèmes pour l’employabilité des jeunes

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / CONFEMEN: le Secrétaire général préconise une réforme des systèmes pour l’employabilité des jeunes

    Dakar, 12 fév  (APS) – Le secrétaire général de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN), Abdel Rahamane Baba Moussa, a insisté mercredi sur la nécessité de réformer les systèmes éducatifs africains pour mieux répondre aux défis de l’employabilité des jeunes.

    ‘’Nos systèmes éducatifs doivent impérativement relever les défis de l’employabilité. Il est essentiel de repenser l’éducation et la formation pour offrir aux jeunes des compétences adaptées aux mutations du monde du travail ‘’, a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait à l’occasion du Sommet des acteurs du changement, placé sous le thème co-créer des solutions innovantes, systémiques et durables sur les questions d’éducation, de formation et d’employabilité organisé par Ashoka-Sahel au Sénégal.

    Soulignant l’urgence d’adapter l’éducation aux mutations du marché du travail, il a insisté sur la nécessité de solutions innovantes, systémiques et durables.

    ‘’En 2004, 21,2 % des jeunes Africains étaient inactifs, tandis que 5 % des 15 à 35 ans étaient au chômage. Si rien n’est fait, cette situation pourrait s’aggraver de manière exponentielle ‘’, a-t-il averti, citant des données de l’Agence de développement de l’Union africaine.

    Il a rappelé que la 60e session ministérielle de la CONFEMEN, tenue en avril dernier, a formulé plusieurs recommandations, parmi lesquelles l’adoption de financements innovants pour la formation technique et professionnelle, le renforcement des filières scientifiques et technologiques et l’intégration de l’entrepreneuriat dans les cursus scolaires.

    Le Pr Moussa a également plaidé pour une meilleure interaction entre les secteurs de l’éducation et de l’emploi afin de bâtir un écosystème éducatif performant.

    ‘’Il est temps de dépasser le modèle où l’école formait sans se soucier de l’adéquation avec le marché du travail ‘’, a-t-il conclu, saluant l’initiative d’Ashoka-Sahel pour avoir réuni divers acteurs engagés dans cette transformation.

    Dans ce même sillage , le directeur régional d’Ashoka Sahel, Tchanlandjou Kpare, a souligné l’importance d’une éducation innovante et adaptée aux réalités du marché du travail.

    Selon lui, environ 60 % des jeunes Sénégalais âgés de 15 à 24 ans sont sans emploi, un chiffre aggravé par un manque d’accès à des informations fiables sur les opportunités de formation et d’emploi.

    ‘’Le défi de l’accès à l’information doit nous amener à repenser notre approche éducative ‘’, a-t-il insisté, en citant une étude du Bureau international du travail révélant que seulement 30 % des jeunes disposent d’informations précises sur ces opportunités.

    M.Kpare a également appelé à une meilleure intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement, ainsi qu’à une approche plus interactive de l’apprentissage. ‘’L’éducation ne peut plus se limiter à la transmission de savoirs académiques. Elle doit former des citoyens critiques, créatifs et acteurs du changement ‘’, a-t-il affirmé.

    Toutefois, il a estimé que les efforts des Etats africains doivent être renforcés par des politiques plus inclusives et une coopération accrue entre le secteur public, le privé et la société civile.

    ‘’L’innovation sociale doit être reconnue comme un levier essentiel de transformation’’, a conclu Tchanlandjou Kpare, appelant à une action collective pour bâtir un avenir plus inclusif et équitable pour les jeunes du continent.

    AN/ADL

     

     

     

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Pour Bassirou Diomaye Faye, la sécurité routière doit être au ‘’premier rang du plan d’action du gouvernement’’

    SENEGAL-TRANSPORTS / Pour Bassirou Diomaye Faye, la sécurité routière doit être au ‘’premier rang du plan d’action du gouvernement’’

    Dakar, 12 fév (APS) – Le chef de l’État, constatant ‘’la recrudescence des accidents de la route’’, a demandé au Premier ministre, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, de ‘’placer la sécurité routière au premier rang du plan d’action du gouvernement’’.

    Il a recommandé aussi au chef du gouvernement et aux ministres concernés de veiller à ‘’l’application rigoureuse des décisions prises’’ à ce sujet, rapporte le communiqué du Conseil des ministres en citant la circulaire administrative du Premier ministre visant à prévenir les accidents de la route. 

    ‘’Face à la recrudescence des accidents de la route, le chef de l’État a demandé au Premier ministre de veiller à l’application rigoureuse des décisions prises, notamment la circulaire [administrative] de recadrage et d’orientation destinée à prévenir les accidents de la route et à assurer une meilleure circulation routière pour les usagers, les transporteurs et les forces de défense et de sécurité’’.

    Il est demandé au chef du gouvernement d’y associer les ministres chargés des Transports terrestres, des Forces armées, de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Vers une ‘’évaluation rapide des projets routiers’’

    Le président de la République a ‘’rappelé l’urgence de renforcer la formation des chauffeurs, d’assurer une réglementation rigoureuse de la circulation des cyclomoteurs, de faire respecter les horaires de circulation des véhicules de transport et de réorganiser le fonctionnement des gares routières’’.

    M. Faye a appelé les ministres concernés à ‘’accélérer le renouvellement des [véhicules] de transport et des [camions] ‘gros-porteurs’‘’, à ‘’évaluer les actions […] de l’Agence nationale de la sécurité routière’’.

    Il a demandé au Premier ministre et au ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens de ‘’finaliser, avant fin mars 2025, l’évaluation rapide des projets routiers en vue du lancement du nouveau Programme national de développement des réseaux routier et autoroutier’’.

    ‘’Il a appelé à l’équité dans le déploiement des programmes et projets routiers et autoroutiers, au développement maîtrisé de la société publique ‘Autoroutes du Sénégal’, entité déléguée par l’État pour capitaliser et valoriser le patrimoine autoroutier national’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Consolider les programmes

    Le communiqué du gouvernement ajoute que ‘’le président de la République a signalé l’urgence, pour l’État, de redéfinir le modèle économique de construction, d’exploitation et d’entretien des routes et autoroutes du Sénégal, en actualisant la réglementation portant classement des infrastructures routières nationales et secondaires incluant les ouvrages de franchissement’’.

    Bassirou Diomaye Faye appelle en même temps les ministres concernés à réexaminer les modalités de financement des infrastructures routières et de leur entretien.

    ‘’À cet égard, il a demandé au ministre des Infrastructures et des Transports terrestres de proposer une nouvelle politique d’entretien routier intégrant la réhabilitation des ouvrages de franchissement, qui se sont […] dégradés durant l’hivernage.’’

    Le Premier ministre va ‘’veiller au renforcement des moyens logistiques d’intervention du génie militaire’’, qui aide à assurer ‘’la continuité de la circulation routière et le désenclavement de certaines zones du pays’’.

    Le chef de l’État a ‘’souligné la nécessité d’une revue systématique des interventions du PUDC, du PROMOVILLES, du PUMA, du FERA, de l’AGETIP, de l’ADM et des collectivités territoriales en termes de réalisation de pistes rurales et [d’ouvrages de] voirie urbaine’’.

    ‘’Il a dit au gouvernement que le moment est venu de consolider l’ensemble des programmes routiers, autoroutiers, de pistes de désenclavement et d’[ouvrages] de voirie urbaine en vue d’une cohérence d’ensemble et d’une mise en œuvre pragmatique de la politique de l’État en matière de réalisation d’infrastructures routières et autoroutières, selon un chronogramme, des axes, linéaires et financements maitrisés’’, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    NSS/BK/ADL/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-RELIGION-EVENEMENT / Dakar va accueillir la 5e Assemblée générale des conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest, en mai

    SENEGAL-AFRIQUE-RELIGION-EVENEMENT / Dakar va accueillir la 5e Assemblée générale des conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest, en mai

    Dakar, 12 fev (APS) – La capitale sénégalaise va abriter la 5e Assemblée générale des conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest (CER/RECOWA) prévue du 5 au 12 mai 2025, a appris l’APS de source proche de l’église du Sénégal.

     « Les conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest (CER/RECOWA) ont porté leur choix sur le Sénégal pour abriter les travaux de la Ve assemblée générale qui se tiendra à Dakar du 5 au 12 mai 2025 », a notamment déclaré à l’APS le président de la Conférence épiscopale du Sénégal, qui couvre également la Mauritanie, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau,

    Mgr Paul Abel Mamba, qui est par ailleurs évêque de Tambacounda a annoncé la présence de plus de 150 cardinaux, archevêques et évêques issus de 16 pays à cet évènement placé sous le  thème : ‘’Pour une Église synodale et autonome au service de la justice et la paix en Afrique de l’Ouest’’.

    Les participants viendront notamment du Burkina Faso du Cap Vert, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée-Bissau, de la République de Guinée, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo, précise la même source.

    CS/SMD/ABB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 12 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées au Khalif général et à la Communauté mouride, suite au rappel à Dieu, le samedi 08 février 2025, de Serigne Bassirou Mbacké Anta NIANG, Khalif de Darou Mouhty. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions avec les organisateurs en vue du bon déroulement du Magal de Darou Mouhty qui sera célébré le vendredi 14 février 2025.

    Le Chef de l’Etat a largement évoqué le rapport d’audit de la Cour des Comptes relatif à la situation des finances publiques de la période de 2019 au 31 mars 2024 que le Premier Président de l’institution supérieure de contrôle des finances publiques lui a transmis. Ce rapport, basé sur des principes de transparence, offre une vue claire et exhaustive de la situation des finances publiques sur cette période et met en lumière plusieurs manquements graves qui nécessitent des actions immédiates. Tout d’abord, des rattachements irréguliers de recettes ont été identifiés. Certaines recettes ont été comptabilisées sur des exercices antérieurs, ce qui a faussé la réalité du déficit budgétaire pour certaines années. Cette situation a contribué à sousestimer les déficits budgétaires, créant ainsi un déséquilibre dans la présentation des comptes publics. Le déficit budgétaire, déjà préoccupant, a atteint des niveaux critiques au cours des dernières années. Il est passé de 9,85% en 2019 à 9,17% en 2020, 11,47% en 2021, 12,65% en 2022, et 12,30% en 2023. Cette progression rapide du déficit met en évidence la nécessité de réformes structurelles urgentes pour contenir et réduire ce déséquilibre financier historique.

    Ensuite, il a relevé que des dépenses importantes, notamment celles financées sur ressources extérieures, n’ont pas été correctement retracées dans les documents comptables et budgétaires. Ce manque de traçabilité crée des écarts importants dans le suivi budgétaire et nuit à la transparence des opérations financières de l’État. Le rapport souligne également des utilisations irrégulières des comptes spéciaux du Trésor. Des transferts budgétaires vers des services de l’État ont été réalisés sans justification claire, ce qui pose de sérieux problèmes de traçabilité des fonds publics. De plus, il a été constaté que certaines dépenses importantes ont été effectuées en dehors des procédures budgétaires établies, aggravant ainsi le manque de transparence.

    Par ailleurs, le rapport note des discordances dans la gestion de l’endettement public. Il a été révélé que des emprunts ont été contractés en excès, entraînant un sur-financement partiellement utilisé pour des dépenses sans couverture budgétaire. Cela expose les finances publiques à des risques considérables et alourdit le fardeau de la dette nationale. Ainsi, le taux d’endettement public a connu une croissance tout aussi alarmante sur la même période. En 2019, l’endettement atteignait déjà 65,59% du PIB, mais il est monté à 75,50% en 2020, 83,58% en 2021, 86,62% en 2022 pour se hisser à 99,67% en 2023.

    Le Président de la République a indiqué que cette trajectoire d’endettement doit être rapidement inversée pour préserver la soutenabilité des finances publiques et éviter de compromettre les équilibres économiques de long terme. Enfin, un autre point préoccupant est l’absence de rapport exhaustif sur les dépenses fiscales pour les années 2022 et 2023. Ce manquement notable contrevient aux directives de l’UEMOA qui exigent une évaluation régulière des exonérations fiscales accordées par l’État, rendant ainsi difficile une gestion efficace des finances publiques dans ce domaine.

    Le Chef de l’Etat a assuré que face à ces constats alarmants, des mesures conservatoires et correctives doivent être prises sans délai. Tout d’abord, il est impératif de mettre fin aux rattachements irréguliers de recettes et d’assurer que toutes les recettes et dépenses soient comptabilisées de manière transparente et régulière. Le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget devront prendre les dispositions nécessaires pour garantir que les pratiques budgétaires respectent strictement les règles en vigueur. Ensuite, un audit approfondi sera réalisé pour réconcilier les écarts observés dans la gestion des dépenses financées par des ressources extérieures.

    Le Président de la République a également souligné la nécessité de réformer la gestion des comptes spéciaux du Trésor afin de garantir que les transferts budgétaires soient effectués de manière conforme et transparente. En outre, il est essentiel de revoir la politique d’endettement de l’État afin d’éviter toute dette contractée en excès et de mieux gérer le surfinancement. Un suivi rigoureux des emprunts devra être mis en place pour s’assurer que les fonds sont utilisés conformément aux besoins budgétaires réels. Enfin, il est impératif de produire et publier les rapports sur les dépenses fiscales dans les délais légaux. Ces rapports doivent permettre une gestion transparente et rigoureuse des exonérations fiscales conformément aux directives de l’UEMOA. Ces réformes visent à renforcer la confiance dans la gestion des finances publiques et à garantir une meilleure transparence au profit de la nation. Il a demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de veiller à la mise en œuvre de ces réformes indispensables pour asseoir une gestion exemplaire des finances publiques et assurer la stabilité économique du pays.

    Face à la recrudescence des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les Ministres en charge des Transports terrestres, Forces armées, Intérieur et Sécurité publique, à l’application rigoureuse des décisions prises notamment la Circulaire primatoriale de recadrage et d’orientation en vue de prévenir les accidents de la route et d’assurer une meilleure circulation routière pour les usagers, les transporteurs et les Forces de Défense et de Sécurité.

    Le Président de la République a rappelé l’urgence de renforcer la formation des chauffeurs, d’assurer une réglementation rigoureuse de la circulation des cyclomoteurs, de faire respecter les horaires de circulation des véhicules de transport et de réorganiser le fonctionnement des gares routières, d’accélérer le renouvellement des parcs automobiles de transport et de gros porteurs mais aussi d’évaluer les actions et l’ancrage institutionnel de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Il a demandé au Premier Ministre de placer la sécurité routière au premier rang du Plan d’action du Gouvernement.

    Dans le même élan, le Chef de l’Etat a instruit le Premier Ministre et le Ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres de finaliser, avant fin mars 2025, l’évaluation rapide des projets routiers en vue du lancement prochain du nouveau « Programme national de développement des réseaux routier et autoroutier ». Il a appelé à l’équité dans le déploiement des programmes et projets routiers et autoroutiers et au développement maitrisé de la Société publique « Autoroutes du Sénégal », entité déléguée par l’Etat pour capitaliser et valoriser le patrimoine autoroutier national.

    Par ailleurs, le Président de la République a signalé l’urgence, pour l’Etat, de redéfinir le modèle économique de construction, d’exploitation et d’entretien des routes et autoroutes du Sénégal en actualisant la réglementation portant classement des infrastructures routières nationales et secondaires incluant les ouvrages de franchissement et en réexaminant les modalités de financement des infrastructures routières et de leur entretien. A cet égard, il a demandé au Ministre des Infrastructures et des transports terrestres de proposer une nouvelle politique d’entretien routier, intégrant la réhabilitation d’ouvrages de franchissement qui se sont particulièrement dégradés durant l’hivernage. A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de veiller au renforcement des moyens logistiques d’intervention du génie militaire qui vient toujours en appoint pour assurer avec les structures spécialisées de l’Etat la continuité de la circulation routière et le désenclavement de certaines zones du pays.

    Le Chef de l’Etat a aussi souligné la nécessité d’une revue systématique des interventions du PUDC, du PROMOVILLES, du PUMA, du FERA, de l’AGETIP, de l’ADM et des différentes collectivités territoriales en termes de réalisation de pistes rurales et de la voirie urbaine. Il a indiqué au Gouvernement que le moment est venu de consolider l’ensemble des programmes routiers, autoroutiers, de pistes de désenclavement et de voirie urbaine en vue d’une cohérence d’ensemble et d’une mise en œuvre pragmatique de la politique de l’Etat en matière de réalisation d’infrastructures routières et autoroutières, selon un chronogramme, des axes, linéaires et financements maitrisés.

    Le secteur de l’Elevage et des productions animales demeure un des piliers de l’économie nationale. Le Président de la République salue l’engagement remarquable des éleveurs et autres acteurs du secteur qui doivent être davantage soutenus pour mieux valoriser la contribution de l’Elevage et des productions animales dans la nouvelle politique de souveraineté alimentaire. Il a rappelé au Gouvernement l’urgence de veiller à l’application effective et intégrale des dispositions du Code pastoral en vue d’asseoir une meilleure évolution du secteur de l’élevage dans l’écosystème du secteur primaire et dans la richesse nationale. Il a souligné l’impératif d’accentuer, sur le terrain, les dispositifs préventifs et coercitifs de lutte contre le vol de bétail. Il s’agit aussi et surtout d’assurer un meilleur aménagement des parcours de bétail, de développer la production industrielle d’aliments de bétail, les cultures fourragères et les parcs de vaccination des ruminants ainsi que l’édification des forages pastoraux afin de limiter les conflits récurrents avec les éleveurs notés dans plusieurs localités du pays et au niveau des zones transfrontalières.

    Le Chef de l’Etat a souligné également, la nécessité d’intensifier les programmes d’amélioration des races bovines et de promotion à terme de l’autosuffisance du Sénégal en moutons, dans la perspective de la Tabaski, au regard des efforts significatifs déployés par l’Etat depuis l’année dernière.

    Il a, en outre, demandé au Gouvernement de renforcer le sous-secteur de l’aviculture par des dispositifs de financement adaptés aux entrepreneurs locaux. Le Gouvernement veillera à la modernisation des abattoirs et de leurs dispositifs d’exploitation, dans le cadre d’un programme spécial qui sera mis en œuvre à l’échelle nationale.

    Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et le Secrétaire d’Etat chargé des coopératives et des organisations paysannes à prendre toutes les dispositions avec l’ensemble des éleveurs, acteurs et opérateurs de l’élevage et des productions animales, en vue du bon déroulement de la Journée nationale de l’Elevage qu’il présidera, le samedi 22 février 2024, à Kaolack.

    Evoquant son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation, à partir du jeudi 13 février 2025, au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’impératif de la rationalisation des agences d’exécution. En effet, la philosophie ayant guidé leur mise en place à travers la loi d’orientation en date du 04 mai 2009, a été dévoyée au fil des ans pour aboutir à une pléthore d’agences.

    Le Premier Ministre a informé qu’il a réactivé la Commission d’Evaluation des Agences d’Exécution (CEAE), dans le but de lui soumettre, dans les meilleurs délais, des propositions de rationalisation des agences d’exécution, conformément à l’engagement de réduction du train de vie de l’Etat.

    Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’agenda des réunions et conseils interministériels, au nombre de douze (12) qu’il compte présider au cours du premier semestre 2025. Les sujets évoqués porteront notamment sur Air Sénégal, AIBD, l’éducation nationale, le pèlerinage à La Mecque édition 2025, l’économie sociale et solidaire, l’agriculture, le tourisme, le logement social, les programmes civiques et citoyens, les Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 ainsi que la lutte contre le trafic de bois et la déforestation. Cet agenda sera ajusté en fonctions des besoins d’organisation d’autres réunions.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à l’exécution satisfaisante du calendrier législatif qui sera marqué par une activité intense en 2025 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda de transformation systémique Sénégal 2050. Il a exhorté les Ministres à veiller scrupuleusement sur la qualité des avant-projets de textes préparés par leurs services juridiques et sur le strict respect du circuit de validation hiérarchique interne.

    Enfin, le Premier Ministre a demandé aux Ministres en charge des Infrastructures portuaires, de l’Energie, de l’Intérieur et de l’Environnement de prendre toutes les dispositions utiles pour la finalisation diligente des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur le Projet Compact électricité du Sénégal avec le MCC suite à la décision prise par le Gouvernement américain le 03 février 2025 et sur l’Etat de la phase 1 du Programme d’urgence d’électrification rurale (PUELEC) ;
    • Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur l’impact de la nouvelle politique étrangère américaine sur l’économie sénégalaise et son financement ;
    • Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait la situation des prix du marché du riz, de l’huile et des denrées de première nécessité ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur le suivi des infrastructures de proximité prévues dans le cadre de l’organisation des JOJ Dakar 2026 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point sur la campagne de commercialisation agricole 2025.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    · Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Intelligence et de Prospective économique (BIPE).

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-SOCIETE-INITIATIVE / Toussaint Manga : « Le don de sang est un acte citoyen »

    SENEGAL-SOCIETE-INITIATIVE / Toussaint Manga : « Le don de sang est un acte citoyen »

    Dakar, 12 fév (APS) – Le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Toussaint Manga, a salué, l’initiative de l’Amicale des secrétaires de cette société publique détenant le monopole des jeux de hasard ayant consisté à organiser mercredi une journée de don de sang, estimant que cette activité relève d’un « acte citoyen ».

    « Cette initiative dépasse le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise [RSE] de la LONASE. C’est un acte citoyen, qui doit concerner tous les Sénégalais en mesure de donner du sang », s’est-il réjoui.

    La journée de don de sang, qui a débuté à dix heures dans les locaux de l’agence de la LONASE des Parcelles assainies, à Dakar, a été organisée en partenariat avec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

    « Nous voulons témoigner notre gratitude au CNTS pour sa disponibilité à répondre à notre appel, à vouloir accompagner l’Amicale des secrétaires de la LONASE pour qu’elle puisse réussir ce défi d’obtenir au moins une centaine de poches au bénéfice de nos malades », a indiqué Toussaint Manga.

    Il s’est, à cet effet, engagé « pleinement » à décentraliser cette initiative, pour « apporter la contribution citoyenne de la LONASE » à cette cause.

    « La LONASE, en tant qu’entité nationale, qui a des démembrements partout dans le pays, peut bien s’engager à trouver une journée nationale à laquelle elle va appeler tous ses agents à se mobiliser et permettre au CNTS d’avoir la quantité de sang dont il a besoin et ainsi sauver des vies », a dit son directeur général.

    Le DG de la LONASE, Toussaint Manga a participé à la deuxième édition de la journée de don de sang organisé par l’Amicale des secrétaires de l’entreprise nationale des jeux

    La présidente de l’Amicale des secrétaires de LONASE, Mbène Dioum est revenue, pour sa part, sur le choix de l’agence des Parcelles Assainies, « l’une des agences les plus importantes de la structure ».

    « Cette année, nous avons ciblé notre agence des Parcelles, qui est l’une des plus importantes de la LONASE dans le sens où elle se trouve dans un quartier populaire avec une forte affluence. Et j’ai foi que nous allons atteindre la centaine de poches espérée », a-t-elle assuré.

    Venue assister à cette journée d’action civique, la première adjointe au maire des Parcelles assainies, Ndèye Sophie Camara, a salué « la pertinence d’une telle initiative dans le contexte actuel de récurrence des accidents ».

    « Les banques de sang en ont fortement besoin pour leur approvisionnement » a-t-elle souligné.

    KM/ABB/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Tambacounda: installation de comités de lutte contre la migration irrégulière

    SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Tambacounda: installation de comités de lutte contre la migration irrégulière

    Tambacounda, 12 fév (APS) – Des comités de lutte contre la migration irrégulière au niveau régional et départemental ont été installés mercredi à Tambacounda (est), en vue de mieux lutter contre ce phénomène dans cette région.

    Ces comités, dirigés par le gouverneur au niveau régional, et par le préfet, à l’échelle départementale, regroupent des membres des associations de migrants, des élus locaux, chefs de service, des partenaires financiers de l’État du Sénégal, des ONG, autorités religieuses et coutumières.

    Ils constituent « des démembrements du comité interministériel qui a pour mission de coordonner l’ensemble des actions et structures qui sont compétentes dans la lutte contre la migration irrégulière, la gestion des frontières et la mise en œuvre de la migration circulaire », a expliqué Modou Diagne, secrétaire général du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI).

    S’exprimant en marge de la cérémonie d’installation du comité régional et départemental, il a signalé que l’État du Sénégal avait mis en place ces comités pour apporter une réponse au fléau de la migration irrégulière, à l’origine de beaucoup de pertes en vies humaines.

     »En mettant en place ces comités régionaux et départementaux, l’autorité a voulu territorialiser la lutte et impliquer les populations » dans l’élaboration des politiques et leur application. « C’est pour cela que ces comités sont inclusifs avec notamment la participation de tous les segments de la société », a déclaré M. Diagne.

     »Toutes les couches de la population sont représentées dans ces comités qui vont travailler directement avec le comité interministériel pour procéder à la sensibilisation, mais aussi pour permettre aux jeunes d’avoir des projets et d’être formés à des métiers pour qu’on puisse atteindre les objectifs assignés dans la stratégie nationale, qui est de réduire drastiquement le phénomène de la migration irrégulière à l’horizon 2034 », a-t-il-ajouté.

    Le gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, présidant la cérémonie d’installation de ces comités, a engagé les acteurs concernés à travailler pour faire desdits comités des leviers sur lesquels les pouvoirs publics peuvent s’appuyer pour freiner la migration irrégulière dans cette région du Sénégal oriental. 

     »La région de Tambacounda est en train de se vider de ses jeunes qui quittent ici pour aller à Mbour, à Kafoutine, en Gambie ou en Mauritanie […] », principaux points de départ des candidats à l’émigration irrégulière, a fait observer le chef de l’exécutif régional.

    « Nous devons donc agir bien et vite pour freiner ce phénomène », a conclu le gouverneur de la région de Tambacounda. 

    ABD/BK/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : en 10 ans, la mortalité maternelle a reculé à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : en 10 ans, la mortalité maternelle a reculé à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes (officiel)

    Kaolack, 12 fév (APS) – La mortalité maternelle a reculé de 378 à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes entre 2013 et 2023, dans la région de Kaolack (centre), a révélé, mercredi, l’adjoint au gouverneur de cette région chargé du développement.

    Mamadou Habib Kamara a aussi déclaré que la mortalité néonatale est passée de 44 à 11 pour 1000 naissances vivantes entre 2005 et 2023.

    ‘’La région de Kaolack a enregistré des résultats notables dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile’’, s’est-il félicité.

    Il intervenait au lancement officiel de la cinquième Semaine de la santé de la mère, de l’enfant et des adolescents dans la région de Kaolack.

    ‘’Le rôle des communautés dans l’amélioration des performances des programmes de la santé reproductive, maternelle, infantile, des adolescents et de la nutrition’’ est le thème de la présente semaine qui s’est tenue, à Kaolack, au poste de santé des Abattoirs Ndangane.

    Mamadou Habib Kamara observe par ailleurs que ‘’la mortalité infanto-juvénile s’est nettement améliorée avec un taux qui est passée de 79% des naissances vivantes en 2005 à 19% des naissances vivantes en 2023’’.

    ‘’Malgré ces progrès importants, des efforts restent à faire pour accélérer la baisse des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile qui demeurent encore un problème majeur’’, a-t-il affirmé.

    Selon l’autorité administrative, le premier objectif sectoriel du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS 2019-2028) porte sur la réduction du ‘’fardeau’’ de la morbidité et de la mortalité maternelle et infanto-juvénile.

    ADE/ASG/SMD

  • SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un agent de la SONAGED meurt dans un accident à Mboule Sérère

    SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un agent de la SONAGED meurt dans un accident à Mboule Sérère

    Kaffrine, 12 fév (APS) – Un agent de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) a été tué et quinze autres passagers blessés, dans un accident de la route survenu ce mercredi à Mboule Sérère, village de la commune de Boulel (Kaffrine, centre), a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le véhicule qui transportait les victimes a dérapé, à la suite de l’éclatement d’un de ses pneus, a expliqué le lieutenant Assane Ndiaye, commandant de la 33e compagnie d’incendie et de secours de Kaffrine.

    Un des passagers a été grièvement blessé, tandis que quatorze autres le sont légèrement, selon le bilan communiqué par les sapeurs-pompiers.

    Ces derniers ont donné les premiers soins aux blessés avant de les acheminer à l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine. 

    CTS/ADE/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Matam : le gouverneur liste les potentialités du pôle nord-est

    SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Matam : le gouverneur liste les potentialités du pôle nord-est

    Matam, 12 fév (APS) – Le gouverneur de Matam (nord), Saïd Dia, a souligné, mercredi, les potentialités dont regorge la région et qui peuvent assurer son développement dans le cadre de la mise en œuvre du pôle territorial nord-est, appelé à devenir un maillon clé de la souveraineté alimentaire par le biais de l’agro-industrie.

    « Nous savons que la région de Matam a une vocation agrosylvopastorale, avec trois zones éco-géographiques, notamment le Ferlo, le Dandé Mayo et le Diéri. À cela, s’ajoutent des potentialités dans le domaine de la pêche, de l’écotourisme et de l’élevage », a détaillé le chef de l’exécutif régional, lors d’une réunion de coordination et de partage d’informations sur les pôles territoires.

    Selon Saïd Dia, avec toutes les potentialités de la région de Matam, « il est hors de question de faire croire aux populations, que Matam a été laissée en rade ou divisée en deux pôles ».

    « Quand on parle du pôle nord-est, certains ont du mal à comprendre que ce n’est qu’une localisation, un point cardinal. C’est un pôle à part entière », assure le gouverneur.

    Il a soutenu que cette réunion vise aussi à lever « les équivoques » concernant la création de ce pôle et faire comprendre aux populations que Matam  »est au cœur des politiques publiques ».

    Saïd Dia a salué la pertinence de cette réunion, qui fait suite à plusieurs interpellations sur certaines orientations des nouvelles autorités, en vue de  »fixer un peu les esprits ».

    Une présentation sommaire du pôle nord-est a été faite, en attendant la venue des experts qui vont entrer dans les détails, selon le gouverneur.

    En plus du pôle nord-est, le nouvel exécutif sénégalais mise sur sept autres pôles territoriaux pour impulser le développement du Sénégal, dont ceux de Dakar, Thiès, Diourbel-Louga. Il y a aussi les pôles centre, sud et sud-est.

    AT/SBS/BK/ASG