Catégorie : Société

  • SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE  / Secteur minier : Birame Souleye Diop réitère l’ambition de transparence du gouvernement

    SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE  / Secteur minier : Birame Souleye Diop réitère l’ambition de transparence du gouvernement

    Dakar, 11 fév (APS) – Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a réaffirmé, mardi, à Dakar,  la nécessité d’arriver à une meilleure transparence dans la gestion des ressources minières, afin que les ressources de secteur puissent profiter à l’ensemble de la population et soutenir une croissance économique durable.

    « Nous devons assurer une gestion transparente et équitable de nos ressources minières, garantissant des bénéfices qui profitent à l’ensemble de la population et soutiennent une croissance économique durable », a-t-il déclaré.

    M. Diop s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un atelier organisé pour la présentation d’un rapport diagnostic portant sur l’élaboration de la Lettre de politique de développement du secteur minier 2025-2029.

    Selon Birame Souleye Diop, la transparence « permet de renforcer la confiance entre les différents acteurs, qu’il s’agisse des communautés locales, des investisseurs ou des partenaires internationaux ».

    Il a insisté sur la priorité que le gouvernement accorde à la transparence dans la gestion des ressources naturelles, dans le cadre de son engagement à positionner le secteur extractif – en particulier les filières des phosphates et des matériaux de construction -, comme moteurs clés de la croissance économique du pays.

    Dans cette perspective, cet atelier vise à mettre en place une plateforme d’échanges sur les orientations, objectifs stratégiques et actions du secteur minier à l’horizon 2029.

    « Les travaux ont pour fondement les orientations décidées dans le référentiel [Sénégal 2050, agenda national de transformation], mais également les résultats du diagnostic approfondi établi par le consultant national indépendant qui a conduit une large consultation des acteurs », a fait savoir le ministre.

    Il a réitéré l’engagement du Sénégal à « maximiser l’utilisation et l’impact des ressources extractives pour assurer sa souveraineté économique et sociale ».

    « L’exploitation optimale de nos ressources devra contribuer à fonder une transformation profonde de notre pays pour un développement durable au profit de tous », a-t-il insisté.

    Il a rappelé que les secteurs de l’énergie et des mines sont considérés comme « des fondements qui devront jouer un rôle de pilier et d’accélérateur de l’atteinte des objectifs de progrès socio-économiques du pays ».

    CS/SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty : Malick Ndiaye va présenter ses condoléances

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty : Malick Ndiaye va présenter ses condoléances

    Dakar, 10 fév (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, se rend cet après-midi à Darou Mouhty pour présenter ses condoléances à la suite du décès du khalife de cette cité religieuse, Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, rappelé à Dieu, samedi, à l’âge de 92 ans, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    A Darou Mouhty, Malick Ndiaye devrait rencontrer la famille du défunt et les dignitaires religieux de cette ville du département de Kébémer  située à 28 kilomètres de Touba.

    Le communiqué évoque un déplacement symbolique marquant la reconnaissance de l’État envers la contribution du khalife à la préservation des enseignements de Mame Thierno Birahim Mbacké, dit Borom Darou.

    Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang avait été intronisé en 2020 en tant que cinquième khalife de la cité religieuse, en remplacement de son frère aîné, Serigne Abass Mbacké.

    Né en 1933 à Darou Kosso, il a exercé pendant plusieurs années les fonctions d’imam de la grande mosquée de Darou Mouhty et s’est distingué par son engagement dans la transmission du savoir religieux.

    La visite du président de l’Assemblée nationale intervient alors que de nombreuses personnalités politiques et religieuses sont attendues dans les prochains jours à Darou Mouhty pour rendre hommage au défunt khalife.

    DS/ASG

  • SENEGAL–JUSTICE / Six policiers condamnés à trois ans ferme pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort

    SENEGAL–JUSTICE / Six policiers condamnés à trois ans ferme pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort

    Dakar – 11 fev (APS) – Les six agents de police impliqués dans la mort, en mars dernier, d’un jeune du nom de Mouhamed Diop dit Ameth Taya, ont écopé de trois ans de prison ferme et d’une amende de 50 millions de francs CFA, à titre de dommages et intérêts, ont rapporté plusieurs médias.

    Le procureur du tribunal de Pikine-Guédiawaye a reconnu les prévenus coupables de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    Les faits remontent au 19 mars 2024 après l’arrestation de Mouhamed Diop dit Ameth Taya par des policiers du commissariat de Pikine qui l’avaient tabassé.

    La victime avait succombé à ses blessures, dans la nuit du 24 au 25 mars. Sa mort avait déclenché des manifestations de rue à Pikine.

    CMS/ABB/ASG

  • SENEGAL-CLIMAT-VULNERABILITE / Changement climatique : des ONG plaident pour une plus grande prise en compte des personnes handicapées

    SENEGAL-CLIMAT-VULNERABILITE / Changement climatique : des ONG plaident pour une plus grande prise en compte des personnes handicapées

    Dakar, 11 fév (APS) – Des Organisations non gouvernementales (ONG) ont plaidé, mardi, à Dakar, pour une plus grande intégration des personnes vivant avec un handicap dans les instances de prise de décisions des politiques et programmes de lutte contre le changement climatique, afin que leurs besoins spécifiques soient mieux pris en charge. 

    Elles ont fait ce plaidoyer à l’ouverture d’un atelier de partage et d’échanges de deux jours, organisé par le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD), en partenariat avec l’ONG Sightsavers, de concert avec la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH). 

    « Les personnes handicapées sont la couche la plus vulnérable en matière de changement climatique. Celles qui ont des déficiences motrices sont ainsi grandement affectées lors des inondations. Le réchauffement climatique également cause beaucoup de problèmes aux personnes albinos qui, sans moyens, ne peuvent se payer des crèmes solaires », a alerté Fama Ka, vice-présidente de la FSAPH.

    Le moment est donc venu, a-t-elle ajouté, d’intégrer les personnes handicapées dans les cadres de décisionnels, afin que leur spécificité puisse être prise en compte dans les plans et programmes de lutte contre le changement climatique.   

    Cet atelier de renforcement de capacités des personnes vivant avec un handicap s’inscrit dans un processus entamé en 2024 par la FSAPH, dans le cadre de son plan d’actions de gestion des risques et catastrophes.

    Selon son président, Moussa Thiaré, il faut faire en sorte que les messages d’alerte puissent prendre en compte la dimension handicap.

    « Pas de développement durable sans inclusion des personnes vulnérables »

    Prenant le cas des personnes à déficience auditive, il préconise l’adaptation des messages de sensibilisation pour les rendre accessibles et simples, afin qu’ils prennent en compte la diversité et les besoins spécifiques des personnes handicapées.

    « Le développement durable ne peut être atteint sans une inclusion véritable de ces dernières », a insisté Moussa Thiaré.

    Le président du CONGAD, Ibrahima Yade, a rappelé l’importance de la rencontre, qui entre dans le cadre des activités de « suivi des politiques et programmes publics sur le changement climatique prenant en compte les besoins et les droits des personnes handicapées et autres groupes vulnérables ».

    Cheikh Ibrahima Seck, directeur-pays de Sightsavers, une ONG britannique active dans la protection des plus démunis contre la cécité et dans la défense des droits des personnes atteintes de déficiences visuelles, a appelé les pouvoirs publics à la mise en place de mécanismes permettant aux personnes handicapées de participer à l’élaboration des politiques environnementales. 

    « Les propositions qui seront issues de cet atelier ne tomberont pas dans l’oreille d’un sourd, puisque l’État du Sénégal, dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050 pour un Sénégal juste, prospère et inclusif, s’est engagé à renforcer la résilience des personnes vulnérables », a promis Gabriel Ndiaye de la direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts au niveau du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    ABB/BK

  • SENEGAL-SANTE / Saint-Louis : la santé reproductive au menu d’un CRD

    SENEGAL-SANTE / Saint-Louis : la santé reproductive au menu d’un CRD

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Le plan stratégique de la santé reproductive et le plan d’action national budgétisé de la planification familiale, étaient au menu d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) de Saint-Louis (nord).

     »Les responsables du ministère de la Santé et de l’Action sociale viennent de nous présenter ce matin (…) deux outils de planification majeure notamment le plan stratégique de la Santé de la reproduction de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et des jeunes [SRMNIA-N 2024-2028] mais aussi le plan d’action national budgétisé de planification familiale [PANBPF 2024-2028]’’, a déclaré lundi Sidy Guissé Diongue, adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, en marge de cette réunion.

     »Ce sont deux outils importants qui visent notamment à permettre à la population de jouir davantage de son droit à la santé et au bien-être », a-t-il précisé, soulignant qu’ils sont arrimés au nouveau référentiel des politiques publiques notamment, la vision Sénégal 2050.

     »Ces outils vont permettre aussi d’améliorer l’offre sanitaire au niveau national mais également en particulier au niveau de la région de Saint-Louis », a-t-il encore souligné.

    Sidy Guissé Diongue a également saisi cette occasion pour magnifier l’approche intégrée et multisectorielle, marquée par la présence à cette activité d’ acteurs d’autres secteurs.

    Le directeur adjoint de la santé de la région de Saint-Louis, Dr Abiboulaye Sall s’est prononcé, entre autres, sur les défis à relever en termes de mortalité maternelle et néonatale.

     »Au niveau de la région de Saint-Louis, nous avons surtout des défis en termes de réduction de la mortalité maternelle. La région est confrontée malheureusement depuis 2023-2024 à une augmentation des décès maternels », a-t-il fait savoir.

     »Mais, en termes de mortalité néonatale par contre, nous avons fait des efforts de réduction de ces décès dans nos structures sanitaires et au niveau communautaire”.

     »En termes de mortalité maternelle, nous étions à 153 sur 100 mille naissances au niveau de la région. Et par rapport au décès néonatal, nous étions à 28 pour 1000 naissances. Et là nous voudrions baisser ces chiffres là », a-t-il laissé entendre.

    “C’est dire, que ce plan que nous avons déjà élaboré nous permettra à terme de maintenir ce rythme de réduction des décès néonatals mais aussi de retourner à de faible mortalité maternelle au niveau de la région”, a-t-il assuré.

    Dr Sall a également salué les efforts de la région en termes de planification familiale.  »La région de Saint-Louis est en avance du point de vue de la planification familiale. Nous avons constaté même que par rapport au niveau national, la région de Saint-Louis est en avance du point de vue de la planification familiale »’, a-t-il salué.

    L’amélioration de la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent [e] a toujours été une priorité pour le gouvernement du Sénégal, indique un document de présentation.

    AMD/CGD/SKS/ASB/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-GENRE / Des initiatives mises en route pour promouvoir l’accès des filles aux séries scientifiques

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-GENRE / Des initiatives mises en route pour promouvoir l’accès des filles aux séries scientifiques

    Dakar, 11 fév (APS) – Le ministère de l’Education nationale est engagé, depuis 2010, pour l’accès et le maintien des filles aux filières scientifiques avec plusieurs initiatives dont Miss Mathématiques et Miss Sciences, les Olympiades en maths, entre autres, pour les encourager à embrasser les séries scientifiques.

    ‘’Il y eu tout un dispositif pour renforcer l’accès et le maintien des filles dans les filières scientifiques avec les Blocs scientifiques et technologiques (BST), l’organisation des Olympiades de mathématiques, de camps scientifiques de vacances pour les meilleures filles et la tenue de cours de renforcement des filles en difficultés d’apprentissages’’, a expliqué la Coordonnatrice de la Cellule genre et équité du ministère de l’Education nationale.

    Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre global de la Stratégie nationale de promotion de l’enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie dont la mise en œuvre doit permettre, à l’horizon 2030 d’avoir 60% des lycéens dans les séries scientifiques, dont des filles, a souligné Mary Siby Faye dans un entretien avec l’APS.

    Le 11 février est célébré la Journée internationale des filles en sciences.

    Le 22 décembre 2015, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution par laquelle elle décide de proclamer le 11 février de chaque année Journée internationale des femmes et des filles en sciences.

    ‘’Les résultats commencent à se faire sentir avec aujourd’hui un indice de parité en faveur des filles pour celles qui passent de la 3ème à la seconde pour ce qui est de l’accès aux filières scientifiques’’, a confié la Coordonnatrice de la Cellule genre et équité du ministère de l’Education nationale.

    ‘’On peut dire que les filles se débrouillent très bien. Si on prend l’exemple du concours au lycée d’excellence de Diourbel, sur plusieurs années, il y a eu plus de filles que de garçons », a-t-elle souligné.

    Tous ces éléments combinés permettent d’avoir un dispositif essentiel pour l’accès des filles aux filières scientifiques.

    ‘’Juste pour dire que le dispositif d’accompagnement est là. (…) le ministère est en train de réfléchir sur des facilités d’orientation vers les séries scientifiques pour les garçons et les filles’’, a ajouté Mary Siby.

    Une étude du Centre national d’orientation scolaire professionnelle a mis l’accent sur les déterminants sociaux relatifs à l’accès des filles aux filières scientifiques. En effet, selon Mary Siby, il y a des défis relatifs au maintien avec toute une batterie d’obstacles notamment ceux d’ordre culturels et économiques.

    ‘’Elles entrent mais celles qui restent en majorité fréquentent les filières littéraires et on a besoin de scientifiques’’, relève la coordonnatrice qui a été d’abord Secrétaire exécutive du Cadre de coordination des initiatives pour l’éducation des filles (CCIEF) en 2010, avant de coordonner le Programme d’appui à l’éducation des filles (PAEF) en 2021.

    La journée de l’Education des filles célébrée chaque année avec toujours un thème bien précis, prend en compte cette dimension relative à leur accès aux filières scientifiques.

    ‘’C’est un moment fort de plaidoyer de mobilisation pour l’accès des filles à l’éducation globalement, mais cette année, (9 janvier) l’une des élèves du lycée Kennedy a fait mention des difficultés rencontrées pour l’accès aux filières scientifiques a fait des propositions pour une meilleure prise en compte lors du panel’’, a relevé Mary Siby Faye.

    ‘’Même s’il y a toujours un thème, n’empêche à chaque fois il y a des éléments essentiels qui reviennent notamment la question du maintien, des performances, l’accès aux filières scientifiques et la dimension handicap’’, a-t-elle précisé.

    Selon la coordonnatrice qui travaille depuis au ministère sur l’éducation des filles, ‘’quand on parle d’éducation inclusive on ne fait pas fi des filières scientifiques’’.

    Pour encourager les filles à rester dans les filières scientifiques, ‘’la cellule s’appuie sur des modèles avec le choix d’ambassadrices pour l’éducation des filles’’. ‘’Ce sont des femmes de valeur qui ont des parcours inspirants et sont à la tête de structures très importantes », dit-elle.

    Elle a cité Amy Sarr Fall qui dirige Intelligences Magazine, Coura Tine, Directrice de Wave, Pr Fatou Bintou Sarr, médecin Professeur à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, marraine en 2023 de Miss Maths, Miss Sciences.

    Chaque année, avec la Direction de l’Enseignement secondaire et moyen général (DESMG), il est organisé une journée carrière au cours de laquelle des femmes modèles sont offertes aux filles.

    En termes de perspectives, la cellule travaille à élargir le choix de femmes modèles à tous les niveaux notamment dans les collèges et lycées qui ont d’excellents résultats.

    ‘’Il faut leur permettre de voir que la réussite est à portée de main en les encourageant à briser le plafond de verre’’, a dit Mary Siby.

    La journée de l’éducation des filles célébrée le 11 novembre a été décalée en janvier dans un contexte de campagne électorale pour les législatives.

    La cellule genre et équité du ministère de l’Education nationale a été mise en place le 24 novembre 2020 par arrêté ministériel. Mais au-delà de cette cellule, le ministère a une longue histoire relativement à la prise en charge de l’éducation des filles. La Cellule qui est une structure de coordination, d’alerte, de veille et d’impulsion travaille au maintien des filles à l’école.

    ADL/AFD/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-GENRE / Les filles ont le « plein potentiel » pour suivre les séries scientifiques (responsable)

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-GENRE / Les filles ont le « plein potentiel » pour suivre les séries scientifiques (responsable)

    Dakar, 11 fév (APS) – Les filles des collèges et lycées ont dans la majorité ‘’le plein potentiel pour suivre les séries scientifiques’’, a souligné la cheffe du bureau genre, promotion des filles et éducation inclusive à la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (DESMG), Anna Sow.

    ‘’Il est important à travers des politiques mises en œuvre au niveau du ministère d’encourager les filles à croire en leurs capacités, sachant qu’il n’y a aucune limite à ce qu’elles peuvent accomplir’’, a-t-elle souligné dans un entretien avec l’APS dans le cadre de la célébration, le 11 février, de la Journée des femmes et des filles en sciences.

    ‘’Il est essentiel de briser les stéréotypes et les barrières qui peuvent parfois les freiner, car chaque fille mérite d’avoir accès à une éducation scientifique’’, a-t-elle relevé.

    Le 22 décembre 2015, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution par laquelle elle décide de proclamer le 11 février de chaque année Journée internationale des femmes et des filles en sciences.

    Les statistiques du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur montrent ‘’un faible taux de représentativité des filles dans les filières scientifiques avec 30 % seulement des filles qui fréquentent les séries scientifiques contre 70 % de garçons’’.

    Une faible représentativité qui ‘’n’a rien à voir avec leur niveau et leur capacité intellectuelle’’, selon Anna Sow, notant que les facteurs et pesanteurs socioculturels comme les travaux domestiques, les mariages et les grossesses précoces sont souvent évoqués comme freins à leur maintien pour poursuivre des études surtout en sciences.

    Au Sénégal, les autorités ont pris une série de mesures discriminatoires pour inverser les tendances. Il s’agit de l’octroi de bourses pour des filles inscrites dans les filières scientifiques, le financement des travaux de thèses, la rédaction d’ouvrages et des voyages d’études.

    Le Programme d’appui pour la promotion des enseignantes chercheures (Papes) a été également lancé en 2017.

    Au ministère de l’Éducation nationale, à travers la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (DEMSG), le concours ‘’Miss Mathématiques/Miss Sciences’’, est organisé depuis 2011, une initiative visant à  »inciter les filles à fréquenter les séries scientifiques et à y rester jusqu’au baccalauréat’’.

    ‘’Le but de ce concours est de promouvoir la réussite des filles dans les filières scientifiques. Il offre aux jeunes filles l’opportunité de développer leurs compétences, de renforcer leur confiance en elles et de se projeter dans des carrières scientifiques et technologiques’’, a confié à l’APS, la cheffe du bureau genre, promotion des filles et éducation inclusive à la DEMSG.

    En effet, dans le supérieur, les statistiques montrent que les filles font moins de 30 %. Et les chercheures ne représentent que 25%.

    C’est pourquoi, dans le moyen secondaire, rappelle Anna Sow, il a été retenu la création d’un lycée scientifique d’excellence de Diourbel où les filles obtiennent de ‘’très bons résultats’’, la généralisation de l’apprentissage des sciences physiques dès la classe de quatrième. L’augmentation du coefficient et du crédit horaire pour les matières scientifiques a été aussi faite au moyen secondaire.

    Entre autres initiatives, le lancement d’un concours ouvert aux filles des classes de quatrième qui ont une moyenne supérieure ou égale à 14/20 en mathématiques (pour Miss mathématiques) et celles des classes de seconde ayant une moyenne supérieure ou égale à 14/20 en physiques chimie, en sciences de la vie et de la Terre (SVT et en mathématiques (pour Miss Sciences).

    Des tests de présélection dans les régions sont organisés pour la phase académique, à l’issue desquels les seize (16) Académies présentent chacune deux candidates (une en mathématiques et une en Sciences) à la phase finale nationale.

    La finale nationale est organisée par la DEMSG, à Dakar, à la veille de la cérémonie de remise des prix aux lauréates, pour sélectionner la Miss Mathématiques nationale et la Miss Sciences nationale parmi les trente-deux (32) Miss académiques, explique Mme Sow.

    La cérémonie de remise des prix aux lauréates, présidée toujours par le ministre de l’Education nationale, se tient en présence de tous les acteurs de l’Ecole sénégalaise pour célébrer l’excellence chez les filles dans les Mathématiques et les Sciences et susciter l’émulation.

    ‘’La meilleure élève du Concours général des classes de Terminale, avec un 1er Prix en mathématiques et un 1er Prix en Sciences Physiques, fut Miss mathématiques en 2021 et Miss Sciences en 2023’’, rappelle la cheffe du bureau genre et éducation des filles.

    Cette performance, un exemple parmi tant d’autres, démontre toute la pertinence de la stratégie de détection et de suivi dans laquelle s’inscrit le ministère de l’Education nationale pour la promotion des filières scientifiques chez les filles, à travers ce concours, renseigne Anna Sow

    Selon elle, la journée du 11 février est ‘’une occasion précieuse pour nous rappeler l’importance de l’accès à l’éducation scientifique pour toutes et tous’’.

    ADL/AFD/OID/ASB

  • SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Kaolack : deux morts dans un accident de la route à l’entrée de Gandiaye

    SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Kaolack : deux morts dans un accident de la route à l’entrée de Gandiaye

    Kaolack, 11 fév (APS) – Deux personnes ont perdu la vie dans un accident, survenu, lundi soir, à l’entrée de Gandiaye, sur la route nationale numéro 1, a appris l’APS du capitaine Mamadou Yahya Mané, commandant la 31ième compagnie d’incendie et de secours de Kaolack (centre).

     »Les sapeurs-pompiers de Kaolack ont été alertés ce lundi, à 22 heures 41 minutes, suite à un accident. Sur place, les éléments ont enregistré un bilan de huit victimes dont deux corps sans vie, cinq blessés graves et un léger », a-t-il fait savoir, précisant qu’il s’agit d’un véhicule de transport en commun de type  »Sept place » qui a heurté un camion en stationnement à hauteur du lycée de Gandiaye.

    Les blessés et les corps sans vie ont été acheminés au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack, selon lui

    Le capitaine Mamadou Yahya Mané appelle par ailleurs les automobilistes à la prudence sur les routes.

    ADE/MK/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-CELEBRATION / Matam: lancement des activités la Semaine nationale de l’Ecole de base

    SENEGAL-EDUCATION-CELEBRATION / Matam: lancement des activités la Semaine nationale de l’Ecole de base

    Ourossogui, 11 fév (APS) – L’adjoint au gouverneur de la région de Matam (nord), en charge du Développement, Tafsir Baba Anne, a procédé, lundi, au lancement officiel des activités de la Semaine nationale de l’école de base (SNEB), placée sous le thème: ‘’La consolidation des valeurs civiques: l’école et les FDS au service de la Nation’’.

    « Le thème choisi est suffisamment évocateur, mérite d’être traité avec toute la profondeur qu’exige son importance. Des activités vont jalonner toute cette semaine dont trois que nous jugeons intéressants », a indiqué l’autorité administrative.

    Des activités arrimées à la vision d’un ‘’Sénégal souverain, juste et prospère’’ sont au menu des célébrations de la Semaine nationale de l’école de base à Matam.

    Une leçon inaugurale sur le thème: ‘’l’école à l’épreuve de la citoyenneté’’ a été prononcée par l’inspecteur de l’enseignement et professeur de philosophie Mamadou Dara Seck.

    « Nous devons élever cette semaine au rang d’une véritable tradition empreinte de sens et dont les objectifs valorisent l’école partout et tout le temps. Il s’agit d’en faire un moment privilégié de communion et de célébration de l’école sénégalaise », a déclaré l’autorité administrative.

    Tafsir Baba Anne présidait le lancement, de la Semaine nationale de l’école de base, à l’école d’application Abou Diawara de Ourossogui, en présence de l’adjointe au préfet de Matam et des acteurs locaux de l’éducation.

    ‘’Cette semaine, au-delà des festivités, doit être un moment de réflexion et de mise en œuvre d’activités de sensibilisation qui permettront de former le citoyen pour bien l’ancrer dans les valeurs de la société sénégalaise et africaine’’, a-t-il souligné.

    Il est également prévu au cours de cette semaine une journée de symbiose entre les élèves et les Forces de défense et de sécurité, ainsi que des sketchs réalisés par les élèves sur la sensibilisation à la sécurité routière.

    Lundi, premier jour de la célébration de la Semaine nationale de l’école de base, chaque communauté vivant dans la ville de Ourossogui a montré sa richesse culturelle, à travers un défilé en tenues traditionnelles et des spectacles.

    AT/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / Bakel: le préfet magnifie le « rôle d’éducateur » des chefs religieux

    SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / Bakel: le préfet magnifie le « rôle d’éducateur » des chefs religieux

    Bakel, 11 fév (APS) – Le préfet du département de Bakel (est), Daouda Sène, a mis en exergue, le « rôle d’éducateur » des chefs religieux ainsi que leur contribution dans le maintien de la paix et la stabilité au Sénégal.

    « Les chefs religieux jouent un rôle très important pour notre nation. (…). Quand il y a une bonne éducation, le juge du tribunal, le commandant de la gendarmerie n’auront pas beaucoup de travail. Et les chefs religieux appuient l’administration dans ce sens », a notamment déclaré l’autorité administrative.

    Daouda Sène s’exprimait, lundi, lors de la cérémonie officielle de la 50e édition du Daaka de Samba Yidé, une retraite spirituelle présidée par Thierno Bachir Ba, fils du Khalife de Médina Gounass.

    « Le chef de l’État nous demande de soutenir et d’accompagner les chefs religieux pour trois raisons : parce que vous êtes des acteurs de la paix, des acteurs de la stabilité et pour vos missions d’éducation », a souligné le préfet du département de Bakel.

    Il a réitéré son engagement à toujours accompagner les organisateurs pour la réussite de cet événement religieux, ajoutant qu’il « ne fera pas moins que ses prédécesseurs ».

    Des pèlerins venus de plusieurs régions du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie ont pris part à cet évènement religieux lors duquel des prières ont été formulées pour la paix et la stabilité au Sénégal et dans les pays voisins.

    AND/ABD/SMD/OID