Catégorie : Société

  • SENEGAL-METEO / Une baisse des températures du 1er au 04 février dans plusieurs localités du pays (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Une baisse des températures du 1er au 04 février dans plusieurs localités du pays (ANACIM)

    Dakar, 31 jan (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie annonce une baisse des températures durant la période du 1er au 04 février dans plusieurs localités du pays.

    ‘’Au cours de la période susmentionnée, les températures connaitront une forte baisse en journée mais surtout la nuit sur plusieurs localités du pays’’, indique l’ANACIM dans un ‘’Avis de fraîcheur’’ dont l’APS a eu connaissance.

    L’agence signale qu’au courant du week-end du 1er au 02 février, ‘’les températures diurnes varieront entre 27 et 31°C dans les régions du Nord notamment Saint-Louis, Matam et Louga tandis qu’elles avoisineront 29 à 33°C dans le Centre (Thiès, Mbour, Diourbel, Fatick et Kaolack).

    Elle ajoute que dans les autres régions, la baisse des températures sera plus modérée.

    Selon l’ANACIM, le froid sera fortement marqué au cours des nuits et en matinée.

    Elle fait état de températures nocturnes devant osciller entre 13 et 18°C dans les régions du Nord (Louga, Linguère, Saint-Louis, Podor et Matam) et du Centre (Kaffrine, Thiès Mbour, Diourbel, Fatick et Kaolack).

    L’agence annonce que sur le reste du territoire, les températures minimales varieront entre 18 et 20°C.

    À Dakar, il est prévu un temps froid, la nuit, avec des températures comprises entre 16 et 18°C, alors que les journées resteront fraîches, affichant des valeurs entre 23 et 25°C.

    OID/ASB

  • SENEGAL-POLICE-INITIATIVE-REPORTAGE / « Opération spéciale » de confection de passeport et de CNI : les demandeurs à l’assaut de la Porte du troisième millénaire

    SENEGAL-POLICE-INITIATIVE-REPORTAGE / « Opération spéciale » de confection de passeport et de CNI : les demandeurs à l’assaut de la Porte du troisième millénaire

    +++Par Amadou Ba+++

    Dakar, 31 jan (APS) – En prélude de la neuvième édition de la Journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Reew’’, prévue samedi, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique organise plusieurs actions d’utilité publique, notamment la ‘’facilitation pour l’obtention de la carte nationale d’identité (CNI) et du passeport’’, une initiative qui a poussé de nombreux demandeurs à prendre d’assaut à la Porte du troisième millénaire, à Dakar.

    ‘’Cette opération spéciale d’enrôlement’’ de trois jours a débuté mercredi. Elle est organisée à Dakar, Thiès et Touba, de 8 à 18 heures.

    Au vu de l’affluence notée le premier jour de l’opération spéciale de confection de passeport et de CNI, nul doute qu’ils sont nombreux à souhaiter qu’une telle trouvaille soit renouvelée et dupliquée dans les régions de l’intérieur. Dans la capitale sénégalaise, la Porte du troisième millénaire, située à deux pas de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) de la Police nationale, refuse du monde.

    En cette matinée ensoleillée, plusieurs dizaines de personnes, des jeunes et des moins jeunes, ont pris d’assaut les lieux sous l’œil vigilant d’agents de police, qui assurent le service d’accueil et d’orientation, en plus, bien sûr, du service d’ordre, même si le moindre incident n’est noté.

    Sur les allées, qui, d’habitude, accueillent les amoureux de la promenade au bord bord de la mer, sont installés des chapiteaux. Le plus grand fait office de salle d’attente, l’autre de service des passeports, le troisième pour la carte nationale d’identité.

    A l’intérieur des deux bureaux d’enregistrement éphémères, faits de barnums pliables, l’atmosphère est studieuse. Des officiers de police, hommes et femmes, exécutent plusieurs tâches à la fois : le remplissage des formulaires physiques et par ordinateur, la prise d’empreinte digitale et de la photo des demandeurs, etc.

    Wally Top vient d’accomplir les formalités pour le renouvellement de son passeport arrivé à expiration. ‘’L’initiative du ministère de l’Intérieur est salutaire’’, dit-il tout en marchant d’un pas empressé. Il est presque midi, et le technicien supérieur en Tourisme doit regagner son lieu de travail. ‘’Je suis arrivé ici à 5 heures du matin et l’enrôlement n’a débuté qu’aux environs de 10 heures’’, ajoute-t-il, estimant que l’attente en valait la chandelle.

    En effet, son rendez-vous pour le renouvellement de son titre de voyage était programmé le 11 février. ‘’Quand j’ai eu écho de cette initiative du ministère de l’Intérieur, j’ai aussitôt sauté sur l’occasion’’, se réjouit-il, en pressant davantage le pas.

    Mouhamed Diouf, un étudiant en fac de Lettres, deuxième année, a lui également saisi cette opportunité de renouveler son passeport le plus rapidement possible, afin d’être dans les temps de dépôt d’une pré-inscription dans une université européenne. ‘’Mon rendez-vous au bureau des passeports était fixé au 7 février. Maintenant, c’est ce jour-là que je dois aller le récupérer’’, dit-il rangeant soigneusement son récépissé dans une enveloppe A4 qu’il glisse dans son sac.

    Un malentendu dans la communication

    Ami Collé Ndiaye, elle, n’a pas eu la même veine que Wally Top et Mouhamed Diouf. Élégante dans son tailleur-pantalon aux couleurs rouge et blanche assorties, la trentenaire originaire de Touba et résident à Keur Mbaye Fall, en banlieue dakaroise, est venue sur les lieux pour rien. Pour cause : ‘’ici, on ne procède qu’au renouvellement des passeports. Pour les primo-déposants, les dossiers sont reçus au service dédié, sis à Dieupeul’’, précise un agent de police.

    Ami Collé devra donc suivre la procédure d’usage : payer une taxe de 20 000 francs CFA et un ticket de rendez-vous à 1 000 francs CFA et attendre qu’on lui fixe un jour de dépôt.

    ‘’Ce ne sont pas les frais à payer qui me rendent amère. C’est plutôt la longue attente d’un rendez-vous pour le dépôt, en plus de devoir rentrer bredouille après avoir attendu de l’aube, dans le froid, jusqu’à midi, sous ce chaud soleil’’, dit-elle confuse. De plus, elle croyait que la délivrance du passeport serait effective le même jour.

    ‘’J’espérais déposer aujourd’hui et recevoir mon passeport, car je voulais aussitôt après m’inscrire au programme de la migration circulaire pour espérer faire partie des 250 jeunes Sénégalais devant se rendre en Espagne pour des travaux saisonniers’’, confie-t-elle, quelque peu résignée. ‘’Bah, ce sera la prochaine fois’’, lance-t-elle en s’éloignant, les yeux rivés sur son smartphone.  

    Comme Ami Collé, Alioune Guèye, résident au quartier Castors est dans la même situation. ‘’Je suis venu ici très tôt, mais je n’ai pas pu procéder au dépôt car on me demande d’aller d’abord me procurer de la quittance de 20 000 francs CFA, alors que l’annonce disait que l’enregistrement était gratuit’’, clame-t-il.

    En réalité, il n’a jamais été question de gratuité, comme l’ont annoncé des sites d’informations, mais d’‘’opération spéciale’’ dans le cadre de la neuvième Journée ‘’Setal sunu reew’’, dont l’organisation, cette fois-ci, est confiée au ministère de l’Intérieur, qui l’a placée sous le thème : ‘’Setal sunu gox, moy sunu karangué’’ (Un cadre de vie sain et propre est gage de sécurité).

    Venu constater le démarrage effectif de la confection de la carte nationale d’identité et du passeport, un officiel de la DAF a tenu à clarifier les choses. ‘’Il n’y a rien à payer pour cet enrôlement, sauf que le demandeur, naturellement, doit payer la quittance [de 20 00 francs CFA] s’il s’agit du passeport et, s’il s’agit d’une demande de duplicata pour la carte nationale d’identité, il doit effectivement payer le timbre de 10 000 francs. Hormis la quittance et le timbre, il n’y a aucun frais à supporter par le demandeur’’, a-t-il précisé.

    Ces explications n’ont pas pour autant convaincu un groupe de jeunes, qui regrettent d’être venus, à l’aube, de la lointaine banlieue, espérant enfin obtenir leur premier passeport, un document indispensable pour voyager hors de l’espace CEDEAO.

    Alioune Guèye, par contre, semble persuadé malgré lui par les explications de l’officier de la DAF, essayant de contenir difficilement sa déception. ‘’La communication autour de cette opération a été mauvaise’’, affirme-t-il dans de grands gestes, qui font tomber les bras relevés de son boubou.

    Une carte nationale d’identité pour la première fois

    A la décharge du ministère de l’Intérieur, les annonces officielles de la confection de passeport et de carte nationale d’identité durant les trois jours précédant la journée nationale de nettoiement, ne font pas état d’exonération du paiement de quittance ou de timbre.

    Dans la longue file des demandeurs de carte nationale d’identité, Maimouna Camara ne tient pas en place, comme pour reposer ses jambes pour être restée debout longtemps. Mais pas question de sortir du rang. Juste une dizaine de personnes et ça sera son tour. Agée de 21 ans et ne parlant pas très bien wolof, elle indique qu’elle est venue de Guédiawaye pour se faire confectionner sa première carte nationale d’identité.  

    A la Porte du troisième millénaire, mardi dernier, on aurait parié qu’il s’agissait de la journée des premières fois.

    Mouhamed Sow, 23 ans, habitant Yeumbeul, tient fermement un certificat de résidence et un formulaire rempli. Il ne lui reste qu’à attendre son tour pour déposer sa demande d’obtention de sa première pièce d’identité nationale.

    Idem pour Mouhamed Cissé qui vient d’atteindre l’âge de la majorité. Le longiligne bonhomme de 18 ans est accompagné de sa grande sœur Ndèye Fatou Cissé. En effet, Mouhamed est revenu il n’y a pas si longtemps de Kaolack (centre), où il étudiait dans un daara (école coranique). Ils viennent du quartier Gueule Tapée situé non loin de la Porte du troisième millénaire, où ils patientent depuis 7 heures. ‘’Comme il ne connaît pas trop bien Dakar, je l’ai accompagné pour pas qu’il se perde’’, dit Ndèye Fatou Cissé, dans un sourire amoindri par la fatigue qui se lit sur son visage.

    Bientôt 13 heures et les lieux ne désemplissent toujours pas, attirant ainsi des vendeurs de café Touba, de beignets et autres amuse-bouche doués pour flairer les bons coups.

    ABB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Tivaouane: le nouveau palais de justice va améliorer le service (délégué du procureur)

    SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Tivaouane: le nouveau palais de justice va améliorer le service (délégué du procureur)

    Tivaouane, 31 jan,(APS) – Le nouveau palais de justice de Tivaouane, dont l’inauguration est prévue, ce vendredi, va régler définitivement les problèmes de bureaux et permettre l’affectation de nouveaux agents pour une amélioration du service, a indiqué, jeudi, Ousmane Basse délégué du procureur de la République dans le département de Tivaouane.

    Il a exprimé sa satisfaction quant à la construction d’un nouveau palais de justice, qui entre en droite ligne de la modernisation de la justice.

    Dans les nouveaux locaux du palais de justice de Tivaouane, cinq salles d’audience ont été aménagées, contre une seule pour l’ancien site.

     »Le bâtiment où nous sommes était une maison transformée en tribunal. Il est étroit, vétuste et manquait de commodités », a relevé Ousmane Basse.

    Le fait de construire un nouveau bâtiment qui répond aux normes d’un vrai palais de justice, règle le problème de bureaux, a commenté M. Basse.

    La disponibilité de bureaux, dotés des commodités requises, motive davantage les agents à mieux se concentrer sur le travail et à satisfaire les usagers du service de la justice, a-t-il fait valoir.

    Le délégué souhaite que cette vague de modernisation touche à la maison d’arrêt et de correction de Tivaouane pour son extension.

    Cette infrastructure devrait également améliorer la productivité et l’accessibilité de la justice pour les justiciables.

    Selon lui, l’ancien tribunal sis sur la route de Mboro, « n’offrait aucune commodité. Les agents avaient du mal à recevoir les justiciables ou à leur donner des orientations. Il n’y avait pratiquement pas de salles d’attente ».

    « Du coup, certains usagers qui cherchaient des informations ou devaient déposer des requêtes ou plaintes, se mettaient au dehors, quand le nombre était pléthorique », a t-il déploré.

    Le délégué souhaite que cette vague de modernisation soit étendue à la maison d’arrêt et de correction de Tivaouane, pour son agrandissement.

    Interpellé sur l’existence d’une éventuelle spécificité de la manière dont il exerce sa fonction dans une cité religieuse, Ousmane Basse qui vient de boucler quatre mois en tant que délégué du procureur de la République à Tivaouane, dit ne faire « aucune différence entre travailler dans une ville religieuse et dans toute autre ville du pays ».

    « Je n’ai pas senti la différence entre travailler ici et ailleurs. Depuis que je suis à Tivaouane, je n’ai reçu aucun émissaire venant d’un marabout. Tout le contraire, le marabout ne protège personne », dit-il.

    « Tous les dignitaires de la famille Sy que j’ai rencontrés, s’accordent sur une chose : le marabout veut une stricte application de la justice », dit Ousmane Basse.

    Dans cette localité, relève-t-il par ailleurs, la plupart des dossiers qui arrivent au tribunal portent généralement sur des vols à l’arrachée, des cas de vol de bétail, des agressions ou atteintes physiques.

    Les litiges fonciers, les cas de viol et autres atteintes sexuelles figurent aussi en bonne place dans les affaires qui y sont traités.

    MKB/ADI/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Journée mensuelle de nettoiement : l’Église catholique invite ses fidèles à participer massivement

    SENEGAL-SOCIETE / Journée mensuelle de nettoiement : l’Église catholique invite ses fidèles à participer massivement

    Dakar, 30 jan (APS) – La conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau invite ses paroisses et communautés se trouvant dans le territoire sénégalais à participer massivement à la neuvième journée nationale mensuelle de nettoiement prévue samedi prochain.

    ‘’Nous recommandons à toutes les paroisses et communautés les actions suivantes : organiser des activités de nettoiement dans les lieux de culte, aux alentours et dans vos quartiers respectifs ; sensibiliser les fidèles sur l’importance de la propreté et de la sécurité’’, a écrit l’abbé Augustin Thiaw, le secrétaire général de la conférence épiscopale, dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Les dirigeants de cette organisation invitent en même temps leurs coreligionnaires à ‘’mobiliser les mouvements d’action catholique et les associations’’, et à ‘’participer aux activités organisées dans [leurs] localités’’.

    La conférence épiscopale salue ‘’cette noble initiative portée par […] le président de la République, Bassirou Diomaye Faye’’, la journée mensuelle de nettoiement.

    ‘’Nous vous exhortons à vous mobiliser massivement pour faire de cette journée un moment fort de notre engagement citoyen’’, a encore écrit son secrétaire général.

    Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique dirige les opérations de la neuvième journée mensuelle de nettoiement.

    ‘’Rendre propre notre environnement, c’est promouvoir la sécurité’’ est le thème choisi pour la mobilisation des citoyens autour cette activité.

    CS/ABB/ESF

  • SENEGAL-SECURITE / Richard-Toll : la commissaire de police Aïssatou Kâ privilégie la coopération avec les populations

    SENEGAL-SECURITE / Richard-Toll : la commissaire de police Aïssatou Kâ privilégie la coopération avec les populations

    Richard-Toll, 30 jan (APS) – Le commissaire central de Saint-Louis (nord), Mamadou Lamarana Diallo, a dirigé, jeudi, la cérémonie de prise de fonctions de la nouvelle cheffe du commissariat urbain de police de Richard-Toll, Aïssatou Kâ, qui a souhaité avoir une parfaite collaboration avec les populations et les forces de défense et de sécurité.

    ‘’Je mesure bien le poids de cette charge, car je suis consciente du fait que Richard-Toll est une ville frontalière. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire, pour moi, de collaborer avec tous les corps (les forces de défense et de sécurité), pour qu’on puisse ensemble relever les défis d’ordre sécuritaire’’, a dit Mme Kâ.

    Elle assure vouloir collaborer avec les populations, dans une ‘’approche inclusive et participative’’, pour assurer leur sécurité.

    OG/AT/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / La région de Diourbel dotée d’un nouveau palais de justice

    SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / La région de Diourbel dotée d’un nouveau palais de justice

    Diourbel, 30 jan (APS) – Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a présidé, jeudi, une cérémonie d’inauguration du nouveau palais de justice de Diourbel (centre), où sont réunis le tribunal d’instance et le tribunal de grande instance de cette région.

    ‘’Plus qu’un édifice destiné à accueillir le tribunal d’instance et le tribunal de grande instance de Diourbel, ce palais de justice est le symbole d’une nouvelle ère pour la justice sénégalaise’’, a dit M. Diagne.

    L’ouvrage offre aux travailleurs de la justice un ‘’cadre de travail propice à leur épanouissement’’, a-t-il affirmé, estimant que le tribunal d’instance et le tribunal de grande instance de Diourbel occupaient des bâtiments inadéquats pour les services judiciaires.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne

    ‘’Cette situation de précarité sera bientôt dépassée’’, lorsque les deux juridictions vont aménager dans le nouveau palais de justice, a ajouté Ousmane Diane.

    La nouvelle infrastructure comprend 73 bureaux et six salles d’audience, selon le ministre de la Justice.

    Les nouveaux palais de justice de Diourbel et de Fatick (centre), inaugurés le même jour, découlent des recommandations faites au ministère de la Justice lors des assises de la justice qui ont eu lieu en juillet dernier, selon M. Diagne.

    Il avait été demandé au gouvernement, lors de cette concertation, de renforcer les ressources humaines et d’améliorer la qualité des infrastructures des cours et tribunaux, a rappelé le ministre de la Justice.

    ‘’Une exécution […] rigoureuse du programme de modernisation des infrastructures du ministère de la Justice est nécessaire pour l’atteinte des objectifs’’ des assises, a-t-il ajouté.

    Ousmane Diagne a annoncé la construction prochaine d’un palais de justice à Mbacké, dans la région de Diourbel.

    MS/SMD/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS / Appel de Seydina Limamou Laye : les layènes lancent un appel à l’unité et à la préservation des valeurs

    SENEGAL-RELIGIONS / Appel de Seydina Limamou Laye : les layènes lancent un appel à l’unité et à la préservation des valeurs

    Dakar, 30 jan (APS) – Le coordonnateur général de la 145e édition de l’Appel des layènes (les gens de Dieu), Baye Seydina Issa Thiaw Laye, a exhorté les Sénégalais, jeudi, à préserver l’unité nationale, à bannir les discours de haine et à sauvegarder les valeurs du pays.

    ‘’Depuis l’année dernière, le Sénégal connaît des évènements préoccupants, qui attirent l’attention des pouvoirs publics. Il est urgent de prendre des mesures pour préserver la cohésion nationale en rejetant les discours de haine et l’ethnicisme’’, a-t-il déclaré au début de la 145e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye (1843-1909).

    Cet évènement religieux est un moment de recueillement et de transmission des enseignements du défunt guide des layènes, fondateur d’une voie soufie au sein de la communauté des Lébous de Yoff, à Dakar, en 1883.

    Baye Seydina Issa Thiaw Laye a profité de cette célébration pour appeler ses compatriotes à préserver les valeurs qui fondent l’unité nationale.

    En parlant de Seydina Limamou Laye, le guide des layènes, il a insisté sur ses recommandations, dont l’appel à la consolidation de la foi en Dieu, à la paix et à la droiture.

    Comme chaque année, l’esplanade de Cambérène accueille des milliers de pèlerins à l’occasion de la commémoration de l’appel du défunt guide musulman.

    Des leaders politiques et des autorités administratives ont pris part à la cérémonie d’ouverture de l’évènement annuel.

    Les fidèles vêtus de blanc comme à l’accoutumée entonnaient des chants dédiés au guide de leur confrérie et au prophète Mohamed.

    La 145e édition de l’Appel des layènes se poursuivra vendredi, dans les communes de Ngor et Yoff, situées dans la région de Dakar. La cérémonie officielle marquant la fin de l’évènement aura lieu le même jour à Diamalaye.

    AN/ESF/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE / Bignona : le Premier ministre présente les condoléances de l’État au khalife El Hadji Fansou Bodian

    SENEGAL-SOCIETE / Bignona : le Premier ministre présente les condoléances de l’État au khalife El Hadji Fansou Bodian

    Ziguinchor, 30 jan (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, s’est rendu jeudi à Bignona (sud) pour présenter les condoléances du président de la République et du gouvernement au khalife El Hadji Fansou Bodian, à la suite du décès de son épouse Nafissatou Sonko.

    Le chef du gouvernement, accompagné du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, et d’autres personnalités, n’a pas fait de déclaration à son arrivée au domicile du guide religieux et imam de Bignona.

    Nafissatou Sonko est décédée des suites d’une maladie, le 20 janvier dernier, à Ziguinchor (sud).

    El Hadji  Fansou Bodian, l’imam de Bignona

    MNF/BK/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-COMMEMORATION / Vulgarisation de la pensée de Cheikh Anta Diop : la marche Dakar-Thieytou démarre samedi  

    SENEGAL-SOCIETE-COMMEMORATION / Vulgarisation de la pensée de Cheikh Anta Diop : la marche Dakar-Thieytou démarre samedi  

    Dakar, 30 jan (APS) – La marche annuelle organisée en prélude de l’anniversaire du décès de l’historien et homme politique Cheikh Anta Diop (29 décembre 1923 – 7 février 1986) va partir de Dakar samedi pour rallier Thieytou , le village natal du savant sénégalais, dans le département de Bambey (centre), a-t-on appris jeudi des organisateurs.

    Les marcheurs, essentiellement des disciples et sympathisants de l’historien, vont prendre départ samedi, à huit heures, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Ils vont « faire six jours pour effectuer ce trajet long de 154 km », a déclaré Nicolas Boissy, coordonnateur de la marche, lors d’une conférence de presse consacrée aux préparatifs de cette marche.

    Il a rappelé que cette initiative a pour objectif de « vulgariser et faire connaître davantage la pensée et la vision du professeur Cheikh Anta Diop, le pharaon du savoir ».

    Pour ce faire, des panels, expositions et causeries « sont prévus tout le long du trajet, notamment dans les écoles pour partager avec les élèves, la vision du penseur », selon Nicolas Boissy.

    Selon Mamadou Fall Hervé, parrain de l’édition de cette année,   »l’histoire de Cheikh Anta Diop doit être intégrée dans les curricula afin que sa vision d’un État fédéral africain, étape fondamentale pour la reconnaissance africaine, soit concrétisée ».

     »Toutes les valeurs qu’il portait et l’héritage qu’il a laissé nous appartiennent. Pour dire tout simplement que nous sommes en train de célébrer non pas un Sénégalais, mais un patrimoine africain et de l’humanité, venant du Sénégal », a ainsi soutenu l’avocat réunionnais inscrit au barreau de Saint-Pierre et Paris, Said Larifou.

    « Pour la première fois, les autorités étatiques seront aux côtés des organisateurs en termes de présence et de soutien matériel, logistique et financier », a rassuré Serigne Fall Guèye, directeur du Grand Théâtre national, qui a abrité la conférence de presse des marcheurs.

    Décédé le 7 février 1986, à Dakar, Cheikh Anta Diop a été inhumé à Thieytou son village natal et celui de ses ancêtres, dans la région de Diourbel (centre).

    Le 8 février 2008, le ministre de la Culture du Sénégal d’alors, Mame Birame Diouf, avait inauguré un mausolée perpétuant la mémoire de l’universitaire sénégalais. Ce mausolée, qui figure sur la liste des sites et monuments classés du Sénégal, est chaque année le lieu de convergence de beaucoup de militants et sympathisants de son œuvre intellectuelle et politique.

    La confrontation, au Sénégal, de l’historien Cheikh Anta Diop avec le grammairien Léopold Sédar Senghor, est souvent citée comme l’un des épisodes intellectuels et politiques les plus saillants de l’histoire contemporaine du pays.

    MK/SBS/FKS/BK/SMD

  • SENEGAL-ARABIE-RELIGION / Hajj 2025 : le Sénégal dispose d’un quota de 12.860 pèlerins (délégué général)

    SENEGAL-ARABIE-RELIGION / Hajj 2025 : le Sénégal dispose d’un quota de 12.860 pèlerins (délégué général)

    Dakar, 30 jan (APS) – Les autorités du royaume d’Arabie saoudite ont accordé un quota de 12 mille 860 pèlerins au Sénégal, pour le Hajj 2025, dont  80% seront convoyés par les voyagistes privés, a annoncé, jeudi, le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

     « Je salue ici la présence de la plupart des voyagistes privés qui, comme vous le savez, vont convoyer 11 000 pèlerins, tandis que la délégation n’aura que 1 260 pèlerins à faire voyager », a-t-il notamment déclaré en marge du lancement officiel des opérations d’inscription pour l’édition 2025 du Hajj ou grand pèlerinage.

    Lors de cette rencontre au hangar des pèlerins de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, le délégué général a confirmé qu’une trentaine de vols sont prévus cette année pour convoyer les pèlerins sénégalais à bord des avions de la compagnie nationale Air Sénégal et de celle d’Arabie saoudite, Flynas.

    « Le calendrier est déjà fixé. Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai et les retours se feront du 12 juin au 22 juin », a précisé le délégué général aux lieux saints de l’islam.

    Il a souligné que « toutes les dispositions ont été prises pour assurer les opérations d’enrôlement et d’enregistrement des pèlerins pour les mettre dans les meilleures conditions de préparation et d’exécution » de ce cinquième pilier de l’islam.

    Le général de division Mamadou Gaye a fait part de quelques « innovations apportées » dans les préparatifs du pèlerinage 2025, dont la décentralisation des bureaux d’enregistrement.

    « La grande innovation porte sur l’ouverture de guichets uniques dans cinq pôles régionaux, à Dakar, Ziguinchor, Saint-Louis, Tambacounda et Diourbel, pour permettre aux pèlerins d’effectuer leurs formalités de préparation à côté de leur lieu de résidence, afin d’éviter d’encombrer le site de Dakar », a-t-il magnifié.

    « Les bureaux sont fonctionnels. Les équipes sont en train de se mettre en place. Nous avons, dans un souci de cohérence, de méthode et d’organisation, prévu de convoquer les pèlerins à tour de rôle pour venir remplir les formalités pour éviter l’engorgement du hangar », a-t-il poursuivi.

    Une autre « innovation majeure », concerne la baisse du coût de la quittance de 20 000 à 2 000 francs CFA.

    Cette année, le package pour le voyage a été arrêté à 4 millions 300 mille francs CFA, a indiqué le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, ajoutant toutefois que les plus hautes autorités du Sénégal ont exprimé leur volonté de mettre en place des mécanismes pour faire baisser davantage le coût.

    Les inscriptions prennent fin le 7 mars.

    Le Hajj 2025 débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    ABB/SMD/BK