Catégorie : Société

  • SENEGAL-RELIGIONS / ‘’Ziarra’’ de Diakhao Saloum : le comité d’organisation salue le niveau d’implication des pouvoirs publics

    SENEGAL-RELIGIONS / ‘’Ziarra’’ de Diakhao Saloum : le comité d’organisation salue le niveau d’implication des pouvoirs publics

    Kaffrine, 25 jan (APS) – Les membres du comité d’organisation de la ‘’ziarra’’ (pèlerinage) annuelle de Diakhao Saloum, un village situé dans la région de Kaffrine (centre), disent être satisfaits des engagements pris par les démembrements locaux de l’Administration publique en vue de la réussite de cet évènement prévu samedi 1er février.

    Une réunion préparatoire de la ‘’ziarra’’ s’est tenue vendredi à Kaffrine, en présence des autorités administratives.

    ‘’Nous sommes satisfaits des engagements pris et des assurances données par les services de l’État en vue de la réussite de la ‘ziarra’ de Diakhao Saloum, qui est dédiée au grand érudit El Hadji Djamil Ndao’’, a dit le président du comité d’organisation de cet évènement religieux, Cheikh Tidiane Ndao.

    Selon lui, les services concernés se sont engagés à ‘’faire le nécessaire’’ pour un déroulement correct du séjour des hôtes à Diakhao Saloum.

    Le gouverneur de Kaffrine, Moustapha Diaw, a présidé la réunion préparatoire de l’évènement, en présence de membres du comité d’organisation, dont le khalife de Diakhao Saloum, El Hadji Mame Gor Ndao, et des chefs des services régionaux (eau, électricité, etc.) de l’État à Kaffrine.

    Ils ont discuté de l’approvisionnement en eau de ce village du département de Kaffrine pendant la ‘’ziarra’’, de la sécurité, de la santé et d’autres préoccupations.

    Le khalife de Diakhao Saloum a formulé des vœux de paix et de prospérité pour le Sénégal, lors de la réunion.

    CTS/ADE/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Opérations d’urgence sanitaire : la région de Thiès dispose maintenant d’une équipe mobile d’intervention

    SENEGAL-SANTE / Opérations d’urgence sanitaire : la région de Thiès dispose maintenant d’une équipe mobile d’intervention

    Thiès, 25 jan (APS) – Le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) du ministère de la Santé et de l’Action sociale a constitué l’équipe mobile d’intervention et de soutien (EMIS) de la région de Thiès (ouest), après avoir dispensé une formation de quatre jours à ses membres.

    L’EMIS de Thiès est composée de personnes choisies dans divers secteurs d’activité et disciplines. Des médecins, des infirmiers, des superviseurs de soins de santé, des acteurs de l’élevage, de l’environnement et de la communication, ainsi que des représentants des forces de défense et de sécurité en font partie.

    De mardi à vendredi, ils ont été formés par le COUS aux techniques de sauvetage et aux comportements et attitudes à observer dans les zones de situation d’urgence sanitaire.

    Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a décidé de décentraliser la gestion des urgences sanitaires pour la rendre plus efficace, ce qui amène le COUS à former des personnes de divers secteurs d’activité à l’urgence sanitaire et à constituer des EMIS dans les 14 régions du pays.

    Les équipes mobiles d’intervention et de soutien sont prêtes à intervenir rapidement dans une collectivité territoriale en cas d’apparition d’une urgence sanitaire, une épidémie ou une catastrophe, selon Youssou Bamar Guèye, le chef de l’unité chargée des opérations au COUS.

    ‘’Une urgence sanitaire survient toujours dans une localité donnée. Pour sa gestion, il faut agir le plus tôt possible’’, a expliqué M. Guèye.

    Les membres des EMIS sont assez bien formés pour pouvoir intervenir rapidement et éteindre les foyers épidémiques, celui de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, par exemple, a-t-il dit.

    Le Sénégal dispose d’une équipe de 60 experts, en plus des équipes régionales, selon Youssou Bamar Guèye.

    L’équipe à vocation nationale a été envoyée à Kaffrine (centre), à la suite de l’apparition de la fièvre de Crimée-Congo dans cette région, a-t-il affirmé.

    BT/ADI/ESF

  • SENEGAL-MONDE-SANTE-FINANCES / Le Sénégal à jour de ses cotisations annuelles à l’OMS (ministère)

    SENEGAL-MONDE-SANTE-FINANCES / Le Sénégal à jour de ses cotisations annuelles à l’OMS (ministère)

    Dakar, 23 janv (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a assuré, vendredi, que le Sénégal était à jour de ses cotisations annuelles à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, le le ministère de la Santé et de l’Action sociale  »précise, qu’à ce jour, le Sénégal s’est acquitté des montants dus à l’OMS au titre des contributions annuelles des États membres’’.

    Le texte précise que ‘’ces montants en question ont été intégralement payés par virement du Trésor public, respectivement le 6 mai 2024 pour un montant de 55 937 400 F CFA, et le 31 mai 2024 pour un montant de 49 662 726 FCFA’’.

    Les montants évoqués correspondent à la contribution statutaire du Sénégal au budget de l’OMS pour les périodes 2020-2023 et 2024-2025, ajoute la même source.

    Par conséquent, poursuit le texte, ‘’le ministère rappelle que le Sénégal est en règle vis-à-vis de l’OMS et jouit pleinement de ses droits en tant qu’État membre, notamment son droit de vote’’.

    Selon le MSAS, le paiement des contributions annuelles du Sénégal lui a d’ailleurs permis de présenter un candidat lors des élections d’août 2024 pour le poste de directeur régional pour la région Afrique de L’OMS.

    Ce communiqué fait suite à celui du ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères (MIAAE), qui a tenu à apporter, à son tour, des précisions par rapport aux informations relayées dans la presse concernant une prétendue dette du Sénégal envers l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-GOUVERNANCE-COLLECTIVITÉS / Le CNFPLF est un acteur clé de la professionnalisation des ressources humaines territoriales (responsable)

    SENEGAL-FRANCE-GOUVERNANCE-COLLECTIVITÉS / Le CNFPLF est un acteur clé de la professionnalisation des ressources humaines territoriales (responsable)

    Dakar, 24 jan (APS) – Le Centre national de la fonction publique locale et de la formation (CNFPLF) ambitionne de devenir un pilier essentiel dans le renforcement des capacités des ressources humaines territoriales et le renforcement de la gouvernance locale, notamment dans le cadre du projet ‘’Soutien à la gouvernance et au dialogue des territoires’’, a déclaré le coordonnateur de sa cellule de planification Amadou Sow.

    “Avec ce projet, le CNFPLF se positionne comme un acteur clé dans la formation et la professionnalisation des ressources humaines territoriales, tout en jouant un rôle central dans la gouvernance et le développement des territoires au Sénégal”, a-t-il dit, jeudi, lors de la présentation dudit projet.

    Amadou Sow, coordonnateur de la Cellule de planification du CNFPLF, a souligné l’importance stratégique de ce projet pour moderniser la fonction publique locale au Sénégal.

    “Le Centre a pour mandat de fournir des formations transformatrices, adaptées aux réalités territoriales et à l’opérationnalisation de la fonction publique locale”, a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de doter les collectivités de ressources humaines qualifiées afin d’assurer une gouvernance efficace.

    Le CNFPLF a été mis en place en partenariat avec l’Ambassade de France avec pour objectif de renforcer la gestion des ressources humaines et la professionnalisation des agents des collectivités territoriales, tout en promouvant un dialogue constructif entre les acteurs locaux, nationaux et internationaux.

    Un projet de 787 millions de francs CFA, structuré autour de quatre axes

    Lors de la présentation du projet SGTDT, le coordonnateur de la Cellule de planification du CNFPLF a précisé qu’il repose sur quatre axes principaux, parmi lesquels figure le développement de l’ingénierie de la formation continue des agents et élus des collectivités territoriales, qui vise à identifier les besoins en formation, la validation des offres existantes et la mise en place des outils permettant une formation continue adaptée aux agents et élus locaux.

    Cette phase de développement de l’ingénierie de la formation continue des agents et élus des collectivités territoriales est doté d’un budget de 65 000 euros (près de 43 millions de francs CFA) pour une durée de deux ans.

    Le deuxième axe concerne ‘’l’amélioration du pilotage des ressources humaines territoriales ‘’, qui porte sur la formation des référents en ressources humaines et la mise en place d’une plateforme de gestion ces dernières dans les collectivités territoriales. Il doté d’une enveloppe de près de 244 000 euros (plus de 160 millions de francs CFA) équivalant à 20 % du budget global.

    Il y a également un autre axe portant sur ‘’la professionnalisation des agents des collectivités territoriales’’, pour un montant de 751 000 euros (près de 493 millions de francs CFA), soit 63 % du budget global.

    ‘’Cette composante du projet se concentre sur l’élaboration de modules de formation pour divers corps de métiers, ainsi que sur l’accompagnement des agents nouvellement intégrés dans la fonction publique locale’’, a indiqué Amadou Sow, coordonnateur de la Cellule de planification du CNFPLF.

    Pour le dernier axe, ‘’ la promotion du dialogue entre les territoires’’, doté d’un montant de 75 000 euros (un peu plus de 49 millions de francs CFA), il a fait savoir qu’il est élaboré pour encourager les échanges d’expérience entre acteurs locaux et internationaux, tout en harmonisant les interventions en matière de formation à travers un plan sectoriel intégré.

    Le projet SGTDT d’une durée de deux ans est financé par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et d’autres partenaires techniques et financiers à hauteur de 1,2 million d’euros, soit près d’un peu plus de 787 millions de francs CFA.

    Amadou Sow a en outre précisé que la clôture de la première phase est prévue pour juin 2025, tandis que la seconde prendra fin en novembre 2025.

    Le projet SGTDT cible directement 1 294 bénéficiaires, dont 225 femmes. Parmi les résultats attendus, le coordonnateur de la Cellule de planification du CNFPLF a mentionné la mise en place d’une offre de formation pluriannuelle pour les 601 collectivités territoriales du Sénégal, l’intégration des agents dans la fonction publique locale, et le renforcement des capacités en gestion des ressources humaines.

    La cérémonie de présentation a eu lieu en présence du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, de l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, du directeur général du CNFPLF, de membres du Comité de pilotage, d’autorités locales et de plusieurs autres parties prenantes.

    AN/ABB/OID

  • SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Deux brigades de gendarmerie inaugurées à Podor et Aéré Lao

    SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Deux brigades de gendarmerie inaugurées à Podor et Aéré Lao

    Podor, 24 jan (APS) – Les brigades de gendarmerie de Podor et d’Aéré Lao, inaugurées ce vendredi, vont renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens, a déclaré le ministre des Forces armées, le général Birame Diop.

    ‘’Les deux unités font partie d’un ensemble d’infrastructures, qui visent à renforcer la sécurité des populations et de leurs biens sur l’ensemble du pays, dans cette zone en particulier. Ces brigades constituent un rempart contre l’insécurité’’, a-t-il soutenu lors de la cérémonie d’inauguration.

    L’évènement s’est tenu en présence du Haut-commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire, du général de division Martin Faye, du préfet de Podor, Mactar Diop, d’un représentant du maire de Podor et du chanteur Baba Maal.

    Le général Diop a par ailleurs invité les gendarmes à ‘’une synergie d’actions avec l’ensemble des Forces de défense et de sécurité dans la zone’’ pour une synergie des missions de sécurité, en relation avec les autorités administratives.

    ‘’La construction de ces brigades améliore de manière significative les conditions de travail des gendarmes, ainsi que l’accueil et l’orientation des usagers », a indiqué le ministre.

    Il a également souligné que l’ouverture de ces deux brigades constitue une occasion de nouer des partenariats et de créer des liens de confiance avec les citoyens.

    AHD/AT/SKS/ASB/ABB

  • SENEGAL-MEDIAS-NUMERIQUE-REGULATION / Une nouvelle Autorité indépendante de régulation des médias aux compétences plus élargies en gestation

    SENEGAL-MEDIAS-NUMERIQUE-REGULATION / Une nouvelle Autorité indépendante de régulation des médias aux compétences plus élargies en gestation

    Dakar, 24 jan (APS) – Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique et le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ont organisé, vendredi, un atelier de partage de l’avant-projet de loi portant création d’une nouvelle autorité indépendante de régulation des médias aux compétences plus élargies.

    La cérémonie d’ouverture de cette rencontre tenue au Building administratif a été présidée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Aliou Sall, et le président du CNRA, Mamadou Oumar Ndiaye.

    Les représentants de la présidence de la République, de la Primature, du Secrétariat général du gouvernement, des ministères de la Justice, de l’Intérieur, des organisations de journalistes et le patronat de la presse, entre autres, ont pris part à la rencontre.

    La future autorité administrative indépendante va intégrer tous les types de supports d’informations et de productions, physiques et numériques, diffusant des contenus destinés au grand public.

    Selon le ministre la Communication, ‘’l’objectif principal est de parvenir à un consensus sur les orientations majeures d’une législation qui intègre tous les supports de diffusion, qu’ils soient physiques ou numériques, tout en garantissant des contenus de qualité respectueux des normes éthiques et du droit à l’information’’.

    Aliou Sall a estimé qu’en l’absence d’une régulation efficace, ‘’les plateformes numériques, les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle peuvent aussi être sources de menaces sérieuses en raison notamment de la prolifération des discours de haine, de défiance, de désinformation, de manipulation et de déstabilisation sociale, politique et économique, nuisibles à tous’’.

    Pour sa part, le président du CNRA, Mamadou Oumar Ndiaye, a salué ‘’l’idée d’élargir les compétences de la future instance de régulation aux plateformes numériques mais aussi à la presse écrite et en ligne’’, soulignant qu’aucun média, ‘’y compris les plateformes numériques, ne devrait échapper à la régulation’’.

    Selon les termes de référence de l’atelier, ‘’le paysage médiatique sénégalais est caractérisé par la pluralité et la diversité des supports de communication allant de la presse écrite aux médias en ligne, en passant par les télévisions publiques et privées, les radios privées commerciales et communautaires’’.

    Le document note que ‘’le développement rapide du secteur et les mutations technologiques qui l’accompagnent ont facilité l’accès rapide et abondant aux services audiovisuels à la demande, et favorisé la diffusion et la réception instantanées des contenus médiatiques grâce notamment aux médias en ligne’’.

    Toutefois, relève la même source, ‘’l’explosion des médias numériques et des émissions radio et télé, ainsi que la multiplication et la diversification des organes de presse écrite, bien que contribuant à la démocratisation de l’accès à l’information, s’accompagnent parfois de dérapages et participent à véhiculer des informations trompeuses, surtout pendant des périodes sensibles’’.

    Elle estime qu’une ‘’mauvaise utilisation des médias numériques ou classiques peut ainsi être source de désinformation et de propagation de contenus haineux, qui alimentent les conflits, et menacent la cohésion sociale’’.

    Si le Sénégal dispose d’une série de lois sur le secteur des médias, elles ne s’appliquent que sur des domaines spécifiques concernant les entreprises de presse, les professions ou les contenus médiatiques.

    Créé en 2006, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ne prend pas en compte l’ensemble des supports médiatiques. Et la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle (HARCA), créée sur la base du Code de la presse, en remplacement du CNRA, a également montré ses limites avant qu’elle ne prenne réellement forme.

    Tenant donc compte de l’évolution du secteur et de la nécessité d’encadrer efficacement la production et la diffusion des contenus médiatiques dans un contexte marqué par la prééminence du numérique, les pouvoirs publics ont initié un projet de loi relatif à la création d’une nouvelle autorité administrative indépendante de régulation des médias et du numérique.

    Il s’agira de ‘’consolider l’avant-projet de loi sur la HARCA en intégrant tous les types de supports d’information et de productions, physiques et numériques, diffusant des contenus destinés au grand public’’.

    La rencontre de ce vendredi marque le lancement d’un processus devant aboutir à la rédaction d’un texte final, qui sera soumis au gouvernement puis à l’Assemblée nationale.

    OID/ABB/ASB/SKS

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS / Dakar, hôte de la huitième édition du REFRAM les 27 et 28 janvier

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS / Dakar, hôte de la huitième édition du REFRAM les 27 et 28 janvier

    Dakar, 24 jan (APS) – Le Sénégal va accueillir, lundi et mardi, la huitième édition de la Conférence des présidents des instances membres du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM), a-t-on appris de source officielle.

    A cette occasion, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) va assurer la présidence de cette organisation pour un mandat de deux ans.

    Cette rencontre, qui se tiendra à Dakar, a pour objectif de ‘’contribuer d’une part, à la mise en œuvre d’une régulation adaptée face aux acteurs du numérique, d’autre part, à l’expression de la diversité culturelle et à la juste rémunération de la création’’, indique un communiqué parvenu vendredi à l’APS.

    Le texte précise que cet évènement sera l’occasion pour les régulateurs francophones des médias, d’échanger sur les moyens institutionnels et techniques de circonscrire un phénomène qui menace la sécurité et la cohésion sociale dans différentes parties du monde.

    Ce phénomène dont il s’agit fait référence aux réseaux sociaux, qui ‘’peuvent être source de drames aux conséquences incommensurables’’, lit-on dans le texte.

    ‘’Les réseaux sociaux renforcés par le numérique ont rendus plus difficile la régulation, alors qu’ils donnent de la ressource à la manipulation et à la désinformation’’, ajoute la même source.

    D’après le texte, les contenus violents et de haine se propagent à des rythmes dont les moyens traditionnels ne suffisent plus à limiter les effets pervers parmi des populations très perméables au Deep fake.

    La huitième édition de la Conférence des présidents des instances de régulation des médias du REFRAM sera ainsi l’occasion de réfléchir à ‘’la mise en œuvre de stratégies et de mécanismes communs, pour faire face (…) dans la continuité des travaux entrepris’’ depuis la dernière édition tenue à Paris.

    ‘’A Dakar, les autorités de régulation aborderont, entre autres points, la session relative à la lutte contre le piratage, les expériences dans la régulation des plateformes numériques et les mécanismes et outils pour une régulation efficace desdites plateformes’’, souligne le communiqué.

    Le Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) a été créé à Ouagadougou le 1er juillet 2007 et comprend 31 institutions membres.

    ABB/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE-POINT / Richard-Toll : des femmes listent les points de blocage au développement de la filière laitière locale

    SENEGAL-ELEVAGE-POINT / Richard-Toll : des femmes listent les points de blocage au développement de la filière laitière locale

    Richard-Toll, 24 jan (APS) – Des femmes s’activant dans l’élevage ont listé vendredi, à Richard-Toll, les points de blocage au développement de la filière laitière locale, dont le problème de l’accès à l’eau, la préservation du tapis herbacé dans les zones sylvo-pastorales, l’accès à la terre, l’absence de la culture fourragère de masse.

     »Nos difficultés sont liées entre autres à la préservation du tapis herbacé, l’absence de la culture fourragère dans la zone sylvo-pastorale, l’accès à l’eau et à la terre  », a dit la présidente de l’association professionnelle des acteurs de la filière lait local du département de Linguère, Farmata Sélé Ka.

    Présente à une réunion du Comité régional de développement (CRD) décentralisé à Richard-Toll avec beaucoup de ses collègues, elle a soutenu que la sécurisation et la protection du tapis herbacé permettront aux éleveurs de rester dans leurs localités avec leur bétail.

    Dans cette perspective, elle a préconisé le prolongement des aménagements avec les périmètres irrigués villageois (PIV) dans les zones sylvo-pastorales, qui ‘’regorgent une importante ressource en terres cultivables’’ pour permettre aux populations de s’adonner à la culture fourragère.

    Aminata Mamadou Sow, présidente de la Commission élevage de la commune de Gandon, a pour sa part déploré la rareté des ressources en eau dans certaines zones et le prix élevé de l’aliment de bétail dans les zones pastorales.

    ‘’Nous plaidons la multiplication des forages dans les zones où des activités pastorales se pratiquent pour permettre aux acteurs de s’investir davantage dans des activités génératrices de revenus’’, a-t-elle lancé.

    La cheffe vétérinaire au poste de Richard-Toll, Ndama Thiam Tabane a exhorté les autorités à miser sur l’insémination artificielle pour augmenter la production de lait.

    OG/AT/FKS/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Diourbel : la direction régionale de la santé se dote d’un plan de maintenance des équipements

    SENEGAL-SANTE / Diourbel : la direction régionale de la santé se dote d’un plan de maintenance des équipements

    Diourbel, 24 jan (APS) – La direction régionale de la santé de Diourbel (centre) s’est dotée d’un plan régional de maintenance pour garantir la fiabilité et la durabilité des équipements des structures sanitaires de la région, a annoncé vendredi, son responsable, Dr Mamadou Dieng.

    « La maintenance est un des piliers du système de santé à côté des infrastructures et des équipements. Et aujourd’hui la région a été dotée d’un plan de maintenance qui prend en compte les besoins de maintenance de l’ensemble des structures sanitaires de la région en l’occurrence les quatre hôpitaux et les districts sanitaires », a-t-il déclaré lors de la rencontre de validation du plan régional de maintenance.

    Il a indiqué que ce plan intervient dans un contexte où la région dispose des équipements médicaux de dernière génération dans les services de radiologie, de cancérologie, d’urgence, de réanimation et de laboratoire des différentes structures sanitaires.

    Le docteur Dieng a souligné que ces équipements demandent une maintenance préventive régulière avec une bonne planification.

    Le plan de maintenance 2025-2028 va prendre en compte l’ensemble des exigences de la maintenance du parc d’appareils qui se trouve au niveau des structures sanitaires, a-t-il assuré.

    « Plusieurs questions relatives à la maintenance ont été abordées allant du financement, de l’outillage, à l’achat des pièces de rechange ainsi que la formation des techniciens et utilisateurs des équipements », a indiqué le directeur régional de la santé.

    Il a révélé que Diourbel est la première région à disposer d’un plan de maintenance validé à l’échelle régionale avec l’appui du centre national de formation des techniciens en maintenance hospitalière.

    En outre, Mamadou Dieng a plaidé pour le renforcement de la division régionale de la maintenance en personnel, en moyen logistique, en outillage et en laboratoire mobile de maintenance.

    MS/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Violences faites aux femmes : des droits-de-l’hommistes invitent l’Etat du Sénégal à se conformer à ses engagements internationaux

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Violences faites aux femmes : des droits-de-l’hommistes invitent l’Etat du Sénégal à se conformer à ses engagements internationaux

    Dakar, 24 jan (APS) – La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), de concert avec les organisations qui en sont membres au Sénégal, ont appelé, vendredi, à Dakar, l’Etat sénégalais à se conformer à ses engagements internationaux en matière d’avortement en cas de viol ou d’inceste, en particulier l’article 14 du protocole de Maputo autorisant cette pratique dans ces deux cas.

    L’article 14 du Protocole de Maputo engage les États-parties à prendre toutes les mesures appropriées pour protéger « les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la sante mentale et physique de la mère ou la vie de la mère et du fœtus ».

    « On demande à l’Etat du Sénégal de se conformer à ses engagements juridiques internationaux [dans ce domaine]. Ce n’est pas compliqué », a assené Joseph Faye, secrétaire général de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), au cours d’une conférence de presse visant à présenter les conclusions et recommandations d’un rapport consacré à ce sujet.

    Intitulé « Double peine : les survivantes de viol et d’inceste contraintes de poursuivre leur grossesse au Sénégal », ce rapport a été élaboré par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur la situation des violences faites aux femmes, en novembre 2024.

    « A mon humble avis, s’il y a quelque chose à redresser, ce sont les dispositions de l’article 305 de la Constitution sénégalaise que le juge national continue d’appliquer en écartant les dispositions de l’article 14 du protocole de Maputo, violant ainsi les dispositions de l’article 98 de la Constitution sénégalaise qui étaient claires, en disant que les traités régulièrement ratifiés avaient une valeur supérieure à la loi », a déclaré Joseph Faye.

    « Quand on parle de ce qui est droit, on fait référence dans notre contexte à la loi. Et dans ce cas-là, c’est l’article 98 de la Constitution sénégalaise, l’article 14 du protocole de Maputo et les dispositions de l’article 305 qui condamnent l’avortement sur toutes ses formes », a défendu M. Faye.

    Joseph Faye considère que « le juge national, en continuant à appliquer les dispositions de l’article 305, viole la Constitution annonce de l’article 92 ».

    « Nous souhaitons que l’Etat du Sénégal, qui a signé et ratifié le protocole de Maputo depuis 2004, puisse l’intégrer dans l’ordre juridique national. Ne serait-ce que pour les jeunes filles qui, le matin, en quittant leurs parents pour aller à l’école, sont agressées sexuellement en cours de route et sont obligées de suspendre leur scolarité et de subir une grossesse à cette période de leur vie », a plaidé Joseph Faye.

    Oulimata Sène, juriste consultante chargé de projet à l’Association des juristes sénégalaises (AJS), estime qu’en 2025, « il est urgent que le gouvernement s’exprime sur le sujet, garantisse le respect de l’État droit et mène des actions concrètes pour la promotion et une meilleure protection des droits des femmes ».

    Le Sénégal doit cela « aux petites filles et aux femmes du pays », a ajouté Mme Sène au cours de cette rencontre avec les journalistes.

    Elle ajoute que les organisations concernées demandent à l’Etat de prendre les dispositions législatives et judiciaires nécessaires pour une meilleure protection des femmes et des filles victimes de violences physiques, sexuelles psychologiques et économiques.

    Il est également attendu de l’Etat qu’il mette un dispositif efficace d’assistance juridique et judiciaire des victimes de viols et d’inceste, notamment par la mise en place d’un service d’assistance juridique spécifiquement dédié à leur accompagnement.

    La FIDH et ses organisations membres – LSDH, NDH, RADDHO -, en partenariat avec l’AJS, saluent « les militants et militantes au courage remarquable qui continuent leur combat pour la légalisation de l’avortement médicalisé au Sénégal en cas d’inceste ou de viol, et luttent pour l’universalité des droits des femmes et des filles malgré les nombreuses menaces et attaques à leur encontre ».

    NSS/BK/SKS/OID