Catégorie : Société

  • SENEGAL-JUSTICE / Amendes pénales : plus de trois milliards de francs CFA non recouvrés entre 2022 et 2024 (garde des sceaux)

    SENEGAL-JUSTICE / Amendes pénales : plus de trois milliards de francs CFA non recouvrés entre 2022 et 2024 (garde des sceaux)

    Dakar, 23 jan (APS) – Le montant des amendes non recouvrées, dans des affaires traitées par le Tribunal de Grande Instance de Dakar, entre 2022 et 2024, s’élève à plus de trois milliards de francs CFA, a déclaré, jeudi, à Dakar, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    ‘’Les études récentes menées, sous mon autorité, par la direction des Affaires criminelles et des grâces révèlent, en effet, que, rien qu’au Tribunal de Grande Instance de Dakar, le montant des amendes prononcées, entre 2022 et 2024, et non encore recouvrées, s’élève à plus de trois milliards de francs CFA’’, a fait savoir le Garde des Sceaux.

    Il s’exprimait ainsi lors de la conférence annuelle des chefs de parquet dont la thématique a porté sur : ‘’La redynamisation des bureaux d’exécution des peines et réponses à la problématique de la surpopulation carcérale’’.

    Ce montant démontre, selon lui, l’importance de la contribution que la justice peut apporter à l’économie nationale, mais ‘’aussi et surtout sur l’urgence d’une exécution effective des décisions’’.

    Pour Ousmane Diagne, la non-exécution des condamnations pécuniaires s’explique par un certain nombre de défis liés notamment à l’anachronisme du processus d’exécution, l’éparpillement des responsabilités, l’absence de coordination entre les acteurs impliqués et l’insuffisance de personnels et de moyens.

    C’est pourquoi, a-t-il insisté, il est important de procéder à une ‘’redynamisation du processus de recouvrement des amendes, confiscations et autres frais de procédure’’.

    Abordant la question de la surpopulation carcérale, le ministre de la Justice a souligné que cette ‘’problématique (…) est devenue un défi structurel et humain, en raison de la survivance d’un certain nombre de lenteurs et de goulots d’étranglement dans le traitement des dossiers’’.

    Ainsi, l’implication du ministère public dans la mise en œuvre des modes d’aménagement des peines, destinés à récompenser les efforts de re-socialisation fournis par certains condamnés, reste encore insuffisante, voire marginale, a estimé Ousmane Diagne.

    Il a en ce sens rappelé les ambitions du chef de l’État concernant l’importance d’une justice indépendante, capable de garantir les libertés fondamentales et l’équilibre social, mais aussi et surtout qui participe efficacement à la mobilisation des ressources et à la sauvegarde des deniers publics.

    Le ministre de la Justice a, dès lors, invité les représentants du ministère public à apporter ‘’des mesures correctives et des bonnes pratiques pour un désengorgement progressif des prisons et un recouvrement effectif des condamnations pécuniaires.’’

    MF/ABB/SKS/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-EMPLOIS / PROMOREN: 30 000 emplois prévus dans les régions de Kaffrine et Tambacounda (ministre)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-EMPLOIS / PROMOREN: 30 000 emplois prévus dans les régions de Kaffrine et Tambacounda (ministre)

    Kaffrine, 23 jan (APS)- Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé, jeudi, que le  Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant “Nianija Bolong » (PROMOREN) va créer, au minimum, 30. 000 emplois dans les régions de Kaffrine (centre) et Tambacounda (est).

    « Ce projet structurant et intégré, qui est à cheval entre les régions de Kaffrine, plus particulièrement dans les départements de Koungheul et Tambacounda, va toucher une dizaine de communes dans les deux régions avec une possibilité de création de 30 000 emplois, au minimum’’, a dit M. Dièye, cours d’une réunion du Comité de pilotage du PROMOREN.

    Cette réunion élargie aux membres du Comité régional de développement (CRD) de Kaffrine, s’est tenue en présence de la directrice de l’Office des lacs et cours d’eau du Sénégal (OLAC), Diarra Sow, des acteurs de l’eau et de l’assainissement, entre autres.

    Selon le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ce projet vise à mobiliser des ressources en eau estimées à plus de 46 millions de mètres cubes par an.

     »Il va contribuer également à l’amélioration de la disponibilité des ressources en eau de surface du bassin versant de Nianija Bolong », a-t-il souligné.

    Cheikh Tidiane Dièye a expliqué que l’objectif principal de ce projet, c’est de créer les conditions de développement des activités agrosylvopastorales et de renforcer la résilience des écosystèmes face au changements climatique, a fait savoir Cheikh Tidiane Dièye.

    Il a indiqué qu’une approche multi-secteurs sera adoptée dans la mise en œuvre de ce projet par le service de l’agriculture, de la pêche,  de l’élevage et de la restauration des écosystèmes.

    En outre, le PROMOREN va, d’après M. Dièye, contribuer au renforcement des capacités des acteurs et appuyer les initiatives économiques.

     »Des travaux d’aménagement et de construction de barrages seront réalisés à Koungheul », a-t-il annoncé, assurant que le  démarrage des travaux est prévu  »dans les meilleurs délais, très prochainement’’.

    Dans la nouvelle politique de territorialisation comprenant les pôles territoires, le centre du pays va jouer un ‘’rôle déterminant’’ et ce projet va aider à atteindre les objectifs dans ce domaine, en rendant disponible ‘’plus de 12 000 milles hectares de surfaces cultivable’’, a encore déclaré Cheikh Tidiane Dièye.

    Il a indiqué que  »dans la conquête de la souveraineté alimentaire promise par le président de la République et sur laquelle le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement travaillent au quotidien, ce projet va jouer un rôle déterminant pour permettre d’atteindre cette autosuffisance alimentaire ».

    Le projet va améliorer la disponibilité en eau par le curage du bras principal, des bras secondaires, la réalisation de l’ouvrage anti-sel du village de Sam Pathé Wilane, l’aménagement de dépressions et des endiguements, a expliqué à son tour, Diarra Sow, directrice de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) du Sénégal.

    Le coût de ce projet qui est prévu sur une période de cinq ans (2025-2030) est estimé à 36 milliards de francs CFA. Il est  acquis sur financement de la Banque islamique de développement (BID), avec une contribution de l’Etat du Sénégal.

    CTS/ADE/OID/AB

  • SENEGAL-GOUVERNANCE / Réforme du secteur public : un panel relève les faiblesses de l’administration et fait des recommandations aux pouvoirs publics

    SENEGAL-GOUVERNANCE / Réforme du secteur public : un panel relève les faiblesses de l’administration et fait des recommandations aux pouvoirs publics

    Dakar, 23 jan (APS) – Le panel réuni jeudi à Dakar pour lancer les ‘’concertations nationales pour la réforme du secteur public’’ a relevé plusieurs obstacles au fonctionnement correct de l’Administration publique sénégalaise et à la bonne exécution des services rendus aux usagers.

    Des défauts hérités de l’administration coloniale, le mauvais accueil des usagers du service public dans les administrations, l’absence de sanctions et d’évaluation des agents publics, l’inaccessibilité des édifices abritant des services de l’État pour certaines catégories de la société font partie des nombreuses failles relevées par les membres du panel, Souleymane Bachir Diagne, le professeur Babacar Kanté et Aminata Touré.

    ‘’Nous avons hérité de beaucoup de défauts de l’administration coloniale, ce qui explique la très mauvaise qualité de l’accueil (…) Malheureusement, cet héritage colonial est encore là. Cela doit changer. Il y a des changements profonds à faire. On doit y arriver par la formation’’, a dit le Haut Représentant du président de la République et ancienne Première ministre.

    Invitée par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme du secteur public à partager son expérience du service public en tant qu’ancienne fonctionnaire des Nations unies, ministre, cheffe de gouvernement et cadre de l’administration sénégalaise, Mme Touré estime que certains agents publics entretiennent ‘’des rapports de domination’’ avec les usagers, auxquels il faut substituer ‘’des rapports de respect et même de déférence, car le fonctionnaire est rémunéré avec les impôts payés par les usagers…’’

    Les pouvoirs publics sénégalais ont conservé cette ‘’dose d’arrogance et de mépris’’ de l’administration coloniale envers les usagers, a-t-elle affirmé.

    De la gauche vers la droite, le professeur Babacar Kanté, Abdou Karim Guèye, modérateur du panel, et Aminata Touré

    Mme Touré suggère au ministère de la Fonction publique et de la Réforme du service public d’exprimer les changements et réformes à venir aussi bien en français que dans les langues locales.

    ‘’Si on est maltraité dans les services d’accueil de l’Administration publique, on n’a nulle part où aller pour se plaindre. S’il fallait changer une seule chose dans la fonction publique, ce serait l’accueil. La qualité du service public s’effondre à l’accueil, où le niveau de maltraitance est très élevé. On considère le service public rendu à l’usager comme une faveur’’, a analysé le Haut Représentant du président de la République.

    Abdou Karim Lô, consultant en management et ancien délégué général à la réforme de l’État, partage la préoccupation de Mme Touré. ‘’La qualité du service public commence par le bon accueil, qui n’est pas seulement physique. Quelquefois vous téléphonez ou écrivez une lettre à une administration, qui ne vous répond pas’’, a signalé M. Lô en intervenant au débat.

    ‘’La formation permanente et obligatoire’’

    Aminata Touré propose ‘’la formation permanente et obligatoire’’ comme remède aux défauts hérités, selon elle, de l’administration coloniale.

    ‘’Il faut qu’il y ait des sanctions, ce qui n’existe presque pas dans notre administration’’, a-t-elle ajouté, rappelant avoir eu la surprise de constater, lorsqu’elle est devenue ministre de la Justice, que presque tous les fonctionnaires de ce département ministériel avaient la note de 19,5/20. ‘’Si quelqu’un est noté 17/20, ça donne des risques de grève.’’

    ‘’Le système de notation est inexistant (…) Le système d’évaluation des agents publics doit être normal (…) Il faut que l’opportunité soit donnée au citoyen d’évaluer lui-même la qualité du service public’’, a proposé Mme Touré au ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal.

    Lansana Gagny Sakho, le président du conseil d’administration de l’APIX, estime que l’évaluation des services publics est fondamentale. Elle doit être faite par des cabinets indépendants, a-t-il dit en participant au débat.

    Il doit y avoir un lien direct entre les contrats des agents publics et leurs performances, a poursuivi Aminata Touré, affirmant que c’est la règle en vigueur aux Nations unies depuis le début des années 90.

    ‘’Certains délais sont inacceptables’’

    Le professeur agrégé de droit public Babacar Kanté et le philosophe Souleymane Bachir Diagne ont tenu à rappeler que les fondements d’une administration efficace existent au Sénégal. Le premier signale l’existence de pays où l’Administration publique n’est présente que dans certaines parties du territoire national, ce qui n’est pas le cas du Sénégal. ‘’Le Sénégal a une histoire dont on peut être fier (…) L’État est présent dans tous les coins du territoire, aucun n’est laissé en rade’’, a fait observer M. Diagne.

    Précisant contribuer au panel en tant qu’usager des services publics sénégalais, l’enseignant à l’Université Columbia (États-Unis d’Amérique) recommande aux autorités sénégalaises de faire en sorte qu’‘’aucune région de notre pays ne se sente à la périphérie…’’

    Le temps est aussi une dimension fondamentale de l’amélioration des performances du secteur public, selon M. Diagne. ‘’Certains délais sont inacceptables. Une administration doit pouvoir mesurer la durée du service offert à l’usager’’, a-t-il soutenu en contribuant au panel par vidéoconférence.

    Babacar Kanté, également ancien vice-président du Conseil constitutionnel, souligne qu’‘’il y a trois services extrêmement importants du secteur public : la santé, l’éducation et la justice’’. ‘’Ces trois services sociaux posent problème’’, a-t-il ajouté, conseillant aux pouvoirs publics de ‘’restaurer la confiance entre le citoyen et l’administration’’.

    Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal

    Les rapports entre les agents publics et les usagers des administrations des pays anglo-saxons sont exemplaires, selon M. Kanté. ‘’À Londres, le policier est dans l’obligation de vous conduire chez vous lorsque vous vous retrouvez dans la rue à des heures indues’’, a-t-il dit, faisant remarquer qu’il n’en va pas du tout de même au Sénégal.

    ‘’Il faut aussi qu’on arrête cette déresponsabilisation du citoyen, qui pense qu’il n’a que des droits’’, et la remplacer par le ‘’savoir-être citoyen’’ et la ‘’citoyenneté positive’’, a recommandé Babacar Kanté.

    Certains usagers se présentent dans les services publics ‘’sans le minimum de comportements qu’un citoyen doit avoir’’, a-t-il signalé.

    M. Kanté conseille aux pouvoirs publics de tenir compte de la situation des handicapés et des femmes enceintes.

    ‘’Il faut éviter de créer des discriminations’’

    Aminata Touré aussi s’est préoccupée de l’accès des personnes à mobilité réduite aux infrastructures de l’Administration publique, de celui des personnes illettrées aux services fournis par l’État aussi. ‘’Il faut éviter de créer des discriminations’’, a-t-elle dit.

    Les pouvoirs publics peuvent offrir des ‘’services délégataires’’ aux personnes handicapées, non-voyantes ou illettrées en mobilisant une main-d’œuvre dédiée à cela, ce qui peut générer des emplois, a proposé Mme Touré.

    Souleymane Bachir Diagne a suggéré de recourir à la digitalisation pour améliorer la qualité des services publics. ‘’Nous n’avons pas besoin d’être un pays hyperdéveloppé pour recourir à la digitalisation (…) La technologie permet de gagner du temps’’, a-t-il affirmé, tenant à préciser que, pour des raisons éthiques, ‘’l’humain doit être au centre de tout’’.

    ‘’Il faut éviter que l’usager du service public se mette dans la peau d’un quémandeur. Il faut qu’il se sente en droit de demander le service qu’il veut’’, a soutenu le philosophe en évoquant l’expérience américaine : ‘’Aux États-Unis, l’usager a toujours la possibilité de se plaindre. Il est établi qu’il n’est pas un quémandeur.’’

    ‘’Dépolitisation’’ de certaines fonctions

    La loi américaine autorise de payer plus que le tarif habituel d’un service public pour obtenir le raccourcissement de son délai d’exécution, a dit M. Diagne. ‘’Je ne dis pas de faire la même chose ici. Nous n’avons pas la même culture administrative’’, a-t-il précisé.

    Momar Ndao, le président de l’Association nationale des consommateurs du Sénégal, estime qu’une telle pratique s’apparente à la corruption. Le consumériste va plus loin en affirmant que ‘’les bases de notre administration ne correspondent pas à notre culture’’.

    Souleymane Bachir Diagne dit souhaiter que les ‘’concertations nationales pour la réforme du secteur public’’ puissent permettre par exemple, en guise d’efficacité, de se faire délivrer aux États-Unis d’Amérique un acte d’état civil, par la mairie de sa ville natale, Saint-Louis du Sénégal, via les services consulaires sénégalais.

    Aminata Touré propose aussi de recourir à la ‘’dépolitisation’’ de certaines fonctions. Elle a donné l’exemple de l’Île Maurice, où ‘’vous ne pouvez pas exercer certaines fonctions si vous faites de la politique’’. Mme Touré a demandé au ministre de la Fonction publique et de la Réforme du secteur public de penser à la rationalisation des dépenses publiques lors de la mise en œuvre des réformes souhaitées.

    ‘’La volonté politique est clairement affichée. C’est, à mon avis, notre plus grand atout au Sénégal’’, a-t-elle dit.

    ESF/ASB/OID

  • SENEGAL-NUMERIQUE-SECURITE / La CDP célèbre la Journée internationale de la protection des données, mardi

    SENEGAL-NUMERIQUE-SECURITE / La CDP célèbre la Journée internationale de la protection des données, mardi

    Dakar, 23 jan (APS) – La Commission de protection des données personnelles (CDP) va célébrer l’édition 2025 de la Journée internationale de la protection des données (Privacy Day), mardi, à Dakar, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le Sénégal, à l’instar de la communauté internationale, célèbre, ce mardi 28 janvier 2025, la Journée internationale de la protection des données, également connue sous le nom de +Privacy Day+’’, indique un communiqué parvenu, jeudi à l’APS.

    D’après le document, cet événement annuel vise à sensibiliser le public aux enjeux de la protection des données personnelles et à promouvoir les meilleures pratiques en matière de confidentialité et de sécurité des données, tant au niveau national qu’international.

    ‘’A cette occasion, la Commission de protection des données personnelles (CDP) du Sénégal organise une série d’activités pour renforcer la sensibilisation et encourager l’adoption de mesures conformes aux standards internationaux en matière de protection des données’’, précise la même source.

    Une session de sensibilisation avec les élèves de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar, afin d’éduquer les jeunes sur l’importance de la protection des données personnelles et les informer sur les bonnes pratiques à adopter pour préserver leur vie privée en ligne, est notamment prévue.

    Un webinaire sur le thème : ‘’La protection des données personnelles et l’innovation par les start-up : enjeux de la mise en conformité’’ sera également organisé dans l’après-midi du 28 janvier 2025.

    ‘’Ce webinaire réunira des experts, des acteurs du secteur des start-up et des représentants de la CDP pour discuter des défis et des opportunités liés à la protection des données dans un contexte d’innovation technologique’’, signale la même source.

    ABB/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE-FORMATION / CHEDS: rentrée académique des auditeurs de la promotion 2024-2025

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE-FORMATION / CHEDS: rentrée académique des auditeurs de la promotion 2024-2025

    Dakar, 23 jan (APS) – Le ministre des Formes Armées, Birame Diop, a présidé, jeudi, la cérémonie de rentrée académique des auditeurs de la promotion 2024-2025 des programmes de Masters en défense et sécurité nationale du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).

    L’évènement s’est déroulé en présence du Général de corps aérien, Mamadou Mansour Seck, président du Conseil d’administration du CHEDS, de Aminata Niang Diène, Recteur par intérim de l’UCAD.

    Le Professeur Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de suivi écologique (CSE), a animé la leçon inaugurale dont le  thème est : « Environnement et gouvernance des ressources naturelles, quels enjeux sécuritaires et perspectives pour l’Afrique ? ».

    Selon le Général Birame Diop, cette formation constitue pour les auditeurs ‘’une immersion au cœur des enjeux de défense et de sécurité où se croisent des parcours professionnels variés et des visions complémentaires’’.

    Il a invité les bénéficiaires de ces programmes de formation à tirer le meilleur en matière de défense et sécurité.

    Cette formation offrira  »l’opportunité de développer votre pensée critique, de renforcer vos capacités d’analyse et de vous doter des outils nécessaires pour agir efficacement dans un environnement en constante évolution’’, a-t-il dit, s’adressant encore aux auditeurs.

    Le ministre des Forces armées a également procédé à la remise de diplômes aux 33 auditeurs des Masters en sécurité nationale (MSN) et en défense, sécurité et paix (MDSP) de l’année académique 2023-2024, saluant les efforts consentis par ces derniers durant les mois de formation malgré les responsabilités professionnelles.

     »Il s’agit d’un investissement personnel judicieux car, cette formation d’excellence suivie au CHEDS vous a dotés d’un solide arsenal de connaissances et de compétences qui vous ouvrent de vastes perspectives », a déclaré Birame Diop.

    Le Directeur général du CHEDS, le Général de brigade Jean Diémé a, pour sa part, mis en exergue les opportunités qu’offre sa structure avec de nouvelles offres de formations doctorales qui démarrent cette année.

    Il a rappelé que les auditeurs de la promotion 2023-2024 ont bénéficié de formation dans plusieurs domaines dont la stratégie et la géopolitique.

    Le Général Diémé a par la même occasion invité  »l’ensemble des responsables des programmes du CHEDS à s’engager chacun dans son domaine à tout mettre en œuvre pour que les formations soient de qualité et une référence sur le continent ».

     »Les compétences et les connaissances » acquises durant cette formation  »constituent un atout précieux, pour relever les défis complexes qui jalonnent le chemin de la sécurité et de la stabilité’’, a assuré Faly Keita, porte-parole des récipiendaires.

    FD/SBS/OID/ASB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Pire sera dotée d’un escadron de gendarmerie (maire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Pire sera dotée d’un escadron de gendarmerie (maire)

    Pire 23 jan (APS) – Le maire de Pire, Mamadou Ndoye Bane a annoncé, mercredi, la construction prochaine d’un escadron de gendarmerie dans sa commune.

    Mamadou Ndoye Bane qui présidait le débat d’orientation budgétaire de cette collectivité locale, a annoncé qu’un escadron de gendarmerie d’une superficie de 5 ha, sera érigé à Pire.

    « Les autorités de la gendarmerie ont déjà visité la superficie où va s’implanter l’escadron de la gendarmerie, qui sera le seul dans le département de Tivaouane », a dit l’édile, qui avait, à ses côtés, un représentant du sous-préfet de l’arrondissement de Pambal.

    Pour lui, l’arrivée d’un nombre important de gendarmes qui devront vivre tous les jours avec la population de Pire, signifie que « la sécurité sera désormais totale dans toute la contrée ».

    Le maire de Pire a indiqué à l’APS, après la rencontre, que 2025 sera une  »année essentiellement axée sur le recouvrement ».

    Il promet d’aller lui-même sur le terrain pour inciter les récalcitrants à participer financièrement à la marche de la commune.

     »Nous avons beaucoup fait dans le domaine de la santé. Nous allons poursuivre ces efforts dans les autres secteurs, comme le sport et l’éducation », a dit M. Bane.

    Il annonce la finalisation de l’installation d’une tribune et d’une pelouse, pour offrir aux jeunes footballeurs de sa commune, « un cadre idéal pour bien s’exprimer ».

    Mamadou Ndoye Bane a invité les conseillers municipaux à s’investir dans les quartiers et villages, pour davantage recueillir les préoccupations des populations, la seule façon, selon lui, de les imprégner et de les associer à ce que fait la mairie.

    MKB/ADI/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS-DISTINCTION / Le reporter photographe Abdou Khadre Dieylani Seydi de l’APS a reçu le Grand Prix photo 2023-2024 de la FAAPA

    SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS-DISTINCTION / Le reporter photographe Abdou Khadre Dieylani Seydi de l’APS a reçu le Grand Prix photo 2023-2024 de la FAAPA

    Dakar, 23 jan (APS) – Le reporter photographe Abdou Khadre Dieylani Seydi, de l’Agence de presse sénégalaise (APS), a reçu, jeudi, à Salé (Maroc), le Grand Prix photo 2023-2024 de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA).

    Il a reçu cette distinction en marge de la 8ème Assemblée générale de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) qui s’est ouverte mercredi à Salé (Maroc) sur le thème ‘’Les Agences de presse africaines, levier de promotion de la souveraineté sanitaire du continent’’.

    Le directeur de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Momar Diong, était présent.

    La photo présentée par Abdou Khadre Dieylani Seydi au concours de la FAAPA pose la problématique de l’érosion côtière à Mbao, une commune située dans la région de Dakar.

     »À Mbao, une commune côtière (…), l’urgente gravité du changement climatique rythme le quotidien des populations confrontées à l’avancée de la mer, avec des conséquences plus que visibles sur la dégradation de leur cadre de vie », a écrit Seydi en guise de légende de la photo récompensée par le jury.

    La MAP, Maghreb Arabe Presse, l’agence officielle de presse marocaine, a remporté le Grand Prix reportage de la FAAPA.

    L’AIP, l’Agence ivoirienne de presse, s’est adjugée le Grand Prix vidéo du concours.

    Abdou Khadre Dieylani Seydi avait remporté le Grand Prix photo 2020-2021 de la FAAPA. Deux journalistes de l’APS, Mohamed Tidiane Ndiaye et Abdoulaye Diallo, sont également lauréats du Grand Prix reportage de la FAAPA, respectivement en 2018 et 2023.

    Créée en 2014 à Casablanca, la Fédération atlantique des agences de presse africaines réfléchit à l’avenir des agences de presse d’Afrique et à l’accomplissement de leurs missions, en tenant compte des profondes mutations et de la diversité du paysage médiatique africain.

     

    OID/SBS/AB

  • SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Serigne Mountakha Mbacké à Porokhane pour le Magal dédié à Sokhna Mame Diarra Bousso

    SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Serigne Mountakha Mbacké à Porokhane pour le Magal dédié à Sokhna Mame Diarra Bousso

    Kaolack, 23 jan (APS) – Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, est arrivé, mercredi, à Porokhane (Kaolack, centre), en prélude de la célébration du Magal dédié à Sokhna Diarra Bousso (1833-1866), la mère du fondateur du mouridisme, dans cette cité religieuse du département de Nioro du Rip.

    Le Magal dédié à Sokhna Diarra Bousso est prévu le 6 février prochain.

    En partance pour Porokhane, le patriarche de la communauté mouride s’est rendu d’abord à Kaolack, plus précisément à ‘’Pencum Serigne Bassirou’’ sis au quartier Touba Ndorong.

    Le Khalife général des mourides a été accueilli par une impressionnante foule à l’entrée de la ville. Les fidèles l’ont accompagné jusqu’au niveau du rond-point de Passoire Ndorong, sous la houlette Serigne Moustapha Mbacké Abass.

    Le dignitaire mouride a offert au khalife 32 bœufs et 9,5 tonnes de couscous pour l’alimentation des pèlerins lors du Magal de Porokhane.

    Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, présidera, lundi prochain, une réunion d’évaluation pour voir l’exécution des engagements pris par les différents services déconcentrés de l’Etat.

    ADE/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-GOUVERNANCE-COLLECTIVITÉS / Balla Moussa Fofana souligne l’importance de la valorisation des ressources humaines territoriales

    SENEGAL-FRANCE-GOUVERNANCE-COLLECTIVITÉS / Balla Moussa Fofana souligne l’importance de la valorisation des ressources humaines territoriales

    Dakar, 23 janv. (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, a insisté, jeudi, sur l’importance du projet ‘’Soutien à la gouvernance et au dialogue des territoires’’ (SGTDT), qui vise une meilleure valorisation des ressources humaines territoriales et un développement des collectivités locales.

    ‘’Ce projet constitue un jalon important dans le processus de valorisation des ressources humaines territoriales’’, a-t-il dit.

    Balla Moussa Fofana s’exprimait lors de la première session du Comité de pilotage (Copil) du projet ‘’Soutien à la gouvernance et au dialogue des territoires’’ qu’il a présidé.

    La rencontre a eu lieu en présence de l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, du directeur général du Centre national de la fonction publique locale et de la formation, de membres du Copil, d’autorités locales et de plusieurs autres parties prenantes.

    Le projet ‘’Soutien à la gouvernance et au dialogue des territoires’’ s’articule autour de plusieurs axes stratégiques en cohérence avec la Stratégie nationale de développement (SND) 2025-2029 et le référentiel Sénégal Vision 2050.

    ‘’Ces axes incluent, notamment, l’actualisation du statut des collectivités territoriales, le renforcement de la professionnalisation des métiers territoriaux, la mise en œuvre d’une stratégie de formation et l’amélioration des outils statistiques et d’observation’’, a listé le ministre.

    Selon lui, les territoires de développement auxquels le Sénégal aspire ne peuvent devenir une réalité qu’avec une administration locale efficace, dotée de ressources humaines motivées et outillées.

    Renforcer la résilience des territoires face aux défis du numérique

    En ce sens, il a mis en exergue l’objectif de renforcer la dynamique et la résilience des collectivités territoriales face aux défis du numérique et aux mutations institutionnelles, relevant que ‘’les populations sont devenues plus exigeantes‘’ envers leurs mandants.

    S’exprimant sur les compétences du Copil, Balla Moussa Fofana a précisé qu’il est ‘’l’instance de validation et de déclinaison des orientations majeures de ce projet stratégique’’, ‘’Soutien à la gouvernance et au dialogue des territoires en présence’’, en l’occurrence.

    Le ministre a en outre salué les recommandations du rapport diagnostic, qui définissent clairement les objectifs nécessaires pour renforcer les performances des collectivités territoriales face aux défis actuels.

    De son côté, l’ambassadrice de France au Sénégal a déclaré que le projet reflète la qualité des relations que son ambassade entretient avec le ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires et le Centre national de la fonction publique locale et de la formation.

    ‘’L’Ambassade de France et ses partenaires resteront pleinement mobilisés pour garantir le succès du projet’’, a assuré Christine Fages.

    Cette première session du Comité de pilotage (Copil) s’est tenue quelques jours seulement après la première Conférence des managers publics présidée par le chef de l’État.

    ‘’Un signal fort en faveur de la décentralisation, qui s’inscrit dans la continuité des conclusions du diagnostic sur la fonction publique territoriale’’, a commenté Balla Moussa Fofana.

    AN/ABB/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-TIC / L’institut Panos veut amener les GAFAM à rémunérer les créateurs africains de contenus médiatiques

    SENEGAL-MEDIAS-TIC / L’institut Panos veut amener les GAFAM à rémunérer les créateurs africains de contenus médiatiques

    Dakar, 23 jan (APS) – L’institut Panos Afrique de l’Ouest veut mener un plaidoyer, en collaboration avec l’UNESCO, en vue d’une réforme législative et réglementaire visant à inciter les géants de l’Internet, connus sous le nom de GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), à la monétisation des contenus produits par les médias africains, a déclaré jeudi, Birame Faye, le coordonnateur dudit institut.

    ‘’Nous voulons examiner les différentes lois, tels le code de la presse, le code la publicité, la loi sur les droits d’auteur, la loi d’orientation sur la société de l’information, les directives régionales existantes pour vérifier s’il existe des dispositions qui prévoient des paiements’’ octroyés aux créateurs de contenus, les médias notamment, a-t-il dit.

    Birame Faye s’exprimait au cours d’un atelier de restitution d’une étude portant sur le cadre légal relatif à la reprise et à l’exploitation des contenus médiatiques au Sénégal par les GAFAM.

    Birame Faye, le coordonateur de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest

    Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet dénommé : ‘’Relever le défi de la sécurité juridique des médias face aux nouveaux enjeux numériques au Sénégal et en Côte d’Ivoire’’.

    ‘’L’atelier vise à améliorer la connaissance de la communauté des acteurs médiatiques, institutionnels et culturels, du cadre relatif à l’exploitation de leurs contenus en vue de les engager dans un plaidoyer pour une réforme législative et réglementaire visant à protéger la création de contenus contre l’action commerciale des plateformes numériques’’, a-t-il fait savoir.

    Selon lui, cette initiative vise à renforcer la viabilité des médias en Afrique de l’Ouest face à la concurrence accrue des plateformes de contenus telles que les GAFAM, TikTok, Opera News, etc., qui agrègent et distribuent des contenus en ligne de sources diverses.

    Le conseiller régional pour la communication et la formation du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Michel Kenmoe

    L’accent est mis, à son avis, sur l’amélioration des cadres juridiques au Sénégal et en Côte d’Ivoire pour mieux protéger les médias locaux.

    A ce titre, le coordonnateur de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest propose l’adoption de dispositions légales en cas de vide juridique, suggérant, au besoin, la révision de la loi sur les droits d’auteur et les droits voisins.

    Pour Birame Faye, étant donné que ces dispositions légales et réglementaires sont de portée nationale, il appelle à un plaidoyer au niveau sous régional, pour faire face à la puissance des GAFAM.

    ‘’Vu la puissance de ces plateformes, un plaidoyer sera mené au niveau de l’UEMOA, de la CEDEAO pour avoir des directives communautaires qui encadrent l’exploitation des contenus médiatiques’’.

    Présent à l’atelier, le conseiller régional pour la communication et la formation du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Michel Kenmoe a indiqué que l’étude vise à ‘’engager la discussion pour pouvoir trouver un cercle vertueux entre les médias, les plateformes numériques et le public’’.

    ‘’La viabilité des médias est très importante. Lorsqu’ils ne sont pas viables, c’est le contenu qui va en pâtir et il y a le risque qu’ils puissent être capturés par des intérêts économiques, politiques ou tout autre’’, a-t-il averti.

    MFD/CS/ABB/ASB