Catégorie : Société

  • SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI-TECHNOLOGIE / « Sénégal digital show », un salon du numérique pour booster l’emploi des jeunes

    SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI-TECHNOLOGIE / « Sénégal digital show », un salon du numérique pour booster l’emploi des jeunes

    Saint-Louis, 28 jan (APS) – Le programme  »Sénégal digital show » ambitionne de créer 6000 entreprises et 36000 emplois, grâce à l’utilisation des niches d’opportunités offertes par les nouvelles technologies, a-t-on appris de son initiateur, Ismaïla Fall.

    ‘’En deux ans, nous ambitionnons de créer 6000 entreprises et 36 000 emplois dans le domaine du numérique’’, a dit dans un entretien avec l’APS M. Fall, jeune développeur et concepteur web de la ville de Diourbel.

    Cet ancien agent de la SONATEL a décidé de s’engager pour son propre compte après 12 ans de service.

    Il intervenait en marge de l’organisation du Ndar digital show, un salon numérique, qui s’est tenu à la Maison de Lille (23 au 26 janvier). Cette activité a regroupé 500 jeunes formés sur place et 500 autres en ligne, selon lui.

    Le digital show lancé à Diourbel en 2020 vise à répondre à la forte demande, a-t-il dit, soulignant qu’il a pris la décision de l’étendre à d’autres villes.

    “Les jeunes venaient de Kaolack, Thiès, Dakar, etc., à Diourbel pour participer et il nous a été conseillé de l’étendre à d’autres localités’’, a-t-il ajouté.

    Le programme compte utiliser les opportunités du net pour favoriser l’inclusion numérique au sein des régions du Sénégal et le changement de comportement des jeunes sur les réseaux sociaux, a indiqué le jeune développeur et concepteur web.

    L’initiative vise, a-t-il expliqué, à promouvoir l’auto emploi à travers le numérique qui peut être une solution pour le chômage des jeunes

    Le salon numérique a été marqué par plusieurs activités dont des panels sur la réduction du chômage des jeunes.

    Il y a aussi un volet consacré à une exposition pour les PME et PMI, le e-gaming pour les acteurs sportifs qui peuvent proposer du contenu à partager et nouer des partenariats pour booster le sort.

    M. Fall estime que le local guide à travers Googlemaps par exemple peut aider beaucoup de jeunes à trouver un emploi. Il s’agit d’une cartographie numérique, selon lui, notant que le référencement des entreprises pour faciliter leur localisation est un domaine pas encore beaucoup exploré par les jeunes sur le net.

    Au cours de cette activité, un partenaire prévoit de doter les femmes de financements pour les aider à mener leurs activités, a souligné le promoteur.

    AMD/SKS/ASB/

  • SENEGAL-RELIGION-ORGANISATION / Magal de Porokhane: l’engagement des autorités administratives et des services déconcentrés salué

    SENEGAL-RELIGION-ORGANISATION / Magal de Porokhane: l’engagement des autorités administratives et des services déconcentrés salué

    Porokhane (Kaolack), 28 jan (APS) – Le président du Comité d’organisation du Magal de Porokhane, Serigne Bassirou Mbacké Porokhane, a salué lundi, l’engagement des autorités administratives et des services déconcentrés pour la bonne organisation de cet événement religieux prévu le 6 février prochain dans cette cité religieuse du département de Nioro du Rip (Kaolack, centre).

    ‘’Aussi bien pour le gouverneur, le préfet, le sous-préfet ainsi que les différents chefs de services déconcentrés, le marabout est satisfait de votre dévouement. Pour lui, même s’il n’y avait aucune réalisation, votre engagement suffit largement pour lui (Serigne Mountakha)’’, a-t-il déclaré.

    Le président du Comité d’organisation du Magal de Porokhane dédié à Sokhna Diarra Bousso (1833-1866), mère de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur du mouridisme, appartient à tous les Sénégalais, s’exprimait au terme d’une réunion d’évaluation présidée par le gouverneur de Kaolack

    Serigne Bassirou Mbacké Porokhane a remercié le gouverneur de la région de Kaolack pour son engagement pour la réussite du Magal. Il a rapporté la satisfaction du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, qui séjourne à Porokhane depuis le 1er janvier dernier.

    ‘’Je tiens à vous rapporter la satisfaction et les remerciements du Khalife pour votre très forte implication manifestée depuis que la date du Magal a été retenue. Cette réunion n’est que le prolongement des actions qui sont menées depuis lors’’, a-t-il déclaré.

    Selon le guide religieux, les différents services concernés par cet évènement sont en train de tout mettre en œuvre pour la réalisation des engagements pris lors des différentes réunions préparatoires.

    Serigne Bassirou Mbacké Porokhane a relevé que tout ce qui est sous la responsabilité des autorités administratives, à la tête desquelles Mouhamadou Moctar Watt, et des différents services déconcentrés, a été réalisé.

    ‘’Cette réunion d’évaluation, très importante, est une parfaite illustration de votre engagement et de celui de toute votre équipe pour faire le point de la situation. Tout ce qu’on attendait de la rencontre et de l’évolution de l’exécution de ce qui doit l’être avant le jour-j a été obtenu », a-t-il lancé au gouverneur.

    Il a salué la diligence des chefs de services, invitant les services dont les travaux n’ont pas encore été achevés à faire de même.

    ‘’Toutes les dispositions qui se prenaient en de pareilles circonstances n’ont pas changé et nous avons bon espoir que, par la grâce de Dieu, tout se passera comme nous l’avons voulu’’, a dit le patriarche de Porokhane.

    ‘’Le Magal de Porokhane est un évènement qui appartient à tout le peuple sénégalais. Tout le monde a vu l’immensité de ses bonnes actions. Donc, qui œuvre pour elle, le fait également pour soi-même’’, a-t-il notamment déclaré.

    ADE/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Magal de Porokhane: plus d’un millier d’éléments des FDS seront déployés (gouverneur)

    SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Magal de Porokhane: plus d’un millier d’éléments des FDS seront déployés (gouverneur)

    Porokhane, 28 jan (APS)- Plus d’un millier d’éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) vont être déployés pour la sécurisation des personnes et des biens, à l’occasion du Magal de Porokhane, prévu le jeudi 6 février prochain, a appris l’APS du gouverneur de Kaolack (centre).

    ‘’Les FDS vont déployer plus d’un millier d’éléments dont l’essentiel d’entre eux seront à Kaolack, entre le long trajet entre Nioro du Rip et Kaolack, pour les besoins de sécurité routière’’, a notamment indiqué Mohamadou Moctar Watt.

    Le chef de l’exécutif régional s’exprimait au terme d’une réunion d’évaluation des recommandations qui ont été arrêtées lors du CRD tenu, le 6 janvier dernier, à Kaolack.

    Ces derniers seront répartis sur toute la zone couvrant le trajet entre Kaolack et Porokhane, a-t-il ajouté, précisant que  »toutes les autres mesures » feront l’objet d’un suivi assez rapproché.

    ‘’A ce niveau, il n’y a pas de crainte », a-t-il assuré à l’endroit des membres du comité d’organisation qui souhaitent qu’on revoit la durée de séjour des FDS pour, au moins quarante à soixante-douze heures, après la grande cérémonie.

     »Et, si besoin, de laisser deux camions de vidange quarante-huit heures après l’évènement. (…)’’, a-t-il ajouté.

    Ce grand évènement religieux est dédié à Sokhna Diarra Bousso (1833-1866), mère de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur du mouridisme.

     »Je suis animé par un sentiment de satisfaction même si, pour le moment, tout n’est pas encore fait. Mais, on est sur la bonne voie pour satisfaire l’essentiel des mesures qui ont été arrêtées, à l’issue de la réunion du CRD”, a salué M. Watt.

     »Il ne reste que quelques diligences à mettre en œuvre mais pour l’essentiel, on peut dégager un satisfécit de la part des chefs de service chargés de la gestion de l’ensemble de ces mesures qui ont été arrêtées’’, a-t-il fait valoir.

    ADE/ASB/AB/SBS

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Bambey : 11 morts et plusieurs blessés dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Bambey : 11 morts et plusieurs blessés dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    Bambey, 28 jan (APS)- Un accident survenu, mardi, sur l’autoroute Ila Touba entre les communes de Bambey et Réfane dans le département de Bambey (centre), a fait 11 morts et 09 blessés dont huit dans un état grave, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Un véhicule mini car s’est renversé après avoir heurté un Ndiaga Ndiaye tombé en panne sur l’autoroute Ila Touba entre Bambey et Réfane.

    Les blessés ont été évacués vers les districts sanitaires de Bambey et de Khombole.

    Les corps sans vie ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel.

    MS/OID/ASB

  • AFRIQUE-ENERGIE-DEVELOPPEMENT / L’accès à l’énergie, « pierre angulaire » de la transformation du continent (expert)

    AFRIQUE-ENERGIE-DEVELOPPEMENT / L’accès à l’énergie, « pierre angulaire » de la transformation du continent (expert)

    De l’Envoyée spéciale de l’APS: Adama Diouf Ly

    Dar-es-Salam, 28 jan (APS) – L’accès à l’énergie est ‘’la pierre angulaire de la transformation » du continent africain qui ouvrira la voie à l’éducation, aux soins de santé et à la génération de revenus pour les populations, a déclaré le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, Kevin Kariuki, au Sommet de l’Energie, ouvert ce mardi à Dar-es-Salam, en Tanzanie.

    ‘’L’énergie est le moteur du développement. Sans une électricité abordable, fiable et durable, l’Afrique ne peut ni réaliser ses aspirations en matière de développement ni s’assurer la place qui lui revient dans l’économie mondiale’’, a t-il dit.

    D’où, l’initiative de ce sommet ‘’Mission 300’’ dont l’objectif est d’amener les décideurs, partenaires et autres parties prenantes, à s’engager pour l’accès à l’énergie de 300 millions d’africains d’ici 2030.

    Selon M. Kariuki, l’accès à l’énergie favorise également ‘’l’égalité des genres en réduisant le temps que les femmes consacrent à des tâches laborieuses et chronophages telles que la cuisine avec des combustibles traditionnels ou la collecte de bois de chauffage’’.

    ‘’Le succès de la +Mission 300+ ne se limite donc pas à l’électrification, il s’agit de sauver et d’autonomiser des vies et des communautés et de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de préserver la biodiversité’’, a-t-il précisé.

    ‘’Le chemin à parcourir s’avère ardu. Au rythme actuel de l’électrification, conjugué à la croissance rapide de la population africaine, le nombre de personnes vivant sans accès à l’électricité pourrait demeurer largement inchangé’’, a-t-il prévenu.

    ‘’Il est donc impératif d’agir et la +Mission 300+ fournit une feuille de route pour parvenir à un accès universel à l’énergie d’ici à 2030, conformément à l’objectif de développement durable n°7 des Nations unies et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine’’, a-t-il rappelé.

    Il a indiqué que la ‘’Mission 300’’, une initiative de la BAD et de la Banque mondiale, investira dans la construction et la réhabilitation de nouvelles capacités de production, de réseaux de transport, y compris les interconnexions régionales et intrarégionales ainsi que des réseaux de distribution afin de ‘’bâtir des systèmes électriques robustes et fiables’’.

    Elle sera complétée par des réformes dans le secteur de l’énergie pour garantir l’accessibilité et la durabilité du service d’électricité et la viabilité financière des services publics.

    Les partenariats avec le secteur privé aideront à mobiliser des financements à la vitesse et à l’échelle requises, a-t-il rassuré.

    Outre l’accès à l’électricité à partir de systèmes électriques interconnectés, l’expert en électricité,  a souligné que ‘’la vision transformatrice de l’initiative donnera la priorité aux mini-réseaux et aux systèmes solaires domestiques autonomes pour fournir de l’électricité aux régions et aux communautés mal desservies, notamment dans les zones fragiles et reculées où l’extension du réseau interconnecté est difficilement réalisable’’.

    Selon lui, ces solutions d’énergie renouvelable distribuée (ERD) sont ‘’faciles à déployer, rapides, rentables, modulaires et durables et peuvent garantir qu’aucune communauté ne soit laissée pour compte’’.

    Le Sommet africain de l’énergie, prévu les 27 et 28 janvier, constitue une étape clé de cet effort baptisé ‘’Mission 300’’. Il réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    Le Sénégal est représenté à la rencontre de Dar-es-Salam par une délégation conduite par le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop qui a présenté lundi au cours d’un  »boardroom » avec des partenaires techniques et financiers, le pacte national de l’Energie du Sénégal.

    ADL/SBS/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Sommet africain de l’énergie : le Sénégal présente un Pacte national pour l’énergie « clair et cohérent »

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Sommet africain de l’énergie : le Sénégal présente un Pacte national pour l’énergie « clair et cohérent »

    De l’Envoyée spéciale de l’APS : Adama Diouf Ly

    Dar-es-Salam, 28 jan (APS) – Le Directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique de l’Ouest a jugé  »’clair et cohérent » le Pacte national pour l’énergie présenté par le Sénégal, lundi, à Dar-es-Salam, au Sommet africain de l’énergie, promettant ‘’un soutien complet » dans sa mise en oeuvre.

    Dans le cadre du Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, le Sénégal, par la voix de son ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop. a présenté son Pacte national pour l’énergie, une feuille de route avec des objectifs spécifiques et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

     »Nous allons sortir d’ici très motivés et très engagés à côté de nos partenaires au développement dont la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI) pour apporter un soutien complet dans l’utilisation du gaz en vue d’ aller rapidement à l’accès universel à l’énergie. Vous êtes dans la bonne voie’’, a déclaré, lundi, le Directeur général de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest, Lamine Barrow, à l’issue de la séance de la présentation du pacte national pour l’énergie du Sénégal.

    A Dar es Salaam, 12 pays dont le Sénégal, présenteront dans un premier temps, leurs pactes énergétiques pour montrer leur engagement à un accès universel à l’électricité. D’autres pays africains devraient développer leurs pactes lors des phases suivantes.

    ‘’Il vous faut des personnes expertes pour la mise en œuvre de ce plan énergétique très clair et cela ne manque pas au Sénégal’’, a ajouté M. Barrow.

    Participant à ce ‘’boardroom’’, le représentant de la BAD, a souligné que  »la trajectoire du Sénégal est claire pour assurer des tarifs qui permettent d’entrer dans des coûts tout en améliorant l’efficience en termes de fonctionnement du secteur de l’électricité’’.

    Dans le pacte présenté aux partenaires au développement, le ministre sénégalais, Birame Soulèye Diop, a fait état de ‘’plusieurs stratégies allant de l’accès, aux coûts de la production, en passant par la participation des privés et le renforcement de la SENELEC par la réhabilitation de ses infrastructures et de son patrimoine’’.

    M. Diop a présenté des éléments du pacte national, notamment les choix stratégiques opérés avec la définition du coût de financement, et des différents chantiers sur lesquels le gouvernement va travailler pour demander aux bailleurs, aux organisations philanthropiques dans le domaine et au secteur privé, d’accompagner le Sénégal.

     »Il y a une bonne appréciation du plan énergétique du Sénégal. La volonté de l’Etat, c’est de permettre à tous les sénégalais d’avoir accès à l’énergie’’, a-t-il dit à l’APS,  en marge de la séance de présentation.

    ‘’Les partenaires, ont fait une réception qualitative du projet en réaffirmant leur soutien à ce projet du Sénégal et la position de leader de la SENELEC dans la sous région africaine pour l’inter-connectivité’’, a-t-il relevé.

    Birame Souleye Diop dit avoir attiré, à cette occasion, l’attention des bailleurs sur le fait que ‘’la bureaucratie administrative des partenaires techniques au développement est un frein aux réalisations immédiates’’.

    ‘’Les populations qui attendent d’avoir accès à l’énergie ne peuvent pas continuer à dépendre des longues procédures administratives, des discussions et des réunions en a plus finir’’, a-t-il insisté.

    ‘’Nous avons attiré également leur attention sur le fait que l’Etat du Sénégal qui met en priorité l’accès universel à l’énergie, est prêt à délivrer tout ce qui relève de ses obligations mais attend des partenaires qu’ils puissent faire plus vite dans les procédures pour avoir des résultats’’, a encore dit le ministre.

    Sur les 800 millions de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à l’énergie, 600 millions se trouvent en Afrique, selon la BAD et la Banque mondiale qui ont pris l’initiative d’organiser, le Sommet sur l’Energie en Afrique à Dar es Salam. L’objectif, c’est d’obtenir des engagements des Etats, des partenaires techniques et des organisations philanthropes afin que ce chiffre puisse être réduit de moitié avant 2030 d’où le thème donné au sommet ‘’Mission 300’’.

     Des leaders de différents horizons vont réfléchir sur des actions pour accélérer l’accès à l’électricité de 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030

    Le Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    La rencontre organisée par le gouvernement tanzanien, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, a pour objectif de stimuler les réformes, de mobiliser des financements et de constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique.

    Le sommet devrait aboutir à deux résultats majeurs : la ‘’Déclaration de l’énergie de Dar es Salaam’’, qui présente les engagements et actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie.

    Il y aura aussi la première série de ‘’Pactes nationaux pour l’énergie’’ qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

    ADL/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE-PRIX / L’interconnexion régionale et le mix énergétique participeront à « la baisse rapide » du coût de l’électricité, selon Birame Souleye Diop

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE-PRIX / L’interconnexion régionale et le mix énergétique participeront à « la baisse rapide » du coût de l’électricité, selon Birame Souleye Diop

    +++De l’Envoyée spéciale de l’APS: Adama Diouf Ly+++

    Dar es Salam (Tanzanie), 28 jan (APS) – L’interconnexion régionale à travers le Système d’échange d’énergie électrique ouest africain (EEEOA) ou en anglais West African Power Pool (WAPP), combinée au mix énergétique, permettra une baisse rapide du coût de l’électricité, a déclaré le ministre de l’Energie et du Pétrole, Birame Souleye Diop, qui prend part, à Dar-es-Salam, en Tanzanie, au Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’.

    ’Le coût du transport, de la production de l’électricité est important. On connait la SENELEC comme un exportateur d’énergie, donc si à travers le West african power Pool (WAPP), on arrive à réaliser cette interconnexion, il y a fort à parier qu’il y aura une baisse du coût de l’électricité’’, a assuré le ministre dans un entretien avec l’APS, lundi, au sortir d’un ‘’boardroom’’, au Julius Nyererere Convention Centre où il a présenté le ‘’Pacte national pour l’énergie’’ du Sénégal aux partenaires techniques et financiers dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Société financière internationale (SFI).

    Le Sénégal a positionné l’énergie comme une priorité nationale avec l’objectif d’un accès universel en 2030, a-t-il rappelé.

    ‘’Ce qu’on cherche à réaliser, c’est un mix énergétique à hauteur de 40%. Le but est d’arriver à multiplier la contribution de l’énergie éolienne du photovoltaïque, de l’hydraulique entre autres, pour arriver à une baisse du coût de l’électricité’’, a t-il fait part.

    Pour Birame Souleye Diop venu représenter le chef de l’Etat à ce Sommet dont l’ouverture officielle est prévue, ce mardi, la volonté du gouvernement, c’est d’arriver à réaliser un coût d’accès de 60 francs le Kwh.

     »Le gouvernement travaille sur cette option et on peut obtenir ce résultat plus tôt que prévu si nous réalisons l’utilisation du gaz en énergie de transition », a t-il soutenu.

    Selon lui, le but fondamental,  »c’est d’obtenir un accès universel disponible en électricité de qualité à un coût abordable (…) et couvrir en même temps le gap qui existe entre le monde rural et le monde urbain’’.

    L’Etat du Sénégal prévoit aussi de ‘’faire participer les privés dans l’investissement, dans la production et la contribution à l’accès universel à l’énergie’’, a dit le ministre.

    Sur l’option des organisateurs du Sommet de mettre l’accent sur l’énergie comme ‘’facteur important d’accès aux services sociaux de base pour le développement’’, il rappelle qu’en l’absence d’électricité,  »il n’y a pas de prise en charge sanitaire de qualité, encore moins de plateau technique relevé dans les structures de santé, ni de ressources numériques pour les enseignements dans les établissements et dans les foyers’’.

    ‘’Quand on parle d’accès à l’énergie, ce n’est pas seulement pour les entreprises mais c’est principalement aussi l’accès domestique, les services sociaux de base’’, a t-il dit.

    Selon lui,  »ce point renseigne que l’énergie, c’est la source de vie. Le sang qui irrigue la vie des nations. Il n’y aucun secteur qui ne vit de l’énergie, de la santé à l‘éducation en passant par le commerce, l’industrie et la vie de tous les jours’’.

    Le Système d’échange d’énergie électrique ouest africain (EEEOA), est une institution spécialisée de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a pour but d’intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié.

    Le Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    La rencontre organisée par le gouvernement tanzanien, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, a pour objectif de stimuler les réformes, de mobiliser des financements et de constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique.

    Le sommet devrait aboutir à deux résultats majeurs : la ‘’Déclaration de l’énergie de Dar es Salaam’’, qui présente les engagements et actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie.

    Il y aura aussi la première série de ‘’Pactes nationaux pour l’énergie’’ qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

    ADL/OID/SBS/AB

     

  • SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Un bus de Sénégal Dem Dikk emporté par les flammes à Ourossogui

    SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Un bus de Sénégal Dem Dikk emporté par les flammes à Ourossogui

    Ourossogui, 27 jan (APS) – Un minibus de la société Dakar Dem Dikk a été ravagé par les flammes à Ourossogui (nord), dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie dont les circonstances n’ont pas encore été élucidées, a-t-on appris de source sécuritaire.

    Le bus détruit par un incendie assurait le transport entre Ourossogui et Ndioum. Il desservait aussi les localités situées sur la route nationale numéro 2.

    Deux autres bus, dont celui assurant le transport entre Matam et Dakar, étaient stationnés sur le lieu de l’incident, a constaté l’APS.

    Dans un communiqué, la société de transport public Dakar Dem Dikk a annoncé avoir porté plainte contre X auprès de la Brigade de la gendarmerie de Ourossogui après cet incident.

    AT/BK/SMD

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / La ville de Touba dans la ferveur du Magal de Kazu Rajab

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / La ville de Touba dans la ferveur du Magal de Kazu Rajab

    Touba, 27 jan (APS) – La ville de Touba baigne dans une grande ferveur religieuse, à l’occasion de la célébration, ce lundi, du Magal de Kazu Rajab, un évènement religieux commémorant la naissance du deuxième khalife général des mourides, Serigne Fallou Mbacké (1888-1968), a constaté l’APS.

    Les rues de la capitale du mouridisme sont remplies de fidèles venus d’horizons divers pour célébrer le Magal de Kazu Rajab. Des panégyriques dédiés au prophète Mouhamed (PSL) retentissent des hauts parleurs installés un peu partout dans la cité religieuse de Touba.

    Le mausolée de Serigne Fallou Mbacké, construit dans l’enceinte de la grande mosquée de Touba, est pris d’assaut dès les premières heures de la journée par les pèlerins pour s’y recueillir.

    Des files d’attente se dressent devant le mausolée du saint homme grâce à un dispositif mis en place par le Dahira Moukhaddamatoul Khidma, en charge de l’organisation et de l’entretien de la grande mosquée de Touba avec l’aide des éléments de la Police nationale.

    « Nous avons répondu présents comme chaque année à l’appel de Serigne Fallou Mbacké, notre guide pour perpétuer sa volonté car de son vivant il célébrait ce jour pour rendre grâce à Dieu », a indiqué Ibrahima Ndiaye plus connu sous le sobriquet « Beugueu Fallou ».

    Ce disciple mouride qui vient de liberté 6, un quartier de la Dakar, se dit heureux d’assister encore une fois de plus à cet événement religieux  »ô combien important » pour les disciples mourides.

    « C’est une journée de prière, de dévotion et de ferveur, c’est pourquoi j’ai profité des moments de recueillement dans le mausolée de Serigne Fallou pour prier pour la paix, la stabilité et le développement de notre pays », a-t-il fait savoir.

    Visiblement heureuse et enthousiaste, Ndèye Fatou Diop estime que c’est une bénédiction pour elle d’assister encore une fois au Magal Kazu Rajab dédié à son guide Serigne Fallou Mbacké.

    Depuis plusieurs années, elle vient à Touba pour prendre part au Magal de Serigne Fallou Mbacké.  »C’est un événement important dans l’agenda mouride, car il est dédié à un illustre fils de cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (1853-1927) », le fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes du Sénégal.

    « Chaque année, les prières que je formule ici à l’occasion de Magal Kazu Rajab sont exaucées et cela témoigne de la sainteté du deuxième khalife général des mourides », soutient la pèlerine.

    La cérémonie officielle du Magal de Kazu Rajab aura lieu mardi dans la matinée, en présence des chefs religieux de Touba et de représentants du gouvernement, selon le comité d’organisation.

    MS/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS-NUMERIQUE / Le président du CNRA plaide pour de nouveaux modes de régulation des médias

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS-NUMERIQUE / Le président du CNRA plaide pour de nouveaux modes de régulation des médias

    Dakar, 27 jan (APS) – Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Mamadou Oumar Ndiaye, a prôné, lundi, la mise en place de nouveaux modes de régulation des médias, dans un contexte de développement du numérique et des réseaux sociaux.

    ‘’Nous devons dans un élan collectif inventer de nouveaux modes de régulation pour accompagner et encadrer les médias à l’ère du développement des technologies numériques », a-t-il dit.

    Mamadou Oumar Ndiaye s’exprimait à l’ouverture officielle de la huitième édition de la Conférence des présidents du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM), qui se tient à Dakar, lundi et mardi.

    Cette huitième conférence des présidents du REFRAM porte sur le thème : ‘’Poursuivre le dialogue entre les régulateurs et les plateformes numériques’’.

    ‘’Cette rencontre est un moment d’échanges et de débats sur la grande question de la régulation des médias dans nos pays. Elle permettra de parler en plus de la régulation des plateformes numériques de la problématique de la lutte contre le piratage’’, a indiqué le président du CNRA.

    Aujourd’hui, avec les menaces sur la diversité culturelle et les identités, la cohésion sociale et les discours de haine sur les médias sociaux, ‘’nous avons besoin d’encore plus de régulation’’, a estimé Mamadou Oumar Ndiaye, qui prendra la tête du REFRAM, mardi, lors de la Conférence proprement dite des présidents des instances de régulations membres.

    Présent à la rencontre, le président sortant du REFRAM et de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) française, a souligné la nécessité du suivi des engagements des grandes plateformes numériques en vue d’une meilleure régulation.

    ‘’Nécessaire régulation’’ pour un écosytème ‘’vertueux et fiable’’

    ‘’Il nous faut renforcer la régulation afin d’avoir un écosystème vertueux et fiable, dans le cadre du dialogue accru que nous avons entamé avec les plateformes comme Google, Meta et TikTok’’, a-t-il suggéré. 

    Venu représenter le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, le ministre, Secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, a insisté sur la ‘’nécessaire régulation’’, ‘’dans le contexte actuel marqué par l’ouverture démocratique, les mutations technologiques incessantes et les menaces de divers ordres liés à la diffusion de contenus tant par les médias classiques que les médias en ligne’’.

    ‘’Malgré les critiques au quotidien, la régulation s’avère nécessaire, notamment pour la sauvegarde du pluralisme, des identités culturelles, religieuses et des droits des minorités, ainsi que des personnes vulnérables ou à besoins spéciaux’’, a-t-il fait savoir.

    Pour René Bourgouin, président de la haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire et président du Réseau des instances africaines de régulations de la communication (RIARC), la conférence de Dakar permettra de débattre de la poursuite du dialogue entre régulateurs et plateformes numériques.

    Respect des règles éthiques et défense de la diversité culturelle

    Le nombre d’utilisateurs des médias sociaux est estimé à 5,22 milliards, soit 63,8% de la population mondiale, a-t-il dit, ajoutant qu’’’il est donc crucial d’établir des règles éthiques et de défendre la diversité culturelle et la tolérance sur les réseaux sociaux’’.

    Dans le cadre du dialogue entre régulateurs et plateformes numériques, Nicolas Guinard, le directeur des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a, pour sa part, salué, le protocole d’engagement volontaire de Meta signé en avril dernier, à Abidjan.

    ‘’Pour garantir l’accès des populations à des informations fiables, et prévenir et lutter contre le phénomène de la désinformation et des discours de haine, la régulation est essentielle. L’OIF œuvre pour le renforcement des liens de solidarité autour des valeurs de respect, de transparence et de responsabilité des grandes plateformes de médias sociaux’’, a-t-il assuré.

    Il a en outre appelé la société civile, les universitaires, les populations, à s’impliquer, au côté des pouvoirs publics, dans la régulation des plateformes numériques.

    ABB/OID