Catégorie : Société

  • SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Touba va bientôt disposer d’un plan de mobilité (responsable)

    SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Touba va bientôt disposer d’un plan de mobilité (responsable)

    Touba, 8 fév (APS) – La ville de Touba (centre) va bientôt disposer d’un plan de mobilité en vue d’améliorer la circulation des usagers, a-t-on appris, samedi, du Directeur de la circulation routière et de la mobilité, Mandiaye Faye.

     »Nous travaillons sur un plan de mobilité de Touba pour améliorer la circulation des usagers dans le cadre du projet d’amélioration de l’accessibilité des zones centre », a-t-il notamment déclaré.

    Ce plan, a-t-il indiqué, va contribuer à la modernisation du transport dans la cité religieuse de Touba.

    Il s’exprimait à l’occasion d’une visite au niveau des gares routières de Touba et Mbacké pour constater de visu leur fonctionnement.

    L’administrateur du Fonds de développement des transports terrestres, Bara Sow, des chefs services techniques déconcentrés et les acteurs locaux du secteur des transports terrestres ont pris part à la visite.

    L’objectif de ce déplacement est de faire l’état des lieux des gares routières du Sénégal, selon le Directeur de la circulation routière et de la mobilité.

    Le choix de démarrer cette tournée à Touba s’explique par sa position géographique et l’intérêt des autorités pour la ville religieuse, a dit Mandiaye Faye.

    « Nous comptons travailler avec l’ensemble des acteurs du secteur du transport pour moderniser les gares routières », a-t-il martelé, soulignant la nécessité de faire des gares routières des pôles d’échange multimodal.

    « Le transport constitue un secteur névralgique de l’économie de notre pays. Et les nouvelles autorités accordent une importance particulière au secteur du transport », a de son côté soutenu l’administrateur du Fonds de développement des transports terrestres (FDTT), Bara sow.

    A l’en croire, cette visite est l’occasion de recueillir les préoccupations des acteurs du secteur.

    Il a souligné la nécessité de mettre en place un système de modernisation des gares routières afin de lutter contre le transport irrégulier.

     »Il y a urgence de développer une stratégie pour avoir des gares routières qui répondent aux normes standard avec un parc automobile moderne », a plaidé l’administrateur du FDTT.

    A Touba, Bara Sow dit avoir constaté la vétusté du parc automobile avec des véhicules qui ont une moyenne d’âge qui tourne autour de trente ans.

    Il a fait part de l’urgence d’une mise en œuvre rapide des programmes visant à moderniser le secteur des transports terrestres.

    MS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : 91% des femmes âgées de 15 à 49 ans victimes des mutilations génitales

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : 91% des femmes âgées de 15 à 49 ans victimes des mutilations génitales

    Kédougou 8 fév (APS) – La région de Kédougou a un taux de prévalence de 91% de femmes âgées de 15 à 49 ans victimes de mutilations génitales, a indiqué à l’APS la coordonnatrice en santé de la reproduction à la Direction régionale de la santé, Fatoumata Traoré.

     »Nous avons enregistré un taux de prévalence de 91 % au niveau de la région de Kédougou de femmes âgées de 15-49 ans qui sont victimes des mutilations génitales féminines », a-t-elle déclaré.

    Fatoumata Traoré s’exprimait en marge de la commémoration de la journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines dans le cadre du projet  »Engagement communautaire pour l’abandon des MGF à Kédougou ».

    Elle a révélé que beaucoup de jeunes et de femmes souffrent d’infections telles que l’hépatite B, le VIH la tétanos et d’autres complications à cause de la pratique des MGF.

    La coordonnatrice a expliqué que certaines filles et femmes âgées de 15-49 ans ont des douleurs liées à la pratique de l’excision.

     »Le plus souvent c’est une pratique qui est faite au niveau des domiciles  avec des instruments ne sont pas propres. Et durant la pratique l’enfant ou la fille court un risque d’hémorragie et des infections très graves’’ a-t-elle-indiqué.

    Mme Traoré a signalé que certaines femmes souffrent de fistules obstétricales. ‘’Ces femme perdent les urines et elles ne peuvent ne peut pas les contrôler. Ces cas sont nombreux dans la région de la région de Kédougou et elles ne viennent pas au niveau des structures pour se soigner », a t-il expliqué.

    Elle a évoqué également le problème de la sexualité de la femme. ‘’Par rapport à l’excision, il y a des parties qu’on enlève comme le clitoris, le bouchon et d’autres éléments et qui jouent un rôle important (…). Et ce sont des éléments qui sont importants dans l’accouchement et qui protègent la femmes des déchirures », a-t-elle dit non sans relever l’impact physique et psychologique des MGF.

    PID/ABD/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Tambacounda : l’IA récompense ses meilleures élèves

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Tambacounda : l’IA récompense ses meilleures élèves

    Tambacounda, 8 fév (APS) – L’Inspection d’académie (IA) de Tambacounda a récompensé, samedi, les meilleurs élèves de l’année scolaire 2023-2024.

    Le Professeur Cherif Sidi Kane, Doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheickh Anta Diop de Dakar et ancien  élève du Lycée Mame Cheikh Mbaye de Tambacounda, était le parrain de cette fête de l’excellence scolaire.

     »La Journée de l’excellence est un moment privilégié de rencontre de la communauté éducative pour honorer et rendre un hommage mérité aux élèves qui se sont particulièrement distingués par leurs brillantes performances scolaires ainsi qu’aux enseignants et parents d’élèves qui se sont illustrés par leur sérieux, leur engagement et leur dévouement à la cause de l’Ecole », a déclaré Babacar Diack, Inspecteur d’académie de Tambacounda.

    L’évènement était placé sous le thème :  »La transformation du système éducatif en société éducative : enjeux et perspectives ».

    ‘’Ce thème, plus qu’actuel, s’inscrit en droite ligne de la vision de l’Etat qui est de +faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative, inclusive et efficiente, pour enfin former, à l’horizon 2035, un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles tout en étant préparé aux défis du développement durable, des sciences et technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle+’’, a affirmé Babacar Diack.  

    L’Inspecteur d’académie a adressé ses vives remerciements aux chefs de services régionaux et départementaux, aux partenaires de l’Inspection, aux IEF et aux chefs d’établissements scolaires, invitant également les lauréats à préserver davantage dans les études.

     »Au nom de la communauté éducative, je vous présente mes vives félicitations et vous demande, surtout, de maintenir le cap. Dans ce monde en perpétuel devenir et dans votre quête permanente de repères, continuez de vous inspirer de modèles comme votre parrain pour être toujours parmi les meilleurs », a-t-il- dit aux lauréats.

    ABD/OID

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Goudomp : un comité de pilotage réclame le démarrage des travaux du pont de Témento

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Goudomp : un comité de pilotage réclame le démarrage des travaux du pont de Témento

    Sédhiou, 8 fév (APS) – Le comité de pilotage pour la réalisation du pont de Témento, dans le département de Goudomp, a réclamé le démarrage des travaux de construction de cette infrastructure, une doléance qui date de plusieurs décennies.

    Les membres du comité de pilotage se sont réunis, vendredi, lors d’une assemblée générale à Goudomp pour réclamer la réalisation du pont de Témento.

     »Cette mobilisation marque la première étape décisive vers ce qu’on appelle la mise en œuvre du projet de réalisation du pont de Témento », a déclaré Dieylani Diatta, vice-président du comité de pilotage.

    Le projet de construction du pont de Témento est une vieille doléance qui remonte à 1945, lorsque les autorités coloniales ont réalisé la nécessité de rapprocher l’administration des administrés par la construction d’un pont reliant Goudomp à la capitale régionale Sédhiou.

     »Nous avons dépoussiéré un vieux dossier avec le concours de la communauté pour que le gouvernement du Sénégal, auprès duquel un mémorandum sera transmis, prenne en compte les préoccupations profondes des populations du Balanta-counda », a-t-il ajouté.

    Le comité de pilotage espère que le nouveau gouvernement, sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et du chef du gouvernement Ousmane Sonko, répondra rapidement à cette demande urgente.

     »Ce pont est vital pour l’ouverture économique, sociale et culturelle avec la sous-région », a souligné Dieylani Diatta.

    La population de Goudomp a exprimé son soutien massif au projet, espérant que la construction du pont de Témento permettra une meilleure intégration et un développement économique et social pour la région.

    Le comité de pilotage continue de mobiliser les forces vives de la communauté pour faire entendre leurs voix et obtenir des résultats concrets.

    OB/FKS/OID

     

  • SENEGAL-TRANSPORT-DRAME / Kolda : un imam et son fils tués dans un accident de la circulation

    SENEGAL-TRANSPORT-DRAME / Kolda : un imam et son fils tués dans un accident de la circulation

    Kolda, 8 fév (APS) – Un imam et son fils ont trouvé la mort dans un accident de la circulation survenu, vendredi, à hauteur du village de Salamata, aux environs de 22 heures, a-t-on appris d’une source sécuritaire.

    Le minibus qui les transportait a heurté un camion en stationnement faisant deux morts et 17 blessés.

    L’imam et son fils revenaient de la ziarra annuelle de Médinatoul Houda, dans le département de Vélingara (sud).

    Les blessés ont été admis à l’hôpital régional de Kolda.

    MG/OID/FKS

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Goudomp : pose de la première pierre du poste de santé de Niagha

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Goudomp : pose de la première pierre du poste de santé de Niagha

    Goudomp, 9 fév (APS) – La mairie de Niagha, dans le département de Goudomp, a procédé, vendredi, au village de Bantagnel, non loin de la frontière avec la Guinée Bissau, à la pose de la première pierre d’un poste de santé.

     »Cette cérémonie marque le début des travaux de construction d’un poste de santé moderne destiné à offrir des soins de meilleure qualité aux habitants de Niagha et des villages environnants », a déclaré, vendredi, Idrissa Baldé, maire de la commune de Niagha.

    Il intervenait lors de la cérémonie de pose de la première pierre qui a rassemblé les autorités locales et des membres de la communauté.

    Selon lui, cette journée marque une avancée significative pour la commune de Niagha dans le domaine de la santé.

    L’investissement dans les infrastructures de santé et d’autres projets et programmes permet un accès équitable et de qualité aux services sociaux de base, a t-il soligné.

    Le sous-préfet de l’arrondissement de Simbandi Birasssou, Jean Paul Diatta,  a exprimé sa gratitude, soulignant l’importance de cette infrastructure stratégique, située à quelques kilomètres de la Guinée Bissau. Elle polarise également plusieurs villages.

    Les acteurs de la santé ont réitéré leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être de la population locale.

    Ils ont également souligné l’importance de la coopération pour atteindre des objectifs communs et améliorer l’accès aux soins de santé.

    La cérémonie a été marquée par la réception d’une ambulance offerte  »Bamtaré Fouladou Birasssou » de la diaspora.

    Docteur Babacar Valentin Badji, médecin chef du district de Goudomp, s’est réjoui de ce don,  »une avancée majeure », selon lui, pour renforcer la capacité de réponse aux urgences médicales.

     »Cet ajout crucial au parc de véhicules médicaux de Niagha permettra un transport rapide et sécurisé des patients vers les centres de soins, améliorant ainsi la prise en charge des urgences et sauvant des vies », a-t-il affirmé.

    Selon Idrissa Baldé, maire de la commune de Niagha,  »la construction de ce nouveau poste de santé et l’arrivée de l’ambulance représentent un pas en avant vers l’amélioration des conditions de vie et de la santé publique » dans sa collectivité territoriale.

    OB/FKS/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SECURITE / Protection du domaine public maritime : la création d’un corps de surveillants du littoral en gestation

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SECURITE / Protection du domaine public maritime : la création d’un corps de surveillants du littoral en gestation

    Kaolack, 8 fév (APS) – Le Directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Bécaye Diop, a annoncé un ‘’ambitieux projet’’ de création d’un corps de surveillants du littoral pour, dit-il, ‘’protéger le domaine public maritime contre des activités illégales ».

    ‘’Vous conviendrez avec moi qu’avec plus de 700 km de côtes, il peut y avoir des actes de banditisme qui peuvent avoir lieu de part et d’autres du littoral, avec des activités illicites dans le domaine maritime qui ne devaient pas être faites. Tout ceci nous laisse à penser à devoir mettre des agents pour surveiller le littoral, comme cela se fait dans les grandes nations’’, a-t-il notamment dit, vendredi lors d’un point de presse.

    M. Diop, qui estime qu’il est temps que l’ANAM structure son fonctionnement, a déclaré que  »cette idée est en gestation et va être mise en place très bientôt ».  »Ce qui permettra de recruter du personnel pour contribuer à faire baisser le chômage, mais aussi d’assurer la sécurité des côtés sénégalaises », a-t-il dit.

    ‘’C’est un grand projet qui nous tient à cœur, qui sera porteur de quelque chose de grand pour les jeunes en quête d’emplois’’, a-t-il insisté au terme d’une visite de prise de contact qu’il a effectuée mercredi, jeudi et vendredi, avec le personnel de la Circonscription maritime (CIRCAM) de la zone centre, particulièrement dans les régions de Fatick et Kaolack.

    Le Sénégal étant peuplé ‘’majoritairement’’ de jeunes avec 75% de la population national, Bécaye Diop, qui promet de prendre, chaque année, six étudiants de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) pour des positions de stage à l’ANAM, soutient que c’est une ‘’obligation’’ pour sa société d’accueillir ces jeunes, de les former et de les mettre sur une rampe de lancement.

    ADE/FKS/OID

  • SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Sécurité transfrontalière: forces armées sénégalaises et gambiennes préparent une patrouille mixte

    SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Sécurité transfrontalière: forces armées sénégalaises et gambiennes préparent une patrouille mixte

    Kaolack, 8 fév (APS) – Une réunion de planification de la première patrouille mixte entre la zone militaire n°3 et le 2e bataillon d’infanterie gambien s’est tenue, vendredi, au 1er bataillon du génie au camp Sémou Djimith Diouf de Kaolack (centre), a constaté l’APS.

    La réunion a enregistré la présence d’une forte délégation de l’Armée gambienne conduite par le lieutenant-colonel Abdou Diatta, chef de corps du 2e bataillon d’infanterie basé à Farafénié.

     »Du 21 au 25 janvier 2025, s’était tenue à l’Etat-major général des Armées, à Dakar, la troisième réunion du comité bipartite de défense et de sécurité entre le Sénégal et la Gambie’’, a fait savoir le colonel Diouma Sow, commandant la zone militaire n°3 qui couvre les régions administratives de Kaolack, Kaffrine et Fatick.

    Après cette réunion, le départ a été donné pour les activités zonales qui ont commencé par la zone militaire numéro 3 avec une réunion de planification pour toutes les forces de défense et de sécurité des régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, d’une part, et celles qui sont dans la zone de responsabilité du 2e bataillon d’infanterie de la Gambie, a-t-il expliqué.

    ‘’L’objectif, c’est de discuter et de voir les voies et moyens pouvant, d’ici la fin du mois de février, conduire des activités opérationnelles le long de la franche frontalière, de manière efficace, dans une atmosphère fraternelle, teintée de confiance et de cohésion’’, a indiqué le colonel Diouma Sow.

    Pour ces activités, en plus des patrouilles terrestres sur 120 km de la frontière terrestre, il est également prévu des activités fluvio-maritime avec les unités de la marine des deux pays.

    Selon lui, ces activités vont être une occasion d’assister les populations à travers des activités civilo-militaires. L’idée, c’est de mettre les populations en confiance afin qu’elles puissent fournir des informations aux forces de défense et de sécurité.

    ‘’Nous allons en profiter pour faire des activités de consultations médicales gratuites, de don de médicaments aux populations de la zone frontalière. Cette année, on a même prévu d’aller plus loin, avec des tests des maladies telles que le Crimée-Congo qui est apparue dans notre zone’’, a-t-il annoncé.

    Pour ce faire, les éléments de la brigade d’hygiène vont être mis à contribution pour faire des tests afin de s’assurer que la maladie n’a pas atteint les populations qui sont dans la zone transfrontalière mais également de voir la qualité de l’eau qu’elles boivent.

    Le lieutenant-colonel Abdou Diatta, chef de corps du 2eme bataillon d’infanterie gambien, a salué cette initiative émanant des plus hautes autorités sénégalaises et gambiennes pour la sécurité de la zone transfrontalière entre les deux pays.

     »A travers ces patrouilles, nous voulons rassurer les populations de nos deux pays qu’elles sont prises en compte dans nos stratégies de sécurité (…)’’, a expliqué l’officier de l’Armée gambienne.

    Selon le lieutenant-colonel Diatta, les zones transfrontalières sont, souvent, des lieux de prédilections de délinquants et bandits de grands chemins qui, après un forfait dans un pays, vont se cacher dans l’autre.

     »Nos deux pays, à travers leurs Armées, doivent travailler en parfaite synergie pour que les criminels qui pensent pouvoir être à l’abri, après des infractions dans un des pays, sachent qu’ils sont traqués par les forces de défense et de sécurité des deux pays qui travaillent en parfaite intelligence’’, a-t-il insisté.

    ADE/OID

  • SENEGAL-EMPLOI-FORMATION / Touré Mbonde : plus de 160 jeunes formés en embouche ovine

    SENEGAL-EMPLOI-FORMATION / Touré Mbonde : plus de 160 jeunes formés en embouche ovine

    Touré Mbonde, 7 fév (APS) – Quelque cent soixante-six jeunes de la commune de Touré Mbonde, dans le département de Diourbel (centre), ont reçu vendredi après-midi, leurs attestations de fin de formation en technique embouche ovine, a constaté l’APS.

    Cette formation est initiée par l’Office national de formation professionnelle (ONFP) dans le cadre du projet Agri-jeunes. Ce programme, piloté par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, est financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA).

    L’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, a présidé la cérémonie de remise des attestations de fin de formation en présence du sous-préfet de Ndoulo, du maire de Touré Mbonde, du directeur de l’ONFP et du représentant du coordonnateur du projet Agri-jeunes.

    Mouhamadou Lamine Bara Lo, directeur général de l’Office national de formation professionnelle

    Des chefs de services techniques, des parlementaires, des opérateurs économiques, ainsi que les récipiendaires ont également pris part à la rencontre.

    Le projet Agri-jeunes vise à accompagner les jeunes ruraux dans les filières de l’agri-élevage, a déclaré le directeur de l’ONFP, Mouhamadou Lamine Bara Lo, dont la structure est chargée de la mise en œuvre des formations des bénéficiaires.

    Il a assuré que l’ensemble des bénéficiaires du projet Agri-jeunes, en plus de la formation, reçoivent des subventions d’exploitation qui s’élève en moyenne à 700 mille francs CFA.

    « L’ONFP a pour mission la formation pour contribuer au renforcement du capital humain, un pilier important du référentiel des politiques publiques Sénégal 2050 », a-t-il ajouté.

    Mouhamadou Lamine Bara Lo a assuré que l’ONFP va renforcer ses interventions dans la zone, notamment par la mise en place du pôle centre composé des régions de Diourbel et Louga, pour permettre aux opérateurs économiques et aux investisseurs d’avoir une main d’œuvre de qualité.

    « Le projet Agri-jeunes est une réponse à l’exode rural, au chômage et à l’émigration irrégulière qui sont des phénomènes constatés dans le milieu rural », a soutenu l’adjoint au gouverneur de Diourbel, Djibril Diop, appelant les jeunes à croire aux potentialités de leur terroir pour bâtir un Sénégal prospère.

    MS/ASB/ABB

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Kaffrine : des élus territoriaux s’engagent à mobiliser des ressources pour le financement de la santé maternelle et infantile

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Kaffrine : des élus territoriaux s’engagent à mobiliser des ressources pour le financement de la santé maternelle et infantile

    Kaffrine, 7 fév (APS) – Des élus territoriaux de la région de Kaffrine (centre) se sont engagés, vendredi, à mobiliser des ressources pour assurer le financement de la santé de la mère et de l’enfant, a constaté l’APS.

    ‘’Nous avons décidé de nous engager davantage pour la mobilisation de ressources domestiques pour assurer le financement de la santé, surtout celle relative à la mère et à l’enfant’’, a déclaré Abdoulaye Wilane, président du Conseil départemental de Kaffrine.

    Pour ce faire, ces élus territoriaux souhaitent mettre en place un programme de sensibilisation des citoyens, afin de faciliter la mobilisation des ressources domestiques et locales, a indiqué M. Wilane.

    Il s’exprimait au terme d’un atelier régional de plaidoyer avec les collectivités territoriales pour un engagement au financement de la planification familiale, la santé maternelle néonatale infantile et des adolescents.

    L’activité a été présidée par le gouverneur de la région, Moustapha Diaw, en présence du secrétaire général du Cadre de concertation, de coordination et d’actions (3 CAP Santé), Dr Karim Diop, et de plusieurs acteurs territoriaux.

    Le secrétaire général de 3 Cap Santé, pour sa part, a souligné que cette rencontre, organisée en partenariat avec l’Union des associations d’élus locaux (UAEL) du Sénégal, vise à renforcer l’accès aux soins de santé maternelle, néonatale, infantile et de la planification familiale (PF/SRMNIA) et à améliorer la qualité de vie des populations.

    ‘’Au moment où nous faisons face à l’arrêt des programmes de l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le développement international -USAID, le Sénégal a fait des progrès significatifs en matière de santé maternelle et infantile, mais ces avancées sont menacées par la dépendance excessive aux financements externes’’, a relevé Dr Diop.

    Il estime ‘’crucial’’ que les collectivités territoriales prennent les devants, en allouant des budgets spécifiques à la santé de la mère et de l’enfant.

    Dans cette perspective, il a encouragé les collectivités territoriales à inscrire un ‘’budget significatif’’ pour la planification familiale et la santé maternelle et infantile dans leurs plans de développement locaux.

    CTS/ADE/SKS/ASB/ABB