Catégorie : Société

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Une institution financière allemande lance un appel à projets pour la protection sociale et la création d’emplois au Sénégal

    SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Une institution financière allemande lance un appel à projets pour la protection sociale et la création d’emplois au Sénégal

    Dakar, 31 jan (APS) – La Facilité Investissements pour l’emploi (IFE), un mécanisme d’investissement créé par la KfW, la banque nationale allemande de développement, a lancé, vendredi, à Dakar, un appel à projets destiné à la protection sociale et à la création d’emplois au Sénégal.

    Le but de cette initiative est de ‘’soutenir la réalisation de projets d’investissement à fort impact’’ dans ces deux domaines, les emplois et la protection sociale, selon un document reçu du ministère sénégalais de l’Industrie et du Commerce, qui est un partenaire de l’Allemagne pour cette initiative.

    ‘’Ce sixième appel à projets de l’IFE met l’accent […] sur la protection sociale’’, a dit Sönke Siemon, l’ambassadeur d’Allemagne au Sénégal.

    Le but de l’appel à projets est de mettre en place des mécanismes et des mesures de protection sociale au Sénégal, a-t-il précisé.

    La capacité à générer des emplois et à mettre en œuvre des mesures de protection sociale fait partie des critères d’éligibilité aux investissements allemands destinés à cette initiative, selon M. Siemon.

    Les projets proposés peuvent porter sur l’assurance maladie, la retraite, la ‘’régularisation’’ des emplois informels ou les emplois destinés aux femmes.

    ‘’Cet appel à projets est une opportunité unique pour toutes les structures [éligibles] de notre pays, qu’elles relèvent du secteur public, du secteur privé ou de la société civile’’, a dit Serigne Guèye Diop, le ministre sénégalais de l’Industrie et du Commerce.

    La Facilité Investissements pour l’emploi est un ‘’catalyseur’’ d’innovations, estime M. Guèye en présidant la réunion de lancement de l’appel à projets en présence de l’ambassadeur d’Allemagne au Sénégal.

    Il ne peut pas y avoir d’industrie ‘’sans l’innovation, les idées nouvelles, les concepts nouveaux et les brevets’’, a signalé Serigne Guèye Diop.

    L’initiative allemande vise à promouvoir ces aspects de l’industrie, selon lui.

    ‘’Le développement des filières stratégiques, dont l’agro-industrie, les industries manufacturières […] et les industries extractives sont au cœur de notre politique’’, a affirmé M. Diop, laissant entendre que les entreprises évoluant dans ces secteurs d’activité sont concernées par l’appel à projets.

    ‘’Cela permettra aux entreprises et aux organisations de mettre en place des mesures complémentaires pour les salariés et leurs familles. Quand un employé passe dix, vingt ou trente ans de sa carrière dans une entreprise sans bénéficier d’une pension de retraite ni d’une assurance maladie […], ça devient très stressant’’, a dit le ministre de l’Industrie et du Commerce pour mettre en exergue l’utilité de l’initiative de l’IFE.

    Il a invité les industriels, les petites et moyennes entreprises, ainsi que les groupements d’intérêt économique à proposer des projets innovants à la Facilité Investissements pour l’emploi.

    Serigne Guèye Diop estime que ‘’la réussite de cet appel à projets repose sur notre capacité à travailler ensemble’’.

    Le portefeuille de l’IFE pour l’appel à projets est de 360 milliards de francs CFA, selon ses dirigeants.

    Les entreprises sélectionnées recevront des subventions directes, dont les montants vont varier entre 400 millions et 6 milliards de francs CFA.

    MFD/ADL/ESF/SMD

  • SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Ousmane Diagne inaugure le nouveau palais de justice de Tivaouane

    SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Ousmane Diagne inaugure le nouveau palais de justice de Tivaouane

    Tivaouane, 31 jan (APS) – Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a inauguré, vendredi, le palais de justice de Tivaouane (ouest), qui comprend 73 bureaux et six salles d’audience.

    L’infrastructure abrite un tribunal d’instance, auquel viendra s’ajouter bientôt un tribunal de grande instance, selon M. Diagne.

    L’inauguration de ce nouveau palais de justice est la matérialisation du principe d’équité territoriale auquel est « foncièrement attaché » le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a-t-il dit lors de la cérémonie d’inauguration.

    Selon le ministre de la Justice, il s’agit là d’un nouveau jalon qui vient d’être posé dans le cadre d’un vaste programme de modernisation de la justice.

    La construction de cette infrastructure est conforme en même temps aux orientations de la lettre de politique sectorielle du ministère de la Justice.

    Le nouveau palais de justice permet à la commune de Tivaouane de se doter d’une infrastructure digne de son rang de ville en pleine expansion, a affirmé Ousmane Diagne.

    Le tribunal d’instance de cette ville a « longtemps été confiné dans des locaux inadaptés aux exigences d’une justice moderne », a-t-il rappelé.

    « Ce nouvel édifice va aussi accueillir le tribunal de grande instance de Tivaouane, qui sera installé prochainement », a annoncé le ministre de la Justice.

    Il a réaffirmé la volonté du gouvernement de « poursuivre et d’intensifier les efforts consentis en faveur de notre système judiciaire pour le rendre plus efficient et mieux à même de répondre aux défis du moment ».

    Ousmane Diagne a rappelé que « l’une des premières décisions majeures » prises par le chef de l’État après son élection a été de convoquer les assises de la justice, dont l’une des recommandations portait sur la nécessité de faire des « efforts structurels en faveur de ce secteur ».

    Les assises de la justice avaient aussi préconisé une « augmentation des moyens humains et financiers ».

    « Le déficit infrastructurel dont souffre notre système judiciaire, est unanimement reconnu et la nécessité d’inverser cette tendance est une préoccupation largement partagée, aussi bien par les pouvoirs publics que par des pans entiers de notre société », a dit Ousmane Diagne.

    Il estime que le programme de modernisation des infrastructures judiciaires est un moyen d’apporter « une véritable cure de jouvence » au ministère de la Justice.

    Le siège de la direction générale de la protection judiciaire et sociale, le camp pénal de Diamniadio (ouest), la prison de Fatick (centre), les palais de justice de Pikine, Guédiawaye, Rufisque (ouest), Fatick et Diourbel (centre) sont prévus dans le programme de modernisation des infrastructures judiciaires, selon M. Diagne.

    Le khalife général des tidjanes était représenté à la cérémonie d’inauguration par Serigne Habib Sy et Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Sy Dabakh.

    Serigne Habib Sy a fait part au ministre de la « satisfaction totale » du khalife.

    MKB/ADI/FKS/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaolack : le gouvernement invité à fournir une ‘’assistance psychologique’’ à une famille ‘’décimée’’ par un accident de la route

    SENEGAL-SOCIETE / Kaolack : le gouvernement invité à fournir une ‘’assistance psychologique’’ à une famille ‘’décimée’’ par un accident de la route

    Kaolack, 31 jan (APS) – L’Association pour le développement du village de Ndiayène Momath (ADN) invite les pouvoirs publics à fournir ‘’une assistance psychologique’’ aux familles des victimes de l’accident à l’origine de la mort de huit personnes, jeudi, dans le département de Nioro du Rip (centre).

    Sept personnes sont mortes sur-le-champ, une autre a succombé à ses blessures plusieurs heures plus tard.

    Sept des huit personnes décédées, ainsi que trois blessés, sont membres d’une même famille, selon l’ADN.

    ‘’Au nom de l’Association pour le développement de Ndiayène Momath, nous transmettons ce message aux ministères chargés des Transports, de la Famille et des Solidarités, à l’Agence nationale des pupilles de la Nation et à toutes les bonnes volontés, pour une assistance psychologique et toutes autres formes de soutien pour la famille des victimes’’, a écrit l’ADN dans une note parvenue vendredi à l’APS.

    ‘’Toute forme de soutien et d’assistance à cette famille décimée venant des autorités et de toute autre bonne volonté sera la bienvenue’’, est-il écrit.

    L’Association pour le développement de Ndiayène Momath signale que l’accident a rendu ‘’plusieurs enfants’’ orphelins.

    La disparition des huit passagers qui se rendaient à des funérailles entraîne ‘’des charges sociales très importantes’’ pour leur famille, selon l’ADN.

    Les personnes décédées ont été inhumées ce vendredi à Ndiayène Momath.

    ADE/SKS/SMD/FKS/ESF

  • SENEGAL-ACCIDENT / Bakel : un accident de circulation fait 14 blessés

    SENEGAL-ACCIDENT / Bakel : un accident de circulation fait 14 blessés

    Bakel, 31 jan (APS) – Un véhicule de marque Mercedes Benz s’est renversé, vendredi, peu après 13h à l’entrée de Bakel (est), occasionnant quatorze blessés dont un dans un état dit grave, a appris l’APS de source sécuritaire.

    « Arrivé à 500 mètres du carrefour, en abordant le virage, le chauffeur a perdu le contrôle de son  véhicule qui s’est renversé sur son flanc droit suivant son sens de marche » , renseigne la même source.

    Elle évoque notamment « un défaut de maîtrise et une imprudence »  qui seraient à l’origine du renversement de ce véhicule assurant le transport urbain entre Bakel et Gabou.

    Les blessés ont été évacués au niveau du district sanitaire de Bakel.

    AND/ABD/SMD/FKS

  • SENEGAL-URBANISME-DEFIS / Saint-Louis : la restructuration du quartier de Pikine sera une priorité (tutelle)

    SENEGAL-URBANISME-DEFIS / Saint-Louis : la restructuration du quartier de Pikine sera une priorité (tutelle)

    Saint-Louis, 31 jan (APS) – Le gouvernement du Sénégal veut placer la restructuration de Pikine parmi ses priorité dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine, a annoncé, vendredi, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, présentant ce quartier populeux de la ville de Saint-Louis comme un « cas d’école ».

    « La restructuration de Pikine sera une priorité, du point de vue des enjeux que nous avons, mais surtout de son poids démographique », a notamment dit le ministre en séjour dans la vieille ville qui abrite les Journées de concertation sur la gouvernance de proximité et la valorisation des déchets municipaux.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de ce Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine, il a cité le quartier de Pikine comme « un cas d’école, avec ses enjeux majeurs liés à la croissance démographique et à l’assainissement ».

    Balla Moussa Fofana a expliqué que ce programme vise essentiellement à « aider les Sénégalais à avoir accès à un logement, mais surtout aussi à l’amélioration de leur cadre de vie ».

    S’exprimant au terme d’un périple qui l’a successivement mené à la digue de Pikine, au bassin d’orage et le site de la zone de recasement, le ministre a insisté sur le fait que « quand on dit renouveau urbain, on parle à la fois de restructuration urbaine, mais aussi de rénovation urbaine ».

    Outre l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diong, l’adjointe au maire de la ville de Saint Louis Aida Mbaye Dieng et la Fondation  »Droit à la Ville », ont pris part à la rencontre.

    AMD/SMD/FKS

  • SENEGAL-SOCIETE / L’ONPN et Finafrica en partenariat pour l’inclusion financière et l’insertion professionnelle des pupilles de la Nation

    SENEGAL-SOCIETE / L’ONPN et Finafrica en partenariat pour l’inclusion financière et l’insertion professionnelle des pupilles de la Nation

    Dakar, 31 jan (APS) – L’Office national des pupilles de la nation (ONPN) et la société d’assurances Finafrica ont signé, vendredi, une convention de partenariat dans le but de favoriser l’inclusion financière et l’insertion professionnelle des pupilles de la Nation.

    ‘’L’accord que nous signons aujourd’hui repose sur des engagements mutuels solides et une collaboration fondée sur des valeurs communes [qui permettra] d’apporter un soutien financier au pupilles de la Nation, a déclaré Fatima Mbengue, directrice générale de l’ONPN.

    La cérémonie de signature a eu lieu dans les locaux de Finafrica, en présence de son directeur général, Ibrahima Wane, de ses collaborateurs et des agents de l’ONPN.

    Ce partenariat ambitionne également de faciliter l’insertion professionnelle à travers un programme de stages, en récompensant les meilleurs élèves pupilles chaque année, en soutenant les grands événements de l’ONPN, a détaillé Mme Mbengue

    Selon la directrice de l’ONPN, le partenariat scellé avec Finafrica « illustre parfaitement le rôle que peut jouer le secteur privé aux côtés des institutions publiques pour renforcer la protection sociale et garantir un meilleur avenir aux enfants vulnérables ».

    Ce partenariat entre dans le cadre de la politique RSE – Responsabilité sociétale de l’entreprise- de Finafrica, qui a inscrit « l’accompagnement des couches vulnérables et de la protection de l’environnement’ dans son ADN’’, a indiqué, Aminata Ba, responsable Marketing et Communication, chargée de la politique RSE de cette société d’assurances.

     L’importance et le caractère essentiel de l’ONPN dans les actions sociales ont guidé la signature de la convention de partenariat a, pour sa part, souligné le directeur général de Finafrica, Ibrahima Wane, ajoutant avoir en partage avec l’ONPN les valeurs « de solidarité,  de leadership et d’inclusion ».

    Les deux entités ont exprimé leur volonté de rendre ce partenariat ‘’pérenne et efficient’’.

    ABB/ADL/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS-GENRE / Une étude met en exergue ‘’des inégalités entre les sexes dans les salles de rédaction’’

    SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS-GENRE / Une étude met en exergue ‘’des inégalités entre les sexes dans les salles de rédaction’’

    Dakar, 31 jan (APS) – Une nouvelle étude menée au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo, dans le cadre du projet ‘’Africa Women Journalism’’ (Journalisme pour les femmes en Afrique) met en exergue ‘’des inégalités entre les sexes qui affectent le reportage sur les genres dans les salles de rédaction’’.

    Elle ‘’met en lumière les barrières systémiques et les inégalités entre les sexes auxquelles les femmes journalistes sont confrontées quotidiennement dans les salles de rédaction d’Afrique de l’Ouest’’.

    L’étude a été menée au moyen de sondages auprès des acteurs des médias et de discussions de groupes avec des femmes journalistes au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo, précisent ses auteurs dans le résumé dont l’APS a eu connaissance.

    Selon eux, ‘’le sondage visait à évaluer les défis auxquels les femmes sont confrontées dans les médias, les défis qu’elles rencontrent dans la production de rapports sur les questions de genre et à explorer des solutions potentielles pour promouvoir l’équité entre les sexes dans les salles de rédaction’’.

    L’étude fait ressortir les ‘’lacunes importantes dans la production de rapports sensibles au genre, l’absence de politiques éditoriales claires et le manque de représentation des femmes comme experts et décideurs dans les médias’’.

    Selon le rapport, ‘’la majorité des salles de rédaction n’ont pas de politique officielle (…) tenant compte du genre’’.

    Ainsi, au Sénégal, 75 % des répondants ont signalé l’absence de telles politiques, contre 67, 5% au Burkina Faso et 63,4 % au Togo.

    S’agissant du ‘’contenu insuffisamment sensible au genre’’, l’étude note que ‘’la fréquence des reportages sur le genre est inquiétante’’, même si ‘’62,4 % des salles de rédaction affirment avoir des sections dédiées aux histoires liées au genre’’.

    Selon le document, ‘’au Sénégal, 60 % des salles de rédaction produisent du contenu lié au genre moins de cinq fois par mois, avec des tendances similaires au Burkina Faso et au Togo’’.

    Des’obstacles économiques pour les femmes journalistes’’

    Le rapport fait également état d’une ‘’difficulté d’accès aux expertes’’, relevant que celles ‘’qui sont prêtes à être citées ou interviewées n’ont qu’un accès limité’’.

    ‘’Les femmes journalistes rapportent que leurs salles de rédaction ont souvent du mal à inclure les femmes comme sources d’expertise, perpétuant le cycle des perspectives dominées par les hommes dans la couverture médiatique’’, lit-on dans le document.

    L’enquête soulève également des ‘’obstacles économiques pour les femmes journalistes’’.

    ‘’Dans ces pays, les femmes journalistes sont moins bien rémunérées que leurs homologues masculins et ont un accès limité aux ressources nécessaires comme la technologie, la formation et le mentorat, ce qui aggrave encore l’inégalité des sexes au sein de la rédaction’’, souligne l’étude.

    Les auteurs du rapport ont proposé plusieurs recommandations pour ‘’répondre à ces questions pressantes’’.

    Selon eux, ‘’les organisations de médias devraient mettre en œuvre des lignes directrices éditoriales officielles qui donnent la priorité à un reporting sensible au genre et fournir une formation régulière à tout le personnel des salles de rédaction’’.

    Ils invitent les médias à ‘’s’engager à produire des articles plus fréquents et plus approfondis sur le genre afin de contester les stéréotypes et de mieux représenter les expériences des femmes’’.

    Les auteurs estiment que ‘’les rédactions devraient activement rechercher et prioriser l’accès aux femmes expertes dans divers domaines, en veillant à ce que les différentes perspectives soient représentées dans la couverture et les sources’’.

     »Un problème systémique »

    Ils invitent également les médias à ‘’assurer l’égalité des salaires pour un travail égal et offrir des possibilités de perfectionnement professionnel ciblées, y compris l’accès à la formation, aux programmes de leadership et à la technologie, afin de combler l’écart entre les sexes dans les salles de rédaction’’.

    Cité dans le document, Dr Abdou Diaw, chercheur principal, a déclaré que ‘’les résultats de cette recherche soulignent que l’inégalité entre les sexes dans les salles de rédaction, en particulier dans le domaine des rapports sur les questions de genre, est un problème systémique qui exige une attention immédiate’’.

    ‘’En mettant en œuvre des politiques éditoriales tenant compte du genre, en offrant une formation ciblée et en renforçant les mesures de responsabilisation, nous pouvons éliminer ces obstacles et donner aux femmes journalistes le pouvoir de prendre la tête de la création d’une couverture médiatique plus inclusive et équitable’’, a-t-il affirmé.

    Selon ses auteurs, ce rapport ‘’constitue un appel à l’action critique pour les organisations de médias, les gouvernements et la société civile afin qu’ils agissent maintenant et créent un environnement médiatique plus inclusif’’.

    Ils estiment qu’en s’attaquant ‘’aux obstacles auxquels les femmes journalistes sont confrontées, nous pouvons favoriser des reportages plus diversifiés et équitables qui reflètent mieux les réalités de l’inégalité entre les sexes dans nos sociétés’’.

    Le projet Journalisme pour les femmes en Afrique (AWJP) vise à ‘’promouvoir l’égalité des sexes dans le journalisme et à autonomiser les femmes journalistes en Afrique par la formation, le mentorat, la recherche et les partenariats collaboratifs’’.

    Son objectif ‘’est de créer un environnement médiatique plus inclusif qui amplifie les voix des femmes et remette en question les inégalités sociales’’.

    AMN/ASB/OID/ABB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Koungheul : le Conseil départemental veut réduire les inégalités spatiales et économiques

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Koungheul : le Conseil départemental veut réduire les inégalités spatiales et économiques

    Koungheul, 31 jan (APS) – Le Conseil départemental de Koungheul, dans la région de Kaffrine (centre), ambitionne, à travers le projet d’élaboration d’un schéma d’aménagement de développement territorial (SDADT), lancé récemment, de réduire les inégalités spatiales et économiques, a annoncé sa présidente, Socé Diop Dionne.

     »Véritable outil de prospective à l’échelle du département, l’objectif visé à travers sa mise en œuvre est d’aider à réduire les inégalités spatiales et économiques, prenant en compte les défis et enjeux liés aux changements climatiques, à l’urbanisation, à l’énergie, à l’emploi des jeunes, à l’économie numérique, à la mondialisation entre autres », a-t-elle expliqué Mme Dionne.

    L’élaboration de ce schéma, qui s’inscrit en droite ligne de l’Agenda national de transformation ‘’Vision Sénégal 2050’’, dont le troisième axe stratégique porte sur l’aménagement et le développement durable des territoires, est appuyé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).

    Socé Diop Dionne s’exprimait au terme d’un atelier de lancement et de mise en place de la Commission départementale d’aménagement et de développement territorial (CDADT), sous la présidence du préfet du département de Koungheul, Souleymane Ndiaye.

    Elle a affirmé que ce projet permettra à sa collectivité territoriale de s’inscrire dans la dynamique de la nouvelle vision du président Bassirou Diomaye Faye, qui a chargé son Premier ministre de la mettre en œuvre pour assurer le développement du pays à partir de ses ressources et de ses potentialités.

    Plus spécifiquement,  »le Conseil départemental de Koungheul pourra prendre toute sa place dans l’agenda national de transformation pour un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050 », a-t-elle dit.

    Elle estime que  »le SDADT de Koungheul sera un outil au service des acteurs territoriaux pour une bonne cohérence de l’action territoriale dont la mise en œuvre effective nécessite l’implication des différentes catégories d’acteurs des collectivités territoriales ».

    ‘’L’ambition des nouvelles autorités à travers cet axe stratégique est d’accompagner l’atteinte de la souveraineté économique par une option contrôlée et bien structurée d’aménagement durable des territoires’’, a indiqué Tidiane Sidibé, directeur général de l’ANAT.

    D’après M. Sidibé, l’axe 3 de l’Agenda national de Transformation vise, entre autres, le développement des infrastructures et la gestion durable de l’environnement et des écosystèmes naturels, avec un développement territorial plus équilibré autour de huit (8) grands pôles territoires.

    Le SDADT fixe les options d’aménagement et de développement et contribue à la mise en cohérence des projets de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé. Il organise de manière cohérente, prospective et durable, le développement du département de Koungheul’’, a-t-il souligné.

    L’ANAT, décidant d’accompagner le département de Koungheul dans l’élaboration de son SDADT, au même titre que les départements de Fatick, Mbour, Guinguinéo et Goudiry, est consciente de l’importance du département dans la hiérarchie fonctionnelle des établissements humains au Sénégal mais aussi de ses énormes ressources et potentialités territoriales, a dit son directeur général.

    ‘’Avec la mise en place prochaine des pôles territoriaux de développement, le département de Koungheul aura une partition importante à jouer dans le pôle centre en termes de carrefour logistique’’, a soutenu Tidiane Sidibé, ajoutant que l’élaboration du SDADT devrait permettre au département de se projeter vers le développement, en tenant compte des nouveaux enjeux territoriaux.

    CTS/ADE/SBS/ASB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES-NECROLGIE-REACTION / Décès du Pr Abdoulaye Dièye : l’UCAD rend hommage à un homme qui a « consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche en droit public »

    SENEGAL-UNIVERSITES-NECROLGIE-REACTION / Décès du Pr Abdoulaye Dièye : l’UCAD rend hommage à un homme qui a « consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche en droit public »

    Dakar, 31 jan (APS) – L’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a rendu hommage au professeur Abdoulaye Dièye, décédé jeudi, à Dakar, saluant l’engagement d’un enseignant-chercheur à la faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) qui a consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche en droit public.

     »Ancien Rapporteur général de la Commission nationale de réforme des institutions  (CNRI), son expertise et ses connaissances approfondies des questions constitutionnelles en faisaient une référence incontournable tant pour les étudiants que pour ses collègues universitaires », écrit l’UCAD à travers ses médias sociaux.

    Elle ajoute que le Professeur Dièye,  »reconnu pour sa brillante carrière de constitutionnaliste », a  »marqué de son empreinte le domaine du droit et des institutions au Sénégal ».

     »Tout au long de sa carrière, il avait aussi œuvré pour une gestion foncière plus juste et équitable », a encore relevé l’UCAD, présentant ses condoléances  »les plus attristées à sa famille biologique et académique ».

    MK/SBS/OID

  • SENEGAL–JUSTICE-FORMATION / Saint-Louis : des magistrats formés sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation en matière pénale

    SENEGAL–JUSTICE-FORMATION / Saint-Louis : des magistrats formés sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation en matière pénale

    Saint-Louis, 31 jan (APS) – Des magistrats ont bénéficié pendant deux jours, à Saint-Louis, d’une formation sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation en matière pénale, a appris l’APS des organisateurs.

    Initié par le Centre de formation judiciaire (CFJ), le séminaire de formation qui a pris fin jeudi avait pour objectif général de renforcer les capacités des acteurs de la chaîne pénale sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation ainsi que le recouvrement des avoirs criminels, indique un document transmis à l’APS.

    Le but est d’aboutir à une meilleure appropriation, par les acteurs de la chaîne pénale, des procédures applicables en matière de saisie et confiscation dans la lutte contre la délinquance économique et financière, renseigne le même document.

    « Cette thématique +saisie et la confiscation en matière pénale+ correspond à une expression de besoins des acteurs que sont les magistrats. C’est sur la base de ces expressions de besoins que nous avons élaboré un catalogue qui recense l’ensemble des sessions de formation continue que nous comptons dérouler au titre de l’année 2025’’, a déclaré Souleymane Téliko, Directeur général du Centre de formation judiciaire (CFJ).

    Le séminaire de Saint-Louis, a-t-il souligné,  »est donc la première de cette série d’activités. Et ensuite, nous comptons aller dans les autres Cours d’appel que sont Kaolack, Tambacounda, Ziguinchor, Thiès et Dakar ».

     »Au sortir de ce séminaire, nous comptons parvenir à l’objectif qui est de renforcer les capacités et surtout de faire de telle sorte que les sessions de formation organisées par le Centre de formation judiciaire puissent avoir un impact réel à la fois sur le fonctionnement des juridictions et sur les pratiques professionnelles des uns et des autres », a-t-il fait valoir.

    Madické Diop, secrétaire général de la Cour d’appel de Saint-Louis a, de son côté, magnifié la tenue de cette rencontre qui a permis de passer en revue cet arsenal juridique pour une mise à niveau de tous les acteurs de la chaîne pénale.

    Il espère tout de même qu’au sortir de ce séminaire, les magistrats du ressort judiciaire (Saint-Louis, Louga et Matam) vont s’approprier les mécanismes et procédures de saisie et de confiscation afin d’anticiper une probable recrudescence de la délinquance financière.

    CGD/AMD/ASB/OID