Catégorie : Société

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-REFORMES / L’État va assurer ‘’un encadrement réglementaire strict’’ des entreprises du secteur parapublic, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-ADMINISTRATION-REFORMES / L’État va assurer ‘’un encadrement réglementaire strict’’ des entreprises du secteur parapublic, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio, 20 jan (APS) – Le président de la République a annoncé, lundi, à Diamniadio (ouest), des réformes visant à accroître la supervision des entreprises du secteur parapublic par l’État, à les contraindre à s’en tenir strictement à leurs prérogatives et à exercer ‘’un encadrement réglementaire strict’’ sur elles.

    ‘’Un État stratège confère des délégations à des entités publiques, mais veille à l’exemplarité de leur gouvernance et à leurs performances. C’est pourquoi, j’attache une importance primordiale à la supervision du secteur parapublic’’, a dit Bassirou Diomaye Faye.

    Il intervenait à la conférence des administrateurs et managers publics. 

    ‘’Je demande au Premier ministre d’assurer l’application rigoureuse de la loi d’orientation du 19 avril 2022 relative au secteur parapublic, qui vise à (…) maîtriser la gestion des ressources publiques et à vérifier la pertinence des interventions du secteur parapublic’’, a déclaré M. Faye.

    Plusieurs personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, les autres membres du gouvernement, ainsi que des directeurs généraux, des administrateurs de sociétés nationales et d’entreprises du secteur parapublic, des fonctionnaires et des agents de l’État prennent part à la conférence.

    ‘’Je rappelle l’exigence pour les organes délibérants et exécutifs des entités du secteur parapublic de s’en tenir strictement à leurs prérogatives’’, a martelé Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’À ce titre, je demande aux conseils d’administration et aux directions générales de soumettre, sans exception, leurs choix stratégiques aux ministères compétents, grâce à la tenue systématique de pré-conseils.’’

    Bassirou Diomaye Faye annonce que ‘’les comptes rendus’’ des instances chargées d’administrer les entreprises du secteur parapublic ‘’seront communiqués en détail au Premier ministre et au président de la République’’.

    ‘’Il en va de même pour les décisions de recrutement et de rémunération’’, a-t-il ajouté.

    En matière de recrutement et de rémunération, les établissements parapublics ‘’feront l’objet d’un encadrement réglementaire strict, afin de préserver à la fois la cohérence des politiques publiques et la soutenabilité des finances de l’État’’.

    La gouvernance du secteur parapublic nécessite ‘’une vigilance de tous les instants’’, a souligné Bassirou Diomaye Faye, estimant qu’il doit faire l’objet d’‘’une gestion rigoureuse’’ et administré ‘’selon les meilleurs standards internationaux’’.

    Les entreprises publiques parapubliques ‘’ne sauraient constituer un fardeau pour la nation’’, a ajouté le chef de l’État après avoir déploré l’existence d’un ‘’secteur parapublic hypertrophié’’ et de services administratifs ‘’complexes et coûteux’’.

    Il dit avoir relevé ‘’des constats alarmants’’ dans le fonctionnement de l’Administration publique, dont ‘’les marges de manœuvre n’existent plus’’.

    M. Faye estime que les secteurs public et parapublic sénégalais sont ‘’figés dans des schémas dépassés’’.

    Le but de la conférence des administrateurs et managers publics est de ‘’renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action publique’’, affirme le Bureau d’information et de communication du gouvernement (BIC-GOUV).

    ‘’Il a été décidé d’instituer, au premier trimestre de chaque année, une rencontre nationale regroupant l’ensemble des administrateurs et managers publics’’, ajoute le BIC-GOUV.

    ‘’Cette rencontre (…) constituera un espace de partage, d’orientation stratégique et de mobilisation autour des grands défis de la gouvernance et du pilotage des politiques publiques’’, explique-t-il.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-TOURISME-DIVERS-REACTION / Mountaga Diao : « Toutes les dispositions seront prises pour la sécurité des hôtels et des touristes »

    SENEGAL-TOURISME-DIVERS-REACTION / Mountaga Diao : « Toutes les dispositions seront prises pour la sécurité des hôtels et des touristes »

    Pointe Sarène, 20 jan (APS) – Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, réagissant à l’attaque armée contre l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène dans la nuit de samedi à dimanche, a assuré à l’APS que les autorités prendront toutes les nécessaires pour assurer la sécurité des réceptifs hôteliers et des touristes.

    Des malfaiteurs ont attaqué l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène (Mbour), dans la nuit de samedi à dimanche, emportant un butin de plus de 12 millions de francs CFA.

    « Les autorités vont prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des hôtels et des touristes […], que ce soit (avec) le ministère de l’Intérieur ou le ministère des Forces armées, toutes les dispositions nécessaires seront prises pour renforcer le dispositif sécuritaire de Riu et des touristes », a-t-il déclaré, au terme d’une rencontre avec les responsables de l’hôtel.

    « Ce qui est certain, c’est que cela ne va plus se répéter, car ce n’est pas en ce moment que la saison touristique va s’arrêter », a martelé le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, accompagnée d’une délégation comprenant le secrétaire général de son département et la directrice de la promotion touristique (DPT).

    Il y avait aussi le gouverneur de la région de Thiès, Saer Ndao, le préfet du département Mbour, Amadou Diop, le sous-préfet de Sindia, et le maire de Malicounda, Maguette Sène.

    Le ministre du Tourisme a visionné sur place les vidéos de l’attaque, qui montrent des gens encagoulés, armés de coupe-coupe et de fusil s’introduire dans l’hôtel, conduisant à la caisse quelques employés menottés par derrière.

    Une fois arrivée à l’intérieur, certains malfrats ont enfermé les employés dans une pièce, pendant que d’autres tentaient de défoncer avec un gros marteau une armoire contenant de l’argent.

    « Nous n’allons plus permettre ces situations, parce tout simplement, nous avons pour ambition de faire du Sénégal la plus grande station balnéaire en Afrique », a réagi le ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

    Se félicitant de la réaction des forces de défense et de sécurité, venus à la rescousse, Mountaga Diao a relevé que « le tourisme est l’un des moteurs de la croissance économique qui a une bonne place dans le référentiel » des politiques publiques du pays.

    Dans cette optique, il a annoncé plusieurs mesures, dont la construction prochaine d’un commissariat chargé du tourisme aux environs de Pointe Sarène et d’une station d’épuration, ainsi que la réalisation d’une voie de 15 kilomètres pour contourner Mbour.

    « Tout cela constitue des contraintes levées pour que Riu puisse construire son deuxième hôtel pour amener le nombre de chambres à mille, car on en a besoin en perspective des JOJ 2026 », a-t-il relevé.

    Mountaga Diao a invité cette chaîne hôtelière à « construire au Sénégal d’autres hôtels pour avoir une capacité de cinq mille lits pour pouvoir organiser la Coupe d’Afrique ».

    Les responsables de l’hôtel se sont félicités de cette visite du ministre, plaidant pour le renforcement de la sécurité.

    Selon un des responsables de l’hôtel, « 12 100.000 francs CFA ont été emportés », lors de cette attaque à main armée.

    DOB/ADI/BK

  • SENEGAL-DIVERS / Richard-Toll : un corps découvert dans un puits à Keur Birane

    SENEGAL-DIVERS / Richard-Toll : un corps découvert dans un puits à Keur Birane

    Richard-Toll, 20 jan (APS) – Le corps sans vie d’un homme âgé de 31 ans a été découvert dans un puits, dimanche, à Keur Birane, un village de la commune de Richard-Toll, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Selon des témoins, le défunt ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales.

    La victime était suivie au centre de santé « Dalal Xel » de Thiès, selon la même source.

    Alertés, la brigade territoriale de Richard-Toll et les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux pour remonter le corps de la victime.

    Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ce drame.

    OG/AT/BK

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Diacksao : Birame Soulèye Diop souligne le rôle religieux et social de cette cité

    SÉNÉGAL-RELIGION / Diacksao : Birame Soulèye Diop souligne le rôle religieux et social de cette cité

    Diacksao (Tivaouane) 19 jan (APS) – Le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a magnifié le rôle que joue la cité religieuse de Diacksao dans la médiation, l’éducation religieuse et la solidarité musulmane au Sénégal.

    « Diacksao rappelle l’éducation religieuse, la médiation réussie dans des conflits très difficiles et la solidarité. Autant d’actions qui continuent de rythmer la vie dans cette cité religieuse fondée en 1904 par Seydi Hadj Malick Sy », a-t-il déclaré.

    Birame Soulèye Diop conduisait une délégation venue représenter le gouvernement à la cérémonie officielle du Gamou de Diacksao.

    Il était accompagné des autorités administratives de la région de Thiès et d’une délégation de l’Assemblée nationale dirigée par Amadou Bâ, vice-président de l’institution parlementaire.

    Le Gamou de Diacksao célèbre les vertus du prophète Mohamed (PSL), comme en atteste le thème de cette année:  »J’ai été envoyé pour parfaire les nobles valeurs », en référence à un hadith.

    Birame Soulèye Diop a relevé deux spécificités caractérisant à ses yeux Diacksao, à savoir  »la médiation et la méditation ».

    Il a par ailleurs rappelé la volonté du chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de faire du Sénégal un pays « souverain, juste et prospère ».

    Serigne Habib Sy Dabakh a profité de cette tribune pour demander aux autorités de se dresser contre les meurtres répétitifs constatés depuis quelques temps.

    « Pour un rien, on tue facilement au Sénégal. Nous encourageons les autorités à se soucier davantage de la sécurité des citoyens », a plaidé le dignitaire religieux.

    Il a évoqué, à ce propos, les enseignements prophétiques insistant sur la discipline et la vérité, tout en mettant en garde contre la haine, la jalousie.

    MKB/ADI/SBS/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITES / Le CRZ de Kolda considère son patrimoine foncier menacé

    SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITES / Le CRZ de Kolda considère son patrimoine foncier menacé

    Kolda, 19 janvier (APS) – Le centre de recherches zootechniques (CRZ) de Kolda (sud) alerte sur les menaces que font peser certaines occupations qu’il juge illégales sur l’intégrité de son patrimoine foncier, une situation qui pourrait compromettre la recherche dans cette partie du pays, estiment ses responsables.

    Mamadou Ousseynou Ly, chef dudit centre, dit constater « depuis quelques années », l’occupation de terres relevant du domaine du CRZ, sur la base d’actes dont il conteste la légalité.

    La mairie de Kolda, en particulier, « a engagé des travaux de construction d’un stade dans le domaine du CRZ, et face à ce constat, nous lançons un appel pressant aux autorités, afin qu’elles puissent y apporter des solutions, car sans terre, la recherche reste compromise dans cette partie de la région de Kolda », a-t-il déclaré au cours d’une rencontre avec des journalistes, samedi.

    Il a dénoncé devant les médias, en présence d’autres chercheurs, des « occupations illégales » qui, disent-ils, affectent gravement, dans la région, les projets de recherche de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

     »Il y a eu 2000 parcelles qui sont attribuées sur le titre foncier du CRZ (n°TF346/HC) par délibération de la mairie de Dioulacolon », sans compter que la mairie de Kolda « occupe un site appartenant au CRZ sans déclassification, et tout s’est fait sans consulter au préalable le CRZ », a regretté M. Ly.

     »Le patrimoine foncier du CRZ de Kolda est aujourd’hui très menacé », alors que « le centre joue un rôle important dans la reconstitution du capital semencier et la recherche sur la race Ndama, avec le développement des ressources génétiques de cette race qui n’existe que dans cette zone », a-t-il dit.

    « Actuellement, nous avons plus de 250 têtes de vaches qui, sans terres de pâturage, sont également menacées au même titre que la chaine de valeur de la recherche, car il faut avoir des terres pour expérimenter les résultats de nos recherches sur l’arboriculture fruitière, l’agroforesterie, sans oublier les centaines d’emplois » dont bénéficient les populations locales, a alerté Mamadou Ousseynou Ly.

    Les responsables du centre de recherches zootechniques de Kolda se disent malgré tout ouverts au dialogue et la concertation avec les autorités locales et les acteurs concernés, pour trouver des solutions durables et préserver les ressources foncières dudit centre, indispensables à leurs yeux pour assurer la bonne réalisation des programmes de recherche.

    Le site évoqué par le chef du centre de recherches zootechniques de Kolda fait partie d’une assiette foncière au sujet de laquelle, le ministère en charge de l’Urbanisme a délibéré en 2022, a réagi le maire de Kolda, Mamadou Diao dit Mame Boye Diao.

     »C’est l’Etat du Sénégal, par le biais du ministère de l’Urbanisme, qui a attribué à la commune de Kolda un certain nombre d’assiettes foncières pour abriter des infrastructures en 2022, et ces courriers ont été directement destinés au gouverneur de Kolda », a-t-il précisé.

    La mairie « a retardé pendant une année » les réalisations prévues sur ce site « pour permettre à toutes les parties prenantes de se concerter, et je suis formel, ce site est du domaine de l’assiette attribuée à la commune de Kolda », a insisté l’édile.

    Selon le maire, le site en question va abriter diverses infrastructures dont le stade municipal, une cité des enseignements, le village artisanal, une unité de pisciculture et une gare des gros porteurs.

     »Nous sommes dans un état très sérieux, et si ce sont des questions foncières, vous avez en face de vous un spécialiste. Mais ici, je parle en tant que maire, et encore, je reste catégorique, sur cette question, il s’agit bien d’un site attribué à la mairie de Kolda », a poursuivi Mamadou Diao.

    Contacté à son tour, le maire de Dioulacolon, Boukary Mballo dit Bouba Mballo, a déclaré que cette question relève de la gestion de l’équipe muncipale en place avant son élection.

    MG/SBS/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Décès de la cheffe du service du développement communautaire de Bakel

    SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Décès de la cheffe du service du développement communautaire de Bakel

    Bakel, 19 jan (APS) – La cheffe de service départemental du développement communautaire de Bakel (est), Anta Diouf Seck, a été rappelée à Dieu dans la nuit de samedi à dimanche des suites d’une longue maladie, a appris l’APS de sa famille.

    Anta Diouf Seck a rendu l’âme à l’hôpital régional de Tambacounda suite à une longue maladie, selon sa famille.

    Après plusieurs années de service dans l’enseignement élémentaire, Madame Seck a été détachée en 2011-2012 comme cheffe du service départemental du développement communautaire de Bakel.

    Elle a été également nommée en 2013, point focal de la cellule départementale d’appui à la protection de l’enfance (CDPE) par le préfet de Bakel d’alors, Amadou Makhtar Cissé.

    « Elle fut une mère et une sœur très disponible. Elle était également très engagée pour la cause des femmes et des enfants victimes des violences dans le département », a témoigné Mamadou Lamine Badji, le coordonnateur de l’Amicale du comité départemental de développement (ACDD).

    AND/ABD/SBS/BK

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Kolda va bénéficier de 5000 branchements sociaux à l’eau potable sur 39.000 annoncés

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Kolda va bénéficier de 5000 branchements sociaux à l’eau potable sur 39.000 annoncés

    Kolda, 19 jan (APS)- Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a procédé samedi au lancement des travaux de renforcement de l’accès à l’eau potable dans la commune de Kolda (sud), dans le cadre du Programme national de 39000 branchements sociaux, dont 5.000 sont réservés au Fouladou.

    Le branchement social est une mesure visant à faciliter le raccordement des ménages pauvres, au moyen d’une mesure tarifaire (crédit ou subvention) ou non tarifaire (simplification des formalités).

    La cérémonie officielle de lancement du Programme national de 39.000 branchements sociaux s’est déroulée au quartier Bouna Kane, une partie de la ville de Kolda marquée par les difficultés de raccordement.

    Plus généralement, des disparités sont notées dans l’accès équitable à l’eau dans la région de Kolda, qui est à ce titre éligible aux subventions accordées par l’État à travers la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES).

    Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement s’est ensuite rendu sur le pont de Illèle situé sur le fleuve Casamance, où il a été reçu par le maire et les populations avec comme principale doléance la revitalisation et/ou le dragage du fleuve.

    Il a de même visité le site de l’actuelle station de traitement des eaux, où s’est tenue la cérémonie de lancement des travaux de réalisation de deux forages, de construction de deux châteaux d’eau et de pose de 68 kilomètres de canalisations.

    Le ministre de l’Hydraulique a annoncé que ces nouveaux travaux seront conduits concomitamment avec le chantier de la réhabilitation de la station de traitement de l’eau de la ville.

    « Ces infrastructures hydrauliques auront un double objectif, il s’agira d’abord de relever le défi de l’insuffisance de la production grâce aux deux forages réalisés sur une nappe d’eau douce identifiée par les services du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement […] », a-t-il déclaré. 

    Les travaux engagés vont ensuite porter sur « la réhabilitation et l’augmentation de la capacité de la station de traitement pour réduire la teneur en fer et en chlorure présents dans l’eau et la rendre conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé », a ajouté Cheikh Tidiane Dièye.

    Le maire de Kolda Mamadou Diao dit Mame Boye, parlant au nom des populations, a salué « les efforts et l’engagement de l’Etat pour faciliter l’accès à l’eau potable pour tous et par tous d’ici à 2050 ».

    MG/BK/SBS

  • SENEGAL-RELIGION-APPEL / Régulation du secteur informel : les chefs religieux invités à s’impliquer dans la sensibilisation des jeunes

    SENEGAL-RELIGION-APPEL / Régulation du secteur informel : les chefs religieux invités à s’impliquer dans la sensibilisation des jeunes

    Taïba Niassène (Kaolack), 19 jan (APS) – Le secrétaire d’Etat chargé des Petites et moyennes entreprises (PME), Ibrahima Thiam, a invité samedi les guides religieux à s’impliquer dans la sensibilisation des jeunes pour les amener à comprendre davantage l’importance de la régulation du secteur informel.

    « Ces derniers jours, la régulation du secteur informel a entraîné des malentendus avec les conducteurs de motos Jakarta. Nous vous prions de les sensibiliser, car cette régulation est essentielle pour leur sécurité », a-t-il notamment déclaré.

    Il s’adressait au khalife de Médina Baye Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, lors de la cérémonie officielle du Gamou de Taïba Niassène, une cité religieuse du département de la région de Kaolack (centre).

    Selon Ibrahima Thiam, des guides religieux comme le khalife de la Faydatou Tidjania « sont très écoutés », en témoigne la « médiation réussie » de Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass au Soudan, « là où des diplomates avaient échoué ».

    Il a également souligné l’importance du pôle centre dont Kaolack est un pilier dans l’agenda de transformation du Sénégal décliné à travers « Sénégal Vision 2050 », le nouveau référentiel des politiques publiques du pays.

    Le secrétaire d’Etat chargé des Petites et moyennes entreprises considère que ce pôle contribuera au développement de l’agriculture, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, domaines dont il assure la tutelle.

    Il a profité de cette occasion pour solliciter des prières et réitérer l’engagement du gouvernement à travailler au développement du pays.

    Ibrahima Thiam estime que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, « a tenu son engagement en créant une direction des affaires religieuses et des structures pour les diplômés en langue arabe ».

    Le Gamou annuel de Taïba Niassène qui célèbre la naissance de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye (1900-1975), est un moment de rencontres et de souvenirs, a expliqué Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

    Pour le khalife de Médina Baye, cet événement « commémore un homme qui a œuvré toute sa vie pour rapprocher les communautés ». Or, « Dieu a dit avoir créé les peuples pour qu’ils se connaissent », a-t-il rappelé.

    Baye Niass fut « un digne serviteur de Dieu, qui a tout fait pour l’humanité, consacrant sa vie entière à répandre le savoir et à servir d’exemple à la nouvelle génération », a déclaré Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

    « Ce que Cheikh Al Islam a accompli sur le plan diplomatique, aucun président ne l’a encore réalisé », a affirmé le khalife, assurant que suivre cet exemple permettrait de dépasser « l’ethnocentrisme, qui n’aboutit à rien ».

    Il a remercié les autorités pour leur participation à cette commémoration, aux côtés des fidèles et des populations. « Vous continuez à célébrer avec le peuple leurs cérémonies, ce qui montre que vous gardez toujours le contact avec votre peuple », a-t-il relevé.

    Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass a également insisté sur la complémentarité devant prévaloir entre le gouvernement et la population « pour bâtir un Sénégal prospère ».

    « La population et le gouvernement sont complémentaires. Le premier doit avoir confiance au second et l’aider dans ses tâches pour un développement idéal. Le gouvernement connaît sa mission, car ses dirigeants ont demandé à être élus », a-t-il dit, avant de prier pour la paix et le développement du pays.

    ADE/SBS/BK

  • SENEGAL-RELIGION-REPORTAGE / Plongée dans la ferveur du Gamou annuel de Taïba Niassène

    SENEGAL-RELIGION-REPORTAGE / Plongée dans la ferveur du Gamou annuel de Taïba Niassène

    Taïba Niassène, 19 jan (APS)- Des fidèles et autres disciples de la Faydatou Tidjania venus de différentes contrées du Sénégal et de la diaspora ont commémoré l’anniversaire de la naissance de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye, samedi, à Taïba Niassène, cité religieuse de la région de Kaolack (centre).

    Toute la journée, les fidèles venus célébrer ce gamou annuel ont investi la maison natale de Baye Niass, pour s’y recueillir, prier et méditer, dans une grande ferveur religieuse, une ambiance faite de ferveur et de spiritualité.

    Dans cette concession mêlant tradition et modernité, les va-et-vient incessants des fidèles, pieds nus ou chaussures à la main, étaient ponctués de séances de zikr.

    La chambre de Mame Astou Diankha (vers 1800-1937), mère de Cheikh Ibrahima Niass, en particulier, est pris d’assaut par de nombreux fidèles.

    Téléphone en mode selfie, Maïmouna, la trentaine, teint clair, ne pouvait manquer pour rien au monde cet événement.

    « Je suis venue par reconnaissance envers Baye Niass, car il a beaucoup fait pour moi. C’est pourquoi, malgré les difficultés économiques, je me suis débrouillée, quitte à m’endetter, pour venir en ce haut lieu de recueillement et de prières », confie la jeune femme, vêtue de blanc, avant de faire remarquer que l’affluence est plus importante que les années précédentes.

    « Les vœux de tout le monde seront exaucés »

    Non loin d’elle, une autre dame, assise près de la chambre de Baye Niass, héritée de son père El Hadji Abdoulaye Niass, témoigne de la même ferveur pour Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass.

    « Mon amour pour Baye me pousse à venir célébrer le Gamou qui lui est dédié et faire ma ziara », déclare Mama Diassé, une sexagénaire originaire de Passy, dans le département de Foundiougne (Fatick).

    « Je suis très émue, d’autant plus que le nombre de fidèles ne cesse d’augmenter d’année en année », ajoute-t-elle, le visage marqué par la fatigue, qui contraste avec son boubou d’un blanc immaculé.

    Alpha, un jeune homme natif de Kaffrine, assiste pour la première fois au Gamou annuel de Taïba Niassène. Il ne le regrette pas, se disant confiant que tous ses vœux, comme « ceux de tout le monde, seront exaucés à partir d’ici ».

    Dans l’arrière-cour de la maison, la chambre de Mame Astou Diankha a été aménagée pour servir de lieu de recueillement. Selon les fidèles rencontrés, c’est là que Cheikh Ibrahima Niass serait né, sous un baobab qui n’a pas résisté au poids des années.

    Au-delà de la ferveur religieuse du moment, Ndiébel Ndiaye, fils d’un chef religieux à Médina Baye, espère que l’enseignement de Baye Niass, à travers sa vie et son œuvre, servira de référence à la jeunesse pour la préserver de la dégradation des mœurs.

    « Il est crucial de s’inspirer de Baye Niass »

    « Les jeunes sont une catégorie très importante au Sénégal et dans la Fayda, et j’espère que si l’on suit les pas de Cheikh Ibrahima (Baye Niass), notre pays pourra être fier de sa jeunesse », souligne ce jeune homme, la vingtaine, avant de se diriger vers d’autres activités inscrites dans le cadre de cet évènement religieux.

    L’émotion est palpable chez Adama Ndiaye, un homme de taille moyenne, au teint clair et à la barbe soigneusement taillée.

    Cet originaire de Mboulème, dans le département de Guinguinéo, rappelle que le sens de la « ziara » qu’il effectue est de réaffirmer son ancrage dans la Fayda, dont Baye Niass est le détenteur.

    Tout comme Ndiébel, Adama Ndiaye, un instituteur, soutient qu’à l’heure où le souverainisme enregistre des percées partout en Afrique, il est « crucial » de s’inspirer de Baye Niass pour développer la solidarité et le panafricanisme.

    Amoureux de Taïba Niassène, ce père de famille, dont l’épouse est originaire de cette cité religieuse, affirme être en phase avec la décision du khalife de la Faydatou Tidjania, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, de décaler le Gamou jusqu’au week-end, afin de permettre aux fidèles de venir sans contrainte.

    « En tant qu’enseignant, cette décision est à saluer, car elle nous permet de venir sans pression pour célébrer notre guide », a déclaré M. Ndiaye, très enthousiaste.

    ADE/BK/SBS

  • SENEGAL-SOCIAL-APPUI / Tambacounda : le DG de la Maison de la presse remet des vivres aux sinistrés de Sourouyel

    SENEGAL-SOCIAL-APPUI / Tambacounda : le DG de la Maison de la presse remet des vivres aux sinistrés de Sourouyel

    Tambacounda, 19 jan (APS) – Le directeur général de la Maison de la presse, Sambou Biagui, a offert samedi des kits alimentaires et des vêtements aux sinistrés de Sourouyel, un village de la région de Tambacounda (centre) où une vingtaine de concessions ont été emportées il y a quelques jours par un incendie.

    « C’est véritablement très dur ce qui est arrivé à Sourouyel, qui est un village du département de Tambacounda », dans la commune de Nettéboulou, a déclaré M. Biagui lors de la remise du don qu’il a apporté et qui comprend des vivres (riz, huile, savon) et des vêtements.

    Les sinistrés de ce village « traversent des moments très difficiles après cet incendie. En tant que responsable [politique] dans ce département, même si je n’étais pas directeur général, mon devoir s’est d’exprimer ma solidarité à l’endroit de la population de Sourouyel », a dit le DG de la Maison de la presse.

    « En tant que responsable [politique] dans ce département, mon devoir est de soutenir et d’appuyer cette population de Sourouyel », a ajouté Sambou Biagui.

    Daouda Sow, représentant le chef de village de Sourouyel, a salué cet élan de solidarité du directeur de la Maison de la presse.

    « Votre présence ici est un signe évident de votre bonne volonté. Nous sommes très contents de recevoir ce don car c’est dans les moments difficiles qu’on voit les gens qui pensent à nous », a-t-il salué.

    Revenant sur le bilan de l’incendie, Daouda Sow a précisé vingt et une maisons au total ont été emportées par les feux, sans compter les récoltes perdues.

    « Nous avons subi des pertes importantes, au total 21 maisons ont été totalement calcinées et 7 autres touchées, donc dans les 21 maisons, rien n’est sorti. Les pertes sont énormes, toutes les récoltes ont été emportées dans l’incendie », a-t-il insisté.

    Le représentant du chef de village a par ailleurs plaidé pour un règlement définitif de la question de l’approvisionnement en eau potable. Il a également demandé le lotissement du village.

    « Nous avons un problème d’eau. Nous avons certes un forage mais il ne fonctionnait pas quand l’incendie s’est déclaré, c’est d’ailleurs ce qui augmenté l’ampleur des dégâts », a-t-il signalé.

    « Nous demandons à l’Etat de nous aider à gérer notre forage mais aussi à aménager notre village en lotissements pour que nous puissions avoir de l’espace », a plaidé Daouda Sow.

    Daouda Sow, représentant du chef de village de Sourouyel 

    ABD/SBS/BK