Catégorie : Société

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-PORTRAIT / Dr Fatou Bintou Sarr, une scientifique au parcours exemplaire

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-PORTRAIT / Dr Fatou Bintou Sarr, une scientifique au parcours exemplaire

    Dakar, 12 fév (APS) – Fatou Bintou Sarr, Professeur titulaire de Physiologie humaine à l’Université Iba Der Thiam de Thiès depuis 2013, est une scientifique au parcours exemplaire qui a été offerte en modèle aux filles, en 2023, lors du concours  »Miss Mathématiques » et  »Miss Sciences ».

    Pr Sarr a enseigné pendant 9 ans à la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (FMPOS) de l’UCAD.

    Après l’obtention du baccalauréat série D au Lycée Lamine Guèye ex Van Vollenhoven en 1994, Fatou Bintou Sarr, la cinquantaine, a obtenu son doctorat en médecine à la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle y a aussi obtenu des Diplômes d’études spéciales (DES) en médecine du travail et en médecine du sport.

    Pr Sarr est également titulaire d’un DEA en sciences biologiques, option physiologie humaine et d’un PhD en physiologie humaine. Elle a réussi au concours d’agrégation en 2012 et est Professeur titulaire depuis 2017.

    Les travaux du Prof Fatou Bintou Sarr portent sur la physiologie et la physiopathologie respiratoire qui constitue sa principale thématique mais aussi sur la physiologie et la physiopathologie cardio vasculaire, la biologie de l’exercice physique et la nutrition humaine.

    Elle a également mené des travaux sur des problématiques spécifiques au contexte africain, notamment la drépanocytose, le jeûne du ramadan et la mise en place de modèles physiopathologiques pour la valorisation de la pharmacopée traditionnelle.

    La marraine de la 12ème édition du concours  »Miss Maths » et  »Miss Sciences » est également chercheure associée à plusieurs structures de recherche dont l’International research laboratory et physiopathologie respiratoire et cardio-circulaire. Elle a publié plus de 50 articles scientifiques.

    Dans l’annuaire des chercheurs de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, elle est présentée comme Vice-directeur chargée des études de l’UFR des sciences de la santé de l’UIDT de 2015 à 2018.

    Fatou Bintou Sarr est depuis 2019 la Directrice de l’École doctorale développement durable et société (ED2DS) de l’UIDT et Directrice adjointe du Centre africain CEA AGIR-environnement et santé. Elle est également membre du Conseil scientifique de l’Institut Balanites en France.

     »C’est un modèle qui a été choisi comme marraine de l’édition 2023 pour servir d’exemple et de source d’inspiration’’, selon le Directeur de l’Enseignement moyen secondaire et général (DESMG), Papa Kandji.

    Selon lui, il est essentiel de ‘’trouver et de mettre en lumière devant nos jeunes élèves, surtout des filles, sources d’inspiration’’.

    Chaque année, des femmes qui excellent dans leurs domaines sont choisies comme marraine de  »Miss Mathématiques » et  »Miss Sciences ».

    Ces femmes scientifiques sont également désignées marraines de la Journée de carrière organisée chaque année afin de leur permettre d’expliquer aux filles leur parcours pour devenir médecins, professeurs d’université et chercheures qualifiées.

    Pr Sarr a assuré la coordination scientifique de plusieurs projets de recherche dont le projet multidisciplinaire ‘’African life story of Covid’’, lauréat en 2020 de la première édition du Prix Macky Sall pour la recherche du CAMES.

    La Direction de l’enseignement moyen secondaire général (DEMSG) à l’initiative ce concours a choisi la spécialiste en santé comme marraine.

    Le concours s’inscrit dans le sillage de la Stratégie nationale de promotion de l’enseignement des Mathématiques, des Sciences et de la Technologie dont la mise en œuvre doit permettre, à l’horizon 2030, d’avoir 60% des lycéens dans les séries scientifiques.

    En 2025, le thème de la journée des femmes en sciences au Sénégal est  »Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques ».

    ADL/AFD/SBS/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Bambey : plaidoyer pour le paiement des motivations des  »bajenu gox »

    SENEGAL-SANTE / Bambey : plaidoyer pour le paiement des motivations des  »bajenu gox »

    Bambey, 12 fév (APS) – La présidente régionale des  »bajenu gox » (marraines de quartier) de Diourbel, Lalla Fall, a plaidé mardi auprès des autorités du ministère de la Santé et de l’Action sociale, pour le paiement des arriérés de motivation financière dus aux marraines de quartier.

     »Je souhaite profiter de cette occasion pour demander au ministre de la Santé et de l’Action sociale, à travers les autorités locales ici présentes, de verser aux +bajenu gox+ leur motivation. Elles sont restées dix mois sans percevoir cette aide », a-t-elle déclaré.

    Elle s’exprimait lors de la cérémonie de lancement de la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant, au district sanitaire de Bambey.

    Celle-ci a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop. Elle s’est déroulée présence de l’adjoint au préfet de Bambey, Mamadou Faye, du directeur régional de la santé de Diourbel, ainsi que des médecins-chefs des districts sanitaires de Bambey, Diourbel, Mbacké et Touba.

    Lalla Fall a insisté sur l’urgence de payer ces motivations avant le début du ramadan afin de permettre à ces mères de famille de subvenir à leurs besoins.

    Saluant leur engagement, la présidente régionale des  »bajenu gox » de Diourbel a rappelé le rôle essentiel joué par ces marraines de quartier dans l’amélioration de la santé maternelle et infantile.

    Le programme  »bajenu gox », mis en place par le Sénégal en 2009, vise à promouvoir la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. Il s’agit d’un programme innovant et original, inspiré des valeurs socioculturelles du pays.

    MS/ADL/SBS/HB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Dagana : le Conseil départemental offre du matériel informatique et didactique à 46 établissements scolaires

    SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Dagana : le Conseil départemental offre du matériel informatique et didactique à 46 établissements scolaires

    Dagana, 12 fév (APS) – Le Conseil départemental de Dagana, a remis, mardi, du matériel informatique et didactique aux 46 établissements publics de la collectivité territoriale.

    ‘’Nous sommes ici pour remettre du matériel informatique et didactique aux quarante-six établissements du département, dont des lycées, Collèges d’enseignement moyen et centres de formation professionnelle’’, a indiqué le président du conseil départemental de Dagana, Khalifa Ndao.

    Il s’exprimait en marge d’une journée de remise symbolique du matériel didactique et informatique aux différents établissements scolaires du département de Dagana.

    Khalifa Ndao a précisé que l’ambition du Conseil départemental est d’équiper tous les établissements scolaires, annonçant qu’un lot de tables bancs déjà disponible sera remis à d’autres établissements.

    OG/AT/ADL/OID

  • SENEGAL-ENFANCE / A Saint-Louis, beaucoup d’enfants victimes de diverses formes d’exploitation (expert)

    SENEGAL-ENFANCE / A Saint-Louis, beaucoup d’enfants victimes de diverses formes d’exploitation (expert)

    Saint-Louis, 12 fév (APS) – Beaucoup d’enfants sont victimes de diverses formes d’exploitation à Saint-Louis (nord), a révélé, mardi, le secrétaire permanent de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP), Mody Ndiaye, signalant la mise en œuvre de stratégies pour la protection des enfants.

    ‘’Parmi les personnes vulnérables, vous avez les enfants. A Saint-Louis, vous avez beaucoup d’enfants qui sont exploités de façon très diverse (…)’’ , a-t-il expliqué dans un entretien avec la presse.

    Il souligne qu’’’il est important que l’ensemble des acteurs, notamment de la chaine pénale, puissent se retrouver au niveau local avec des experts, notamment de l’Union européenne (…) pour voir ensemble comment améliorer la protection des enfants mineurs sénégalais victimes de traite’’.

    M. Ndiaye s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation de trois jours (11-13 février), sur les techniques d’audition des mineurs en matière de traite des personnes.

    Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action national de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes, dans le cadre de son axe ‘’Renforcement de capacité’’, indique un document parvenu à l’APS.

    Il permet non seulement au projet de disposer d’un appui technique de qualité, mais surtout de répondre à un besoin identifié dans le plan de travail annuel de la Cellule, selon la même source.

    Mody Ndiaye a rappelé que Saint-Louis est une ville d’histoire et une ville carrefour. C’est aussi ‘’une ville où se retrouvent beaucoup d’enfants’’. ‘’Alors, il est important de faire le tri. Tous les enfants ne sont pas victimes de traite, tous les enfants ne sont pas exploités, mais notre attention est attirée par le nombre exponentiel d’enfants qui potentiellement est victime de traite’’, a-t-il relevé.

    Outre l’exploitation des enfants liée à la mendicité, dit-il, il faut aussi noter celle dans les autres secteurs économiques, notamment dans les marchés, dans les pirogues, dans l’agriculture.

    Selon lui, ‘’partout où il y a un secteur économique, vous avez des enfants qui sont exploités et dont la place n’est pas là-bas’’. Il soutient que la place des enfants n’est ni dans l’exploitation ni dans la marchandisation des êtres humains.

    ‘’Nous avions constaté, il y a quelque temps, et j’espère que ça n’a pas évolué à Saint-Louis, que même dans certains foyers, les enfants avaient remplacé les jeunes filles majeures qui travaillaient’’, a-t-il déploré.

    Sa conviction est que ‘’les enfants du Sénégal méritent la même protection que les enfants qu’on trouve dans les autres pays’’.

    Il déclare que la traite des personnes et le trafic illicite des migrants sont des formes de criminalité très particulières, qui ont pour cible les êtres humains et parmi eux, les plus vulnérables.

    A Saint-Louis, observe-t-il, ce fléau prend des proportions inquiétantes. Saint-Louis est, en effet, une ville carrefour, de transit, de destination des enfants talibés et présente une tradition de culture et d’enseignement coranique, depuis l’entrée de l’islam dans la sous-région, rappelle un document des initiateurs de l’atelier.

    Aujourd’hui, les enfants sont recrutés à très bas âge dans la pêche et dans l’enseignement coranique pour être soumis à de pires formes d’exploitation dans une zone de départ pour les migrants vers l’Europe, poursuit le document.

    L’atelier a enregistré la présence, en autres personnalités, d’Issa Saka, directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’ONG Free the slaves (FTS), Alain Boucherie, expert français pour Civipol et représentant du Programme opérationnel conjoint (POC).

    CGD/AMD/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Violences basées sur le genre et santé de la reproduction : le ministère de la Santé lance deux projets   

    SENEGAL-SANTE / Violences basées sur le genre et santé de la reproduction : le ministère de la Santé lance deux projets   

    Dakar, 11 fév (APS) – Le docteur Samba Cor Sarr, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, a salué les ‘’approches innovantes’’ du Projet intégré de renforcement de la santé reproductive des femmes, des jeunes et des adolescentes, et du Projet d’élimination des violences faites aux femmes, qui ont été lancés, mardi, à Dakar, pour permettre au pays d’atteindre quelques-uns des objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030.

    ‘’Si nous voulons être au rendez-vous de 2030, cela nécessite des approches innovantes comme les projets que nous venons de lancer aujourd’hui’’, a dit M. Sarr.

    Les deux projets englobent des dimensions santé et développement économique et social.

    Ils doivent permettre au Sénégal de réduire la mortalité maternelle, d’éradiquer la lutte contre les violences dont les femmes sont victimes, d’assurer leur autonomisation et celle des filles, quelques-uns des objectifs de développement durable à atteindre d’ici à 2030.

    ‘’Nous sommes loin du taux indiqué, pour la mortalité maternelle surtout’’, a souligné Samba Cor Sarr, rappelant que le Sénégal et les autres pays concernés par les ODD doivent avoir moins de 70 décès pour 100.000 naissances vivantes, d’ici à 2030.

    ‘’Il va falloir recourir à des approches innovantes’’, pour y arriver, a-t-il dit, estimant que le lancement des deux projets est une ‘’étape majeure’’ de l’accès universel aux services de santé de qualité, sans aucune forme d’exclusion.

    M. Sarr assure que ‘’la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et du jeune occupe une place prépondérante dans les priorités du gouvernement du Sénégal’’.

    ‘’En dépit des efforts […] fournis par notre pays pour inverser la tendance, des [progrès] importants restent à faire’’, a-t-il souligné en espérant que les deux nouveaux projets permettront, par leurs ‘’approches innovantes’’, d’‘’accélérer la cadence vers l’atteinte de ces objectifs’’.

    Le projet baptisé ‘’Thiendiya’’, destiné à la réduction de la mortalité maternelle, cible les régions de Kédougou (sud-est), Kolda, Sédhiou (sud), Tambacounda (est) et Ziguinchor (sud), de même que les districts sanitaires de Popenguine (ouest) et Dakar-Sud. Sa durée d’exécution est de cinq ans, son budget s’élève à 15 milliards de francs CFA.

    L’autre projet, dont la durée d’exécution est de sept ans, sera mis en œuvre dans ces mêmes régions et districts sanitaires pour éradiquer les violences basées sur le genre.

    Il cible 438.069 femmes ayant atteint l’âge de la reproduction, 400.000 adolescents, dont 205.440 élèves.

    Ce projet, dont le budget est estimé à 10,7 milliards de francs CFA, sera mis en œuvre par 782 prestataires de services de santé de la reproduction. Des soins obstétricaux et néonatals d’urgence seront offerts aux bénéficiaires.

    NSS/ADL/HK/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Corruption : le Sénégal progresse de deux points au classement de Transparency International  

    SENEGAL-SOCIETE / Corruption : le Sénégal progresse de deux points au classement de Transparency International  

    Dakar, 11 fév (APS) – Le Sénégal a fait des progrès en matière de lutte contre la corruption, même s’il reste dans la ‘’zone rouge’’, le cercle des pays où ce phénomène est très préoccupant, a appris l’APS, mardi, du Forum civil, la section sénégalaise de l’organisation non gouvernementale Transparency International.

    ‘’Les résultats de l’indice de perception de la corruption 2024 […] montrent que le Sénégal progresse de deux points mais reste dans la zone rouge, avec une note de 45/100’’, affirme le Forum civil dans une déclaration parvenue à l’APS.

    Il rappelle que le Sénégal avait obtenu la note de 43/100 dans le précédent classement annuel.

    ‘’Cette progression timide s’explique par le fait que le Sénégal a enregistré des réformes en 2023 et en 2024, notamment l’adoption, par l’Assemblée nationale, d’une loi modifiant le code de procédure pénale pour la mise en place d’un parquet national financier’’, explique le Forum civil.

    L’amélioration de la note du Sénégal résulte en même temps de ‘’l’adoption, lors du Conseil des ministres du 22 novembre 2023, du projet de loi modifiant la loi […] portant création de l’Office national de lutte contre la corruption (OFNAC)’’.

    Le pays a adopté aussi un projet de loi modifiant une loi de 2014 relative à la déclaration de patrimoine, ce qui a contribué aux progrès faits en matière de lutte contre la corruption, ajoute le Forum civil.

    L’adoption du projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ont valu aussi au Sénégal de bonnes performances, selon l’organisation représentant Transparency International dans le pays.

    ‘’L’adoption de la loi sur la déclaration de patrimoine et celle [relative au] blanchiment de capitaux par l’Assemblée nationale au début de 2024, la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’OFNAC, le redressement opéré par la nomination du directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (son prédécesseur a passé une quinzaine d’années à ce poste) et l’effectivité du fonctionnement du Pool judiciaire financier ont aussi contribué à rehausser la note du Sénégal’’, écrit Birahime Seck, le coordonnateur général du Forum civil.

    Faire adopter plusieurs textes de nature à prévenir la corruption

    L’organisation spécialisée dans la lutte contre la corruption dit rester ‘’très préoccupée par la non-publication de rapports de l’Inspection générale d’État, malgré différents rappels [faits au] président de la République, Bassirou Diomaye Faye’’.

    Le Forum civil déclare inviter les autorités sénégalaises à ‘’faire la lumière sur le ou les propriétaires du compte bancaire contenant 1.000 milliards de francs CFA, [dévoilé] par le Premier ministre’’.

    Birahime Seck et ses collègues disent encourager ‘’vivement’’ le président de la République à faire adopter plusieurs textes de nature à renforcer la bonne gouvernance et à prévenir la corruption.

    Il s’agit des lois sur l’accès à l’information et la déclaration de patrimoine, de la loi qui va encadrer l’exercice de la fonction de lanceur d’alerte. La modification de la loi portant création de l’OFNAC en fait partie.

    Les Seychelles (72/100), le Cap-Vert (62/100), le Botswana (57/100) et le Rwanda (57/100) sont les meilleurs pays d’Afrique subsaharienne en matière de lutte contre la corruption, selon le dernier classement de Transparency International.

    L’Érythrée (13/100), la Guinée Équatoriale (13/100), la Somalie (9/100) et le Soudan du Sud (8/100) sont les pays ayant fait le moins d’efforts dans ce domaine, selon l’indice de mesure utilisé par l’organisation non gouvernementale.

    HK/ESF

  • SENEGAL-GENRE / VBG : la lutte doit être un combat collectif, selon une responsable

    SENEGAL-GENRE / VBG : la lutte doit être un combat collectif, selon une responsable

    Dakar, 11 jan (APS) – Astou Fall, conseillère technique au ministère de la Famille et des Solidarités, a souligné mardi que le combat contre les violences basées sur le genre doit être  »collectif », appelant à  » une collégialité dans les interventions » pour une réduction de ces types de violences aux conséquences multiples.

    ‘’La lutte contre les VBG doit être un combat collectif. Nous avons besoin de l’engagement de toutes les parties prenantes’’, a-t-elle déclaré.

    Elle prenait part au lancement de deux projets visant à réduire les violences faites aux femmes et aux filles, ainsi que l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des filles.

    Selon Mme Fall, l’implication de tous permettra de bâtir une société ‘’inclusive’’, où chaque fille pourra vivre en paix et en sécurité pour participer au développement du pays. Elle a cependant rappelé à cet égard que les défis restent ‘’immenses’’.

    ‘’Les statistiques révèlent encore des taux alarmants de violences faites aux femmes et aux filles sous diverses formes, particulièrement dans certaines régions du pays’’, a fait savoir la conseillère technique.

    ‘’Une femme victime de violences voit son accès à l’éducation, à la santé et à l’emploi sévèrement compromis, réduisant ainsi son potentiel de contribution à la prospérité nationale. C’est pourquoi, au-delà des efforts institutionnels, il faut une implication des organisations de la société civile’’, a-t-elle préconisé.

    Un avis que partage Tracey Hébert Seck, représentante résidente du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) au Sénégal.

    ‘’Ensemble, aux côtés du gouvernement, nous bâtirons une alliance résolue à éradiquer les inégalités du sexe’’, a-t-elle lancé.

    Considérant que des violences sont encore exercée sur des femmes et des filles, Mme Everset prévient que ‘’cette situation exige de nous une mobilisation, une innovation constante ».

    NSS/ADL/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Touba : le Magal de Serigne Massamba Mbacké célébré le 26 février prochain

    SENEGAL-RELIGION / Touba : le Magal de Serigne Massamba Mbacké célébré le 26 février prochain

    Diourbel, 11 fév (APS) – Le Magal de Darou Karim, évènement religieux commémorant la naissance de Serigne Massamba Mbacké (1882-1942), sera célébré le mercredi 26 février prochain à Touba (centre), a appris l’APS des organisateurs, mardi.

    Les membres du comité d’organisation de cet événement religieux ont pris part ce mardi à une réunion du comité régional de développement (CRD) présidée par le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall. La rencontre s’est déroulée en présence des autorités administratives du département de Mbacké et des chefs des services techniques déconcentrés.

    « Pour le volet santé, il est question d’installer deux postes médicaux avancés, de renforcer la dotation en médicaments et en ambulances au poste de santé de Darou Karim, ainsi que de l’organisation d’une opération de saupoudrage, de désinfection et de désinsectisation », a annoncé le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall. 

    Il a aussi annoncé le renforcement du dispositif d’approvisionnement en eau et la mise à la disposition du comité d’organisation de camions de vidange.

    L’autorité administrative a invité la gendarmerie et la police à prendre les dispositions nécessaires pour assurer une bonne couverture sécuritaire de l’événement religieux.

    En plus du dispositif sécuritaire, a-t-il souligné, « la gendarmerie nationale va organiser une opération de sécurisation avant le magal, pour permettre aux pèlerins de célébrer l’événement religieux dans la quiétude. »

    Ibrahima Fall a instruit le service du commerce et la douane de veiller sur la qualité des produits sur le marché.

    Le chef de l’exécutif régional a assuré qu’un suivi rigoureux sera mené auprès des services, pour que les engagements pris soient respectés, conformément aux instructions des plus hautes autorités.

    L’extension du réseau électrique, l’éclairage public et l’insécurité restent une préoccupation phare des habitants de cette localité créée par Serigne Massamba Mbacké, frère cadet de Serigne Touba, a déclaré Serigne Cheikh Mbacké.

    « Beaucoup de magasins ont fait l’objet de cambriolages ces derniers mois à Darou Karim. Pour dire à quel point l’insécurité est grandissante à Touba, notamment dans les quartiers périphériques », a-t-il martelé.

    C’est pourquoi il a sollicité le renforcement de la sécurité dans la cité religieuse et appelé à prendre les dispositions nécessaires pour le bien-être des populations.

    Serigne Cheikh Mbacké a en outre magnifié l’engagement des services techniques déconcentrés et des autorités administratives locales pour leur implication dans l’organisation du magal de Serigne Massamba Mbacké. 

    Petit-frère de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, Serigne Massamba Mbacké est né à Patar en 1883, le 27ème jour du mois lunaire de shabân. Il est le benjamin des fils de Mame Mor Anta Saly.

    De la fin de ses études jusqu’à la disparition de son grand-frère, Cheikh Ahmadou Bamba, le 19 juillet 1927, Serigne Massamba ne s’est jamais éloigné de lui. Il a été rappelé à Dieu en 1942.

    Serigne Massamba s’est distingué dans l’art d’embellir le Coran et les Qaçidas dans un style exceptionnel d’enluminure qu’il a mis en l’honneur.

    MS/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Etudiant retrouvé mort à l’UGB : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Etudiant retrouvé mort à l’UGB : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Le procureur de la République de Saint-Louis (nord) a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de la mort de Matar Diagne, étudiant en Master de droit public à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).

    Une réquisition à personne qualifiée a été établie aux fins d’autopsie pour déterminer les causes exactes du décès, signale-t-il dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte rappelle que, ‘’dans la soirée du 10 février 2025, le Parquet a été informé de la découverte d’un corps sans vie dans une chambre d’étudiant au campus 1 de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis’’.

    Le transport effectué sur les lieux par les autorités judiciaires en compagnie des enquêteurs de la Brigade de recherches de la gendarmerie nationale a permis de faire les premières constatations.

    Le défunt, identifié sous le nom de Matar Diagne et né à Guinaw Rails (Dakar), était un étudiant en Master de droit public à l’UGB.

    Dans une lettre posthume largement partagée sur les réseaux sociaux, le défunt évoque notamment l’isolement et la souffrance d’une maladie qui auraient des conséquences néfastes sur sa personne.

    « Je ne serai plus vivant quand vous lirez ce texte. J’ai décidé de mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans le déshonneur », peut-on lire d’emblée dans cette note rendue publique sur son réseau social Facebook presque 24 h après la découverte de son corps sans vie dans une chambre d’étudiant.

    « L’isolement, additionné à la souffrance de la maladie, a eu des conséquences néfastes sur moi. Je ressens une tristesse intense. Il y a une tempête dans mon cœur. La fois où j’ai eu à me confesser, mes confessions ont été exposées en public », détaille-t-il dans sa lettre d’adieu.

    Poursuivant ses confidences, il indique que « la conséquence en est que je me méfie, je n’ose même pas en parler avec des amis. Face à cette situation, je me muets dans mon silence, comme je sais si bien le faire depuis que je fus enfant. Et ce qui est triste, c’est qu’il y a des personnes qui s’adonnent aux moqueries avec joie, sans mesurer les conséquences de leurs actes ».

    « La douleur physique, ce n’est rien. Mais celle du cœur est infernale. (…) Je suis une personne très digne, et j’ai un très grand sens de l’honneur. Il m’est préférable de mourir dans l’honneur que de vivre dans le déshonneur », a encore laissé entendre l’étudiant inscrit en Master à l’UFR des sciences juridiques et politiques de l’Université Gaston Berger de Saint Louis.

    CGD/AMD/ASG/SMD

  • SENEGAL-INFRASTRURES / Yankhoba Diémé annonce la construction d’un pont devant relier Ziguinchor à Tobor

    SENEGAL-INFRASTRURES / Yankhoba Diémé annonce la construction d’un pont devant relier Ziguinchor à Tobor

    Ziguinchor, 11 fév (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, a annoncé mardi la pose, courant 2025, de la première pierre du pont devant relier Ziguinchor à Tobor, un village éloigné de sept kilomètres de la principale ville du sud du Sénégal.

    « L’État du Sénégal, dans le cadre du développement du pôle sud, entend densifier le réseau routier, à travers la construction et la réhabilitation de certaines routes de la région de Ziguinchor au courant de l’année 2025 et 2026. Nous allons procéder à la pose de la première pierre du deuxième pont de Ziguinchor au courant de cette année », a-t-il annoncé.

    Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens présidait, à Ziguinchor, un comité régional de développement (CRD) spécial axé sur la mobilité, le transport et les projets d’infrastructures de transport en Casamance.

    Outre le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, des élus territoriaux, des chefs de service et des autorités administratives ont pris part à ce CRD, de même que des acteurs du secteur du transport (chauffeurs et conducteurs de moto Jakarta) ainsi que des membres de la société civile.

    « Ces axes routiers de Ziguinchor une fois réhabilités, vont permettre de désenclaver et d’interconnecter les pôles économiques de la région, et au-delà, de toute la Casamance », a assuré le ministre.

    Selon lui, la densité routière de la région de Ziguinchor, qui tourne autour de cinq kilomètres pour 100 kilomètres carrés, reste encore faible, entrainant un « déséquilibre persistant ».

    « Tous ces projets structurants vont promouvoir la connectivité des départements et les localités les plus éloignées », a ajouté Yankhoba Diémé. Il a rappelé que dans le cadre du développement, « le désenclavement joue un rôle fondamental ».

    « Ce sujet nous préoccupe, et préoccupe également les plus hautes autorités de ce pays qui ont décidé d’intensifier le réseau autoroutier pour réduire l’iniquité. Ici, à Ziguinchor comme ailleurs, nous voulons des infrastructures bien faites et durables », a dit Yankhoba Diémé.

    Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a salué la tenue de ce comité régional de développement consacré à la mobilité et à la mise en place des infrastructures pour un meilleur désenclavement de la région.

    « Tout ne peut pas être fait tout de suite. Mais, il faut savoir que la région de Ziguinchor fait partie de régions qui disposent de nombreuses potentialités du point de vue du transport, parce qu’elle est desservie par la voie maritime, aérienne et terrestre », a-t-il fait observer.

    Les différentes présentations faites lors de ce CRD ont montré que dans cette zone sud du Sénégal, à part la route nationale numéro 4 qui est en cours de réhabilitation, la boucle des Kalounayes et celle de Blouf entièrement refaites, beaucoup de routes demeurent cahoteuses.

    Il a cité l’axe Ziguinchor-Cap-Skirring (RN6) qui a fait son temps, selon les techniciens, mais aussi les axes Diouloulou-Kafountine-Séléty (RN5), Oussouye-Mlomp-Élinkine, Kandialou-Karthiak-Bignona-Sindian-Djibidione.

    Avec ses 1.092 kilomètres de route, la région de Ziguinchor dispose actuellement d’une assiette infrastructurelle jugée faible, selon les présentations faites lors de ce CRD.

    Des maires et présidents de conseil départemental de la région de Ziguinchor ont saisi l’occasion de cette rencontre pour réclamer de meilleures routes.

    « La construction et la réhabilitation des axes routiers seront effectives dans le but de faciliter la connectivité entre les milieux urbains et les localités lointaines », a réagi Mamadou Ndao, le directeur général de l’Agéroute, l’agence des travaux et de gestion des routes, répondant aux interpellations des élus territoriaux.

    MNF/BK/ASG