Catégorie : Société

  • SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Matam : des acteurs de la presse et de la société civile formés sur les concepts clés de la sécurité alimentaire

    SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Matam : des acteurs de la presse et de la société civile formés sur les concepts clés de la sécurité alimentaire

    Matam, 23 jan (APS) – Des acteurs de la presse et des membres de la société civile ont été formés sur la terminologie liée à la sécurité alimentaire, en vue d’une meilleure compréhension des concepts dans le but d’atténuer la désinformation autour de ce  phénomène, a constaté l’APS

    Cet atelier de deux jours tenu à Ourossogui est une initiative du bureau régional à la sécurité alimentaire (BRSA), de concert avec l’ONG  »Action contre la faim ».

    « Cet atelier vient à son heure, car, il y a eu souvent des interprétations différentes sur les résultats de la situation alimentaire dans le pays, notamment à Matam », a relevé Bocar Koundoul, chef du bureau régional à la sécurité alimentaire (BRSA).

    S’exprimant au terme de de la rencontre, il a insisté sur la nécessité de partager ces mots clés avec les journalistes et membres de la société civile afin de les entretenir sur les éléments qui composent la sécurité alimentaire.

    Ces concepts clés tournent essentiellement autour de la « disponibilité, l’accès, l’utilisation et la stabilité », a fait savoir M. Koundoul, ajoutant que « chacun de ses mots à un sens et des éléments qui le composent ».

    Selon le chef du BRSA, cette compréhension des notions va faciliter « une bonne interprétation » des termes relatifs à  la sécurité alimentaire.

    Le chef de projet de l’Action contre la faim. Mor Pène, a pour sa part estimé que le fait d’outiller les professionnels des médias permettra de les amener à une « utilisation optimale » de certains concepts.

    « Tout cela va atténuer la désinformation. C’est pourquoi cet atelier revêt une importance capitale pour nous », s’est-il félicité.

    AT/SMD/FKS/SKS/ASB

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Vers un pôle logistique de la PNA à Kaffrine

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Vers un pôle logistique de la PNA à Kaffrine

    Kaffrine, 23 jan (APS) – La région de Kaffrine va bientôt se doter d’un pôle logistique devant permettre une disponibilité, à temps réel, de médicaments dans cette partie centre du Sénégal, a annoncé le directeur de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), docteur Seydou Diallo.

    S’exprimant dans le cadre d’une visite de travail dans la capitale du Ndoucoumane il a indiqué, sans d’autres détails, que des aires de stockage aux normes sont également prévues pour faciliter la disponibilité en médicaments dans cette région.

    « On a été reçus par le gouverneur, qui a promis de nous octroyer une assiette foncière pour pouvoir ériger ce pôle logistique, qui permettra à la région de Kaffrine de se doter en médicaments et d’avoir des aires de stockage aux normes », a-t-il dit en s’entretenant avec des médias.

    De cette manière, la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) va pouvoir distribuer des médicaments, « partout dans la région, pour le bien être des Kaffrinois », a ajouté docteur Diallo, dont le but de la visite était de s’enquérir de la situation au niveau des pharmacies régionales d’approvisionnement, en vue de prendre contact avec les agents et de faire un état des lieux.

    « Les pôles logistiques vont permettre aux régions d’être beaucoup plus autonomes, de disposer de suffisamment de stocks à l’intérieur du pays et de réduire la dépendance des régions vis-à-vis de Dakar », a-t-il expliqué.

    Le directeur régional de la santé (DRS) de Kaffrine, le docteur Mbaye Thiam, a magnifié cette visite, estimant que Kaffrine « a besoin d’être automne sur tous les plans », pour une meilleure prise en charge des questions de développement dans cette région.

    CTS/ADE/BK/SMD/ADL

  • SENEGAL-MEDIA-ANALYSE / L’accès aux sources, principal défi des fact-chekers, selon un spécialiste

    SENEGAL-MEDIA-ANALYSE / L’accès aux sources, principal défi des fact-chekers, selon un spécialiste

    Dakar, 22 janv (APS) – Le journaliste spécialisé en fact-checking, Aziz Momar Lo, a estimé, mercredi, à Dakar, que l’accès aux sources officielles est l’un des grands défis auquel font face les vérificateurs de faits en Afrique de l’Ouest et du centre.

    ‘’En Afrique de l’Ouest, que je connais mieux, et un peu en Afrique centrale, le problème d’accès aux sources est l’un des défis auquel les fact-checkers font face’’, a-t-il déclaré.

    Aziz Momar Lo s’exprimait ainsi au cours d’un panel organisé par le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’université Chaikh-Anta-Diop de Dakar, en partenariat avec la British Broadcasting Corporation (BBC).

    Cette activité a eu pour thème : ‘’Lutter contre la désinformation : le rôle des jeunes Africains dans la construction d’un avenir numérique fiable’’.

    ‘’Les informations ne sont pas toujours disponibles quand vous en avez besoin’’, a fait observer le fact-checker qui officie à Africa Check, la première organisation de vérification des faits en Afrique.

    Il a notamment cité le cas du Sénégal, où ‘’il est difficile de faire réagir les autorités, les ministères et les institutions publiques’’.

    En comparaison, a-t-il signalé, aux États-Unis, le quotidien Washington Post a fact-checké à plus de 20 000 reprises le président Donald Trump, durant les quatre ans de son premier mandat.

    ‘’Il est difficile de réaliser cela au Sénégal, d’autant que vous pouvez passer deux mois sur un seul article’’, a déploré Momar Azil Lo. 

    Présent au panel, le directeur général de la BBC, Jonathan Munro, a lancé un appel aux jeunes étudiants journalistes à plus de vigilance face à la propagation des fausses informations sur les réseaux sociaux.

    SC/ID/TAB/ABB/OID

  • SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / 9e édition « Sétal sunu rééw » : les comités régionaux et départementaux de lutte contre la migration irrégulière invités à s’impliquer activement

    SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / 9e édition « Sétal sunu rééw » : les comités régionaux et départementaux de lutte contre la migration irrégulière invités à s’impliquer activement

    Dakar, 22 jan (APS) – Le contrôleur général de Police, Modou Diagne, secrétaire permanent du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI), a invité, mercredi, les acteurs des comités régionaux et départementaux de lutte contre ce phénomène, à s’impliquer activement pour la réussite de la prochaine journée nationale ‘’Sétal sunu rééw’’, prévue le 1er février.

    Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique est chargé d’organiser la neuvième édition de la journée nationale de nettoiement placée sous le thème : « Setal sunu gox mooy yokk sunu kaaraangué ».

    ‘’En perspective de cette journée de mobilisation citoyenne, j’invite tous les membres des comités régionaux et départementaux ainsi que tous les acteurs de la lutte contre la migration irrégulière à s’impliquer activement pour la réussite de cette activité’’, a lancé M. Diagne dans une déclaration parvenue à l’APS.

      »Je les invite activement à participer à la réussite de cette activité’’, a insisté le contrôleur général de la Police.

    Il a également rappelé que le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI)  »est résolument engagé, sous la tutelle du ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, à lutter contre l’émigration irrégulière’’.

    ‘’Le CILMI est résolument engagé dans cette lutte en sensibilisant les populations et en promouvant l’employabilité et l’emploi des jeunes’’, a ajouté M. Diagne.

    AB/ABB/OID

  • SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Journée de nettoiement : le ministère de l’Intérieur va organiser plusieurs activités dans le cadre de la 9-ème édition (officiel)

    SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Journée de nettoiement : le ministère de l’Intérieur va organiser plusieurs activités dans le cadre de la 9-ème édition (officiel)

    Dakar, 22 jan (APS) – Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique (MISP), maître d’œuvre de la neuvième édition de la journée nationale de nettoiement, prévue le 1er février prochain, compte organiser plusieurs activités destinées à mobiliser les populations pour la réussite cette activité d’investissement humain, a-t-on appris mercredi de source officielle. 

    Cette deuxième édition de l’année 2025 est placée sous le thème : « Setal sunu gox mooy yokk sunu kaaraangué » (Rendre propre notre environnement, c’est promouvoir la sécurité).

    Au menu des activités de massification et de sensibilisation, une campagne de masse pour l’obtention de la Carte nationale d’identité (CNI) du 29 au 31 janvier 2025, indique un document du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique dont l’APS a obtenu copie.

    ‘’Les sites retenus sont : la place du 3e millénaire, à Dakar, la place France, à Thiès, Dianatou, à Touba (Mbacké)’’, précise le texte.

    Le document renseigne que deux autres sites d’enrôlement sont à déterminer d’ici la journée du 1er février prochain.

    Au cours de cette même période, informe le texte, il est prévu une campagne de masse pour faciliter aux citoyens l’obtention du passeport. ‘’La faisabilité et les sites devant abriter les activités d’enrôlement sont à l’étude’’, précise le ministère.

    ‘’Des journées de dons de sang et de consultations médicales gratuites se tiendront également sur toute l’étendue du territoire national, du 29 au 31 janvier, dans les infirmeries des Sapeurs-pompiers et de la Police nationale’’.

    Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique compte aussi mettre à profit la prochaine édition de la journée nationale ‘’Setal sunu reew’’, pour organiser, samedi, des séances de sensibilisation de masse aux gestes de premiers secours, sur l’émigration irrégulière et les incivilités, note le texte.  

    Par ailleurs, des activités de vulgarisation de la doctrine de la Police de proximité, de la gouvernance collaborative et d’accompagnement de la campagne d’immatriculation des deux-roues seront également au menu des activités de sensibilisation à dérouler pour une participation massive des communautés à cette journée de citoyenneté active, informe la même source.

    Concernant les activités de nettoiement prévues lors de la journée nationale ‘’Setal sunu reew’’, les sites provisoirement retenus pour accueillir le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, seront validés, à l’issue de la réunion de coordination prévue jeudi à la présidence de la République.

    A l’intérieur du pays, le texte indique que les autorités administratives ont déjà proposé les sites officiels devant abriter les activités de nettoiement dans les 14 régions, 47 départements et 127 arrondissements.  

    Les sites retenus dans les communes (cimetières, lieux de culte, espaces publics, marchés, gares, etc.) sont également bien identifiés, précise la même source.

    Un comité de pilotage central, coordonné par le secrétaire général du MISP, Cheikh Niang, a été mis en place par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine. Le comité de pilotage déconcentré est constitué des gouverneurs, des préfets et des sous-préfets.

    AB/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE / Industries extractives : des parlementaires recueillent les doléances des populations riveraines à Mboro et Taïba Ndiaye

    SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE / Industries extractives : des parlementaires recueillent les doléances des populations riveraines à Mboro et Taïba Ndiaye

    Taiba Ndiaye, 22 jan (APS) – Une délégation de parlementaires, membres de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, et des responsables de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Forum civil, s’est rendue, mardi, à Taïba Ndiaye et Mboro, afin de recueillir les préoccupations des populations riveraines des industries extractives, a constaté l’APS.

    Ces deux communes de l’arrondissement de Méouane concentrent la plus forte présence d’entreprises extractives du département de Tivaouane (ouest).

    « Le contrôle de l’action gouvernementale nous préoccupe en tant que députés », a déclaré Babacar Ndiaye, président de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, ajoutant que les membres de ladite commission, entendent « prendre en considération toutes les attentes des populations de l’arrondissement de Méouane ».

    Il était accompagné de Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil qui a noué un partenariat avec l’USAID sur les questions de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif.

    Les maires des quatre communes de l’arrondissement de Méouane ont également pris part à cette visite de terrain.

    Le président de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale a souligné, à cette occasion, la nécessité de tenir compte des préoccupations des populations riveraines des entreprises extractives.

    Ces préoccupations ont trait à des demandes d’adduction d’eau, à la réalisation d’une voie de contournement à Mboro, à la réfection de la route principale qui traverse cette commune, entre autres.

    Pour le président de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, ce genre de visite contribue à faciliter aux députés leur travail de contrôle de l’action du gouvernement, mais permet également mesurer les attentes réelles des collectivités locales et des populations.

    Le coordonnateur du Forum civil a salué les échanges entre les parlementaires et les maires de l’arrondissement de Méouane, d’une part, et avec les populations, d’autre part, qui ont permis d’aborder les enjeux de la gouvernance du secteur minier et la cohabitation entre populations et entreprises extractives.

    La première adjointe au maire de Mboro, Mariétou Sall, a saisi l’occasion de cette rencontre pour lister les principales doléances de sa commune.

    Elle a ainsi indiqué que la visite des parlementaires suscite beaucoup d’espoir dans sa commune, où les populations réclament une route de contournement.

    « Nous voulons aussi que nos jeunes soient recrutés, après plusieurs années de travail en tant que journaliers dans les entreprises », a plaidé Mariétou Sall.
    Elle a également porté à l’attention des visiteurs l’urgence pour l’arrondissement de Méouane de disposer, au moins, d’un centre de santé et de trouver une solution à son récurrent problème d’eau.

    MKB/ADI/ABB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENFANCE / Kolda : élus et membres de comités communaux formés à la promotion des droits des enfants

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENFANCE / Kolda : élus et membres de comités communaux formés à la promotion des droits des enfants

    Kolda, 22 jan (APS) – Une session de formation sur la promotion de la participation des enfants et des adolescents dans le suivi de leurs droits à travers le renforcement de la gouvernance locale, a pris fin mercredi, à Bagadadji, dans le département de Kolda (sud).

    Cette formation a été organisée à l’intention des élus locaux et membres des comités communaux de protection de l’enfant, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement de la prise en compte des droits de l’enfant dans les politiques et stratégies piloté par l’ONG “Educo”.

    “Nous avons ciblé des élus locaux et des membres des comités communaux de protection de l’enfant pour une session de formation pour promouvoir la participation des enfants et des adolescents dans le suivi de leurs droits à travers le renforcement de la gouvernance locale”, a déclaré Salimata Sabaly Baldé, chargée des projets à “Educo”.

    Elle a précisé que le projet intervient dans huit collectivités territoriales réparties dans les départements de Kolda et de Médina Yéro Foulah.

    “Nous travaillons avec les enfants pour promouvoir leurs droits et c’est cette raison qui nous amène à organiser ces formations pour les élus et membres des comités communaux de protection de l’enfant pour intégrer les besoins des enfants dans les élaborations des budgets participatifs”, a-t-elle indiqué.

    Mme Baldé a saisi l’occasion pour inviter les acteurs, notamment les élus et les populations, à la mobilisation des ressources afin d’appuyer les initiatives de développement dans les collectivités territoriales.

    “Nous savons que nos collectivités ont des problèmes de ressources. Il faut aller vers plus de mobilisation à travers la participation citoyenne pour accompagner les projets de développement et assurer la prise en charge des besoins des couches vulnérables, à savoir les enfants et les femmes”, a-t-elle plaidé en présence des élus locaux.

    Elle a en outre exhorté les élus à intégrer les besoins des plus petits dans l’élaboration des budgets, particulièrement via l’accompagnement par des conseillers municipaux des enfants installés dans les communes de la zone d’intervention du projet.

    L’ONG “Educo”, dans le cadre d’un partenariat avec l’UNICEF, déroule, depuis 2023, un projet pour le renforcement des capacités des élus locaux pour la prise en charge des droits des enfants dans les départements de Kolda et Médina Yéro Foulah .

    MG/SKS/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-ARMEE-CELEBRATION / Saint-Louis: la Base navale nord célèbre le 50e anniversaire de la Marine nationale

    SENEGAL-ARMEE-CELEBRATION / Saint-Louis: la Base navale nord célèbre le 50e anniversaire de la Marine nationale

    Saint-Louis, 22 jan (APS)- La Base navale nord Capitaine de Vaisseau Hamedine Fall de Saint-Louis a célébré, mercredi, dans l’enceinte de son cantonnement, le 50e anniversaire de la Marine nationale.

    « Cela fait aujourd’hui 50 ans, jour pour jour, que le capitaine de Corvette Faye Gassama fut placé à la tête de la Marine nationale du premier bataillon sénégalais de l’État-major de la Marine », a déclaré le commandant de la Base navale nord, Abdou Wahab Sarr.

    « Depuis cette date, a-t-il ajouté, des hommes et des femmes ont travaillé et continuent de travailler d’arrache-pied, avec dévouement et engagement, pour maintenir plus haut la flamme de cette Marine qui est aujourd’hui une fierté nationale’’.

    Le commandant Sarr s’exprimait à l’occasion de la cérémonie du 50e anniversaire de la Marine nationale présidée par le colonel Thiendella Fall, commandant de la zone militaire Nº2.

    Dans sa communication, il est également revenu sur les performances enregistrées par la Base navale nord durant l’année 2024.

    Il a par ailleurs annoncé le démarrage des activités du cabinet dentaire du centre médico-social de la Base navale.

    La cérémonie a été marquée, entre autres, par un dépôt de gerbe de fleurs, la projection d’un film sur les activités de la Marine nationale, un défilé des troupes, mais également une visite dynamique du camp.

    Elle a été précédée par un tournoi de football, le mercredi 15 janvier, et une randonnée pédestre, le dimanche 19 janvier.

    CGD/AMD/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-ENFANCE-SANTE / Lutte contre la malnutrition: près de 5000 enfants âgés de 0 à 24 mois suivis à Kédougou

    SENEGAL-ENFANCE-SANTE / Lutte contre la malnutrition: près de 5000 enfants âgés de 0 à 24 mois suivis à Kédougou

    Kédougou 22jan (APS) – Quelque 4958 enfants âgés de 0 à 24 mois ont bénéficié d’un suivi en 2024 dans le cadre du programme nutritionnel de l’ONG Caritas, dans le département de Kédougou (sud-est), a indiqué Mamadou Lamine Diallo, agent de développement communautaire dudit programme.

    “Nous avons touché 4958 enfants de 0 à 24 mois en 2024 pour améliorer l’état nutritionnel et le suivi de la croissance par rapport au pesage dans les zones urbaines et rurales très pauvres du département de Kédougou”, a-t-il déclaré.

    Il intervenait, mardi, au village de Boussra Peul dans la commune de Dindéfélo, où des enfants sont retombés dans la malnutrition alors que l’intervention de Caritas avait pris fin en décembre dans cette zone.

    Mamadou Lamine Diallo a révélé que 11 188 enfants ont été dépistés en 2024 dans le cadre de la lutte contre la malnutrition aigüe et modérée.

    “Nous avons dépisté également 11 188 enfants âgés de 5 ans sur la malnutrition et le programme a couvert tous les sept communes du département de Kédougou”, a-t-il indiqué en rappelant que plus de 17.000 enfants étaient ciblés pour le dépistage durant l’année dernière.

    Pour la prise en charge de la malnutrition aigüe modérée, a-t-il précisé, “nous faisons une recherche d’enfants malnutris au niveau des ménages et quand nous les découvrons, nous les prenons en charge avec de la farine enrichie. Et d’autres sont conduits au niveau du poste de santé de la commune quand il s’agit de  la malnutrition sévère”.

    L’agent de développement communautaire a rappelé que le programme qu’il a coordonné au niveau communautaire vise à améliorer l’état nutritionnel des populations particulièrement les enfants âgés de 5 ans dans les zones reculées ou pauvres.

    “C’est un rôle d’assurer un état nutritionnel des populations particulièrement les enfants de moins de 5 ans, les femmes en âge de procréer et des adolescents”, a-t-il souligné.

    M. Diallo a signalé que l’arrêt du programme de la Cellule de la lutte contre la malnutrition (CLM) a entraîné des conséquences alimentaires chez les enfants dans le département de Kédougou.

    “Nous avons déjà des conséquences au niveau communautaire parce que les enfants commencent à retomber dans la malnutrition. Et c’est un danger pour les enfants qui vont avoir la diarrhée durant la saison sèche qui est causée le plus souvent dans les zones pauvres par un manque d’eau et la forte chaleur”, a-t-il dit.

    Il a invité l’Etat du Sénégal à poursuivre le programme de lutte contre la malnutrition qui vise à améliorer l’état nutritionnel des populations au niveau communautaire.

    “La nécessité de continuer ce programme est fondamentale aujourd’hui pour l’Etat du Sénégal, afin de développer des initiatives de diversification alimentaire au niveau des ménages et généraliser les greniers de l’enfant en renforçant la participation effective des collectivités territoriales aux activités de nutrition communautaire”, a-t-il plaidé.

    PID/ABD/SKS/SBS/OID/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Touba : des professionnels de l’agroalimentaire réclament une usine de raffinage de l’huile d’arachide

    SENEGAL-ECONOMIE / Touba : des professionnels de l’agroalimentaire réclament une usine de raffinage de l’huile d’arachide

    Touba, 22 jan (APS) – Le Regroupement des acteurs du secteur de l’industrie agroalimentaire de Touba (RASIAT) a plaidé, mercredi, pour la mise en place, dans cette ville du centre du pays, d’une usine de raffinage de l’huile d’arachide locale.

    ‘’Nous sommes souvent confrontés à des difficultés en voulant commercialiser l’huile locale. Il n’existe pas à Touba une usine de raffinage de l’huile locale. Nous attendons du ministère de l’Industrie et Commerce qu’il mette en place une usine destinée aux huiliers artisanaux’’, a dit le président du RASIAT, Ousmane Diakhaté.

    Il juge les prix de l’huile de palme élevés à Touba et estime que le raffinage de l’huile locale peut aider à les réduire.

    Une unité de fabrication d’huile d’arachide  

    S’exprimant lors d’une conférence de presse de cette association de professionnels de l’agroalimentaire, M. Diakhaté a signalé qu’il était difficile de vendre les produits dérivés de la transformation artisanale des graines d’arachide, dont les tourteaux.

    Le Regroupement des acteurs du secteur de l’industrie agroalimentaire de Touba relève aussi des difficultés d’accès aux financements pour la campagne de commercialisation des graines d’arachide.

    ‘’Nous sommes confrontés à d’énormes difficultés, qui nous empêchent de jouer pleinement notre rôle dans cette campagne. Seules 20 des 154 unités de trituration fonctionnent, faute de financements suffisants’’, a dit Ousmane Diakhaté.

    Il est difficile de trouver à Touba des acquéreurs des produits dérivés de la transformation artisanale des graines d’arachide.

    Le président du RASIAT s’est toutefois réjoui des efforts fournis par le directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) en faveur de l’industrie agroalimentaire locale.

    M. Diakhaté salue la suspension des exportations de graines d’arachide par le gouvernement.

    ‘’La suspension des exportations a permis aux unités industrielles d’avoir de la matière première et à la SONACOS de disposer d’une importante quantité de graines d’arachide’’, a-t-il dit.

    MS/ESF/OID