Catégorie : Société

  • SENEGAL-PHARMACIE-REGULATION / Thiès : l’ARP vulgarise la loi sur la circulation des médicaments

    SENEGAL-PHARMACIE-REGULATION / Thiès : l’ARP vulgarise la loi sur la circulation des médicaments

    Thiès, 7 fév (APS) – L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a organisé, vendredi, à Thiès, un atelier de vulgarisation de la nouvelle loi pharmaceutique qui encadre la circulation des médicaments au Sénégal, à l’intention des acteurs du secteur, a constaté l’APS.

    ‘’L’atelier prend tout son sens, à travers les nouvelles lois qui encadrent les volontés de nos autorités et qui nous permettent de vulgariser les notions, les concepts, la compréhension, avec un point d’attention sur l’inspection pharmaceutique », a expliqué Dr. Alioune Ibnou Abitalib Diouf.

    L’inspection pharmaceutique vérifie les entorses au règlement, les punit le cas échéant et définit les politiques de prévention.

    Selon le docteur Diouf, les inspecteurs assermentés de l’ARP interviennent « sur tout le territoire national, afin de réprimer tout ce qui est trafic illicite dans le domaine pharmaceutique ».

    Il précise qu’ils font ce travail en relation avec les forces de défense et de sécurité, ainsi qu’avec la justice sénégalaise, qui a commencé à s’imprégner des lois et règlements qui régissent le secteur de la pharmacie.

    Le responsable a cité une récente infraction portant sur des boulettes, et dont l’auteur a écopé d’une peine de prison ferme, estimant que cette condamnation « pourrait dissuader d’autres de se lancer dans des entreprises illicites ou périlleuses ».

    ‘’Nous sommes en train de sensibiliser les acteurs à la nouvelle loi, (pour) leur dire que nous ne pouvons pas agir seuls », a poursuivi le docteur Alioune Ibnou Abitalib Diouf.

    Il s’agit d’encourager la communauté à jouer un « rôle de veille et d’alerte » en leur remontant les « infractions ou informations sensibles » dans le domaine sanitaire.

    Selon lui, « l’ARP a des pouvoirs de police judiciaire qu’elle va exercer, afin de désactiver tous les trafics possibles sur le territoire, pour rendre le médicament sûr et à la portée des Sénégalais ».

    Il a évoqué l’apparition de nouveaux phénomènes de trafic, avec des personnes qui présentent comme des médicaments des produits qui ne rentrent pas dans cette définition.

    ‘’Notre rôle, c’est d’appréhender ces personnes, de les traduire devant la justice et de protéger les Sénégalais », a affirmé le docteur Diouf.

    ‘’La nouvelle loi réaffirme que l’ARP a neuf fonctions réglementaires assignées par l’État et qu’elle-même doit assumer et remplir, d’où le niveau de maturité trois que nous avons obtenu à travers l’évaluation de l’OMS », renseigne le directeur général de l’ARP.

    Le Sénégal est le « premier État africain francophone à avoir ce niveau de maturité’’, a-t-il-révélé.

    BT/ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Matam : Toussaint Manga exprime sa « ferme volonté » de doter la région d’une agence de la LONASE « digne de ce nom »

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Matam : Toussaint Manga exprime sa « ferme volonté » de doter la région d’une agence de la LONASE « digne de ce nom »

    Matam, 7 fév (APS) – Le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Toussaint Manga, a exprimé, vendredi, sa « ferme volonté » d’ériger à Matam (nord) une agence régionale « digne de ce nom », pour le confort des travailleurs, des vendeurs et des parieurs.

    « Nous avons montré  lors de nos échanges avec le personnel notre ferme volonté de doter la région de Matam d’une toute nouvelle agence pour permettre aux travailleurs, vendeurs et parieurs d’être dans des conditions adéquates de travail et de quiétude », a-t-il dit.

    Toussaint Manga s’exprimait à Matam dans le cadre d’une tournée dans la zone Nord.

    L’ambition du directeur général, a-t-il ajouté, est de moderniser les infrastructures afin de permettre aux parieurs de se retrouver dans des endroits corrects, accueillants et qui répondent aux normes d’une entreprise comme la LONASE.

    « Avec le personnel, nous avons discuté des conditions de travail, de la régularisation de leur statut de prestataires. Ce que nous avons déjà commencé. Nous leur avons aussi parlé de notre ambition qui est de leur donner des emplois décents afin qu’ils puissent gagner correctement leur vie », a soutenu Toussaint Manga.

    Ses échanges avec les parieurs ont porté sur l’ambition de la société de les doter d’espaces répondant aux normes, mais aussi sur la prise en compte de leurs préoccupations, notamment le rapprochement des services de la LONASE situées dans des zones éloignées.

    Lors de son déplacement à Matam, Toussaint Manga a notamment visité les locaux de l’agence, en présence du personnel et des parieurs.

    AT/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Mutilations génitales : une baisse de 25 à 20% chez les femmes âgées de 15 à 49 ans (étude)

    SENEGAL-SANTE-SOCIETE / Mutilations génitales : une baisse de 25 à 20% chez les femmes âgées de 15 à 49 ans (étude)

    Dakar, 7 fev (APS) – Le taux de femmes âgées de 15 à 49 ans ayant subi des mutilations génitales a baissé au Sénégal de 2019 à 2023, passant de 25% à 20%, a t-on appris du Secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités, Ndiaga Diouf, se basant sur les données d’une étude sur cette question.

    ‘’Au Sénégal, l’enquête démographique et de santé continue de 2023 a montré une baisse de la prévalence des mutilations génitales, qui est passée de 25% en 2019 à 20,1 % à 2023 chez les femmes âgées de 15-49 ans’’, a-t-il dit.

    Le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités s’exprimait ainsi, jeudi, lors de la commémoration de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E), célébrée le 6 février de chaque année.

    Le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités, Ndiaga Diouf

    L’évènement s’est tenu à la Mairie de Grand-Yoff, à Dakar, en collaboration avec UNICEF, UNFPA, ENABEL et ACTIONAID, en présence d’officiels et de notables religieux et coutumiers.

    Le thème de cette édition a porté sur: ‘’Accélérer le rythme : renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux mutilations génitales féminines’’.

    La même tendance baissière est également observée s’agissant de la prévalence des MGF/E  chez les filles de moins de 15 ans, qui est passée de 16,1% à 12,9%, selon le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités.

    Toutefois, ‘’dans les grandes villes, qui concentrent des populations venues de divers horizons et tentées par la reproduction, les mutilations continuent à être pratiquées souvent avec l’aide d’exciseuses mobilisées pour la circonstance’’, a-t-il souligné, citant les régions de Sédhiou, Kédougou, Matam et Kolda comme étant des ‘’épicentres des MGF/E’’.

    Pour lutter contre cette pratique, le ministère de la Famille et des Solidarités a élaboré une stratégie nationale pour son abandon à l’horizon 2030, avec comme cri de ralliement : ‘’un Sénégal sans MGF, où toutes les femmes et les filles jouissent de leur droit à l’intégrité physique’’, a fait savoir Ndiaga Diouf.

    Selon lui, cette ambition cadre avec l’axe 2 de l’Agenda Sénégal 2050, dénommé ‘’Capital humain de qualité et Equité sociale’’, qui met un accent particulier sur le renforcement des droits et la protection des femmes et des filles.

    Au Sénégal, l’excision est prohibée et sanctionnée par la loi 99-05 du 29 janvier 1999.

    Deux cent trente millions de femmes ont subi des mutilations génitales dans le monde, avec deux millions de cas de mutilations tous les ans, depuis l’institution de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E) par les Nations unies en 2012.

    KM/ABB/SKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Kolda: forte affluence des fidèles à la ziarra annuelle de Médinatoul Houda

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Kolda: forte affluence des fidèles à la ziarra annuelle de Médinatoul Houda

    Médinatoul Houda, 7 fév (APS) – Des fidèles venus du Sénégal et des pays de la sous-région ont pris part, jeudi et vendredi, à la 39é édition de la ziarra annuelle de Médinatoul Houda (l’autre appellation de Madina Gounass), dédiée à Thierno Ahmadou Saïdou Baldé (1947-2022), le fondateur de cette cité religieuse du département de Vélingara, dans la région de Kolda (Sud), a constaté l’APS.

    Ce vendredi, ils ont assisté à la grande prière dirigée par le Khalife général du Fouladou, Thierno Mounirou Baldé, en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao.

    L’Etat, à travers ses services déconcentrés, a pris des dispositions pour accompagner le comité d’organisation de la ziarra annuelle.

     »Nous rendons grâce à Dieu et nous nous inclinons devant la mémoire de notre vénéré guide, Thierno Ahmadou Boun Saïdou Baldé, qui est l’initiateur de cette ziarra dont nous célébrons la 39 édition. L’Etat a pris toutes les dispositions pour nous accompagner dans l’organisation », s’est réjoui Moussa Boiro, président du comité d’organisation de la ziarra annuelle.

     »C’est la première fois que les autorités y prennent part à travers le comité départemental de développement et le comité régional de développement pour mobiliser les différents services pour la réussite de l’évènement qui a une dimension internationale. C’est sous le magistère du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier Ministre Ousmane Sonko, et nous remercions l’Etat et prions pour la réussite de leur mission à la tête de l’Etat », a indiqué M. Boiro.

    Le fondateur de la cité religieuse Médina Toul Houda, Thierno Ahmadou Saïd Baldé, est décédé en décembre 2022, à l’âge de 75 ans.

    Durant sa vie, il avait toujours œuvré pour l’unité des cœurs et des esprits, invitant dans ses prêches les fidèles à cultiver la paix.

    MG/ASB/OID

  • SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2025 : Yassine Fall décline les innovations « majeures »

    SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2025 : Yassine Fall décline les innovations « majeures »

    Dakar, 7 fév (APS) – La ministre de l’Intégration africaine des Affaires étrangères, Yassine Fall, a présenté, vendredi, les innovations ‘’majeures’’ apportées par le gouvernement au Hajj ou grand pèlerinage 2025, à quatre mois du début de cet évènement religieux mondial, cinquième pilier de l’islam.

    ‘’Trois innovations majeures ont été apportées pour l’édition 2025. Elles concernent particulièrement une revue du cahier des charges régissant le voyage des pèlerins en Arabie saoudite, la décentralisation des opérations d’inscription et d’enrôlement des pèlerins et une meilleure préparation du séjour de nos pèlerins en Arabie saoudite’’, a-t-elle déclaré.

    La ministre s’exprimait lors d’un de presse qu’elle a tenu dans les locaux du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, à Dakar.

    Les innovations du Hajj 2025 ont été apportées ‘’conformément aux instructions fortes des plus hautes autorités de la République, en vue d’organiser le Hajj dans les meilleures conditions de confort et de sécurité pour les pèlerins’’ sénégalais, a-t-elle notamment souligné.

    Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (MIAAE) a ainsi procédé à une ‘’réorganisation des voyagistes privés en 10 regroupements d’environ 1000 pèlerins chacun, conformément aux exigences de la partie saoudienne’’.

    A ce titre, a fait savoir Yassine Fall, une charte de regroupement a été élaborée par la Délégation générale au pèlerinage (DGP) et signée par tous les voyagistes.

    Un taux de 168 francs CFA pour un riyal saoudien est également fixé par le ministère des Finances et du Budget, contre 162 francs CFA l’année dernière.

    ‘’Il convient de souligner que les crises au Moyen-Orient, ainsi que la tendance haussière du dollar sont parmi les facteurs pouvant expliquer cette hausse’’, a justifié la ministre des Affaires étrangères.

    Les inscriptions se déroulent du 30 janvier au 7 mars

    Elle est également revenue sur la mise en place de guichets uniques dans quatre autres pôles régionaux (Diourbel, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor), en plus de celui de Dakar, où les inscriptions ont débuté le 30 janvier pour s’achever le 7 mars.

    Les opérations d’enrôlement des futurs pèlerins sont organisées avec la collaboration des services des gouvernances, de la police, des directions régionales de la santé, du service d’hygiène et de la Banque islamique du Sénégal (BIS).

    ‘’Le Hajj est une opération qui nécessite une contribution multisectorielle où beaucoup de départements ministériels interviennent, comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Infrastructures et du Transport aérien, le ministère de la Santé et de l’Actions sociale’’, a précisé la ministre.

    Yassine Fall s’est également félicité de la première visite en Afrique de l’Ouest de son homologue saoudien en charge du Hajj et de la Oumra, Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah, arrivé jeudi à Dakar, pour, dit-il,  ‘’apporter des facilités’’ aux futurs pèlerins sénégalais.

    Le Hajj 2025 débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    Cette année, le Sénégal est attributaire d’un quota de 12 mille 860 pèlerins, dont 80% seront convoyés par les voyagistes privés, selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

    Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai, et les retours se feront du 12 juin au 24 juin.

    ABB/OID/ASG

  • SÉNÉGAL-DIVERS / Khombole : cinq morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    SÉNÉGAL-DIVERS / Khombole : cinq morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    Thiès, 7 fév (APS) – Cinq personnes ont perdu la vie dans une collision survenue ce vendredi entre deux voitures sur l’autoroute Ila Touba, dans les environs de Khombole, a appris l’APS des sapeurs-pompiers.

    Deux véhicules particuliers sont entrés en collision sur cette autoroute reliant Dakar à Touba, vers 13 heures.

    Les sapeurs-pompiers de Khombole qui sont intervenus, ont trouvé sur les lieux de l’accident, cinq corps sans vie et un blessé.

    Les corps sans vie ont été acheminés à l’hôpital de Diourbel.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-FORMATION / Amadou Moustapha Ndieck Sarré satisfait du niveau de la formation professionnelle à Saint-Louis

    SENEGAL-FORMATION / Amadou Moustapha Ndieck Sarré satisfait du niveau de la formation professionnelle à Saint-Louis

     Saint-Louis, 7 fév (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, s’est dit satisfait du niveau de la formation professionnelle à Saint-Louis, saluant un personnel dévoué et des apprenants enthousiastes.

    ‘’C’est une satisfaction totale que nous avons à Saint-Louis : la formation professionnelle signifie bien quelque chose. Quand nous avons visité ces quatre établissements, nous avons été particulièrement satisfaits, la délégation qui m’accompagne et moi-même’’, s’est-il réjoui.

    Le ministre en charge de la Formation professionnelle, par ailleurs porte-parole du gouvernement, s’entretenait avec des journalistes en marge d’une tournée destinée à s’imprégner de l’état des établissements de formation professionnelle de Saint-Louis.

    ‘’Nous sommes aujourd’hui à Saint-Louis depuis ce matin. On a fait plusieurs établissements, notamment le Centre de référence aux métiers du tourisme +Gandon+. Nous avons été également au lycée technique André Peytavin. Nous avons également visité le CRFP, Centre régional de formation professionnelle et le CFP, Centre de formation professionnelle (…)’’, a-t-il ajouté.

    Il dit y avoir trouvé ‘’un personnel dévoué, un personnel à la hauteur’’ et ‘’des apprenants très enthousiastes qui veulent bien s’insérer dans la vie sociale’’.

    ‘‘Nous avons également énuméré un certain nombre de problèmes qui constituaient des préoccupations pour les établissements que nous avons visités. Et mes collaborateurs ont bien pris note. Nous allons réfléchir ensemble, essayer de leur trouver des solutions le plus rapidement possible’’, a-t-il promis.

    Il a remercié l’administration territoriale, les inspecteurs d’académie, le top management de ces établissements mais également le corps professionnel.

    ‘’Quand j’ai visité ces établissements, poursuit-il, je suis encore convaincu que ce pays peut bien devenir en un temps record un pays industrialisé ».

    L’adjoint au gouverneur de Saint-Louis en charge des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue, le préfet du département, Abou Sow, entre autres, personnalités ont pris part à ces visites. 

    CGD/AMD/ASG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Enseignement de l’anglais: l’IEF de Bakel salue le bon déroulement des cours

    SENEGAL-EDUCATION / Enseignement de l’anglais: l’IEF de Bakel salue le bon déroulement des cours

    Bakel, 7 fév (APS) – La phase expérimentale de l’enseignement de l’anglais dans les écoles primaires et préscolaires se déroule normalement dans le département de Bakel (est) malgré certaines contraintes, a indiqué à l’APS l’inspecteur de l’éducation  et la formation (IEF), Alla Thiaw.

    « Les enseignements ont démarré dès le 14 janvier. Les cours se déroulent bien au niveau du département. Nous avons 11 enseignants dont 10 dans l’élémentaire et une maîtresse au niveau du préscolaire’’, a déclaré M. Thiaw dans un entretien avec l’APS.

    L’inspecteur de l’éducation  et la formation (IEF), Alla Thiaw, a noté cependant un certain nombre de difficultés liées à la mobilité de certains enseignants.

     »La seule principale difficulté, c’est avec les deux maîtres qui se déplacent dans différentes écoles élémentaires du département. Ils sont obligés de faire 12 à 15 Km pour ça », a signalé l’inspecteur.

    Trouvée dans une salle de classe à l’école maternelle El Hadji Thiondy Dramé dans la commune de Bakel, Fily Diallo, maîtresse en anglais, vient de terminer son cours du jour. Elle se dit séduite par l’appropriation des enfants de cette nouvelle langue.

    « Les enfants sont très enthousiastes avec les cours d’anglais. C’est une nouvelle découverte, une nouvelle langue. Ils s’intéressent beaucoup aux cours »,  se réjouit-elle.

    Elle a fait également part des difficultés liées aux matériels adéquats pour dérouler normalement les cours.

     »Le déroulement du cours d’anglais nécessite beaucoup de matériels surtout technologiques comme des ordinateurs, des vidéos projecteurs. Pour le moment, on utilise nos téléphones ou tablettes pour dérouler les cours », renseigne Mme Diallo.

    Fily Diallo a signalé également la non disponibilité des guides d’apprentissage.

    « On nous a dit qu’il y a des guides qui vont venir bientôt mais pour l’instant on se débrouille avec les guides en version électronique qui sont dans les clés USB qu’on nous avait remis », affirme-t-elle.

    AND/ABD/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Mortalité infantile : 317 décès enregistrés dans la région de Kaffrine en 2024 (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Mortalité infantile : 317 décès enregistrés dans la région de Kaffrine en 2024 (officiel)

    Kaffrine, 7 fév (APS) – La région de Kaffrine (centre) a enregistré 317 décès chez les nouveaux-nés en 2024, a-t-on appris du directeur régional de la santé (DRS), le docteur Mbaye Thiam.

    Le directeur régional de la santé s’exprimait, jeudi, au terme du lancement de la semaine nationale de la mère et de l’enfant, couplée à la campagne gratuite d’offres de services de planification familiale. La rencontre s’est tenue au district sanitaire de Niahène, dans le département de Malem Hodar.

      »27 décès maternels ont été enregistrés dans la même période », a-t-il précisé lors de cette rencontre présidée par le gouverneur de la région, Moustapha Diaw, en présence de différentes personnalités et de la communauté.

    Le docteur Mbaye Thiam a signalé que  »la santé de la mère et de l’enfant est inscrite en priorité par les nouvelles autorités ».

     »Donc, nous allons offrir des services surtout de planification familiale qui a été identifiée comme une stratégie, une intervention à fort impact de réduction de la mortalité de la mère et de l’enfant’’, a-t-il assuré.

    Selon lui, l’objectif de cette journée, c’est de sensibiliser davantage les populations et de faire la promotion de l’offre de services.

    ‘’Le rôle des communautés dans l’amélioration des performances des programmes de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile de l’adolescent et de la nutrition’’, est le thème de cette année.

    CTS/ADE/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / Affaire Alima « Suppo » : les prévenus condamnés à des peines de deux ans à six mois de prison ferme et au paiement d’amendes

    SENEGAL-JUSTICE / Affaire Alima « Suppo » : les prévenus condamnés à des peines de deux ans à six mois de prison ferme et au paiement d’amendes

    Dakar , 7 fev (APS) – Les prévenus dans l’affaire dite ‘’Alima suppo’’, du nom de la dame qui proposait en vente sur les réseaux sociaux des pommades et des suppositoires supposés grossir les fesses, ont écopé, vendredi, de peines de prison ferme allant de deux ans à six mois et d’amendes de 200 à 500 mille francs CFA, a constaté l’APS.

    Dans son verdict, le juge du tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye a condamné la principale accusée, Alima Fall dite ‘’Alima Suppo’’ et Maty Mbaye à 2 ans de prison, dont 6 mois ferme, et une amende de 500 mille francs CFA.

    Haoussou Ndiaye, quant à elle, écope d’une peine de 2 ans de prison dont 3 mois ferme et d’une amende de 500 mille francs.

    Les autres prévenus, Seynabou Gassama, Bintou Diop, Pape Guéye, Moussou Gassama, ont été condamnés à 2 ans de prison, dont un mois ferme, et à payer chacun une amende de 200 mille francs CFA.

    Alima Fall et compagnie étaient poursuivies pour des faits d’association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui, vente illégale de produits pharmaceutiques, exercice illégal de la profession de pharmacien, usurpation de fonction, administration de substance nuisible à la santé publique.

    Le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye a déclaré tous les prévenus coupables de fabrication, mis en vente sans autorisation préalable de produits pharmaceutiques, mise en danger de la vie d’autrui.

    Ils ont été relaxés des faits d’exercice illégal de la profession de pharmacien, d’usurpation de fonction, d’administration de substances nuisibles à la santé publique, de publicité illégale de produits pharmaceutiques.

    Dans son délibéré, le juge a ordonné la confiscation et la destruction des pommades saisis dans la boutique d’Alima Fall et des médicaments et compléments alimentaires saisis sur Maty Mbaye et Haoussou Ndiaye.

    Le tribunal a, en outre, condamné les prévenus à payer le franc symbolique à SOS consommateurs et à l’Ordre des Médecins du Sénégal, qui s’étaient constitués parties civiles.

    Il a également mis avant le dépens à la charge et fixé la durée de la contrainte par corps au maximum.

    CMS/ABB/OID/SKS