Catégorie : Société

  • SENEGAL-CENTRAFRIQUE-SECURITE / Le général Mbaye Cissé rend visite aux militaires sénégalais de la MINUSCA

    SENEGAL-CENTRAFRIQUE-SECURITE / Le général Mbaye Cissé rend visite aux militaires sénégalais de la MINUSCA

    Dakar, 28 jan (APS) – Le chef d’état-major général des armées (CEMGA) du Sénégal, Mbaye Cissé, effectue depuis samedi une visite de travail en République Centrafricaine (RCA), où des soldats sénégalais participent à une mission de ‘’stabilisation’’ conduite par les Nations unies, a appris l’APS, mardi, de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    ‘’Le général Mbaye Cissé s’est rendu en République Centrafricaine pour une visite de travail, du 25 au 30 janvier’’, annonce la DIRPA.

    Elle rappelle qu’un détachement de soldats sénégalais fait partie de la Force de réaction rapide de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA).

    Ces militaires venus du Sénégal se trouvent à Bouar, dans le nord-ouest de la RCA.

    Le général Mbaye Cissé est allé à la rencontre des autorités de la MINUSCA pour s’enquérir de la ‘’situation logistico-opérationnelle du détachement’’, dont il a salué le travail.

    Ces militaires sont présents en RCA depuis le 1er mai 2024, selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises.

    FD/ESF

  • TANZANIE-AFRIQUE-ENERGIE / Une initiative lancée à Dar es Salaam pour faciliter l’accès de 300 millions d’Africains à l’énergie électrique

    TANZANIE-AFRIQUE-ENERGIE / Une initiative lancée à Dar es Salaam pour faciliter l’accès de 300 millions d’Africains à l’énergie électrique

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Adama Diouf Ly

    Dar es Salaam, 28 jan (APS) – Une initiative internationale baptisée Mission 300 a été lancée, mardi, à Dar es Salaam, à l’occasion d’un sommet africain de l’énergie, pour permettre à 300 millions d’Africains d’accéder à l’électricité et à d’autres services sociaux de base, dont l’éducation et la santé, d’ici à 2030.

    ‘’Le fait que les chefs d’État soient présents à Dar es Salaam en si grand nombre témoigne de la priorité accordée à l’accès des populations à l’énergie essentielle pour la croissance économique de l’Afrique, mais également à une éducation et à une couverture sanitaire de qualité’’, a dit le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, lors du lancement de cette initiative.

    La BAD et la Banque mondiale vont apporter 40 milliards de dollars américains, selon M. Adesina.

    En Afrique, 575 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité

    Il affirme que ce projet pour lequel 15 chefs d’État du continent se sont réunis dans cette ville tanzanienne a pris une dimension mondiale, puisque la Commission de l’Union africaine, la Fondation Rockefeller, le Partenariat mondial pour l’éducation pour tous, le mouvement Énergie pour tous, la Banque islamique de développement et plusieurs organisations philanthropiques y adhèrent.

    ‘’C’est une alliance sans précédent, qui vise à faire de l’accès à l’énergie un catalyseur de progrès économique et social’’, a assuré le président de la BAD en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement du continent, ainsi que de plusieurs ministres de l’Énergie.

    La Banque africaine de développement et la Banque mondiale ont réuni leurs efforts pour le lancement de l’initiative Mission 300, en vue de l’accès à l’électricité de 300 millions d’Africains, a-t-il dit.

    Les dirigeants du continent disent vouloir, par la même initiative, assurer une éducation de qualité et des soins de santé adéquats aux populations, dans des infrastructures de santé dotées de nouvelles technologies.

    ‘’La BAD ne peut pas réussir cette initiative sans l’implication d’autres segments, notamment la société civile’’, a tenu à signaler son président. C’est, selon lui, ce qui justifie le soutien de plusieurs organisations à la Mission 300.

    ‘’Le secteur privé devra aussi jouer un rôle critique pour […] atteindre ces millions de personnes qui n’ont pas accès au réseau électrique, surtout dans les zones rurales’’, a-t-il affirmé.

    Le manque d’électricité réduit de 2 à 4 % le produit intérieur brut de l’Afrique, a relevé le président de la BAD pour montrer l’importance de l’initiative.

    Depuis que la Banque africaine de développement a lancé son ‘’New Deal’’ pour l’énergie en Afrique en 2016, des progrès importants ont été faits, a-t-il signalé, estimant que le nombre d’Africains ayant accès à l’électricité est passé de 39 % de la population continentale en 2015 à 52 % en 2024.

    Grâce à la BAD, a dit son président, 25 millions de personnes ont accès à l’électricité, à la suite du programme mis en œuvre depuis 2016.

    D’‘’énormes efforts’’

    Malgré les efforts notés, l’Afrique compte encore 575 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’électricité, a poursuivi Akinwumi Adesina.

    ‘’Le manque d’énergie a un impact négatif sur la santé des femmes, des hommes et des enfants, sur l’éducation et l’emploi aussi’’, a souligné M. Adesina.

    Il a exhorté les partenaires financiers du continent à soutenir l’initiative Mission 300. La Banque mondiale et la BAD ont balisé ‘’une voie très claire’’ pour sa réussite, selon lui.

    La Tanzanie, où s’est tenu le sommet ayant pris fin mardi, a été identifiée comme un pays ayant fait d’‘’énormes efforts’’ dans la distribution de l’électricité dans les zones rurales.

    Une déclaration dite de Dar es Salaam a été faite à la fin de la rencontre de deux jours par les chefs d’État et de gouvernement.

    Le Sénégal fait partie des 12 premiers pays ayant déjà élaboré un ‘’pacte national pour l’énergie’’. Il était représenté par son ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop.

    ADL/ESF

  • SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Visas : le Sénégal va revoir les conditions dans lesquelles il accorde son visa aux étrangers, selon Yassine Fall

    SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Visas : le Sénégal va revoir les conditions dans lesquelles il accorde son visa aux étrangers, selon Yassine Fall

    Dakar, 28 jan (APS) – Le Sénégal va revoir les conditions dans lesquelles il accorde le visa aux personnes désirant entrer dans son territoire, en raison des difficultés auxquelles sont confrontés ses citoyens cherchant à obtenir le visa d’entrée dans certains pays, en Europe notamment, a déclaré la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, mardi, à Dakar.

    ‘’Nous allons examiner la réciprocité des visas parce que simplement nous estimons qu’il y a beaucoup de difficultés et de défis auxquels sont confrontés les Sénégalais pour obtenir les visas des autres pays, surtout pour aller en Europe’’, a dit Mme Fall à la fin du ‘’dialogue de partenariat annuel’’ entre l’État du Sénégal et l’Union européenne.

    ‘’Il y a des visas qui coûtent très cher, il y a aussi des visas dont la livraison prend beaucoup de temps’’, a-t-elle signalé, estimant que les ambassades de certains pays gardent pendant longtemps les passeports des Sénégalais, lorsque ces derniers cherchent le visa.

    L’État du Sénégal va faire en sorte que les facilités qu’il offre aux citoyens d’autres pays soient accordées à ses ressortissants, selon Yassine Fall.

    ‘’On peut améliorer l’accès des Sénégalais aux visas d’entrée, pas seulement en Europe, mais dans beaucoup de pays partenaires’’, a-t-elle assuré. 

    Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, a évoqué la question de la migration circulaire.

    Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal

    ‘’Il faut savoir que beaucoup d’États membres [de l’Union européenne] ont des programmes de migration circulaire, qui sont des programmes gagnants-gagnants’’, a dit M. Pisani.

    Ces programmes permettent aux migrants de bénéficier de formations professionnelles leur permettant d’acquérir de l’expérience et de se préparer au retour dans leur pays d’origine, afin d’y gagner leur vie, selon le représentant de l’Union européenne au Sénégal.

    L’Union européenne travaille en étroite collaboration avec le Sénégal sur ce sujet, a-t-il rappelé.

    ‘’C’est un sujet important, qui correspond à une partie de l’approche globale que nous avons en partage avec le Sénégal, c’est-à-dire une approche qui aborde tous les sujets liés à la migration, à la migration circulaire et, notamment, à la prévention de la migration irrégulière’’, a dit Jean-Marc Pisani.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-HYDRAULIQUE / Eau et assainissement : le projet SPEAKI vise 1500 personnes à Fongolimbi et Ninéfécha

    SENEGAL-COLLECTIVITES-HYDRAULIQUE / Eau et assainissement : le projet SPEAKI vise 1500 personnes à Fongolimbi et Ninéfécha

    Kédougou, 28 jan (APS) – Un projet destiné à « régler définitivement » les problèmes d’accès à l’eau potable et à l’assainissement au profit de 1500 personnes bénéficiaires des communes de Fongolimbi et Ninéfécha a été lancé ce mardi dans la région de Kédougou (sud-est).

    Le projet Solidarité pour l’eau et l’assainissement Kédougou-Isère 2024-2027 (SPEAKI), doté d’un financement de 1 milliard 476 494 254 de francs CFA, a été lancé au cours d’une cérémonie officielle présidée par Papa Abdoulaye Mbaye, un des adjoints du préfet de Kédougou.

    Il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’Isère, un département français, et le conseil départemental de Kédougou.

    Il est attendu de ce projet qu’il contribue « à régler définitivement l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour 1500 personnes bénéficiaires dans les communes de Fongolimbi et Ninéfécha, dans le cadre d’un partenariat avec le département de l’Isère et le conseil départemental de Kédougou », a déclaré Mamadou Saliou Sow.

    M. Sow, président du conseil départemental de Kédougou, s’exprimait en présence de Chloé Richard, chargé du projet Speaki pour le compte de l’Isère, et du directeur de l’Agence régionale de développement (ARD), Kalidou Cissokho.

    L’une des premières actions de ce projet, « c’est la construction et la réhabilitation de 21 points [d’adduction d’eau] dans les villages les plus isolés des communes de Fongolimbi et Ninéfcha, ainsi que l’installation de sanitaires adaptés avec la construction de 300 latrines familiales de 12 édicules et 6 latrines dans les lieux publics […] », a expliqué Mamadou Saliou Sow.

    Selon lui, des actions de sensibilisation sur les bonnes pratiques en matière d’assainissement seront également initiées dans le cadre de la mise en œuvre du projet SPEAKI.

    Le conseil départemental et son partenaire français ont également retenu de contribuer au renforcement des capacités locales pour une bonne gestion de l’eau et de l’assainissement.

    « Des formations seront organisées très rapidement pour les techniciens locaux et les membres de la communauté, afin de maintenir les installations et promouvoir une gestion durable des ressources en eau », a annoncé Mamadou Saliou Sow.

    Il a signalé, à ce sujet, la mise en œuvre de deux programmes d’éducation à la citoyenneté impliquant des collèges de l’Isère et du Sénégal.

    Intitulé « Regards croisés sur l’alimentation et le changement climatique », ce programme va contribuer à renforcer les liens entre l’Isère et Kédougou, selon M. Sow.

    Il a remercié les partenaires et les structures avec lesquels le conseil départemental de Kédougou a signé des conventions de partenariat, dont la direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, l’ONG Le Gret et la direction de l’Agence régionale de développement (ARD).

    Papa Abdoulaye Mbaye, adjoint au préfet de Kédougou, a insisté sur la formation des communautés bénéficiaires pour l’entretien des infrastructures.

    « Il faudra insister sur la formation et l’entretien de ces infrastructures, si nous voulons aller réellement vers le développement de nos localités », a-t-il dit, en invitant les autres collectivités territoriales à faire autant pour aider les communautés à enclencher leur développement.

    Mamadou Saliou Sow président du conseil départemental de Kédougou

    PID/ABD/BK/SMD

     

  • SENEGAL-ARABIESAOUDITE-RELIGIONS / Pèlerinage aux lieux saints de l’islam : les inscriptions des pèlerins vont démarrer ce jeudi

    SENEGAL-ARABIESAOUDITE-RELIGIONS / Pèlerinage aux lieux saints de l’islam : les inscriptions des pèlerins vont démarrer ce jeudi

    Dakar, 28 jan (APS) – Les inscriptions des candidats au prochain pèlerinage en Arabie Saoudite vont démarrer jeudi 30 janvier au hangar des pèlerins situé dans la commune de Yoff, à Dakar, a annoncé à l’APS le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Mamadou Gaye.

    ‘’Jeudi, nous ouvrirons le hangar des pèlerins pour démarrer les inscriptions’’, a-t-il dit lors d’une visite de courtoisie rendue au directeur général de l’Agence de presse sénégalaise.

    Cette année, le Sénégal est autorisé à convoyer 12.860 pèlerins en Arabie Saoudite, selon M. Gaye.

    La délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam a entamé la phase de préinscription des pèlerins, le 24 décembre 2024, a-t-il précisé.

    Près de 700 pèlerins se sont déjà inscrits auprès de la Banque islamique du Sénégal, qui, selon lui, a été choisie partenaire de l’État du Sénégal pour le pèlerinage, à la suite d’un appel d’offres.

    ‘’Nous allons démarrer les inscriptions proprement dites en accueillant les pèlerins au hangar de Yoff pour la visite médicale, la confection du passeport et de la carte nationale d’identité pour ceux qui n’en ont pas’’, a dit Mamadou Gaye.

    La délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam prévoit d’ouvrir des guichets dans cinq régions, pour faciliter les inscriptions des futurs pèlerins, selon M. Gaye.

    Une innovation, l’agrément de l’IATA pour les voyagistes privés

    Les régions Diourbel (centre), Saint-Louis (nord), Tambacounda (est) et Ziguinchor (sud) sont, en plus de Dakar, les régions choisies pour l’accueil de ces guichets.

    ‘’Toutes les opérations qui se font à Dakar se feront simultanément auprès de ces guichets’’, a-t-il assuré en présence de son adjoint chargé de la communication de la délégation générale.

    ‘’L’autre innovation, a signalé Mamadou Gaye, c’est l’agrément de l’IATA (Association du transport aérien international) pour les voyagistes privés. Tous les voyagistes se sont conformés à cette exigence-là.’’

    Selon M. Gaye, les autorités sénégalaises cherchent à réduire le coût du pèlerinage, qui était de 4,3 millions de francs CFA par personne en 2024.

    Il ajoute que les pèlerins sénégalais seront convoyés par Air Sénégal et Flynas, une compagnie saoudienne.

    FD/AB/ESF

  • SENEGAL-SOCETE-SUIVI / Travailleurs sénégalais attendus au Qatar : un inspecteur du travail sur place pour les conditions d’emploi (ministre)

    SENEGAL-SOCETE-SUIVI / Travailleurs sénégalais attendus au Qatar : un inspecteur du travail sur place pour les conditions d’emploi (ministre)

    Dakar, 28 jan (APS) – L’État du Sénégal a dépêché un inspecteur du travail au Qatar dans le but d’étudier tous les aspects liés aux conditions de travail et au régime de Sécurité sociale des 1.000 travailleurs sénégalais attendus dans ce pays de la péninsule arabique, faisant suite à un accord sur la migration circulaire, a-t-on appris, mardi, du ministre Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall.

    « Les Sénégalais ne savent même pas qu’il y a un inspecteur du travail qui est détaché au niveau de l’ambassade du Sénégal au Qatar pour s’occuper uniquement des aspects liés aux conditions de travail et [du régime de Sécurité sociale] de ces personnes-là », a-t-il notamment déclaré.

    S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture du Forum du premier emploi, Abass Fall a rappelé que cet accord que Dakar et Doha ont signé en 2014, vise à offrir 1.000 emplois aux Sénégalais dans des secteurs tels que la technologie, la médecine et la logistique.

    L’envoi d’une main d’œuvre sénégalaise au Qatar est un sujet abondamment commenté dans les médias et sur les réseaux sociaux.

    Le ministre Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions a aussi évoqué son récent déplacement au Qatar dans le but de « revoir l’accord et de l’adapter » par rapport aux attentes du Sénégal.

    « Le Sénégal devrait profiter de cette opportunité comme le font beaucoup de pays », a-t-il estimé, insistant sur « le transfert de devises, de technologie et de savoir-faire’’.

    Le gouvernement du Sénégal va continuer « d’exploiter toutes les formes d’opportunité qui s’offriront à lui, ici et ailleurs, pour permettre à ces jeunes Sénégalais d’avoir des emplois décents », a-t-il conclu.

    CS/SMD/BK

  • SENEGAL-ARABIE-RELIGION / Le ministre saoudien du Hajj à Dakar, du 3 au 4 février

    SENEGAL-ARABIE-RELIGION / Le ministre saoudien du Hajj à Dakar, du 3 au 4 février

    Dakar, 28 jan (APS) – Le ministre saoudien en charge du Hajj et de la Umrah est attendu à Dakar du 3 au 4 février, dans le cadre d’une visite au cours duquel il évoquera avec la partie sénégalaise les préparatifs du pèlerinage aux lieux saints de l’islam, a appris l’APS du délégué général au pèlerinage, le général de division Mamadou Gaye.

     « Le ministre saoudien du Hajj et de la Umrah vient visiter pour la première fois le Sénégal du 3 au 4 février. C’est une visite que nous sommes en train de préparer », a annoncé le général Gaye.

    À Dakar, le ministre saoudien sera reçu par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avant de s’entretenir avec la communauté du Hajj, a-t-il précisé lors d’une visite de courtoisie à la Société nationale Agence de presse sénégalaise (SN-APS).

    Le général Mamadou Gaye, en compagnie d’un de ses adjoints, a assuré que toutes les dispositions ont été prises pour une bonne organisation du cinquième pilier de l’islam, en relation avec les autorités saoudiennes.

    « Nous avons fini également, en Arabie saoudite, de signer les contrats avec les prestataires. Je le disais tantôt, ce sont des compagnies saoudiennes qui s’occupent maintenant des prestations de services, d’hôtellerie, de restauration, de transport », a-t-il relevé, évoquant son récent déplacement dans cet État du Moyen-Orient.

    Selon lui, les Saoudiens ont demandé au Sénégal de réorganiser les voyagistes privés qui sont près de 300 structures.

    C’est dans ce cadre que « nous sommes arrivés à faire 10 groupements, d’environ 1000 par groupement, parce que cette année, comme l’année dernière, nous avons un quota de 12 860 pèlerins sénégalais qui sont autorisés à faire le Hajj », a-t-il souligné.

    Le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam a toutefois rappelé que les autorités saoudiennes ont déploré « l’âge avancé » des pèlerins sénégalais, trainant souvent des « maladies chroniques ».

    « L’année dernière, on a vu pas moins de 14 décès. C’était très lourd pour une population de pèlerins assez limitée », a-t-il déploré, appelant « à beaucoup plus de sérieux » lors des visites médicales.

    FD/SMD/BK

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal Kazu Rajab : satisfecit du comité d’organisation aux autorités

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal Kazu Rajab : satisfecit du comité d’organisation aux autorités

    Touba, 28 jan (APS) – Le comité d’organisation du Magal de Kazu Rajab, dont la cérémonie officielle s’est tenue ce mardi à Touba, a salué l’engagement des autorités pour la bonne organisation de cette manifestation religieuse annuelle.

    Serigne Abo Mbacké, khalife de la famille de Serigne Fallou Mbacké, a salué, par la voix de son frère Serigne Ahmadou Rafahi Mbacké, les dispositions prises par les plus hautes autorités pour la bonne organisation du Magal de Kazu Rajab.

    « Le khalife m’a demandé de saluer l’engagement des autorités qui se sont mobilisées pour une bonne organisation de l’édition 2025 du Magal de Kazu Rajab », a-t-il indiqué.

    S’adressant aux disciples, Serigne Ahmadou Rafahi Mbacké a rappelé les enseignements de son vénéré père Serigne Fallou Mbacké qui, de son vivant, « a toujours demandé aux fidèles de respecter les recommandations du Seigneur, notamment le respect des principes de l’islam. »

    Il s’exprimait lors de la cérémonie officielle du Magal de Kazu Rajab, en présence d’une délégation gouvernementale, de plusieurs autorités religieuses, diplomatiques, sécuritaires, civiles et militaires.

    La délégation gouvernementale était dirigée par Moustapha Ndieck Sarré, ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement.

    Elle comprenait les ministres Moussa Balla Fofana (Urbanisme, Collectivités territoriales et Aménagement des territoires), Maimouna Dièye (Famille et Solidarités), Alioune Dione (Microfinance et Économie sociale et solidaire).

    Il y avait aussi des autorités administratives de la région de Diourbel.

    Amadou Moustapha Ndieck Sarré a transmis les salutations du chef de l’État au khalife de la famille de Serigne Fallou Mbacké, et a exprimé sa reconnaissance pour les prières en faveur de la paix au Sénégal.

    Il a également présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’accident survenu mardi sur l’autoroute Ila Touba.

    « Le président de la République avait donné des instructions au gouvernement pour une organisation parfaite du Magal de Kazu Rajab. Et les autorités administratives, avec les services techniques, ont pris les dispositions nécessaires pour une bonne organisation de cet événement religieux », a-t-il dit.

    Il a sollicité des prières pour le président de la République, la paix, la stabilité et le développement du Sénégal.

    MS/BK/ABB

  • SENEGAL-SOCIETE / Le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam en visite de courtoisie à l’APS

    SENEGAL-SOCIETE / Le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam en visite de courtoisie à l’APS

    Dakar, 28 jan (APS) – Le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye, a effectué mardi une visite de courtoisie à la Société nationale Agence de presse sénégalaise (SN-APS), en perspective du pèlerinage 2025.

    « C’est un grand plaisir pour moi en tant que délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam […] de venir vous voir avec votre équipe en visite de courtoisie », a-t-il dit en compagnie de son adjoint Mohamed Mansour Ndiaye, en charge de la communication.

    Il dit appréhender cette mission « avec beaucoup d’humilité, mais également avec une grande responsabilité », soulignant que les autorités actuelles sont « très sensibles à l’organisation du pèlerinage 2025 ».

    Il a signalé que les préparatifs du pèlerinage 2025 avaient démarré depuis la fin de la précédente édition.

    Selon le général Gaye, la délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, anciennement commissariat au pèlerinage, est en pleine restructuration avec de nouvelles cellules mises en place.

    Le directeur général de la SN-APS, Momar Diong, a exprimé la disponibilité de sa structure à accompagner la délégation générale qui, selon lui, « mène une bonne cause ».

    « C’est un événement extrêmement important pour un pays composé à plus de 90% de musulmans. Et puis c’est vrai qu’il y a quelques années derrière, il y a eu beaucoup de couacs, beaucoup de manquements », a-t-il déclaré.

    Lors de cette visite, le général Mamadou Gaye a abordé plusieurs questions relatives notamment aux inscriptions, au convoyage des pèlerins et aux innovations apportées au pèlerinage aux Lieux saints de l’islam.

    Le général de division Mamadou Gaye était le commandant des opérations de paix des Nations unies au Mali.

    Il a assuré les fonctions de chef d’équipe interdépartementale des Nations unies, chargé des questions de maintien de la paix en Afrique, poste qu’il occupait depuis New York.

    FD/SKS/BK

  • AFRIQUE-ENERGIE-SOCIETE / Tanzanie : la centrale électrique de Dodoma présentée aux journalistes

    AFRIQUE-ENERGIE-SOCIETE / Tanzanie : la centrale électrique de Dodoma présentée aux journalistes

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Adama Diouf Ly

    Dodoma (Tanzanie) 28 jan (APS) – Le Projet d’investissement dans le réseau de transport de l’énergie (BTIP) et la centrale électrique implantée à Dodoma, une région distante de 584km à Dar es Salam, l’ancienne capitale tanzanienne, ont été présentés à un groupe de journalistes venus assurer la couverture médiatique du Sommet africain sur l’Energie de Dar es Salam, comme modèle d’intégration énergétique régionale.

    Cette initiative vise à renforcer le réseau électrique national et soutenir l’intégration énergétique régionale en facilitant les échanges d’énergie entre pays d’Afrique de l’Est, a expliqué l’ingénieur électricien principal de la centrale, Adolph Kigombola, à une dizaine de journalistes.

    Tour à tour, ces derniers ont visité, les bureaux de la Société tanzanienne d’électricité (TANESCO) à Dodoma, la centrale électrique, une entreprise de reprographie à l’hôpital régional de référence de Dodoma, le lycée technique de perfectionnement et une usine de fabrication d’huile de tournesol ‘’Mainland’’, en phase d’installation, bref des structures bénéficiaires de l’énergie de cette centrale.

    Portée par la Société tanzanienne d’électricité (TANESCO), la centrale qui occupe des centaines d’hectares à la lisière de la localité de Vulya, vise à améliorer la transmission de l’énergie électrique du sud vers le nord de la Tanzanie, tout en anticipant la coopération énergétique avec les pays voisins tels que le Kenya et l’Éthiopie.

    Dotée d’ une capacité de 400kwa, la centrale a permis le développement de nombreuses infrastructures sociaux de base dans cette région.  »La disponibilité de l’énergie permet un investissement dans les équipements de dernière génération, les établissements publics de santé, les écoles mais également des entreprises », a expliqué l’ingénieur principal, responsable de la centrale.

    L’infrastructure relie Dodoma à Singida sur 670 km et se connecte au projet d’interconnexion électrique Kenya-Tanzanie (KTPIP), donnant ainsi un nouveau visage à la région, selon l’ingénieur.

    ‘’Elle permet des échanges d’énergie (importation et exportation) pouvant atteindre 200 mégawatts vers le Kenya et l’Éthiopie, et, à terme, vers une grande partie des pays de l’EAPP (Eastern African Power Pool)’’, a-t-il ajouté.

    Il a indiqué qu’au niveau national, la centrale a permis de ‘’rendre disponible l’électricité en continu dans les foyers, mais également de permettre à certains grands consommateurs de la région de se connecter directement comme l’hôpital régional, ainsi que des établissements de formation avec des équipements particuliers et des entreprises’’.

    Le fréquence de coupure du courant due à la surcharge des infrastructures de transmission (lignes et transformateurs) a diminué drastiquement devenant nulle, a encore confié Kigombola.

    A l’hôpital régional de référence de Dodoma, le Directeur de l’hôpital Baraka Maponda, a expliqué que la disponibilité de l’énergie a permis l’acquisition de ‘’matériels lourds de laboratoire, de scanners mais également de machines à laver d’une grande capacité pour la buanderie’’.

    Selon lui, ceci a entrainé l’augmentation de la fréquentation de l’établissement hospitalier qui est passé du simple au double, c’est à-dire, passant de 1.000 patients jour à 2000, dans la vingtaine de services que comptent l’hôpital de Dodoma, le plus grand de la région.

    Des chefs d’État africains, des chefs de gouvernements, des leaders du secteur privé et des partenaires au développement, participent du 27 au 28 janvier, au sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’ de Dar es Salam en Tanzanie.

    Prévu au centre de conférences Julius Nyerere, il vise une intégration énergétique régionale pour un développement durable, un accès à la santé avec des équipements modernes, mais également une éducation de qualité avec des classes connectées aux ressources numériques, lit-on dans un document.

    Les parties prenantes s’engageront à mettre en œuvre des réformes ambitieuses et des actions concrètes afin d’étendre l’accès à une électricité fiable, abordable et durable à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030.

    ADL/AB