Catégorie : Société

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : un officiel annonce un projet d’appareillage orthopédique de 2,4 milliards francs CFA

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : un officiel annonce un projet d’appareillage orthopédique de 2,4 milliards francs CFA

    Kaolack, 21 jan (APS) – L’Etat du Sénégal a inscrit dans son budget une enveloppe de 2,4 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre d’un projet sur l’appareillage orthopédique, pour la période 2024-2026, a annoncé, lundi, à Kaolack (centre), Mamadou Lamine Faty, directeur de la promotion et de la protection des personnes vivant avec un handicap.

    ‘’Depuis l’année dernière, l’Etat du Sénégal a inscrit dans le budget national, un important projet sur l’appareillage orthopédique, d’un coût total de 2,4 milliards de francs CFA pour la période 2024-2026 », a-t-il dit.

    M. Faty a ajouté qu’“au niveau des Comités régionaux multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance, la dimension appareillage est fortement prise en compte’’.

    Lamine Faty intervenait lors d’une réunion du Comité régional de développement consacrée à l’orientation du Comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance, en présence de l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara.

    La rencontre entre dans le cadre d’une mission conjointe impliquant le Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO), la Direction générale de l’action sociale (DGAS) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour le suivi de l’installation des Comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance.

    Le Comité régional de Kaolack a été installé depuis le 20 août 2024. La réunion du CRD a été une occasion de partager des ‘’informations importantes’’ sur l’état de mise en œuvre des projets de l’Etat et des partenaires techniques et financiers, parmi lesquels figurent celui de la carte d’égalité des chances, ‘’un mécanisme phare d’inclusion du handicap’’.

    ‘’A ce jour, l’Etat du Sénégal, sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a distribué 98 126 cartes d’égalité des chances et certificats de handicap, adossés à des programmes de filets sociaux multisectoriels tels que les bourses de sécurité familiale et la couverture médicale universelle (CMU)’’, a signalé M. Faty.

    Selon lui, cette carte est articulée à d’autres services, comme le transport, l’emploi, l’éducation, entre autres.

    D’après le médecin-colonel Seydina Ousmane Bâ, directeur du Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO), cette réunion avait pour but principal de ‘’redynamiser’’ le Comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance de Kaolack.

    ‘’En 2013, des comités régionaux ont été mis en place sur l’ensemble du territoire national, malheureusement, ils sont restés en léthargie faute de moyens, de plans d’actions et même de suivi’’, a fait noter Dr Bâ, spécialiste de la médecine physique et en réadaptation orthopédique.

    Dans le cadre de la stratégie nationale de gestion du handicap pour la période 2012-2023, d’un coût global de 32 milliards 811 millions 800 mille CFA, il a été relevé que le Sénégal est passé de 800 mille personnes vivant avec un handicap à 1 million 210 mille 736, soit un taux de prévalence de 7,3%, selon Ndèye Arame Fall, cheffe du service social du CNAO.

    L’objectif recherché par les pouvoirs publics, c’est d’arriver à enrôler 373 931 bénéficiaires de cartes d’égalité des chances, 705 000 à l’horizon 2029, renseigne-t-elle, ajoutant que 11 525 personnes ont bénéficié d’appareillages orthopédiques.

    De son côté, le directeur régional de l’action sociale de Kaolack, Saer Seck a indiqué que dans cette région, le taux de prévalence des personnes vivant avec un handicap se situe à 7,5%, plus que la moyenne nationale.

    Cette situation s’explique par la présence du phénomène des motos-Jakarta avec son lot d’accidents violents, a-t-il avancé.

    Mais, les autorités ont fait des efforts dans le cadre des cartes d’égalité des chances, puisque 5870 bénéficiaires ont été répertoriés dans cette région, dont 4999 bénéficiaires de bourses de sécurité familiale et 872 de la couverture médicale universelle.

    Médecin colonel Seydina Ousmane Bâ, directeur du Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO)
    Ndèye Arame Fall, chef du service social du CNAO

    ADE/ADL/ASB/ASG

  • SENEGAL-TOURISME-DIVERS-REPORTAGE / Au Riu Baobab à Pointe Sarène, la vie retrouve son cours normal

    SENEGAL-TOURISME-DIVERS-REPORTAGE / Au Riu Baobab à Pointe Sarène, la vie retrouve son cours normal

    Pointe Sarène (Mbour), 21 jan (APS) – L’hôtel Riu Baobab retrouve une vie normale, au lendemain de l’attaque qu’il avait subie dans la nuit du samedi au dimanche, de la part d’une bande armée, emportant dans sa fuite plus de 12 millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    Une vingtaine de personnes armées de fusils de chasse s’étaient introduites ce weekend, dans ce réceptif hôtelier, implanté à Pointe Sarène, dans le département de Mbour.

    Après des échanges de tirs avec les gendarmes, venus à la rescousse, les brigands avaient pris la fuite, avec de l’argent qu’ils ont pris à la réception de l’hôtel.

    Cette parenthèse s’est vite refermée, laissant place au train-train quotidien d’un réceptif implanté dans une zone de grande promotion du tourisme balnéaire.

    « C’est un événement malheureux que nous avons tous vécu. Mais actuellement, tout est revenu à la normale. On est en train de continuer nos activités tranquillement. Les clients arrivent et ceux qui doivent partir sont en train de partir », déclare à l’APS la directrice des ressources humaines de l’hôtel, Ramatoulaye Mbacké.

    « L’événement n’a eu aucun impact sur le fonctionnement normal de l’hôtel. On continue de fonctionner tranquillement et à recevoir des clients », précise Mme Mbacké.

    « Là, on est en train de recevoir un groupe de 141 personnes de nationalité anglaise », explique la responsable, pendant que plusieurs touristes, qui viennent de descendre d’un bus provenant de l’aéroport international Blaise de Diagne, s’activaient aux formalités d’usage à la réception, lundi, peu après 20 heures.

    Dimanche, au lendemain de l’attaque, « nous avons reçu 180 entrées toute la journée et aujourd’hui [lundi], on en a eu 163 », signale-t-elle, ajoutant que « plus de 300 visiteurs ont été reçus dans l’hôtel depuis l’incident ».

    A l’intérieur de l’hôtel, juste après le portail, des éléments de la gendarmerie lourdement armés veillent au grain.

    « La gendarmerie est présente H24 depuis le jour de l’incident. La situation est maîtrisée, le calme et la sérénité règnent actuellement dans l’hôtel et au niveau des clients, du personnel », se réjouit Ramatoulaye Mbacké.

    Dans le principal restaurant du site, règne une belle ambiance autour de plats copieux et divers.

    « C’est l’heure du dîner ! », lance Mme Mbacké, lors d’une visite guidée à l’intérieur de l’hôtel, alors que des serveurs font le tour des tables où une centaine de clients attendent patiemment d’être servis.

    « Vous avez vu l’ambiance dans l’hôtel. On dirait que rien ne s’est jamais passé », fait constater la DRH, après un tour dans un second réfectoire, qui offre un décor similaire.

    « Il y a eu certes des craintes et c’est très normal. Ça se comprend que des clients aient envoyé des mails pour s’enquérir de la situation par rapport à la sécurité et aux mesures nécessaires prises pour qu’ils puissent venir », admet-elle.

    Dimanche soir, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, à la tête d’une forte délégation, s’était rendu sur les lieux. Une visite au cours de laquelle, il avait annoncé des mesures, dont notamment l’érection d’une brigade de gendarmerie, pour renforcer la sécurité dans la station touristique de Pointe Sarène.

    « Nous accueillons cette annonce avec beaucoup de plaisir. On attend que cette brigade soit mise en place dans les plus brefs délais. Nous espérons que cela va répondre à toutes les préoccupations sécuritaires que nous avons », réagit la responsable des ressources humaines. Elle se dit confiante quant à l’aboutissement de l’enquête ouverte par la gendarmerie.

    DOB/ADI/BK/ASG

  • SENEGAL-RECHERCHE-PROFIL / Lamine Sané, un spécialiste des technologies numériques à la tête de l’ANRSA

    SENEGAL-RECHERCHE-PROFIL / Lamine Sané, un spécialiste des technologies numériques à la tête de l’ANRSA

    Dakar, 21 jan (APS) – Le nouveau directeur général de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA), Lamine Sané, compte mettre en œuvre des mécanismes et cadres de coordination innovants, dans l’optique d’une plus grande valorisation des résultats de la recherche intégrant plus concrètement les aspects liés aux questions de développement.

    L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée « doit être un puissant instrument de valorisation des résultats de la recherche permettant d’adresser les problèmes auxquels font face les Sénégalais dans les domaines industriel, agricole, médical, numérique, entre autres », a dit son nouveau directeur général, chercheur en technologies numériques.

    « Au-delà du champ limité de la recherche scientifique appliquée », l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée « devra s’adapter aux exigences de l’heure en intégrant concrètement l’aspect développement de la recherche et l’innovation technologique », a souligné Lamine Sané, cité dans une note parvenue à l’APS.

    Dans ce cadre, il promet de « contribuer, en collaboration avec la tutelle et les acteurs de l’écosystème de la recherche scientifique appliquée, aux réformes du système national de la recherche et particulièrement aux nouvelles orientations de l’ANRSA adaptées aux ambitions de la Vision 2050 », le nouveau référentiel des politiques publiques.

    Lamine Sané ambitionne de mettre en place « des mécanismes et cadres de coordination innovants entre les acteurs du secteur », en lien avec sa mission de coordonnateur de la recherche scientifique appliquée, se disant conscient de « l’importance stratégique et des énormes défis de l’ANRSA dans le développement socio-économique de notre pays dans un contexte marqué par l’impératif d’un nouveau modèle de développement ».

    Le nouveau directeur de l’ANRSA, natif de Kaolack (centre), enseignait à l’Institut des sciences appliquées et de technologie (INSAT) dont il était le directeur des études avant sa nomination en Conseil des ministres.

    Il a fait son cycle supérieur à la faculté des sciences et techniques de l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), où il a obtenu une licence en physique, chimie, sciences de la matière en 2012, puis une maitrise en physique appliquée en 2014.

    Lamine Sané a ensuite obtenu, en 2015, un master 2 en sciences de l’ingénieur, option informatique, modélisation et simulation des systèmes Complexes à l’Ecole supérieure polytechnique de l’UCAD, avant d’y soutenir un doctorat en télécommunications en 2020.

    Ses travaux, portant sur le sujet « Antennes miniatures multi-bandes adaptatives pour les futurs réseaux 5G », ont été sanctionnés par une dizaine de publications scientifiques.

    M. Sané, qui n’a pas encore pris service en tant que directeur général de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée, a proposé, dans le cadre de ses travaux, « une approche innovante dans la conception d’antennes intelligentes pour les réseaux mobiles de cinquième génération ».

    Il s’est activement impliqué, pendant la préparation de sa thèse, dans l’animation scientifique, à travers la coordination des jeunes chercheurs de l’ESP dont il fut successivement le secrétaire général, le président puis le chargé des relations extérieures.

    Il intervenait en tant qu’enseignant en électronique, en télécommunications et en réseaux dans plusieurs établissements publics et privés d’enseignement supérieur du Sénégal depuis 2016.

    En 2021, dans le cadre du programme européen d’échanges d’étudiants « Erasmus », il a effectué un séjour de recherche postdoctoral au centre de traitement de l’information et des télécommunications de l’université polytechnique de Madrid, en Espagne.

    ADL/BK/ASG

  • SÉNÉGAL-TRANSPORTS-REGLEMENTATION / L’immatriculation des deux-roues démarre le 29 janvier à Tivaouane

    SÉNÉGAL-TRANSPORTS-REGLEMENTATION / L’immatriculation des deux-roues démarre le 29 janvier à Tivaouane

    Tivaouane, 21 jan (APS) – Le processus d’immatriculation des deux-roues dans le département de Tivaouane démarre le 29 janvier, a-t-on appris lors d’une réunion d’information tenue lundi sous la présidence du préfet, Mamadou Guèye.

    Les procédures d’immatriculation sont prévues au Champ de courses, dans la commune de Tivaouane, qui compte à elle seule environ 7.000 mototaxis Jakarta.

    D’autres rendez-vous similaires sont prévus à Taïba-Ndiaye Ndiaye, Meckhé et Notto.

    En plus du directeur régional des transports terrestres de Thiès, Moustapha Tall, les maires de Tivaouane Demba Diop Sy et de Pambal Lazare Lamane Thiaw avaient pris part à cette rencontre.

    Des représentants d’autres communes du département ont également assisté à cette réunion d’information sur la décentralisation des activités d’enrôlement pour l’immatriculation des deux-roues dans le département de Tivaouane.

    Les forces de défense et de sécurité et les associations de conducteurs de motos Jakarta étaient aussi représentées à cette séance d’information.

    Dans une circulaire du premier ministre Ousmane datée du 13 décembre 2024, il a été demandé aux services compétents de lancer une opération d’immatriculation des deux-roues, qui devra être gratuite, sauf pour la carte grise et la plaque.

    Selon le responsable régional des transports terrestres de Thiès, quatre cas de figure sont les plus fréquents depuis le début du processus d’immatriculation des deux-roues.

    Le premier concerne les motos dédouanées sans la carte grise, dont les propriétaires doivent fournir un certificat de mise à la consommation (CMC), une déclaration en douanes, un acte de vente légalisé dans un commissariat ou dans une brigade de gendarmerie.

    Le deuxième cas de figure concerne les personnes ayant importé des motos sous forme de pièces détachées et les ayant dédouané en leur nom. Dans ce cas, elles doivent produire un CMC, une quittance prouvant qu’elles ont payé les frais de dédouanement et une photocopie de leur carte d’identité nationale.

    Pour ce qui est du troisième cas, il s’agit de motos déjà immatriculées et mutées donc « sénégalisées ». Les propriétaires doivent fournir une carte grise en format papier ou numérisé, avec la mention barrée, un acte de vente légalisé et les deux pièces d’identité nationale de l’acheteur et du vendeur.

    Dans le dernier cas de figure, relatif au renouvellement, le propriétaire détenant l’ancienne carte grise sous format papier, cherche à se faire établir une carte grise numérique et biométrique.

    Il doit se présenter avec son ancienne carte grise à renouveler et la photocopie de sa carte d’identité nationale, explique Moustapha Tall, directeur régional des transports terrestres de Thiès.

    Le maire de Pambal a salué cette « excellente initiative visant à renforcer la sécurité des ‘Jakartaman’ et des usagers », assurant qu’elle sera accompagnée par l’ensemble des maires du département.

    Dans le même sillage, son collègue Demba Diop Sy s’est engagé à identifier les différentes préoccupations de la direction régionale du transport et de les satisfaire, avant le 29 janvier 2025, pour les besoins de l’organisation de cette opération.

    Un délai de trois mois a été fixé pour l’immatriculation gratuite des motos.

    Cette phase d’identification ne concerne pas les tricycles, a précisé le responsable régional des transports terrestres de Thiès.

    Les représentants de plusieurs associations de conducteurs de mototaxis Jakarta ont bien apprécié cette réunion d’information, qui a permis de lever bien des incompréhensions.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Diourbel : 16 blessés dont deux graves dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Diourbel : 16 blessés dont deux graves dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    Diourbel, 21 jan (APS) – Un accident survenu lundi dans l’après-midi sur l’autoroute Ila Touba à l’entrée de Diourbel (centre) a fait seize blessés, dont deux graves, a appris l’APS de source hospitalière.

    Un véhicule de transport en commun communément appelé « Ndiaga Ndiaye » s’est renversé suite à un éclatement de pneu à l’entrée de Diourbel en provenance de Touba.

    Les passagers du véhicule sont des membres d’un « dahira » (une association religieuse) qui rentrait sur Dakar après un ziarra dans la cité religieuse, a témoigné l’une des victimes de l’accident, retrouvée au service des urgences de l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel.

    MS/BK

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Matam a enregistré 252 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes en 2023 (DRS)

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Matam a enregistré 252 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes en 2023 (DRS)

    Matam, 20 jan (APS) – La région de Matam a enregistré 252 décès maternels pour 100 000 naissances en 2023 alors que la moyenne nationale tourne autour de 153 décès, a indiqué, lundi, le Directeur régional de la Santé (DRS), docteur Moustapha Faye.

    Pour les enquêtes démographiques de santé, au niveau régional,  »nous avons 252 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, alors que la moyenne nationale est de 153. Les causes sont dues à des hémorragies, des dissocies et des infections », a-t-il dit.

    Docteur Faye intervenait à l’occasion d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) sur le lancement du Plan stratégique de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, de l’adolescent et de la nutrition (PS SRMNIAN-N), en présence de l’adjoint au préfet de Kanel, Abdou Aziz Mbodj et de plusieurs acteurs de la santé.

    Moustapha Faye a expliqué que l’objectif de ce plan stratégique est de “réduire ce nombre à moins de 150 au niveau de la région”.

    Il a laissé entendre qu’il y a une panoplie de causes qui ont été identifiées pour les décès maternels, ajoutant que pour les cas morbidité néonatale, l’asphyxie reste la principale cause.

    “Tout cela a été décliné ensemble pour permettre aux acteurs d’aborder clairement les plans opérationnels qui seront déroulés. On s’est fixé des objectifs stratégiques clairs  pour la région afin de réduire la mortalité maternelle, infantile, infanto-juvénile, mais aussi le retard de croissance”, a-t-il précisé.

    Pour atteindre ces objectifs d’ici 2028, plusieurs activités vont être déroulées dans la région dans le but de relever le défi en terme de morbidité maternelle, néonatale, infantile et de planification familiale, selon lui.

    AT/MK/ASB/OID 

  • SENEGAL-DIVERS / Cinq individus arrêtés et plus de 82 kg de chanvre indien saisis à Almadie 2 et Keur Massar (police)

    SENEGAL-DIVERS / Cinq individus arrêtés et plus de 82 kg de chanvre indien saisis à Almadie 2 et Keur Massar (police)

    Dakar, 20 jan (APS) – La Division opérationnelle de l’Office centrale de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) a interpellé, dimanche, cinq individus à Almadie 2 et à Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, a appris l’APS de la Direction nationale de la Police, lundi.

    Elle a également saisi 82,5 kilogrammes de chanvre indien et un véhicule de type 4X4.

    L’ensemble de la drogue et des objets saisis a été consigné provisoirement au siège du service en vue de leur mise sous scellés, a indiqué la même source, soulignant que les individus interpellés ont été placés en position de garde à vue.

    Dans son communiqué, la Police assure qu’elle  »entend poursuivre davantage les recherches ». Elle invite ainsi la population à  »contacter le 17 ou le 800 00 12 12 pour toute information utile allant dans ce sens ».

    FKS/ABB/OID

  • SENEGAL-RELIGION-INSTITUTIONS / Ziarra de Thierno Mansour Barro de Mbour : la famille satisfaite du soutien de l’État

    SENEGAL-RELIGION-INSTITUTIONS / Ziarra de Thierno Mansour Barro de Mbour : la famille satisfaite du soutien de l’État

    Mbour, 20 jan (APS) – Le khalife de Thierno Mansour Barro de Mbour (ouest), Thierno Cheikh Ahmed Tidiane Barro, a exprimé sa satisfaction et celle de la famille de cet érudit musulman pour le soutien apporté par l’Etat dans la réussite de la 18-ème édition de la Ziarra annuelle de Thierno Mansour Barro, qui a eu lieu du 17 au 19 janvier dernier.

    ‘’Toute la famille est satisfaite de l’accompagnement de l’ensemble des services de l’État pour la réussite de l’événement’’, s’est félicité le khalife, lors de la cérémonie officielle.

    ‘’Toutes les dispositions ont été prises et aucun manquement n’a été constaté lors de la ziarra’’, a poursuivi Thierno Cheikh Ahmed Tidiane Barro, qui n’a pas manqué de ‘’remercier les plus hautes autorités du pays’’.

    Une délégation dirigée par gouverneur de la région de Thiès, Saer Ndao, accompagné du préfet de Mbour, Amadou Diop, et de plusieurs chefs de services régionaux et départementaux, a représenté le gouvernement à la cérémonie officielle.

    ‘’Nous sommes venus représenter le président de la République Bassirou Diomaye Faye et transmettre les salutations du chef du gouvernement, le Premier ministre Ousmane Sonko, et de l’ensemble des ministres’’, a dit le gouverneur de Thiès.

    Saer Ndao a magnifié le « message de paix et de stabilité », que le marabout porte pour le Sénégal.

    « On ne peut pas espérer un développement harmonieux dans un pays, si on n’a pas de stabilité’’, a-t-il poursuivi. 

    Pour le gouverneur, ‘’tous les Sénégalais doivent travailler ensemble pour la nation sénégalaise, qui « a besoin d’être accompagnée par de fortes prières pour une paix durable et une stabilité (et) une forte cohésion sociale’’.

    Saer Ndao a également sollicité les prières du Khalife pour un ‘’Sénégal juste et prospère’’.

    Au terme de trois jours de prières et d’invocations, le Khalife a prié pour que ‘’la paix, la santé et la stabilité continuent de régner au Sénégal et un peu partout dans le monde’’.

    DOB/ADI/ASB/ABB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENTREPRISES / Kataba : une ambulance médicalisée et des lampadaires solaires offerts par la société G-Sand

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENTREPRISES / Kataba : une ambulance médicalisée et des lampadaires solaires offerts par la société G-Sand

    Abéné (Kafountine), 20 jan (APS) – Le sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, Alassane Hann, a procédé, ce weekend, à la réception d’une une ambulance médicalisée et de 200 lampadaires solaires offerts par la société minière G-Sand, dans le cadre de sa responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE).

    L’entreprise G-Sand a bénéficié de la licence d’exploitation du zircon à Abéné.

     »Nous avions entendu beaucoup de bruit autour de ce zircon. Mais heureusement avec l’arrivée des nouvelles autorités publiques, ils ont aidé davantage à accompagner la société G-Sand qui a eu une licence non seulement au niveau de la commune de kataba 1 mais aussi au niveau de la région de Ziguinchor », a salué le sous-préfet de Kataba, lors  de la réception de la donation, couplée à la pose de la première pierre de la route Albadar-Abéné.

    Des chefs de village, des chefs coutumiers religieux, des autorités administratives et un important public, ont pris part à la cérémonie.

    « Nous sommes réunis ici pour la réception d’une ambulance équipée ultramoderne donnée par la société G-Cand mais aussi des lampadaires solaires au nombre de 200 dont 50 pour Abéné et 150 pour la commune de Kata 1″, a expliqué le sous-préfet de Kataba 1, Alassane Hann, invitant les populations d’Abéné à gérer l’ambulance avec  »beaucoup de soin ».

     »Une ambulance sans une route, c’est un problème. Mais heureusement nous avons lancé aujourd’hui la route de Abéné-Diaba et la route menant de Kabadio à Niaffrang », a t-il ajouté.

    Le président de la jeunesse d’Abéné, Alpha Sané a également salué ce don et le projet de construction des axes Albadar -Badala et Diala-Abéné

    « Nous disons merci à la société G-Sand pour cet engagement à respecter ce protocole d’accord qui a été signé entre la société et le village d’Abéné », a dit Alpha Sané.

    Paul Miki Diatta , infirmier-chef de poste de santé d’Abéné, a remercié G-Sand.  »En agissant ainsi, G-Sand offre un moyen de sauvetage à toute la population. Toutes les couches de la population pourront bénéficier des meilleurs soins dans les meilleurs délais avec de meilleurs plateaux techniques grâce à cette ambulance médicalisée », a t-il dit.

    G-Sand  »entend faire une exploitation inclusive qui priorise le partage des revenus avec les communautés locales à travers notre programme RSE basé sur des accords avec chaque village », a rassuré Simon Ndiaye, son directeur technique.

    « En décembre 2024, nous avons commencé à construire une route d’accès au village d’Abéné depuis Albadar s’étendant sur 4,27 kilomètres. De même nous construirons une route d’accès depuis Bandjikaki vers le village de Kabadio et Niaffrang s’étendant sur 4,69 kilomètres au courant de l’année 2025 », a t-il fait savoir, listant d’autres réalisations faites par sa société dans la commune de Kafountine.

    MNF/MK/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-PERSPECTIVES / Des réformes en matière de déconcentration et de décentralisation prévues pour la gestion des futurs pôles économiques

    SENEGAL-COLLECTIVITES-PERSPECTIVES / Des réformes en matière de déconcentration et de décentralisation prévues pour la gestion des futurs pôles économiques

    Diamniadio, 20 jan (APS) – L’administration des huit pôles économiques à créer dans le territoire national va s’accompagner de réformes publiques en matière de déconcentration et de décentralisation des pouvoirs de l’État, a assuré le président de la République, lundi, à Diamniadio (ouest).

    « Je signale l’importance de la refondation de l’action des pouvoirs publics, qui doit être conforme aux besoins et aspirations des populations, en repensant la déconcentration et en revitalisant la décentralisation », a dit Bassirou Diomaye Faye à l’ouverture de la conférence des administrateurs et managers publics.  

    « Repenser la déconcentration, c’est évaluer la mise en œuvre de la charte de la déconcentration de 2020 », a expliqué M. Faye.  

    « Repenser la déconcentration, a-t-il souligné, c’est évoluer vers une nouvelle doctrine de déconcentration plus avancée, qui impulse un État central cohérent dans son organisation et ses processus de prise de décision et d’action. »

    Plusieurs personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, les autres membres du gouvernement, ainsi que des directeurs généraux, des administrateurs de sociétés nationales et d’entreprises du secteur parapublic, des fonctionnaires et des agents de l’État prennent part à la conférence.

    Le président de la République estime que « repenser la déconcentration » va consister en même temps à « développer un État territorial performant, mieux coordonné, avec des services restructurés et optimisés dirigés par des autorités administratives (gouverneurs, préfets et sous-préfets) davantage responsabilisées et évaluées annuellement sur la base d’objectifs assignés ».  

    « À ce titre, je demande au Premier ministre de définir un nouveau dispositif d’approfondissement de la déconcentration au sein des ministères et au niveau territorial », a-t-il annoncé.

    Instaurer une gouvernance de proximité

    « Parallèlement, nous devrons revitaliser la décentralisation en réexaminant le découpage administratif, les compétences transférées et la fiscalité locale, tout en prévoyant des mécanismes de financement plus adaptés aux besoins des collectivités », a ajouté le chef de l’État. 

    Il précise que « ce travail de révision se fera en concertation avec les élus locaux et les acteurs territoriaux, de manière à promouvoir une subsidiarité efficace et un développement territorial équilibré ».

    Le gouvernement va « activer » cette année les huit pôles économiques prévus dans son programme national de développement du pays, selon M. Faye.

    Ces pôles seront les « assises stratégiques de la territorialisation des politiques publiques », a-t-il dit, affirmant souhaiter « instaurer une gouvernance de proximité, attentive à chaque collectivité territoriale, apte à déployer des politiques équitables dans l’hydraulique, l’électrification, la santé, l’éducation et la formation ».  

    « La performance de l’État se mesure à la cohérence de ses méthodes et à l’efficacité de ses interventions, en particulier pour accompagner l’industrialisation de nos territoires et le développement de filières stratégiques créatrices d’emplois », a ajouté Bassirou Diomaye Faye. 

    Des hauts fonctionnaires de la présidence de la République, de la Cour des comptes, des ministères et d’autres démembrements de l’Administration publique vont présenter aux participants les changements souhaités par le chef de l’État.

    Le but de la conférence des administrateurs et managers publics est de « renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action publique », affirme le Bureau d’information et de communication du gouvernement (BIC-GOUV).

    « Il a été décidé d’instituer, au premier trimestre de chaque année, une rencontre nationale regroupant l’ensemble des administrateurs et managers publics », ajoute le BIC-GOUV.

    « Cette rencontre (…) constituera un espace de partage, d’orientation stratégique et de mobilisation autour des grands défis de la gouvernance et du pilotage des politiques publiques », explique-t-il.

    ESF/BK