Catégorie : Société

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DISTINCTION / Le président du Conseil départemental de Saraya reçoit le prix  »Ragnée du meilleur président de Conseil départemental »

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DISTINCTION / Le président du Conseil départemental de Saraya reçoit le prix  »Ragnée du meilleur président de Conseil départemental »

    Kédougou, 9 fév (APS) – Le président du Conseil départemental de Saraya a déclaré avoir reçu le prix  »Ragnée du meilleur président de Conseil départemental du Sénégal ».

    Moussa Danfakha a reçu, vendredi, ce trophée initié par la Convergence technologique lors d’une cérémonie organisée au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar.

    Selon  lui, ce prix vient redorer l’image du département de Saraya. ‘’Cela montre à suffisance que nous avons une population très résiliente et imbue de valeurs qui même à distante de la capitale peut réussir des prouesses’’, a-t-il dit.

    Moussa Danfakha a salué l’engagement de tous les membres du bureau du Conseil départemental à travers cette distinction qui, selon lui, est le fruit d’actions mises en œuvre pour le développement du départemental de Saraya.

    PID/ABD/FKS/OID

     

     

  • SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Kanel : le Marigot ‘’Patowel’’, ouvert à la pêche, après un repos biologique de plusieurs mois  

    SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Kanel : le Marigot ‘’Patowel’’, ouvert à la pêche, après un repos biologique de plusieurs mois  

    Kanel, 9 fév (APS) – Le marigot ‘’Patowel’’, situé à 7 kilomètres de la commune de Kanel, a été ouvert, samedi, à la pêche, après un repos biologique d’environ cinq mois, pour le grand bonheur des pêcheurs.

    Ces derniers, venus des villages environnants et d’autres localités lointaines, espèrent pendant un mois de très bonnes prises dans ce cours d’eau très riche en poissons.

    Depuis deux jours, la berge du marigot est devenue très animée. ‘’Une base vie’’ où sont venues s’installer des familles entières dans des cases de fortune confectionnées avec des bâches, des tissus et de palissades. Certaines sont même venues avec leur bétail.

    Ce samedi, 8 février 2025, est une date attendue par tout le monde. Les occupants du site transformé en hameau, viennent de se réveiller. Certains sortent de leurs chambres, alors que d’autres, gagnés par le froid matinal, se mettent sous le soleil.

    Tout prêt de la berge, des femmes ont installé des tables pour vendre de l’eau, des fruits. A côté d’elles, un groupe de jeunes et d’adultes s’affairent à terminer un grand filet qui sera lancé dans l’eau pour marquer officiellement l’ouverture du marigot ‘’Patowel’’ à la pêche.

    Il faudra plusieurs bras pour mettre le dispositif dans l’eau. Le filet multicolore occupe déjà une grande partie de la pirogue qui doit le transporter au milieu du cours d’eau.

    Des prières pour une bonne pêche

    Assis sur le grand filet, trois adultes attendent le feu vert de Bala Sall, un vieux vêtu d’une tenue rouge en train de faire les derniers règlages « mystiques ». Sur un récipient rouge, il a mis de l’eau bénite. Il choisit des personnes de confiance pour qu’elles formulent des prières pour le début des activités.

    Derrière lui, on entend en langue pulaar, un homme prier pour que la pêche de cette année soit bonne. Sous l’autorisation du vieux Sall, la pirogue se déplace pour rejoindre un groupe de jeunes munis de pagaies prêts à faire glisser leurs embarcations dans les eaux du ‘’Patowel’’.

    Bala Sall, le président de l’Association départementale des pêcheurs de Kanel, a une vie liée à ce marigot au bord duquel se trouvait jadis un village de pêcheurs.

    « Je suis né ici à Patowel, à l’époque,  le site était habité, avec plus d’une centaine de maisons. Mes parents y ont vécu avec comme activité la pêche. Mon père est enterré ici », explique le pêcheur.

    Pour lui, en plus de cette activité, le fait de se retrouver, de discuter, d’échanger sur le secteur de la pêche est déjà un aspect important.

    Il estime aussi très important le fait d’offrir du poisson à des familles. La vente est également très encouragée ici.

    Le long du marigot, d’autres groupes s’activent à lancer leurs filets.

    « Je viens ici depuis 1974. Mes parents ont pêché toute leur vie. Avant, on y restait sept mois. Des familles entières y logeaient pendant tout ce temps. Patowel était un village. C’est après que les gens ont quitté le lieu pour aller vivre à Kanel », explique Amadou Tidiane Sy, un pêcheur.

    Sy, également agent à la mairie de Kanel, compte passer à ‘’Patowel’’ un mois, la durée autorisée par le service régional des pêches.

    Cet événement qui se tient deux fois par an revêt un aspect très culturel. Des personnes sont venues d’Arame, un village du département de Podor, pour participer à la campagne. Elles sont accompagnées de Ndiaye Seydou Amadou, un écrivain mauritanien originaire de Djinga, en Mauritanie.

    « Ousmane Kouro, un pêcheur originaire de Tiguéré Ciré, de retour de la guerre mondiale 1914/1918 est venu s’installer ici à Patowel. Par la suite, il a été rejoint par d’autres pêcheurs. Depuis lors, une date a été calée pour lancer l’ouverture officielle de cette activité », explique l’écrivain.

    Selon lui, l’origine du nom ‘’Patowel ‘’ s’explique par le fait que le cours d’eau est riche en produits halieutiques, précisant que plus de 22 espèces y sont répertoriées.

    Ndiaye Seydou Amadou rappelle que ‘’Patowel’’ était un village habité par différentes communautés, dont des pêcheurs, plus connus sous le nom de ‘’Soubalbé’’.

    Il souligne que Guélaye Aly Fall, un chanteur de ‘’Pekaan’’,  ‘’une forme littéraire traditionnelle’’ propre aux pêcheurs du Fouta, y est venu, dans les années 50, trouver Ousmane Kouro, le précurseur.

    Selon l’historien, c’est pour cette raison qu’une délégation d’Arame est venue assister à la cérémonie. Pour marquer leur présence, ils se sont mis à chanter les louanges des pêcheurs.

    Au bord de l’eau, les activités ont déjà démarré avec le lancement des filets. C’est ainsi que le départ est donné pour l’ouverture officielle de la pêche sur le marigot de ‘’Patowel’’.

    Fermeture temporaire du marigot

    « Ce marigot est un espoir de toute la communauté. Il est lié au Jowol, il fait cinq kilomètres de long, entre 80 à 100 mètres de large, une profondeur moyenne de quatre mètres. C’est ici où se retrouvent les pêcheurs des villages environnants », explique Toumany Macky Mané, Inspecteur régional des pêches, venu superviser l’ouverture.

    Les acteurs sont constitués en groupements, souligne-t-il, ajoutant que dans le cadre de la cogestion, le site est fermé à la pêche de manière temporaire.

    Selon lui, les pêcheurs réunis en associations définissent les règles d’exploitation et de gestion. Des comités de surveillance sont mis sur pied pour veiller à la fermeture du marigot pendant cinq à six mois.

    « La fermeture va permettre aux poissons de se développer. Nous attendons, pour cette première campagne de l’année, une production de 150 tonnes pour 30 jours de pêche », souligne M. Mané.

    Un poisson vendu à 55 000 francs CFA

    Quelques minutes après le lancement des filets, le groupe dirigé par Bala Sall ne pêche que de petits poissons. Certains sont remis dans l’eau, alors que beaucoup d’autres sont ramassés par des enfants et des femmes qui les rassemblent dans des sacs.

    A quelques vingtaines de mètres de là, la famille Sy s’en tire mieux. Les pêcheurs ont capturé ‘’un capitaine’’ et de gros poissons, devant un public de curieux et d’autres personnes venues chercher du poisson.

    Sur le site, les grosses espèces se vendent jusqu’à 55 000  francs CFA.

    Les femmes qui ont obtenu du poisson retournent au village pour préparer les repas.

    Le poisson offert est parfois revendu par les bénéficiaires. Pour d’autres, le produit est destiné à la consommation famille.

    AT/ASB/OID/FKS

     

  • SENEGAL-RELIGION-APPEL / Ziara de Koutal : un religieux invite les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation

    SENEGAL-RELIGION-APPEL / Ziara de Koutal : un religieux invite les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation

    Koutal (Kaolack), 9 fév (APS) – Mouhamadoul Amine Dramé, le porte-parole de la famille d’El Hadji Mouhamad Dramé de Koutal, dans la région de Kaolack (centre), a invité, samedi, les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation et à retourner aux enseignements islamiques des érudits sénégalais.

    ‘’Si on veut construire un pays, une société, il faut s’appuyer sur la connaissance. Ce qui, malheureusement, tend à disparaitre dans ce pays, le Sénégal. C’est pourquoi j’exhorte les jeunes à s’éduquer et à se faire former, que ce soit dans l’enseignement islamo-religieux que dans l’enseignement classique hérité de l’occident’’, a-t-il lancé.

    Le guide religieux, s’exprimant lors de la cérémonie officielle de la 44e édition de la Ziara (pèlerinage) annuelle de la famille Dramé de Koutal, a rappelé qu’’’il est bon de chercher à avoir des richesses, mais le plus important, selon lui, c’est d’avoir des connaissances qui permettent de comprendre l’importance de la richesse pour pouvoir la préserver.

    ‘’Nous sommes dans un monde où les jeunes semblent délaisser l’éducation à travers une quête du savoir et des enseignements des érudits de l’islam. Leurs comportements laissent à désirer pour des gens’’, a-t-il notamment relevé.

    Mouhamadoul Amine Dramé soutient que le processus de tout développement doit s’appuyer sur une éducation de base ‘’très solide’’.

    Par ailleurs, il a salué l’initiative des nouvelles autorités sénégalaises consistant à créer une direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe.

    ‘’La création de cette direction est une grande avancée pour le Sénégal, pour les foyers religieux mais aussi pour les sortants des écoles coraniques (daaras). Et les échos que nous avons eus dans le cadre du programme de modernisation des cités religieuses sont rassurants’’, a-t-il fait savoir.

    M. Dramé magnifie le fait que 600 ‘’daaras’’ soient pris en compte dans le cadre du programme de modernisation des écoles coraniques du pays, renforçant ainsi notre espoir quant à la volonté des nouvelles autorités de donner une ‘’place primordiale’’ aux enseignements islamo-religieux.

    Profitant de la célébration de l’édition 2025 de cette Ziara annuelle, Mouhamadoul Amine Dramé a invité les sénégalais à s’inspirer de la vie et de l’œuvre d’El Hadji Mouhamad Dramé qui, toute sa vie durant, avait comme activité l’enseignement du coran et les travaux champêtres pour être autonome.

    Il a, en outre, souligné que les héritiers de la famille Dramé de Koutal, ont entamé le processus de modernisation des ‘’daaras’’ bien avant même les pouvoirs publics.

    ‘’Ici, en plus de l’enseignement islamo-religieux, nous avons également mis en place un programme de formation professionnelle et un jardin qui permet de former les apprenants aux techniques de pratiques agricoles (…) », a dit M. Dramé, invitant l’Etat à encourager de telles initiatives.

    Il soutient que si une telle activité est mise à l’échelle, les écoles coraniques pourront ‘’considérablement’’ contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Sénégal, au grand bonheur des ‘’daaras’’ mais aussi des sénégalais et des autorités du pays.

    ADE/FKS/OID

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Dagana : vers la création de nouveaux centres de formation professionnelle

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Dagana : vers la création de nouveaux centres de formation professionnelle

    Richard-Toll, 9 fév (APS) – Le ministre de la Formation Professionnelle et technique, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a promis, samedi, à Richard-Toll, la création, dans un  »futur proche », de nouveaux centres départementaux de Formation professionnelle (CDFP) dans le département de Dagana

     »Le département de Dagana est une zone qui regorge beaucoup de ressources avec un potentiel agricole énorme qui peut participer grandement à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Nous comptons dans le futur proche, procéder à la création d’autres centres dans le département, a-t-il annoncé.

    Amadou Moustapha Ndieck Sarré s’exprimait au cours d’une visite au centre départemental de formation professionnelle de  de Richard-Toll, en présence de l’adjoint au préfet de Dagana, Hubert Lazare Faye.

    Le ministre a souligné l’importance de la formation professionnelle et le rôle qu’elle peut ‘’jouer pour l’avenir de la jeunesse du pays’’.

     »La formation professionnelle est très importante pour l’avenir de nos jeunes dans la mesure où elle est la vision du président de la République, qui veut faire de ce secteur un pilier du développement’’, a déclaré le ministre par ailleurs porte parole du gouvernement.

    Le ministre a également fait part de son ambition d’élargir le CDFP de Richard-Toll en l’équipant en matériels adaptés pour renforcer la qualité des enseignements.

    OG/AT/FKS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTIONS / Matam : une association prime les 42 meilleurs élèves du Dandé Mayo sud

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTIONS / Matam : une association prime les 42 meilleurs élèves du Dandé Mayo sud

    Ganguel Soulé, 9 fév (APS) – L’association  »Dandé Mayo émergent » (DME) dont les membres habitent des villages situés sur l’axe Nawel-Dembancané, a primé, samedi, les 42 meilleurs élèves des lycées, collèges et centres de formation de cette zone comprise entre les départements de Matam et de Kanel.

    « Notre association prône une éducation de qualité, il nous faut motiver les élèves pour que les meilleurs tirent les autres. Avec ces prix, l’année prochaine d’autres élèves seront motivés à faire mieux et à obtenir de bons résultats. Cette année, ils sont au nombre 45 issus des lycées, collèges et centres de formation de Nawel à Dembancané », a expliqué le président de ladite association, Yaya Ndiaye.

    Intervenant à l’occasion de la cérémonie organisée à Ganguel Soulé, dans la commune de Orkadiéré, il a fait savoir que trois prix spéciaux ont été remis à des élèves vivant avec un handicap. Une manière, selon lui, de tenir compte de l’inclusion et de l’équité sociale, précisant que Dandé Mayo émergent s’est basée sur les résultats de l’année scolaire 2023-2024.

    « Les élèves qui ont été primés ont eu des moyennes comprises entre 16 et 18. Nous voulons ainsi créer une école de l’excellence dans les établissements du Dandé Mayo », a soutenu M. Ndiaye, par ailleurs proviseur au lycée de Odobéré.

    Il a laissé entendre que l’association fera en sorte que les élèves de cette zone située le long du fleuve Sénégal puissent se présenter au concours général et postuler pour les grandes écoles.

     »Dandé Mayo émergent » est une association fondée en 2018 dans le but d’accompagner les actions de l’Etat du Sénégal.

    AT/FKS/OID

  • SENEGAL-PARIS-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Toussaint Manga annonce la délocalisation de l’agence de la LONASE vers une autre zone « économiquement rentable »

    SENEGAL-PARIS-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Toussaint Manga annonce la délocalisation de l’agence de la LONASE vers une autre zone « économiquement rentable »

    Saint-Louis, 9 fév (APS) – Le Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise, Toussaint Manga, a annoncé, samedi, à Saint-Louis (nord), avoir donné des instructions pour la délocalisation de l’agence de la LONASE vers une zone économiquement rentable en attendant la construction d’un nouveau siège.

     »À Saint-Louis, ce qu’on peut retenir principalement, c’est le problème de l’enclavement de l’agence. Bien évidemment dans le passé l’agence était dans un lieu plus rentable économiquement mais vu un peu l’état des lieux, il a été jugé nécessaire de déplacer l’agence vers un autre quartier », a-t-il souligné.

    M. Manga s’entretenait avec la presse locale en marge d’une visite des locaux de l’agence de la LONASE de Saint-Louis sise au quartier Ndioloffène.

     »Mais malheureusement, poursuit-il, ce quartier étant très enclavé, nous avions donné des instructions pour qu’une solution transitoire soit trouvée afin que l’agence puisse encore être délocalisée vers une zone économiquement rentable, le temps que nous finalisons avec notre partenaire la construction de la nouvelle agence de Saint-Louis ».

    Toussaint Manga qui a rencontré le personnel, des parieurs, a exprimé ainsi sa satisfaction lors de cette tournée dans la partie nord du Sénégal, laquelle a été bouclée par l’étape de Saint-Louis.

    Il a également évoqué, entre autres, les stratégies qui vont permettre à la LONASE d’être plus performante et faire une croissance économique plus élevée.

    CGD/AMD/OID

  • SENEGAL-FRANCE-ARMEE-SOCIAL / Fermeture des bases françaises : 162 employés sénégalais seront licenciés à compter du 1er juillet

    SENEGAL-FRANCE-ARMEE-SOCIAL / Fermeture des bases françaises : 162 employés sénégalais seront licenciés à compter du 1er juillet

    Dakar, 9 fev (APS) – Le Général de brigade commandant les Eléments français au Sénégal (EFS) a saisi l’Inspection régionale du travail pour l’informer du licenciement collectif, à compter du 1er juillet 2025, de l’ensemble du personnel sénégalais, 162 au total, pour ‘’fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’.

    Dans une lettre dont l’objet est ‘’Notification de licenciement collectif pour fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’, le Général de Brigade Yves Aunis, écrit : ‘’Monsieur l’inspecteur Régional, J’ai l’honneur de vous informer par cette lettre du licenciement collectif de l’ensemble du personnel sénégalais employé par les Éléments Français au Sénégal (EFS)’’.

    Dans cette lettre largement partagée sur les réseaux et dont l’APS a obtenu confirmation auprès des militaires français, l’officier supérieur rappelle en effet, ‘’comme indiqué lors de ses allocutions du 28 novembre 2024 et du 31 décembre 2024, le président de la République du Sénégal a décidé la fin de toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025’’.

    ‘’Cela inclut donc la fermeture des bases militaires françaises’’, ajoute-t-il dans son courrier daté du 27 janvier.

    Afin de mettre en application cette décision, le Commandant a annexé à son courrier ‘’la liste des 162 personnels employés sous contrat à durée indéterminée par les EFS, incluant 12 délégués du personnel titulaires et suppléants, prévus d’être licenciés au 1 juillet 2025’’.

    Le Général de brigade a déclaré qu’il souhaitait ‘’bénéficier’’ de l’accompagnement de l’Inspection régionale du travail, ‘’y compris pour les éventuelles autorisations nécessaires, dans cette situation de force majeure qui s’impose aux EFS’’.

    Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré, le 31 décembre dernier, que le Sénégal allait travailler à l’avènement d’une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin dès 2025, de toutes les présences militaires étrangères sur le sol sénégalais.

    Cette annonce s’inscrit dans le sillage d’une précédente sortie dans la presse française lors de laquelle il avait, de fait, décrété la fermeture de la base militaire permanente de la France au Sénégal.

    Après avoir quitté le Mali au terme d’une dizaine d’années d’opérations de lutte contre le terrorisme, la France a été contrainte de se retirer du Burkina Faso, du Niger et dernièrement du Tchad.

    A l’aube du nouvel an, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a, à son tour, annoncé que la base militaire française dans son pays allait passer sous commandement ivoirien.

    OID/FKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DISTINCTION / Babacar Diop reçoit le prix « Ragnée » du « meilleur maire du Sénégal »

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DISTINCTION / Babacar Diop reçoit le prix « Ragnée » du « meilleur maire du Sénégal »

    Thiès, 9 fév (APS) – Le maire de Thiès, Babacar Diop, a reçu le prix « Ragnée » du « meilleur maire du Sénégal », a appris l’APS de l’institution municipale.

    Le maire a reçu ce trophée, vendredi, des mains du président du jury Malick Diop, président de Convergence technologique, ancien maire de la commune de Fann-Point E-Amitié, lors de la cérémonie de la 13-ème édition du Prix Ragnée, qui s’est tenue au Grand Théâtre de Dakar.

    L’édile de Thiès perçoit cette distinction  »comme un signe d’encouragement à continuer son action au service de la Ville de Thiès », rapporte le service de communication de cette collectivité territoriale sur sa page Facebook.

    Le maire a révélé  »avoir pris le temps de réfléchir avant d’accepter le prix », selon la même source, qui ajoute, citant encore Babacar Diop : « Je me suis dit que juger un maire en activité, c’est presque déclarer vainqueur un athlète en pleine course ».

    « Il est plus sage d’attendre la fin de la course pour le déclarer vainqueur, je pense que j’ai plus à servir la population de Thiès que de prendre des trophées et des distinctions », a-t-il dit.

    Pour Babacar Diop,  »la force d’un maire doit résider dans l’amour qu’il porte à sa ville ».

    ADI/OID

  • SENEGAL-ISLAM-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty à l’âge de 92 ans

    SENEGAL-ISLAM-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty à l’âge de 92 ans

    Louga, 9 Fév (APS) – Le khalife de Darou Mouhty, Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, est décédé, samedi, à l’âge de 92 ans, appris l’APS de plusieurs sources concordantes.

    Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang est décédé à Darou Mouhty, à 28 kilomètres de Touba, dans le département de Kébémer.

    Il avait été intronisé, en 2020, cinquième khalife de Mame Thierno Birahim Mbacké, dit « Borom Darou », succédant ainsi à son frère aîné, Serigne Abass Mbacké.

    Né en 1933 à Darou Kosso, village fondé par Mame Thierno Birahim Mbacké, il a passé deux décennies à Darou Mouhty avant d’y assumer d’importantes responsabilités religieuses.

    Grand érudit, il a notamment exercé pendant plusieurs années les fonctions d’imam de la grande mosquée de Darou Mouhty et a contribué, par ses écrits, à perpétuer l’héritage de son père.

    Darou Mouhty est une ville religieuse mouride située à 28 kilomètres de Touba, dans le département de Kébémer, au cœur de la région de Louga.

    DS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE-EDITION / Un auteur plaide  »une coopération renforcée » entre les Etats pour lutter contre le terrorisme

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE-EDITION / Un auteur plaide  »une coopération renforcée » entre les Etats pour lutter contre le terrorisme

    Dakar, 8 fev (APS) – Le journaliste et essayiste Mamadou Mouth Bane a estimé que la coopération ‘’renforcée’’ entre les États constitue le rempart le plus ‘’efficace’’ contre le terrorisme dans la sous-région africaine.

    ‘’Seule une coopération renforcée entre États et permettra de lutter efficacement contre le terrorisme. Il est impératif de renforcer la CEDEAO [Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest] en la rendant plus proactive dans la gestion sécuritaire’’, a-t-il déclaré.

    Mamadou Mouth Bane s’exprimait, vendredi, lors de la présentation de son nouvel ouvrage intitulé ‘’Insécurité au Sahel. Sortir de la crise’’, publié aux éditions Carré Culturel.

    Pour le directeur de publication du quotidien ‘’Dakar Times’’, la quête de résultats positifs dans la lutte contre le terrorisme doit primer sur les considérations idéologiques, insistant sur une ‘’approche multilatérale et pragmatique’’.

    C’est pourquoi, il suggère aux États membres de la CEDEA0 d’envisager une alliance stratégique avec l’Alliance des États du Sénégal (AES) fondée, le 16 septembre 2023, par le Burkina Faso, le Mali et Niger, qui ont par la suite officiellement quitté l’organisation sous-régionale, le 29 janvier dernier.

    ‘’L’avenir du Sahel et de l’Afrique de manière générale dépend de la capacité à contourner nos divergences et nos différences pour nous unir en conjuguant nos efforts pour instaurer la paix d’abord, et pour marcher ensuite, ensemble vers la prospérité’’, a souligné l’essayiste.

    L’ancien ministre et préfacier du livre, ‘’Insécurité au Sahel. Sortir de la crise’’, Ismaïla Madior Fall

    Le préfacier du livre, l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall, a indiqué que ‘’l’insécurité est la menace fondamentale qui pèse sur les processus de développement des pays africains confrontés à la problématique du terrorisme ».

    ‘’La plus grande menace [qui pèse] sur les pays les pays de la CEDEAO, notamment ceux du Sahel en général, c’est l’insécurité. S’il n’y a pas de sécurité il n’y a pas de démocratie, il n’y a pas de développement’’, a-t-il fait savoir.

    L’homme de Lettes et ministre-conseiller à la présidence de la république, Amadou Tidiane Wone

    Présent à la rencontre, le ministre conseiller à la présidence de la République, Amadou Tidiane Wone, a rappelé l’importance que le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, accorde à la question du Sahel, ‘’un sujet qui nous préoccupe tous’’.

    Outre le livre ‘’Insécurité au Sahel. Sortir de la crise’’, Mamadou Ndoye Bane est également auteur de : ‘’Les Sénégalais de Boko Haram’’, ‘’Le crime organisé dans le Sahel : l’utilisation du numérique et les politiques de prévention ».

    CMS/ABB/OID