Catégorie : Société

  • SENEGAL-ECONOMIE / Décès de Youssoupha Wade, ancien président du Haut Conseil du dialogue social

    SENEGAL-ECONOMIE / Décès de Youssoupha Wade, ancien président du Haut Conseil du dialogue social

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP) a annoncé, jeudi, le décès survenu le même jour à Dakar de Youssoupha Wade, son président d’honneur et membre fondateur.

    Le défunt, ancien président du Haut Conseil du dialogue social, sera inhumé au cimetière musulman de Yoff, à Dakar, à la suite de la levée du corps prévue à 15 heures, à la mosquée de Mermoz, un quartier dakarois, selon un communiqué du CNP.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENFANCE / Kaffrine : le Conseil municipal des enfants, un outil d’apprentissage, de citoyenneté et de leadership

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENFANCE / Kaffrine : le Conseil municipal des enfants, un outil d’apprentissage, de citoyenneté et de leadership

    Kaffrine, 5 fév (APS) – Le Conseil municipal des enfants (CME), mis en place dans la commune de Kaffrine (centre), se veut un outil d’apprentissage, de citoyenneté et de leadership, pour prendre en charge les préoccupations de cette couche vulnérable, a indiqué Modou Ndao, formateur et encadreur des conseils municipaux de Kaffrine et Diockoul.

    Installé à Kaffrine en 2022, avec l’appui de l’Ong Save The Children, à travers son projet “Buumu Mbeckté »’, le CME comprend des enfants âgés de 8 à 18 ans, notamment des écoliers, des talibés et des autres couches sociales, a expliqué M. Ndao. Il ajoute que le Conseil municipal des enfants reste « un cadre d’expression » pour la défense des différentes préoccupations de ces derniers, mais aussi « un véritable outil de renforcement de la démocratie participative », avec la prise en charge des questions qui touchent l’enfance.

    Le premier conseil municipal avait été installé en 2018 dans la commune de Diockoul Mbelbouck, dans le département de Kaffrine, avec l’appui de l’Ong ‘’Vision mondiale’’, a-t-il rappelé. Aujourd’hui, ces conseillers, au nombre de 50, sont la troisième génération avec des mandats de deux ans renouvelables, a-t-il expliqué. Le conseil est une structure composée essentiellement des enfants, qui fonctionne à l’image d’une municipalité, a précisé Coumba Magassouba, l’actuelle mairesse du Conseil municipal des enfants. Ils ont organisé une élection à l’issue de laquelle, un maire a été élu, ainsi que les membres du bureau municipal et des commissions, a fait savoir Mme Magassouba.

    Le Conseil municipal des enfants est composé de 6 commissions : éducation, santé, protection de l’enfance, loisirs et environnements et communication. « Nos réunions se font soit au siège de Sos enfants, soit à la mairie de Kaffrine, car, pour le moment, nous n’avons pas de siège fixe », a-t-elle indiqué.

    « Un rôle actif dans la définition des solutions aux problèmes qui concernent les enfants »

    « Le Conseil municipal des enfants occupe une place essentielle dans la société », estime son premier maire, Alpha Omar Souaré, aujourd’hui étudiant en master en sociologie du développement à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord). Selon lui, il permet aux enfants de « prendre la parole, de défendre leurs droits et de participer activement à la lutte contre les violences auxquelles ils sont exposés ». Il soutient avoir sensibilisé les jeunes et les adultes sur « des sujets aussi cruciaux que les violences physiques, psychologiques et sexuelles faites aux enfants ». Un engagement qui lui a permis de comprendre l’importance d’avoir « un espace où les enfants peuvent non seulement être écoutés, mais aussi jouer un rôle actif dans la définition des solutions aux problèmes qui les concernent ». En plus de cela, le conseil se réunit en session ordinaire une fois tous les deux mois, afin de permettre aux enfants de se concentrer sur les études.

    Au-delà des rencontres, des formations sont organisées au sein des conseils grâce à l’appui de l’organisation Vision mondiale. « Cette formation m’a permis de mieux comprendre comment organiser un groupe, prendre des décisions et diriger des projets. Cela m’a donné la confiance nécessaire pour exercer mon rôle de maire du CME et être un porte-parole efficace de la jeunesse », a-t-il témoigné.

    Il a souligné que le concept la « Paire-Education » lui a permis d’apprendre à sensibiliser les conseillers et à les inciter à adopter des comportements « responsables » face à la violence. « La Paire-Education m’a appris à être un agent de changement au sein de ma communauté, à communiquer de manière persuasive et à encourager mes camarades à s’engager pour la protection des enfants », a salué M. Souaré. Grâce à cette formation, il a pu améliorer sa prise de parole en public, que ce soit lors de réunions, d’événements publics ou de campagnes de sensibilisation de la population aux droits des enfants et à la lutte contre la violence. L’étudiant en sociologie cite les causeries avec les groupements de femmes sur des sujets « très importants » comme les grossesses et mariages précoces. Des rencontres qui ont permis d’informer et de sensibiliser les femmes sur les conséquences de ces fléaux sur la santé et le bien-être des jeunes filles.

    Des caravanes de sensibilisation sur les mariages précoces et les grossesses non désirées 

    Alpha Omar Souaré a aussi évoqué la caravane de sensibilisation sur l’importance du maintien des filles à l’école, la sensibilisation pour l’obtention des extraits de naissance. En plus, ils ont fait des émissions radiophoniques pour davantage sensibiliser sur l’importance de la protection de l’enfance et la lutte contre les violences faites aux enfants. « Les actions menées ont produit des résultats concrets et mesurables.

    Grâce à la caravane de sensibilisation, des milliers de personnes ont été informés sur les dangers des mariages précoces et des grossesses non désirées », a-t-il magnifié. « Les causeries ont permis de créer une prise de conscience parmi les femmes et les jeunes, qui sont désormais plus enclins à dénoncer ces pratiques et à défendre les droits des enfants. L’émission radio a été écoutée par un large public, et les retours ont été très positifs, avec de nombreux auditeurs exprimant leur soutien pour la cause de la protection de l’enfance », a ajouté l’ancien maire du Conseil municipal des enfants. « Récemment nous avons organisé une randonnée pour porter la voix des enfants. Nous avons remis un mémorandum au gouverneur l’année passée. Cette année aussi, un autre été remis au préfet du département de Kaffrine », a- t-il relevé.

    Il ne cesse de prendre en charge aussi certains cas particuliers des enfants vulnérables ou vivant avec un handicap.
    L’ancien maire du conseil plaide pour plus d’accompagnement des autorités municipales et la création d’un parlement des enfants. « Nous avons fait une demande pour que le maire de notre commune signe un arrêté officiel reconnaissant les actions du Conseil municipal des enfants. Cette formalisation renforcerait la légitimité de notre travail », plaide Souaré. Leur formateur, Modou Ndao, estime de son côté que « la vision du Conseil municipal des enfants est d’avoir une ligne budgétaire dédiée aux enfants dans toutes les mairies du Sénégal ».

    CTS/ASB/HK/OID

  • SENEGAL-INCLUSION-PLAIDOYER / Recrutement spécial de 2.000 enseignants : la Fédération des personnes handicapées veut un quota pour ses membres

    SENEGAL-INCLUSION-PLAIDOYER / Recrutement spécial de 2.000 enseignants : la Fédération des personnes handicapées veut un quota pour ses membres

    Thiès, 6 fév (APS) – La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, par la voix de son président Moussa Thiaré, milite pour qu’un quota soit affecté aux personnes handicapées sur les 2.000 enseignants devant être recrutés dans le cadre d’un programme spécial lancé par l’Etat du Sénégal.

    « Il y a un programme de recrutement spécial, nous attirons l’attention [des autorités] sur le fait qu’il y a des jeunes handicapés qui ont subi une formation pour enseigner », a dit M. Thiaré à des journalistes, mercredi à Thiès, en marge d’un atelier de trois jours dédié à la prise en charge du handicap dans l’insertion professionnelle.

    Initié par la Direction de l’insertion professionnelle du ministère de la Formation professionnelle et technique, cet atelier appuyé par l’ONG Sightsavers, enregistre la participation des principales structures concernées, dont la Fédération sénégalaise des personnes handicapées.

    « Ce serait bon d’appliquer, à défaut des 15% prévus à l’article 29, un quota aux jeunes handicapés », a suggéré M. Thiaré.

    Moussa Thiaré dit revenir d’une mission à travers plusieurs pays d’Afrique de l’ouest francophone, dans lesquels il a découvert de bonnes pratiques en matière d’insertion sur le continent.

    « Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, ils font ce qu’ils appellent un recrutement dérogatoire », et chaque année, « depuis 2018, ils insèrent 200 personnes handicapées dans la fonction publique ou les entreprises privées », a-t-il ajouté.

    Le président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées compte présenter cet « exemple » pendant ces trois jours d’atelier.

    ADI/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    Dakar, 5 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations qui se sont mobilisées lors de la 9ème édition des Journées « Setal Sunu Réew ». Il a ensuite demandé au Gouvernement de procéder à une évaluation générale de la mise en oeuvre du concept « Setal Sunu Réew » et de son appropriation durable par les populations. Il convient notamment d’intégrer davantage les cibles scolaires prioritaires, les élèves (des écoles et daara), mais également les conseils et associations de quartier soutenus par la mobilisation permanente des structures et services publics tels que la SONAGED et de toutes les bonnes volontés.

    Le Sénégal doit promouvoir une culture de propreté et de préservation du cadre de vie. Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de lui proposer un nouveau format de la Journée nationale de mobilisation citoyenne qui sera lancé lors des festivités du 04 avril 2025, marquant le 65ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Ce nouveau format d’engagement citoyen doit constituer un axe majeur du Programme national de Promotion de la Citoyenneté placé sous la coordination du Premier Ministre.

    Le Chef de l’Etat a abordé la problématique du rôle de l’enseignant et de l’école dans le renforcement de la citoyenneté et de la construction nationale. La matérialisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère repose sur un engagement patriotique exemplaire en particulier dans l’espace scolaire. Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et au Ministre de la Formation professionnelle et technique de travailler avec tous les acteurs de la communauté éducative et le Ministère des Forces armées pour renforcer l’instruction civique dans les curricula et la vulgarisation des valeurs de discipline, de solidarité et d’excellence dans le système éducatif. Il a exhorté le Gouvernement à veiller au fonctionnement optimal des établissements scolaires et au renforcement permanent de l’encadrement des élèves et apprenants dans le contexte du développement du numérique et de l’Intelligence artificielle.

    Le Président de la République a rendu un hommage particulier à toutes les générations d’enseignants qui ont oeuvré sans relâche pour asseoir la formation de qualité des élèves et contribuer au rayonnement de notre système éducatif. Il a magnifié le rôle primordial et la place fondamentale des enseignants dans la valorisation du capital humain national. La Nation reconnaissante, va d’ailleurs organiser, le 06 février 2025, sous l’égide du Ministère de l’Education nationale, la cérémonie de remise du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant que le Président de la République présidera.

    Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil pour saluer le travail remarquable des hommes de Lettres ainsi que la vitalité de la production littéraire nationale dans tous les domaines. Ce qui constitue un patrimoine inestimable pour le Sénégal. En sa qualité de Premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de promouvoir le livre et la lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur. A cet effet, il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et au Secrétaire d’Etat à la Culture, en relation avec les Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et technique, de l’Enseignement supérieur, des Collectivités territoriales, de la Communication et du Numérique, d’accentuer les efforts en matière de promotion du livre et de la lecture, notamment des publications nationales et africaines. Il a aussi indiqué l’urgence de restructurer et de renforcer le Fonds d’aide à l’édition et de développer une politique innovante de modernisation des bibliothèques et salles de lecture dans les établissements scolaires, universitaires et d’enseignement supérieur, à la lumière des opportunités et innovations du numérique favorisant l’essor du livre numérique. Il a, par ailleurs, invité le Ministre en charge de la Culture à mobiliser l’assistance et les partenariats nécessaires afin de mieux accompagner les associations d’écrivains. Ces organisations, d’utilité publique, doivent être davantage impliquées dans la mise en oeuvre des politiques publiques notamment celles culturelles relevant de l’Agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Il a demandé au Ministre et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture de préparer, avec l’ensemble des hommes de Lettres du Sénégal, l’organisation, en fin juin 2025, d’un Forum national sur le livre et la lecture avec la participation de toutes les parties prenantes.

    L’ancrage de l’économie sociale et solidaire dans la vie nationale demeure un facteur de mobilisation des populations et un puissant catalyseur de succès dans la mise en oeuvre des politiques publiques. C’est dire que la politique nationale en la matière doit favoriser la transformation des systèmes de production et de financement mais également l’intensification de la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables et décents dans toutes les localités du pays. A cet effet, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, d’ici fin mars 2025, un Conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire afin de proposer une nouvelle feuille de route ambitieuse. Il a aussi indiqué au Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, la nécessité de poursuivre les actions visant l’accélération des procédures d’obtention des agréments. Les réformes pour le développement des coopératives agricoles et paysannes initiées par le Ministre de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat chargé des organisations paysannes doivent aussi être soutenues.

    Enfin, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et l’ensemble du Gouvernement pour toutes les diligences accomplies ayant permis le lancement, le lundi 3 février 2025, à Fass Touré, dans le département de Kébémer, de la phase 2 de l’important projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de la finalisation d’une étape essentielle des travaux de mise en oeuvre opérationnelle de l’Agenda Sénégal 2050, à savoir l’élaboration de la liste des projets, programmes et réformes de la période 2025-2029, soumise à la validation de Monsieur le Président de la République.

    Le travail de déclinaison stratégique a abouti à un portefeuille global de deux cents soixante-seize (276) projets et programmes, dont soixante (60) considérés comme prioritaires, ainsi qu’à une quarantaine de réformes structurelles à entreprendre. Il a relevé le défi majeur que constitue la mise en oeuvre agile et structurée de cet agenda.

    Dans ce sillage, le Premier Ministre a relevé l’articulation à assurer avec environ cinq cents (500) projets et programmes en cours. Ce nombre est ressorti des travaux qu’il avait demandé de mener avant toute dépense d’investissement sur le premier trimestre 2025. À l’analyse de ces projets par le Groupe de travail, il ressort des constats préoccupants relatifs à certains projets, notamment :

    – une durée de vie supérieure à cinq voire dix ans ;

    – de faibles taux de réalisation inférieurs à 20% malgré une longue durée d’implantation ;

    – l’inexistence de dépenses d’investissement au profit de charges de fonctionnement ;

    – le chevauchement d’objectifs sur plusieurs ministères ;

    – l’absence de reporting régulier à la tutelle technique pour des projets opérés par des entités du secteur parapublic.

    Le Premier Ministre a ainsi demandé au Groupe de travail de poursuivre ses analyses en proposant des mesures de rationalisation, notamment des fusions dans les projets et programmes du plan quinquennal 2025-2029 et des suppressions.

    Enfin, le Premier Ministre a invité le Ministre des Finances et du Budget à veiller au strict respect, par les liquidateurs du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), du dispositif juridique régissant les modalités de liquidation de ces entités. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre, en relation avec ses collègues chargés de la Fonction publique et du Travail et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les options ouvertes en concernant le traitement de la situation du personnel.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le bilan d’étape de la préparation du pèlerinage à la Mecque édition 2025 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a présenté la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024 et le processus de révision et d’actualisation de la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) ;
    • Le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement a fait une présentation des Programmes et projets prioritaires 2025-2029.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères :

    • Monsieur Moustapha NDOUR, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 514 533/C, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Mali, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Frank-Walter STEINMEIER, Président de la République fédérale d’Allemagne, en remplacement de MonsieurCheikh Tidiane SALL, appelé à d’autres fonctions ;
    • MonsieurIbrahima SECK, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 518 954/D, précédemment Premier conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Malaisie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal à Oman, auprès de Sa Majesté Haitham Bin TARIQ Al Saïd, Sultan d’Oman, en remplacement de Monsieur Serigne Aliou DEME.

    Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce:

    • Monsieur Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule 604457/D, Conseiller spécial à la Primature, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Makhtar LAKH.
    • Monsieur Assane Diankha, Commissaire aux Enquêtes économiques, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Ndèye Oumou NDIAYE.

    Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :

    • Monsieur Babacar GUEYE, Professeur de classe exceptionnelle, Spécialiste du Droit de la mer, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), en remplacement de Madame Sokhna BENGA appelée à d’autres fonctions.

    Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :

    • Monsieur Gade Kounta, Ingénieur en Génie civil, manager des infrastructures publiques, est nommé Coordonnateur national du Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC), en remplacement de Monsieur Cheikh DIOP.
    • Monsieur Serigne NDIAYE, Ingénieur des grands travaux, génie civil, est nommé Coordonnateur national du Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), en remplacement de Madame Aissatou Diokhané Sow.

    Au titre du Ministère dela Communication, des Télécommunications et du Numérique

    • Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel des Télécoms (FDSUT), en remplacement de Monsieur Serigne Abdoul Ahad Ndiaye ;
    • Monsieur Boubacar Roger THIAM, Expert en Ingénierie financière et Data Science, est nommé Directeur de la Promotion de l’Economie numérique et du Partenariat, en remplacement de Madame Bitilokho Ndiaye.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique

    Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SÉNÉGAL-ÉDUCATION-SPORT / Lancement du sport scolaire à Dakar sous le signe de l’inclusion

    SÉNÉGAL-ÉDUCATION-SPORT / Lancement du sport scolaire à Dakar sous le signe de l’inclusion

    Dakar, 5 fév (APS) – Le lycée John Fitzgerald Kennedy a abrité, mercredi, la journée de lancement du sport scolaire de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Dakar Plateau sous le thème  »Sport scolaire et inclusion ».

    L’événement a rassemblé plusieurs autorités éducatives, sportives et administratives dont le sous-préfet de Dakar, ainsi que des élèves représentant plus d’une dizaine d’établissements de la commune de Dakar-Plateau.

    L’’Inspectrice de l’Éducation et de la Formation, Fatoumata Diallo, a souligné la pertinence du thème choisi.

    ‘’Le sport doit être accessible à tous, sans distinction de genre, de condition physique ou d’origine sociale. Il est un puissant levier d’intégration sociale, de solidarité et d’égalité‘’, a-t-elle déclaré.

    Elle a également insisté sur la nécessité d’intégrer pleinement l’éducation physique et sportive dans le curriculum scolaire, en conformité avec la Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation.

    Le parrain de l’événement, Souleymane Diallo, directeur de l’Institut national supérieur de l’éducation populaire et du sport (INSEPS), a réaffirmé l’engagement de cet institut à accompagner le développement du sport scolaire.

    ‘’L’INSEPS forme les cadres sportifs du Sénégal et est prêt à apporter son expertise pour structurer et renforcer la pratique du sport dans les écoles‘’, a-t-il indiqué.

    De son côté, Moussa Dia, président de la Fédération sénégalaise du sport scolaire, a insisté sur le rôle du sport dans l’éducation des jeunes.

    ‘’Face aux défis comportementaux que nous observons chez nos enfants, nous devons utiliser le sport pour leur inculquer les valeurs positives de notre société‘’, a-t-il affirmé.

    Le programme de la journée a été marqué par des démonstrations sportives dans plusieurs disciplines, dont le football, la gymnastique et le basketball, ainsi que des échanges entre élèves et encadreurs.

    Plusieurs autorités éducatives et sportives ont été récompensées lors de cette journée de lancement, qui marque ainsi le début d’une série d’activités sportives scolaires visant à promouvoir l’inclusion et le développement personnel des élèves à travers le sport.

    AN/OID

  • SENEGAL-COMMERCE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : vers une opération de désencombrement des marchés

    SENEGAL-COMMERCE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : vers une opération de désencombrement des marchés

    Saint-Louis, 5 fév (APS) – Le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, a annoncé, mercredi, une opération de désencombrement des marchés, à partir du 20 février prochain, pour rendre fluide la circulation dans les grandes artères de la ville.

    Cette opération va débuter par le marché de Sor ou Tendiguedj, a-t-il précisé au terme d’une réunion avec le maire de Saint-Louis, Mansour Faye.

    Il a expliqué le choix de la date du 20 février 2025 par l’approche du mois de Ramadan.

    Selon M. Sow,  »parallèlement des solutions sont à l’étude pour des marchés plus modernes et répondant aux normes de sécurité ».

    L’encombrement des grandes artères est source d’accident de la circulation dont le principal responsable est l’occupant de l’espace public, a dit le préfet, affichant sa volonté d’installer de cette opération dans la durabilité.

    Le maire Mansour Faye a saisi cette occasion pour demander aux autorités gouvernementales d’accompagner la commune à doter Saint-Louis de marchés modernes.

     »Saint-Louis a grandi et ses marchés qui datent de longtemps ne satisfont plus les besoins de la ville », a dit le maire qui met l’accent sur l’augmentation de la population et les perspectives de l’exploitation du gaz.

    Selon lui, la mairie va accompagner cette opération en mobilisant les moyens nécessaires pour sa réussite.

    AMD/ASB/OID

  • SÉNÉGAL–HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Cheikh Tidiane Dièye va lancer les travaux de construction d’ouvrages d’alimentation en eau potable

    SÉNÉGAL–HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Cheikh Tidiane Dièye va lancer les travaux de construction d’ouvrages d’alimentation en eau potable

    Saint-Louis, 5 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA), Cheikh Tidiane Dièye, va lancer, jeudi et vendredi, des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable dans la région de Saint-Louis (nord), notamment dans la commune de Mpal et l’Île de Saint-Louis, a appris l’Aps.

     »Dans le cadre du projet de renforcement de l’alimentation en eau potable dans la région de Saint-Louis, monsieur le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, procédera au lancement des travaux de construction du château d’eau de la commune de Mpal, le jeudi 6 février 2025 à partir de 10 heures 30’’, indique une note de la gouvernance de Saint-Louis transmise à l’APS.

    Le ministre en charge de l’Hydraulique et de l’Assainissement procédera au lancement des travaux de construction de deux châteaux d’eau sur l’Île de Saint-Louis le même jour à partir de 16 heures 30, à côté du site abritant les deux anciens châteaux d’eau, poursuit la même source.

    Cheikh Tidiane Dièye va également lancer les travaux du nouveau système de renforcement de l’alimentation en eau potable de Richard-Toll, le vendredi 7 février à partir de 10 heures 30. 

    CGD/AMD/ABB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance

    Louga, 5 fév (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a procédé, mercredi, à Louga (nord), à l’installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance.

    ‘’L’installation du comité régional à Louga représente une avancée significative dans notre engagement pour l’inclusion et la protection des droits des personnes handicapées”, a salué le directeur de la Promotion et de la Protection des personnes handicapées, Mamadou Lamine Faty.

    Selon lui,  »cette initiative, validée par le gouverneur, témoigne de notre volonté commune d’améliorer concrètement les conditions de vie de nos concitoyens vulnérables, en facilitant notamment l’accès aux technologies d’assistance et aux dispositifs d’aide sociale”.

    Mamadou Lamine Faty s’entretenait aves journalistes à l’issue d’un comité régional de développement consacré à la mission nationale d’installation des comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap, en présence de l’adjoint au gouverneur chargé de développement, Papa Leity Mar.

    Il a souligné ‘’l’importance de cette initiative, inscrite dans le cadre de la loi d’orientation sociale de 2010, qui définit les politiques publiques en matière de handicap’’.

    Parmi les mécanismes d’inclusion mis en place, il a cité la carte d’égalité des chances qui occupe une place centrale.

    ‘’A ce jour, l’État du Sénégal, sous la tutelle du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a produit 98 126 cartes d’égalité des chances. Celles-ci sont associées à plusieurs programmes sociaux tels que les bourses de sécurité familiale, la couverture maladie universelle et le transport’’, a-t-il détaillé.

    M. Faty a également annoncé ‘’la mise en place d’une nouvelle plateforme de gestion de ces cartes, désormais accessible dans les 46 départements du pays’’

    ‘’Cette plateforme génère automatiquement un certificat de handicap, ayant la même valeur juridique que la carte d’égalité des chances’’, a-t-il souligné.

    Par ailleurs, a-t-il noté, pour accélérer le processus, des bureaux régionaux dédiés à la carte d’égalité des chances sont en cours d’installation. “Nous avons récemment ouvert les bureaux régionaux de Ziguinchor et de Tambacounda”, a-t-il ajouté.

    Concernant la production des cartes, il a indiqué que ‘’l’État, à travers le Projet d’accélération de l’économie numérique au Sénégal (PAENS), ambitionne d’accroître la fabrication de ces documents pour atteindre l’ensemble des bénéficiaires’’.

    A cette fin, a-t-il fait savoir, une collaboration avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) est envisagée afin de réaliser un recensement spécifique des personnes en situation de handicap.

    Mamadou Lamine Faty a salué ‘’l’implication des partenaires techniques et financiers, notamment l’OMS, l’UNICEF et HETISCAL, pour leur soutien dans le développement des technologies d’assistance’’.

    ‘’C’est un projet spécifique de deux milliards francs CFA visant à améliorer l’accès des personnes handicapées à ces technologies’’, a-t-il fait valoir.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Appel à reconnaître les mutuelles de santé comme des acteurs de l’économie sociale

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Appel à reconnaître les mutuelles de santé comme des acteurs de l’économie sociale

    Dakar, 5 fév (APS) – Le président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE), Babacar Ngom, a estimé que la reconnaissance des mutuelles de santé comme acteurs de l’économie sociale et solidaire leur permettrait d’intégrer des préoccupations majeures ne figurant pas dans leur champ d’intervention.

    ‘’La reconnaissance des mutuelles comme acteurs de l’économie sociale et solidaire leur permet d’intégrer (…) certaines préoccupations majeures qui ne figuraient pas dans leur champ d’intervention’’, a-t-il dit dans un communiqué transmis à l’APS par ses services.

    Babacar Ngom prenait part à la Conférence internationale triennale de l’Association internationale de la Mutualité (AIM) les 3 et 4 février dernier à Bujumbura au Burundi.

    La rencontre qui s’est achevée mardi était axée sur le thème : « Le rôle des mutuelles dans les systèmes nationaux de protection sociale de la santé : opportunités et défis dans le contexte des récentes résolutions de l’Organisation internationale du travail et des Nations unies sur l’économie sociale et solidaire, ainsi que du document de travail de l’organisation internationale de travail ? ».

    Selon lui, cette reconnaissance va permettre à ces prestataires de soins d’accéder à des financements et des appuis techniques pour la mise en place des centres de soins.

    De plus, cet accompagnement permettra ‘’aux mutuelles de bénéficier de facilité fiscale, douanière pour l’acquisition de leur équipement pour leurs soins de soins et de développer avec les autres acteurs de l’économie sociale et solidaire des partenariats dynamiques pour leur accès aux soins de santé’’, a-t-il avancé.

    Le président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE), Babacar Ngom, a estimé que les mutualistes africains doivent travailler dans le sens d’une panafricaine des mutuelles des peuples et rejoindre le mouvement international d’engagement mutualiste au niveau européen, américain en s’appuyant sur l’AIM.

    L’Association internationale de la mutualité (AIM) a, au cours de cette rencontre, invité ses membres à améliorer leur gouvernance afin d’assurer la pérennité financière et établir des partenariats solides avec les prestataires de soins, les décideurs politiques, les partenaires au développement et le secteur privé.

    Elle a également formulé d’autres recommandations pour permettre aux mutuelles de se développer et de se structurer davantage.

    L’AIM appelle les mutualistes à matérialiser en actions concrètes les engagements qui ont été pris pour une meilleure prise en charge des  »défis » qui  persistent toujours.

    FD/OID/ASB

  • SENEGAL-USA-SOCIETE / Suspension des programmes de l’USAID : à Ziguinchor, 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris (maire)

    SENEGAL-USA-SOCIETE / Suspension des programmes de l’USAID : à Ziguinchor, 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris (maire)

    Ziguinchor, 5 fév (APS) – Quelque 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris avec la décision du président américain Donald Trump de suspendre les programmes de son Agence de coopération et d’aide au développement (USAID), a indiqué, mercredi, le maire de Boutoupa-Camaracounda, Ousmane Sandeng.

    « La suspension des programmes d’accompagnement de l’USAID n’arrangent pas les populations déplacées de retour en Casamance. Il y a, par exemple, le programme +Shelter for life+, qui déroulait un projet d’accompagnement de 300 familles. Elles sont aujourd’hui menacées d’être des sans abris. Ce sont des familles vulnérables qui sont rentrées dans leur terroir cette année », a-t-il dit.

    Le maire de Boutoupa-Camaracounda s’exprimait en marge d’un comité régional de pilotage du plan spécial 2024- 2025 pour le retour des déplacés en Casamance.

    « Ces 300 familles comptaient beaucoup sur ce programme des Etats-Unis, pour espérer avoir des abris. Elles ne verront sans doute pas leurs habitations couvertes. Pire, elles risquent de s’effondrer », a-t-il alerté.

    Cette rencontre a été présidée par le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, en présence des élus territoriaux, des chefs de service, des chefs de villages, des acteurs de développement et des autorités administratives.

    « C’est bientôt l’hivernage. Nous invitons le comité régional à prendre en compte la nouvelle donne, afin d’intégrer ces 300 familles dans le processus de retour », a plaidé Ousmane Sandeng.

    Le maire a rappelé que ces familles sont identifiées dans les communes de Boutoupa-Camaracounda, Niaguis, Nyassia, Oulampane, Kataba (Ziguinchor) et à Djibanar (Sédhiou).

    « Avec cet arrêt brutal et sans solution, les populations seront découragées de retourner chez eux. Il faut dès maintenant envisager des alternatives si jamais, les Etats-Unis ne renouvellent pas le programme +Shelter for life+, lancé en octobre 2024 », a insisté M. Sandeng, saluant la mise en œuvre du Plan « Diomaye pour la Casamance ».

    Du nom du chef de l’Etat, ce programme, doté d’un budget de 53,6 milliards de francs CFA, vise à répondre aux besoins des populations déjà de retour et de celles en attente de rapatriement.

    « Il faut davantage accompagner ces 300 familles pour pouvoir davantage faciliter leur processus de retour », a lancé le maire.

    Sa collègue de Nyassia, Justine Manga a, quant à elle, plaidé pour le déminage de certaines zones de sa localité pour permettre aux populations déplacées de rejoindre leur fiefs.

    « Le processus de déminage est lent. Nous subissons la pression des populations, qui ont décidé de repartir dans leur zone. Nous demandons que le déminage soit accéléré en multipliant les acteurs sur le terrain », a-t-elle déclaré.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, ce conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les bases rebelles qui tentent encore de résister, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie sud du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    En mai 2024, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé leurs armes, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé, une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/ASB/SBS/OID/ABB