Catégorie : Société

  • SENEGAL-DIVERS / Diourbel : un mort et plusieurs blessés dans l’accident d’un  »ndiaga ndiaye » à Ndoulo

    SENEGAL-DIVERS / Diourbel : un mort et plusieurs blessés dans l’accident d’un  »ndiaga ndiaye » à Ndoulo

    Diourbel, 7 fév (APS) – Un véhicule de transport en commun de type ‘’ndiaga ndiaye’’ s’est renversé, vendredi, à l’entrée de Ndoulo, dans le département de Diourbel, faisant un mort et 35 blessés, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Douze passagers ont été grièvement blessés et 23 autres légèrement, a indiqué la même source. Elle explique que le véhicule a dérapé avant de se renverser.

    Le corps sans vie et les blessés ont été transportés à l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel.

     MS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIES / L’acculturation à l’IA, remède contre de potentielles expérimentations inadaptées (spécialiste)

    SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIES / L’acculturation à l’IA, remède contre de potentielles expérimentations inadaptées (spécialiste)

    Dakar, 7 fév (APS) – L’acculturation à l’intelligence artificielle (IA) peut permettre aux pays africains de faire face à toute tentative d’expérimentation non réglementaire de cette nouvelle technologie sur le continent, a soutenu le président de l’Association sénégalaise pour l’intelligence artificielle (ASIA).

    « Le constat que nous avons est que la plupart des dirigeants des pays africains n’ont pas une réelle conscience des opportunités offertes par l’IA. Il faut donc les acculturer par rapport à l’IA, les convaincre réellement de l’intérêt et de la nécessité pour chaque pays africain d’embrasser cette technologie et de mettre en place des actions concrètes pour la maitriser dans toute sa chaine de valeur », a dit Seydina Moussa Ndiaye.

    « Imaginez, par exemple, que l’on veuille tester de nouvelles molécules ou bien qu’on veuille expérimenter de nouvelles procédures alliant nanotechnologie et IA, l’endroit le plus favorable serait là où le cadre réglementaire ou les dispositifs de contrôle ne sont pas assez mûrs. L’Afrique est donc très exposée de ce point de vue », a-t-il ajouté dans un entretien avec le magazine Vitrine de l’APS, dont le prochain numéro porte sur l’éducation.

    Selon cet expert en IA, enseignant-chercheur à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, la quatrième révolution industrielle ne concerne pas seulement le développement fulgurant de l’IA, elle coïncide aussi avec la maturité d’autres technologies comme la nanotechnologie, la biotechnologie, l’Internet des objets, l’impression 3D et d’autres technologies de pointe.

    Seydina Moussa Ndiaye affirme que dans un tel contexte guidé par la convergence des technologies pour la résolution des problèmes de l’humanité, il n’est pas exclu de voir de plus en plus des recherches orientées vers la combinaison de ces différentes technologies.

    Aussi devient-il nécessaire de « passer par une phase d’expérimentation » dans le processus de découverte de nouvelles approches, surtout que depuis la pandémie de la COVID-19, « l’utilisation de l’IA dans la recherche est de plus en plus valorisée ».

    M. Ndiaye a insisté sur l’urgence, pour les pays africains, de participer activement aux différentes discussions internationales sur la gouvernance de l’IA, estimant que « le principal levier est la prise de conscience des décideurs politiques au niveau africain ».

    « Le gros goulot d’étranglement est en effet au niveau des pouvoirs publics et au niveau le plus haut, car certaines décisions stratégiques ne peuvent se faire qu’à ce niveau-là et tous les autres leviers dépendront de ce levier », a-t-il insisté.

    Seydina Moussa Ndiaye est le seul Sénégalais coopté parmi les 38 experts du comité consultatif de haut niveau sur l’IA mis en place par le secrétaire général des Nations unies et qui a proposé plusieurs recommandations contenues dans un rapport datant de septembre 2024.

    MF/BK/ASG/ADL

  • SENEGAL-MONDE-SPORT / JOJ 2026 : le CNOSS veut impliquer Kaolack pour une participation massive de ses populations (président)

    SENEGAL-MONDE-SPORT / JOJ 2026 : le CNOSS veut impliquer Kaolack pour une participation massive de ses populations (président)

    Kaolack, 7 fév (APS) – Le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) a décidé d’impliquer la région de Kaolack (centre) afin que ses populations participent ‘’massivement’’ aux Jeux olympiques de la jeunesse 2026, a indiqué son président, Mamadou Diagna Ndiaye.

    ‘’Nous avons une devise : +Dakar accueille, l’Afrique célèbre !+. Aujourd’hui, c’est Kaolack qui reçoit et qui célèbre’’, a-t-il rappelé lors d’une visite dans la région.

    ‘’Nous avons construit un agenda pour pouvoir associer Kaolack dans l’organisation des Jeux olympiques avec une sensibilisation extrême sur le terrain, pour que les populations participent à cet évènement mondial’’, a-t-il notamment ajouté.

    Mamadou Diagna Ndiaye dit compter sur le maire de la capitale du Saloum, Serigne Mboup, pour un ‘’soutien massif’’ à la mobilisation, expliquant que toutes les régions du Sénégal doivent être mobilisées lors des JOJ 2026.

    ‘’Nous avons l’intention de mobiliser toutes les régions du Sénégal et, avec un certain nombre de principes, nous allons y arriver. Mais le cœur du dispositif, ce sont les jeunes de 15-18 ans’’, a précisé M. Ndiaye.

    Le coordonnateur du Comité d’organisation des JOJ 2026, Ibrahima Wade, souligne que cette visite est une réponse à l’invitation du maire de Kaolack, Serigne Mboup, à l’occasion de la neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA).

    ADE/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Vol de bétail : des éleveurs réclament le durcissement du cadre juridique

    SENEGAL-ELEVAGE / Vol de bétail : des éleveurs réclament le durcissement du cadre juridique

    Kaolack, 7 fév (APS) – Face à la recrudescence du vol de bétail dans les régions de Kaolack et Kaffrine, les acteurs du secteur préconisent le renforcement du cadre juridique afin d’éradiquer définitivement ce fléau dans la zone centre du pays.

     »La loi criminalisant le vol de bétail, votée à l’Assemblée nationale le 22 mai 2017, avait pour objectif d’«éradiquer définitivement le phénomène compte tenu des peines allant de cinq à dix ans de prison ferme avec la non-négociation ou de remise de peine et des amendes conséquentes », a expliqué la coordonnatrice de la Cellule de lutte contre le vol de bétail (CLCVB) au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr Astou Fall, lors de la mission de sensibilisation sur les enjeux et les impacts du vol de bétail dans les régions de Kaffrine et Kaolack.

     »Mais l’application de cette peine pose problème. Cela est dû, peut-être, à l’insuffisance des ressources judiciaires et sécuritaires. Parce qu’au Sénégal, les forces de l’ordre et les institutions judiciaires manquent souvent de moyens financiers, logistiques, humains et techniques. Pour enquêter sur des cas de vols de bétail, surtout dans les zones rurales reculées, il faut des moyens », a affirmé Mme Fall.

    Pourtant, a  t -elle souligné, l’Etat du Sénégal a mis en œuvre plusieurs initiatives pour lutter contre le vol de bétail, parmi lesquelles le renforcement du cadre juridique, la création de brigades spécialisées dans les unités rurales de la Gendarmerie à travers le pays.

    Particulièrement remontés, les acteurs de l’élevage déplorent la non -application de cette disposition législative qui, selon eux, n’a  »aucun impact » sur la lutte contre le vol de bétail, parce que l’approche n’était pas des meilleures.

     »Même si chacun doit jouer sa partition dans ce combat, l’Etat du Sénégal doit prendre des mesures drastiques, en corsant davantage les sanctions contre ces malfrats, afin de mettre un terme à de telles pratiques », a plaidé Modou Fall Sow, membre du Comité communal de lutte contre le vol de bétail de la commune de Paoskoto.

    Embouchant la même trompette, le responsable du foirail de Birkelane, Amadou Seydou Ba, considère qu’il faut  »nécessairement » appliquer la loi criminalisant le fléau du vol de bétail.

     »Il faut une campagne nationale de mobilisation contre le vol de bétail ; des mesures doivent être prises contre ce crime que constitue le vol de bétail et la meilleure façon, c’est de le criminaliser le plus rapidement possible », clame-t-il tout en souhaitant que ce genre de mission soit renouvelé.

     »Le vol de bétail a été déjà criminalisé, mais ça persiste toujours. Si la situation perdure, c’est parce que certains soutiennent ceux qui s’adonnent à cette pratique illégale », a dénoncé le sous-préfet de Ndiédieng, Abdoulaye Diop, soulignant au passage le caractère «transfrontalier» du vol de bétail au Sénégal.

    Selon Abdoulaye Diop, l’Etat n’a jamais cessé de lutter contre le vol de bétail. A l’en croire, il s’agit «d’une situation très compliquée parce que les populations n’ont pas la culture de la dénonciation, rendant difficile ce combat contre ce fléau».

     »Nous sommes confrontés à un problème lié au manque de dénonciation qui rend difficile la mission pour laquelle tout le monde est engagé », se désole M. Diop qui estime que l’Etat a pris  »toutes les dispositions » pour éradiquer ce fléau.

    A cet effet, l’Association nationale de lutte contre le vol de bétail au Sénégal (ANLCVB) a mis en place une cinquantaine de comités communaux de vigilance à travers le territoire national. Ils sont chargés de veiller, de sensibiliser, de sécuriser et de travailler en étroite collaboration avec les populations locales.

    C’est dans le souci d’éradiquer ce fléau, explique le président de l’ANLCVB, El Hadji Aboubacar Bitèye, que leur association a été portée sur les fonts baptismaux.

     »Ce sont des Sénégalais qui s’en prennent aux biens de leurs concitoyens, puisque, jusque-là, seul un voleur étranger a été arrêté et tué à la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau, après une dispute avec les victimes », a-t-il fait savoir.

    M. Bitèye a insisté sur la nécessité de créer davantage de comités de vigilance dans toutes les communes du pays. Lesquels comités devront être présidés par les maires.

    A Ndramé Escale et à Ndiédieng, des communes de la région de Kaolack, situées non loin de la trans- gambienne et régulièrement visitées par des voleurs de bétail, les éleveurs se sont  »résolument engagés » dans la lutte contre ce fléau, à l’image de leurs maires  »fortement impliqués » dans ce  »combat de survie ».

    A l’initiative de bureau sous-régional ouest-africain de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une  mission de sensibilisation sur les enjeux et les impacts du vol de bétail a séjourné du 25 au 28 janvier dernier dans les régions de Kaffrine et de Kaolack.

    Cette mission de sensibilisation des acteurs pastoraux et de plaidoyer envers les plus hautes autorités a enregistré la présence de journalistes et des responsables de l’Association nationale de lutte contre le vol de bétail au Sénégal (Anlcvb).

    ADE/ASB/HB/OID/ADL

  • SENEGAL-ELEVAGE-TECHNOLOGIES / Lutte contre le vol de bétail : la géolocalisation, une alternative aux stratégies traditionnelles

    SENEGAL-ELEVAGE-TECHNOLOGIES / Lutte contre le vol de bétail : la géolocalisation, une alternative aux stratégies traditionnelles

    Kaolack, 7 fév (APS) – L’immatriculation du cheptel à travers un système de géolocalisation efficace constitue une alternative aux stratégies traditionnelles de lutte contre le vol de bétail au Sénégal, a indiqué l’expert du bureau sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique de l’Ouest, l’ingénieur agronome spécialiste en production animale, Dr Ibrahima Thiam.

     »L’absence d’immatriculation de l’animal est non seulement un blocage pour la lutte contre le vol de bétail, mais aussi pour la traçabilité même des animaux », a, d’emblée, souligné Dr Thiam.

    Plaidant pour l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la lutte contre le vol de bétail, il a soutenu que l’identification du cheptel permet à chaque animal de disposer d’un numéro rattaché à un troupeau, à un propriétaire, à une localité, à un département, à une région et à un pays, permettant ainsi d’assurer sa traçabilité.

    Dr Ibrahima Thiam intervenait lors d’une mission de sensibilisation sur les enjeux et les impacts du vol de bétail, dans les régions de Kaffrine et Kaolack, initiée par le bureau sous-régional ouest-africain de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) du 25 au 28 janvier dernier.

    Cette mission de sensibilisation des acteurs pastoraux et de plaidoyer à l’endroit des plus hautes autorités sur ce fléau a enregistré la présence de journalistes et des responsables de l’Association nationale de lutte contre le vol de bétail au Sénégal (ANLCVB).

    Insistant fortement sur l’importance de l’identification, le zootechnicien et agroéconomiste révèle que cette procédure est cruciale pour l’amélioration génétique avec tous les programmes qui permettent d’augmenter la production de lait, de viande, etc…

     »C’est à partir de la généalogie de l’animal ou d’un groupe d’animaux qu’on peut arriver à choisir les meilleurs animaux qu’on va utiliser pour la sélection avec des logiciels qui existent », a-t-il expliqué lors du passage de la mission de la FAO dans le département de Birkelane.

    La FAO, misant beaucoup sur la digitalisation de l’agriculture, les TICs (grâce au système de géolocalisation) peuvent constituer une solution au vol de bétail, selon l’expert.

     »Ce système de géolocalisation peut, non seulement contribuer à la lutte contre le vol de bétail, mais aussi servir à d’autres segments de l’élevage notamment la gestion de reproduction, des pâturages, le suivi des animaux, l’amélioration génétique, l’identification et la traçabilité du bétail », a  t -il affirmé.

    Sans une identification et une traçabilité du bétail, il juge difficile de procéder à  »l’amélioration génétique de nos races, qui est l’une de nos faiblesses, parce que nos races ne produisent pas beaucoup ».

    Pour le Dr Ibrahima Thiam, l’identification permet à chaque animal de disposer d’un numéro rattaché à un troupeau, un propriétaire, une localité, un département, une région et à un pays. Ce qui permet ainsi d’assurer sa traçabilité.

    L’abattage clandestin, un problème de santé publique

    Sur un autre registre, Dr Ibrahima Thiam est foncièrement opposé à l’abattage clandestin qui, selon lui, est à l’origine de nombreux problèmes de santé publique, aussi bien pour les animaux que pour les humains.

     »La finalité de tout ce bétail volé, c’est d’aller directement dans le circuit de l’abattage clandestin en dehors de tout contrôle vétérinaire officiel pour s’occuper de l’inspection sanitaire et de salubrité ainsi que des aspects liés à la santé animale et d’appui-conseil aux éleveurs. Il faut que des dispositions soient prises, parce que c’est une problématique de santé publique », a-t-il indiqué.

     »Nous nous sommes dans un monde où il y a beaucoup de zoonoses, c’est-à-dire des maladies qui sont transmissibles de l’animal à l’homme. Si de telles maladies sont détectées à l’abattoir, grâce à l’identification on pourrait remonter au propriétaire. Et si c’est une maladie contagieuse, on prend les dispositions nécessaires »  affirme le spécialiste en zootechnique et agroéconomie.

    Ainsi, il recommande que les populations soient sensibilisées sur les dangers de ces maladies parmi lesquelles on peut citer la fièvre de la Vallée du Rift, la tuberculose et d’autres pathologies comme les charbons.

    En plus de ces maladies, l’ingénieur agronome signale la présence d’autres types de pathologies propagées par les animaux et qui ne peuvent être détectées que dans les laboratoires.

     »Il existe d’autres pathologies très graves qui peuvent entrainer une mortalité rapide, en 24-48 heures, au maximum. Il s’agit du charbon bactéridien, une maladie foudroyante qui entraine une septicémie au niveau de l’organisme contaminé par un animal mort que les gens ont tendance à dépiécer. Ce qui pose la problématique de l’abattage clandestin », alerte Dr Ibrahima Thiam.

    Chef de service départemental de l’élevage et des productions animales de Birkelane, Samba Thioye est du même avis. En effet, il trouve que la lutte contre le vol de bétail contribue largement à promouvoir la santé publique.

    Ses services effectuent régulièrement des inspections ante et post-mortem.

     »Pour l’inspection ante mortem, il y a l’identification qui consiste à retracer l’animal avant son abattage », explique-t-il.

    Ce qui, selon M. Thioye, fait partie des solutions mises en place, en plus de la surveillance épidémiologique pour déceler les différentes pathologies.

     »Le vol de bétail cause un véritable problème de santé publique pour les populations, puisque l’abattage du bétail volé ne répond à aucune norme sanitaire », a relevé Samba Thioye qui en  appelle à la diligence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour qu’il prenne des mesures allant dans le sens de combattre définitivement le phénomène du vol de bétail.

    ADE/ASB/HB/OID/ADL

     

  • SENEGAL-MEDIAS-LEGISLATION / A Thiès, divers acteurs planchent sur le toilettage du Code de la publicité

    SENEGAL-MEDIAS-LEGISLATION / A Thiès, divers acteurs planchent sur le toilettage du Code de la publicité

    Thiès, 7 fév (APS) – Des acteurs issus de divers secteurs planchent à Thiès sur l’avant-projet de loi portant Code de la publicité, à travers un toilettage des textes juridiques régissant cette activité, afin de les adapter aux mutations surtout d’ordre numérique, intervenues au Sénégal et dans le monde.

    Après une première journée pendant laquelle des juristes se sont retrouvés pour déterminer l’opportunité ou non d’intégrer des amendements proposés par divers acteurs, ces derniers ont épluché, jeudi, avec des juristes, tous les articles pour s’assurer que leurs préoccupations ont été prises en charge.

    Le processus de révision avait démarré le 3 janvier dernier à Dakar. A cette occasion, les parties prenantes avaient proposé des amendements au texte qui leur a été soumis.

    Selon Amadou Kanouté, chef de la Division presse et information du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, les textes encadrant la pratique de la publicité au Sénégal remontent à 1964 et 1983.

    Pour M. Kanouté, cet atelier de consolidation de l’avant-projet de loi sur la publicité, datant de 2000, se veut un séminaire inclusif, avec la participation des acteurs de secteurs en liés à la publicité, dont les acteurs des médias et les régies publicitaires.

    Les démembrements de l’Etat et des collectivités territoriales qui interviennent dans la publicité sont aussi représentés à cet atelier, de même que le ministère de l’Urbanisme et des agences de marketing.

    « Nous savons tous que le secteur a beaucoup évolué », a fait remarquer Kanouté, notant qu’avec le contexte actuel, les lois de 1964 et de 1983 sont « complètement dépassées ».

    En plus de cette loi sur la publicité, il est prévu une autre loi sur une autorité de régulation de la publicité, avec comme mission de protéger aussi bien les acteurs que les consommateurs, renseigne Amadou Kanouté, relevant que ce sont des « textes complémentaires ».

    Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ne s’intéresse qu’à l’audiovisuel, alors qu’il y a d’autres supports médiatiques tels que la presse écrite, la presse en ligne sont à prendre en compte.

    « Une vingtaine de juristes se sont déjà réunis [mercredi], avant que le reste des participants ne viennent ». Ils devaient intégrer les contributions qui ont été faites pour renforcer et actualiser les textes, selon Amadou Kanouté.

    « Aujourd’hui, tous les participants sont là. La méthodologie retenue est de parcourir l’avant-projet de texte, article par article, de voir si l’ensemble des contributions ont été intégrées », a expliqué le chef de la Division presse et information au ministère de la Communication.

    Dans un contexte où « tout est numérique », il faudra intégrer les réseaux sociaux, les plateformes numériques, des supports de diffusion qui impliquent beaucoup d’acteurs.

    Avec les apports d’experts issus de divers secteurs, sur la base de leur expérience et d’un benchmarking, on peut arriver à un « texte révolutionnaire », espère l’officiel.

    Un texte pour faire revivre le secteur de la presse

    Pour Amadou Kanouté, le ministre de la Communication a fait de ce texte, comme de celui sur la régulation de la publicité, une « priorité », depuis sa prise de fonctions.

    Depuis le 3 janvier, il s’évertue à « accélérer » le processus, relève-t-il, disant espérer qu’il sera bouclé d’ici la fin de l’année 2025, pour que les deux projets de loi soient soumis à l’Assemblée nationale.

    Le député Adama Tandjigora, membre de la commission communication et culture de l’Assemblée nationale qui a représenté le Parlement à cette rencontre, a admis que « le secteur de la publicité connaît beaucoup de problèmes. Ça va dans tous les sens ». D’où l’importance de réfléchir au toilettage nécessaire des textes existants.

     

    Il a évoqué la possibilité de donner « quelques orientations », en attendant que le texte arrive à l’Assemblée nationale.

    Ibrahima Lissa Faye, président l’Association de la presse en ligne (APPEL) a salué la « belle démarche » adoptée par le ministère de la Communication en associant « tous les secteurs » et en passant en revue, un à un, les articles du texte.

    « Nous sommes en train de bâtir un texte qui va nous engager et qui permettra de réglementer le secteur de la publicité », afin que tout le monde y trouve son compte, a-t-il dit, insistant sur les médias dont la publicité est la « sève nourricière ».

    Il dit espérer que ces textes vont « faire revivre le secteur de la presse mais aussi l’écosystème de la communication qui vit une certaine crise depuis plus d’une dizaine d’années ».

    Pour le journaliste, la crise que traverse le secteur de la presse est due, en grande partie, à « ces multinationales qui sont établies dans des pays occidentaux ou dans des pays asiatiques et qui touchent directement le marché sénégalais ».

    Elles provoquent un « manque à gagner terrible » aux organes de presse, puisqu’ »il y a même des Sénégalais qui font directement leur publicité à partir de ces agences-là ».

    Le texte va tenter de légiférer sur ce phénomène des GAFAM, acronyme de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, mais « ça ne sera pas facile », selon Ibrahima Lissa Faye.

    « Mettre en cohérence les textes avec la marche du monde »

    Abondant dans le même sens, Matar Sylla, président du comité scientifique des Assises des médias, estime que « les médias et les ayants droit africains ne sont pas pris en compte et rémunérés ».

    Il a donné l’exemple du Canada qui a pu « imposer au bout d’un certain nombre d’années de procédure, le paiement de plus de 100 millions de dollars canadiens aux ayants-droit ».

    Le Sénégal devrait s’en inspirer, constituer des statistiques, pour défendre le principe selon lequel « il n’y a pas de raison que l’Afrique en général et le Sénégal en particulier, en tant que producteur de contenus qui sont fortement repris, ne soient pas rémunérés, au nom de l’équité ».

    M. Sylla, ancien directeur de la Télévision nationale sénégalaise et d’autres chaines africaines et mondiales, a salué cette initiative du ministère de la Communication, consistant à « mettre en cohérence les textes qui régissent le secteur, avec la marche du monde et les mutations qui se sont opérées, pour que le Sénégal puisse tirer profit de cette activité économique importante pour les médias, les consommateurs et le pays ».

    Pour lui, l’exercice auquel se prête le Sénégal, « sera utile aussi bien pour le pays que pour beaucoup d’autres pays africains ».

    ADI/BK

  • SENEGAL-SANTE / Lutte contre les maladies : un acteur communautaire souligne l’importance de la prévention

    SENEGAL-SANTE / Lutte contre les maladies : un acteur communautaire souligne l’importance de la prévention

    Dakar, 6 fev (APS) – Le président du réseau des acteurs communautaires pour la promotion et la prévention dans le domaine de la santé (ROCBAS), Baytir Samb, a rappelé, jeudi, l’importance de la prévention dans la lutte contre les maladies.

    ‘’Tant qu’il n’y a pas la prévention déjà, on aura toujours des malades. Donc, si les médecins le comprennent, jusqu’à dire qu’on va aller réduire les malades, discuter avec, connaître leurs croyances, connaître leurs comportements, voir leurs économies, cela va faciliter la prise en charge’’, a déclaré Baytir Samb, président du ROCBAS.

    Il prenait part à la 1ère édition du concept « Taataan ci Maam » , une initiative innovante visant à renforcer les relations intergénérationnelles en valorisant les expériences et les connaissances de nos aînés. Le thème choisi portait sur les fondamentaux de l’engagement communautaire.

    ‘’Tant qu’on investit plus sur des équipements, des ressources humaines, nous voyons de plus en plus que les gens sont exposés aux maladies, il y a une rupture de communication entre les chercheurs scientifiques et les communautés’’, a expliqué l’acteur communautaire.

    De l’avis du président du réseau des acteurs communautaires, ‘’la santé n’est pas toujours  le médical ».  »Mais la santé, c’est le bien-être, et le bien-être, c’est aussi la dimension sociale, économique, environnementale », a t-il relevé.

     »C’est cela qui nous amène à réellement coconstruire aujourd’hui, avec les différents acteurs qui sont là, pour voir comment développer des stratégies de co-construction et d’analyse, pour pouvoir proposer à l’État du Sénégal, au plus haut niveau, des réponses adaptées, mais en participant, accompagner les populations, dans tout ce qui est plus de décision’’, a-t-il fait valoir.

    NSS/SKS/OID/AB

  • SENEGAL-ARABIESAOUDITE-PELERINAGE / Le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra à Dakar pour offrir des « facilités » aux pèlerins sénégalais

    SENEGAL-ARABIESAOUDITE-PELERINAGE / Le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra à Dakar pour offrir des « facilités » aux pèlerins sénégalais

    Dakar, 6 fev (APS) – Le ministre saoudien du Hajj, ou grand pèlerinage, et de la Oumra, effectue une visite au Sénégal, où il est venu s’enquérir des besoins des Sénégalais devant effectuer le pèlerinage 2025 à la Mecque, et d’y apporter les meilleures solutions, a-t-il dit.

    ‘’Notre visite au Sénégal vise à améliorer les services offerts aux pèlerins et visiteurs de ce pays, en écoutant directement leurs besoins, afin de mieux y répondre et d’explorer les possibilités d’amélioration et leur offrir davantage de facilités’’, a déclaré Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah.

    Il s’exprimait ainsi lors d’un point de presse qu’il a tenu dans la foulée de sa première visite au Sénégal au cours de laquelle il a également rencontré le chef de l’Etat, d’autres officiels sénégalais et des voyagistes.

    Cette visite, a dit le ministre saoudien, s’inscrit dans le cadre d’une série de déplacements qu’il effectue à travers le monde pour ‘’explorer de nouvelles opportunités de coopération afin d’assurer une expérience des relations directes avec nos partenaires et mieux servir les fidèles, améliorer les infrastructures au service des pèlerins’’.

    Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah a également indiqué qu’il est venu, à Dakar, pour inaugurer le bureau de délivrance des visas « Tashir », qui permet aux Sénégalais de les obtenir sans intermédiaires, à un coût raisonnable et en moins de 48 heures.

    ‘’Je suis venu ici pour annoncer les accords signés entre (…) Flynas et Air Sénégal’’, les compagnies aériennes saoudienne et sénégalaise en charge du transport des pèlerins sénégalais pour le Hajj 2025, qui débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    Pèlerinage 2.0

    Cette année, les autorités du royaume d’Arabie saoudite ont accordé un quota de 12 mille 860 pèlerins au Sénégal, dont 80% seront convoyés par les voyagistes privés, selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

    Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai et les retours se feront du 12 juin au 22 juin.

    Lors de son point de presse, le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra a également annoncé des innovations numériques censées faciliter la préparation et le pèlerinage proprement dit.

     ‘’Nous avons lancé la plateforme « Nusuk », qui facilite la planification et l’exécution du pèlerinage. L’introduction de la carte « Nusuk » et du portefeuille numérique simplifie les transactions financières des fidèles [tandis que] le programme « Nusuk Care » assure un accompagnement personnalisé aux pèlerins’’, a souligné Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah.

    ABB/SKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : la LONASE inaugure son nouveau siège pour renforcer sa présence régionale

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : la LONASE inaugure son nouveau siège pour renforcer sa présence régionale

    Louga, 6 fév (APS) – La Loterie nationale sénégalaise (LONASE) a inauguré, jeudi, son siège à Louga, une étape déterminante dans sa stratégie de modernisation et de renforcement de sa présence régionale.

    ‘’Cet événement marque une étape clé dans notre engagement à renforcer notre présence régionale et à offrir les conditions de travail optimales à nos équipes tout en améliorant la qualité du service à nos clients et partenaires’’, a déclaré le directeur général de la LONASE, Toussaint Manga.

    La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de plusieurs autorités administratives, dont l’adjoint au gouverneur chargé du Développement, Papa Leity Mar, et de l’adjoint au maire de la ville de Louga, Mor Sylla.

    Toussaint Manga a indiqué que ‘’l’inauguration de ce nouveau local s’inscrit dans la dynamique de modernisation » du réseau de la LONASE visant à  »rapprocher » ses services des populations et à optimiser l’expérience de ses partenaires.

     

    DS/OID/ABB

  • SENEGAL-GENRE-TRAVAIL / Tambacounda : des acteurs outillés sur la non discrimination basée sur le genre

    SENEGAL-GENRE-TRAVAIL / Tambacounda : des acteurs outillés sur la non discrimination basée sur le genre

    Tambacounda, 6 fév (APS) – Un atelier de sensibilisation sur la non discrimination basée sur le genre et la prise en charge de la dimension genre en milieu professionnel s’est ouvert, jeudi, au profit des responsables de ressources humaines des entreprises et des délégués de personnels de la région de Tambacounda.

    ‘’Il s’agit à travers cet atelier de démultiplier les bonnes pratiques, de sensibiliser les délégués de personnel d’entreprises qui représentent les travailleurs mais également les responsables des ressources humaines qui assurent la gouvernance des entreprises, pour qu’ils prennent en compte tout ce qui est aspect genre et lutte contre les inégalités’’, a déclaré Demba Diop, conseiller technique à l’agence coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).

    Demba Diop intervenait en marge d’un atelier organisé par le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en partenariat avec le Projet ensemble vers la réforme du travail de la GIZ et l’axe Est (Tambacounda & Kédougou) de l’Inspection du travail.

    L’objectif principal visé à travers ces deux jours de formation est de sensibiliser les parties prenantes sur les questions de genre, de créer un cadre de dialogue social axé sur les droits et la promotion de l’égalité et de l’équité de genre en matière de travail et de protection sociale dans la perspective d’une approche systémique et inclusive.

    Parmi les résultats attendus de l’atelier figurent, entre autres, des actions d’amélioration des conditions des femmes en entreprise et une série d’activités de lutte contre les discriminations et la promotion de l’approche genre en milieu professionnel.

    L’adjoint au gouverneur de la région de Tambacounda, chargée du développement Diarryatou Ndiaye, a salué l’organisation de cette session de formation au profit des acteurs du travail de la région du Sénégal oriental, soulignant la nécessité de renforcer la protection sociale et la lutte contre les inégalités de genre.

    Elle a invité ainsi les bénéficiaires de cette formation à être des relais pour en vulgariser les acquis.  »Tous les travailleurs de manière générale doivent bénéficier de ce genre d’atelier (…). Les délégués de personnels et responsables de ressources humaines doivent servir de relais pour partager les connaissances reçues au sein des entreprises », a-t-elle lancé.

    ABD/AB/SKS/ASG