Catégorie : Société

  • SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kaolack : sept morts et quatre blessés dans un accident de la route

    SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kaolack : sept morts et quatre blessés dans un accident de la route

    Kaolack, 30 jan (APS) –Un accident de la circulation survenu sur l’axe Wack Ngouna-Keur Madiabel, dans le département de Nioro du Rip, a fait sept morts et quatre blessés, a-t-on appris de source sécuritaire.

    L’accident, qui s’est produit à hauteur du village de Keur Abdou Daffé, a impliqué une voiture de transport en commun communément appelé ‘’Sept places’’ et un véhicule particulier appartenant à la Société nationale de l’électricité (SENELEC).

     »Nous avons été alertés à 15 heures 30 pour un accident survenu à Keur Abdou Daffé, dans la commune de Wack Ngouna. Aussitôt sur les lieux, nous avons constaté qu’il s’agissait d’une collision entre un véhicule +Sept places+ et un véhicule particulier de type 4×4 », a expliqué le capitaine Mamadou Yaga Mané du Groupement d’incendie et de secours numéro 3 de Kaolack.

    La violence du choc a fait onze victimes dont sept décès sur le coup et quatre blessés graves, a-t-il relevé.

    Les victimes ont été évacuées au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, ajoute le capitaine Mané.

    ADE/SMD/MTN

  • SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Le nouveau palais de justice de Fatick va améliorer les conditions de travail de son personnel, selon Ousmane Diagne

    SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Le nouveau palais de justice de Fatick va améliorer les conditions de travail de son personnel, selon Ousmane Diagne

    Fatick, 30 jan (APS) – Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a présidé, jeudi, la cérémonie d’inauguration du nouveau palais de justice de Fatick (centre), qui, selon lui, va améliorer les conditions de travail des services judiciaires locaux.

    ‘’La mise en service de ces locaux permettra aux acteurs de la justice de bénéficier d’un cadre de travail propice à leur épanouissement et d’être mieux à même de rendre une justice plus efficiente’’, a dit M. Diagne.

    ‘’Depuis quelques années, le tribunal d’instance et celui de grande instance de Fatick sont logés dans des bâtiments qui ne sont pas destinés à l’accueil des juridictions, des bâtiments dans lesquels le personnel travaillait dans des conditions précaires’’, a-t-il affirmé.

    Selon Ousmane Diagne, l’une des premières décisions prises par le chef de l’État après son entrée en fonction a été, dans le domaine judiciaire, de s’atteler à la réforme et à la modernisation de la justice.

    Cela a consisté à doter le secteur de bonnes ressources humaines et d’infrastructures propices à l’amélioration des conditions de travail, selon M. Diagne.

    SDI/ESF/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENTREPRENEURIAT / La DER/FJ ouvre une antenne départementale à Bambey

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENTREPRENEURIAT / La DER/FJ ouvre une antenne départementale à Bambey

    Bambey, 30 Jan (APS) – La délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes DER/FJ a inauguré jeudi son antenne départementale de Bambey (centre), dont le but est de rapprocher ses services des populations, a constaté l’APS.

    La cérémonie d’inauguration de la nouvelle antenne de la DER s’est déroulée en présence des autorités administratives et territoriales, de chefs religieux et de responsables de l’université Alioune Diop de Bambey.

    Des représentants des partenaires financiers de la DER, dont la fondation MasterCard, l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD), y ont également pris part.

    « L’inauguration de cette antenne témoigne de notre engagement commun à rapprocher les services de la DER/FJ de ses bénéficiaires, conformément aux recommandations des plus hautes autorités », a déclaré sa déléguée générale, Aissatou Mbodji, lors de cette cérémonie.

    Selon Mme Mbodj, l’inauguration de cette antenne départementale de la DER symbolise « une étape essentielle dans notre quête d’un Sénégal plus inclusif et équitable où chaque citoyen trouve sa place ».

    Le choix de Bambey pour abriter cette antenne départementale s’explique notamment par « la présence de structures universitaires et sa riche potentialité économique ».

    « Chaque année, les universités forment des jeunes pleins de promesses et prêts à conquérir l’avenir. Notre devoir est de leur offrir un écosystème propice à la concrétisation de leur rêve ici à Bambey », a déclaré la déléguée générale de la DER/FJ.

    Elle a insisté sur les potentialités dont regorge le département de Bambey, soulignant que « lors de la dernière campagne de l’autonomisation, cette circonscription a enregistré quelque 444 projets soumis au niveau de la plateforme de la DER/FJ pour un montant total de plus 560 millions de francs CFA ».

    « Sur ce total, 111 projets ont été financés, représentant un montant de plus de 99 millions de francs CFA, soit 17,72% des demandes », a expliqué Aïssatou Mbodji.

    Elle a fait état de l’ambition de la DER/FJ de « bâtir une société où l’innovation, l’entrepreneuriat et l’autonomisation seront concrètement dans la vie de chacun ».

    La déléguée générale de la DER/FJ a toutefois invité les bénéficiaires à honorer leur engagement en remboursant les financements qui leur sont octroyés.

    MS/SMD/BK

  • SENEGAL-TÜRKIYE-SOCIETE / ‎Réception d’une série d’infrastructures socioéducatives au centre Guindi

    SENEGAL-TÜRKIYE-SOCIETE / ‎Réception d’une série d’infrastructures socioéducatives au centre Guindi

    Dakar, 30 jan (APS) – Le ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye, et l’ambassadeur de la Türkiye au Sénégal, Nur Sagman, ont procédé jeudi à la réception d’une série d’infrastructures réhabilitées au centre Guindi, à Dakar.

    Les missions d’information et d’orientation du centre Guindi contribuent à la bonne intégration des enfants en situation de vulnérabilité dans la vie familiale et sociale.

    Selon un document reçu de l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA), quatre dortoirs, la cuisine, les toilettes et l’air des jeux dudit centre ont été réhabilités pour un coût global de près de 40 millions de FCFA, soit 60 mille euros.

    « Ces travaux ont été initiés suite à une rencontre avec la ministre de la Famille et des Services sociaux de la République de Türkiye. Cette rencontre avait permis d’engager des diligences ayant conduit au lancement des travaux en octobre dernier », a rappelé Maimouna Dièye.

    ‎Elle s’est félicitée de cet « appui inestimable » de la coopération turque, qui s’inscrit dans le sens d’un « renforcement du système intégré de la protection des enfants ».

    ‎Selon le ministre de la Famille et des Solidarités, cette réhabilitation du centre va « améliorer les conditions de séjours des pensionnaires ».

    L’ambassadeur de la Türkiye a assuré de la « disponibilité de son pays à accompagner le centre Guindi et des couches vulnérables de la population ».

    Le centre Guindi, rattaché au ministre de la Famille et des Solidarités, contribue au retrait et à la réinsertion des enfants en situation de maltraitance.

    Outre l’assistance qu’il apporte aux jeunes filles victimes d’abus et de maltraitance, le centre se consacre également à la promotion de l’éducation alternative des jeunes filles non scolarisées ou déscolarisées, peut-on lire sur son site Internet.

    SMD/BK

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-GOUVERNANCE / L’OFNAC veut identifier et éradiquer les niches de corruption dans l’administration du travail

    SENEGAL-ADMINISTRATION-GOUVERNANCE / L’OFNAC veut identifier et éradiquer les niches de corruption dans l’administration du travail

    Dakar, 30 jan (APS) – L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), à travers une cartographie des vulnérabilités à la corruption, travaille à identifier les niches de corruption dans l’administration du travail en vue de rendre plus transparent ce secteur, a annoncé, jeudi, son président Serigne Bassirou Guèye.

    L’OFNAC, de concert avec le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions et la coopération allemande, a organisé à ce sujet un atelier consacré à la cartographie des vulnérabilités à la corruption dans l’administration du travail au Sénégal.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet  »Doleel Admin », piloté par la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale.

    « La corruption est un phénomène pernicieux qui n’épargne aucun secteur public comme privé. Elle est l’une des plus graves entraves au développement économique et social », a déclaré le président de l’OFNAC.

    Dans le secteur du travail, la corruption « compromet » l’accès équitable aux opportunités,  »mine » la confiance des citoyens envers les institutions et « fragilise » la protection des droits des travailleurs.

    « Les pratiques de favoritisme, le manque de transparence dans l’attribution des marchés ou encore les abus de pouvoir dans le traitement des litiges sociaux sont autant de défis auxquels le secteur est confronté », a relevé M. Guèye.

    Selon lui, cette initiative est « un pas crucial » dans l’engagement de l’État pour « une gouvernance transparente » et « une administration publique plus juste ».

    Serigne Bassirou Guèye a démontré que, d’après l’étude sur la perception et le coût de la corruption commanditée par l’OFNAC en 2016, dans le monde professionnel, 57% des personnes du secteur public et 69% du secteur privé pensent que la corruption est un phénomène très répandu.

    En outre, a-t-il indiqué,  »le secteur du travail (42%) est le principal cadre dans lequel les populations disent avoir vécu des tentatives de corruption ».

    Les résultats de cette étude ont également montré que dans le grand public, les agents du public et du privé (44,6%) sont les  »plus prompts à corrompre ».

    « Cette situation doit nous interpeler tous pour voir ensemble comment rendre le secteur de l’administration du travail plus transparent », a signalé le président de l’OFNAC.

    D’après Serigne Bassirou Guèye, la cartographie des vulnérabilités est « une approche utile » pour identifier les domaines à risque et mettre en place des mesures de prévention adaptées.

    « C’est extrêmement important pour nous autres qui sommes dans l’administration publique, de façon générale, de travailler toujours à se prémunir contre la corruption à défaut de l’annihiler complètement même si c’est une tâche extrêmement difficile », a souligné le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.

    Abass Fall a fait savoir que l’objectif principal de cet atelier est d’aider l’administration du travail à être à l’abri de la corruption.

    M. Fall renseigne qu’après cette rencontre, un comité sera mis en place et des recommandations élaborées.

    « Je pense qu’il faut toujours être dans une dynamique d’anticipation plutôt que de réaction. Il ne faut pas attendre que la corruption prenne une certaine ampleur pour pouvoir agir », a suggéré le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.

    Il assure que « l’identification avec la cartographie va permettre, pour chaque élément, de voir les recommandations à faire pour que nous soyons tous conscients que la corruption est néfaste à tout et qu’il nous faut la prévenir ».

    MFD/SBS/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Kanel : des attestations remises à 35 pensionnaires du CFPT

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Kanel : des attestations remises à 35 pensionnaires du CFPT

    Kanel, 30 jan (APS) – Au total, trente cinq jeunes pensionnaires du Centre de formation professionnelle et technique (CFPT) de  Kanel ont reçu, jeudi, des attestations après une formation en embouche bobine, couture, coiffure et transformation des produits locaux.

    « Nous avons remis aujourd’hui trente cinq attestations aux bénéficiaires de la deuxième cohorte qui ont reçu une formation, en deux mois, dans trois métiers », a dit Formose Mendy, Directeur du CFPT de Kanel.

    Intervenant au terme de la cérémonie, il a signalé qu’un suivi sera assuré par le centre et ses partenaires du Programme d’appui au pastoralisme dans le Sahel (PRAPS 2).

    Il a expliqué que le suivi sera fait à travers une formation en entrepreneuriat et une remise de kits qui vont permettre de démarrer des activités dans les divers métiers auxquels ces jeunes ont été formés.

    « Pour notre part, nous aidons des jeunes et des adultes issus du monde pastoral à recevoir des formations pour qu’ils soient opérationnels en quelque mois », a dit le Coordonnateur du PRAPS 2, dans le département de Kanel, Docteur Alfred Diouf.

    Sur le volet embouche bovine, il a souligné que les bénéficiaires ont été formés à pouvoir entretenir des petits ruminants. Une manière, selon lui, de leur permettre de devenir des professionnels dans ce domaine. Docteur Diouf a précisé que ce qu’ils ont comme « connaissance traditionnelle est différente de ce qu’on leur apprend au centre de formation ».

    Docteur Alfred Diouf.

    AT/SKS/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-SECURITE / La cohabitation harmonieuse entre FDS et journalistes renforce la sécurité publique et la démocratie (DGPN)

    SENEGAL-MEDIAS-SECURITE / La cohabitation harmonieuse entre FDS et journalistes renforce la sécurité publique et la démocratie (DGPN)

    Dakar, 30 janv (APS) – Le directeur général de la Police nationale (DGPN) a indiqué que la cohabitation harmonieuse entre les forces de défense et de sécurité et les journalistes sur le théâtre des opérations renforce la sécurité publique et la démocratie.

    ‘’La reconnaissance mutuelle des contraintes et responsabilités de chacun, le dialogue, la formation et des protocoles clairs’’ sont les gages d’une cohabitation apaisée entre Forces de défense et de sécurité (FDS) et les journalistes dans le cadre des manifestations publiques, a dit Mame Seydou Ndour.

    Il s’exprimait ainsi, mercredi, au cours de la deuxième édition des ‘’Mercredis de la Police’’ organisés par la Direction générale de la Police nationale.

    La rencontre qui avait pour cadre l’école de Police, à Dakar, était axée sur le thème: ‘’Maintien de l’ordre et droit à l’information’’.

    A cette occasion, le directeur général de la Police nationale a indiqué que la cohabitation harmonieuse entre les forces de défense et de sécurité et les journalistes sur le théâtre des opérations renforce la sécurité publique et la démocratie.

    ‘’Il nous faut pacifier les rapports entre les forces de l’ordre et les journalistes en faisant preuve d’empathie’’, a plaidé Mame Seydou Ndour, qui reconnaît que ‘’les missions de l’information et du maintien de l’ordre, respectivement de la presse et de la police, peuvent parfois entrer en collision’’.

    Lors de cet après-midi de réflexion et d’échanges, modérés par le journaliste Mademba Ndiaye, différents acteurs de la police et des médias ont proposé des solutions pour que chaque entité puisse exercer son travail le plus normalement du monde.

    Selon Migui Marème Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), ‘’le déficit de communication entre les deux parties [forces de l’ordre et journalistes] et un manque d’esprit collaboratif,’’ est souvent à l’origine des heurts notés.

    ‘’On doit mettre en place des cadres de concertation réguliers à travers des rencontres périodiques entre les FDS et les journalistes’’, a-t-il suggéré.

    Selon lui, il faudrait établir un protocole ou une charte de non-violence entre les forces de défense et de sécurité et les reporters sur le terrain.

    La deuxième édition des ‘’Mercredis de la Police’’ a également été l’occasion pour les journalistes Absa Hanne et Mor Amar de revenir sur leurs mésaventures avec les forces de défense et de sécurité lors d’une manifestation contre le report de la présidentielle de 2024, largement relayées sur les réseaux sociaux.

    Ils ont exprimé leur espoir de voir désormais les rapports entre les FDS et les journalistes pacifiés, et que ces ‘’deux parties ne se regardent plus en chiens de faïence’’

    ‘’L’acte administratif qui interdit les manifestations n’interdit pas forcément les journalistes de faire leur travail’’, ont déclaré Hanne et Amar.

    SC/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-TRANSPORTS-JUSTICE / Louga : un chauffeur condamné à trois mois avec sursis pour homicide involontaire

    SENEGAL-TRANSPORTS-JUSTICE / Louga : un chauffeur condamné à trois mois avec sursis pour homicide involontaire

    Louga, 30 jan (APS) – Le tribunal de grande instance de Louga (nord) a condamné, mercredi, le chauffeur Oumar Sow à une peine de trois mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 50.000 francs CFA pour des faits d’homicide involontaire, à la suite d’un accident de la route survenu la semaine dernière.

    Une voiture conduite par le prévenu a mortellement heurté un jeune homme qui conduisait une moto, entre les villes de Louga et Kébémer.

    M. Sow a reconnu que la victime est décédée du choc de sa moto avec la voiture qu’il conduisait, tout en défendant le caractère involontaire du drame.

    Le prévenu a soutenu qu’il conduisait à une vitesse réglementaire, lorsque la moto a croisé son chemin à vive allure.

    Son avocat a sollicité la clémence du tribunal en arguant que les circonstances de l’accident ne dépendaient pas de la volonté d’Oumar Sow.

    Il a fait valoir, sur la base de la version donnée par le gardien d’une station d’essence témoin de l’accident, que ‘’la moto roulait à grande vitesse’’.

    Le tribunal a reconnu M. Sow coupable d’homicide involontaire et l’a condamné à une peine de trois mois de prison avec sursis, assortie du paiement d’une amende de 50.000 francs CFA.

    DS/ESF/OID

     

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Kaffrine: le LYNAQUE « prêt » pour le démarrage des enseignements (maitre-d’œuvre)

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Kaffrine: le LYNAQUE « prêt » pour le démarrage des enseignements (maitre-d’œuvre)

    Kaffrine, 30 jan (APS) – Le lycée nation-armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) de Kaffrine (centre) est fin prêt à être livré pour le démarrage officiel des enseignements-apprentissages, a appris l’APS du maître-œuvre des travaux, Fafa Cissé.

    ‘’A l’heure actuelle, tout est fin prêt (…)’’, a assuré M. Cissé, par ailleurs directeur général adjoint de l’entreprise Kélimane Entreprise SA.

    Dans un entretien avec l’APS, il a souligné que  »la pré-réception a été effectuée tout dernièrement ».

    Les travaux de ce lycée dont le coût est évalué à six milliards de  francs CFA sont achevés et son inauguration pourrait être faite très bientôt afin d’apporter une nouvelle approche au système éducatif, a t-il dit.

     »Le lycée est un établissement public d’enseignement de dix hectares et nous l’avons bâti sur cinq hectares, le reste de la superficie étant conservé pour son extension éventuelle’’, a souligné M. Cissé.

    L’infrastructure est composée de deux blocs, quatre bâtiments dont deux pour l’hébergement des filles et autant pour les garçons.

    Selon lui, la capacité d’accueil du lycée est de 640 élèves dont 220 garçons et 220 filles, en plus d’un bâtiment administratif, un réfectoire, une bibliothèque, un restaurant, une infirmerie, un logement pour gardien, ainsi qu’un bâtiment de maintenance.

    M. Cissé signale également que le lycée s’alimente en énergie à partir du solaire, du réseau de la Société nationale d’électricité (Senelec) et d’un groupe électrogène de 275 KVA.

    Il dispose d’un forage et un château d’eau d’une capacité de 200 mètres cubes, d’un réservoir et d’une bâche à eau de 150 mètres cubes.

    Le Lycée nation-armée pour la qualité et l’équité de la région de Kaffrine est une initiative soutenue par les ministères de l’Education nationale et des Forces armées, visant à répondre aux défis contemporains de l’éducation, en promouvant les valeurs tels que le travail, le don de soi, la cohésion sociale.

    Les élèves pensionnaires de ces établissements qui matérialisent le concept Armée-nation seront soumis à un régime d’internat à la charge de l’Etat du Sénégal.

    CTS/ADE/SBS/SKS

  • SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / Migration circulaire: plus de 800 demandes de candidats traités à Sédhiou (BAOS)

    SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / Migration circulaire: plus de 800 demandes de candidats traités à Sédhiou (BAOS)

    Sédhiou, 30 jan (APS) – Plus de 800 demandes de candidats à la migration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne ont été traitées par le Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) de Sédhiou (sud), a-t-on appris de son responsable, Yaya Diémé.

    ‘’Plus de 800 demandes de candidats sont traités à nos jours. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la convention entre le Sénégal et l’Espagne, visant à faciliter la migration circulaire’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Le responsable du Bureau d’accueil, d’orientation et suivi de Sédhiou indique que les jeunes de la région ont rencontré des difficultés liées à l’obtention du casier judiciaire au tribunal.

    M. Diémé a également rappelé que, du lundi au mardi, les jeunes se sont présentés en masse avant que le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ne publie un communiqué suspendant les dépôts physiques au profit des dépôts en ligne.

    Malgré ces contraintes, a-t-il affirmé, le BAOS a réussi à enregistrer plus de 800 dossiers pour la région.

    Pour faciliter le dépôt en ligne, un numéro de service va être mis en place, permettant aux candidats des trois départements de la région de soumettre des cas de contraintes rencontrés lors des dépôts en ligne.

    Conscient des réalités locales, le BAOS prévoit également de mettre en place des dispositifs d’accompagnement dans les mairies pour être plus proche des demandeurs.

    Cherif Sadio, assis devant le portail des locaux de l’Agence régionale de développement (ARD), n’a pas caché sa déception après la suspension des dépôts physiques.

    Il a appelé le gouvernement à travers le ministre en charge des questions de la migration de prolonger la date de clôture et à rouvrir les dépôts physiques. La connexion internet est instable dans certaines zones de Sédhiou, rendant difficile le dépôt en ligne, selon lui.

    De son côté, Khalifa Dabo a également dénoncé cette décision, affirmant que de nombreux candidats parcourent de longues distances pour déposer leurs dossiers.

    Il a demandé au Premier ministre d’intervenir pour donner une chance à ceux qui n’ont pas encore pu déposer leurs dossiers

    ‘’Les autorités doivent revoir cette situation pour augmenter les chances des candidats dans ce processus de recrutement à la migration circulaire convenue entre le Sénégal et l’Espagne’’, a plaidé Khalifa Dabo.

    Il souligne qu’aujourd’hui, de nombreux jeunes cherchent à émigrer pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles, face à la difficulté de trouver du travail dans leurs régions d’origine.

    OB/ASB/OID