Mbour, 17 jan (APS) – La brigade de gendarmerie de Joal-Fadiouth (ouest) a arrêté, jeudi, 25 personnes qui tentaient de s’adonner à l’émigration irrégulière, a appris l’APS d’une source sécuritaire, vendredi.
‘’À la suite d’un renseignement faisant état d’un rassemblement de candidats à l’émigration irrégulière dans une maison inhabitée à Mbodiène Plage, dans la commune de Nguéniène, la brigade de gendarmerie de Joal-Fadiouth a procédé, jeudi 16 janvier, vers 21 heures, à l’interpellation de 25 candidats’’ au voyage à l’étranger, déclare la même source.
Il s’agit de 23 Sénégalais et de deux Guinéens, a-t-elle détaillé. Vingt-deux des personnes arrêtées viennent de la région de Tambacounda (est), une autre de la région de Kolda (sud).
Selon la même source, elles ont versé des montants variant entre 350.000 et 900.000 francs CFA à des passeurs qui devaient se charger de les conduire en Europe à l’aide d’une pirogue.
Elle annonce qu’une enquête a été ouverte à la suite de leur arrestation.
Ziguinchor, 17 jan (APS) – Un atelier de plaidoyer pour le financement dans la santé maternelle et infantile s’est ouvert vendredi à Ziguinchor (sud), à l’intention des collectivités locales.
Cet atelier est organisé par 3 CAP Santé, une organisation regroupant une vingtaine de structures de la société civile engagées dans la promotion de la santé des populations, des droits humains et du renforcement du système de santé.
Il vise à sensibiliser et mobiliser les élus locaux « sur l’importance cruciale d’investir dans la santé maternelle et infantile », a expliqué Moundiaye Cissé, président de 3 CAP Santé, Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la société civile pour la santé au Sénégal.
Il a assuré de la « volonté manifeste » des élus territoriaux d’investir dans le financement de la santé. Mais, dit-il, « les moyens font défaut ».
« Le cadre légal est là, permettant que l’État transfère des moyens à ces élus territoriaux. Mais les transferts ne se font pas. Dans le domaine minier par exemple, les transferts qui devaient se faire dans le cadre du Fonds de développement local et du Fonds d’appui au développement, ne suivent pas », a déploré le président du 3 CAP Santé.
« Nous travaillons aujourd’hui avec les élus territoriaux pour mobiliser des ressources pour financer la santé de la mère et de l’enfant. Nous le faisons de façon coordonnée parce que c’est bien que chaque collectivité territoriale envisage des actions dans le domaine. Mais, quand ces actions sont coordonnées, on a une portée beaucoup plus importante », a dit Moundiaye Cissé.
Il a rappelé que l’étape de Ziguinchor s’inscrit dans la suite de précédents ateliers organisés à Kolda et Sédhiou, régions dont les élus territoriaux et la société civile se sont également penchés sur des plans d’actions pour le financement de la santé de la mère et de l’enfant.
Moundiaye Cissé a en outre annoncé la tenue prochainement d’un « Forum des partenaires » pour mobiliser les alliés de la santé afin de travailler à consolider le financement de la santé de la mère et de l’enfant.
« Avec l’initiative et la vision du président de l’organisation 3 CAP santé, aujourd’hui, la société civile et les élus territoriaux travaillent la main dans la main pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés au niveau de nos collectivités territoriales », a salué le président de l’Union des associations d’élus locaux du Sénégal, Mamadou Oury Diallo.
Il a relevé que cet atelier a permis de mettre en évidence les efforts que les collectivités territoriales sont en train de faire dans le domaine de la santé, plus particulièrement sur le financement de la santé de la mère et de l’enfant.
Tambacounda, 17 jan (APS) – L’adjointe au gouverneur, chargée du développement de la région de Tambacounda (est), Diarryatou Ndiaye, a procédé, vendredi, à l’installation du comité régional de gestion du handicap, a constaté l’APS.
L’installation de ce comité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action national sur le handicap 2023-2027 et du projet sur les technologies d’assistance.
« Ce comité est installé pour suivre les programmes et projets de l’État et ses partenaires financiers et techniques concernant la gestion du handicap dans la région de Tambacounda, notamment en termes d’inclusion, de bien-être socio-économique et d’accès aux services sociaux de base », a-t-elle déclaré.
S’exprimant lors de la cérémonie de mise en place dudit comité, dans les locaux de la gouvernance, elle a assuré qu’il est appelé à devenir un outil de veille, de suivi et d’évaluation des projets et programmes de l’État et de ses partenaires dans la région de Tambacounda.
« C’est un comité multisectoriel présidé par le gouverneur et le directeur régional de l’action sociale qui fait office de rapporteur […] », a-t-elle indiqué.
Il regroupe aussi « tous les acteurs qui interviennent dans la gestion du handicap, y compris les associations de personnes en situation de handicap », a-t-elle relevé.
Diarryatou Ndiaye indique que « le comité est toujours prêt à être mobilisé pour suivre l’action des programmes de l’État sur la gestion du handicap ».
Selon le colonel Seydina Ousmane Ba, directeur du Centre national d’appareillage orthopédique de Dakar, l’installation des comités régionaux s’explique par les nombreux changements intervenus au Sénégal avec surtout un nouveau référentiel des politiques publiques.
« Avec le nouveau référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050, la léthargie des comités de 2013 qui n’ont pas su malheureusement jouer leur rôle, l’arrivée de nouveaux partenaires et de techniciens avec une nouvelle vision, il était important de mettre en place ces comités régionaux », a-t-il expliqué.
»La mise en place de ces comités régionaux permet une appropriation par les populations de la question du handicap pour aller vers une pérennisation de tout ce qu’on a à faire », a-t-il assuré.
Niangué (Tivaouane), 17 janv (APS) – Le poste de santé de Niangué, village du département de Tivaouane (ouest), dont la construction a été entamée par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), vient répondre à une demande des populations de cette localité et de celles environnantes, selon les bénéficiaires.
« Avant, il y avait ici une case de santé. Donc, aujourd’hui, si on a ce poste de santé, c’est une grande évolution pour notre village. Ce poste était un vœu et une demande que vient de réaliser le PUDC », déclare avec fierté Moussa Mbaye, un habitant de Niangué, un village de la commune de Darou Khoudoss.
Ce poste de santé d’un étage est érigé sur une surface bâtie de 420 m². Il devra abriter un dispensaire et une maternité, sur une parcelle clôturée de 2500 m².
La réalisation du poste de santé de Niangué a été rendue possible grâce à un investissement de 198 millions de FCFA. Il devrait être livré en février prochain.
« Il ne reste plus, après réception du bâtiment, que de confier ce poste de santé à des personnes compétentes dans le domaine sanitaire », souligne M. Mbaye.
Il indique que les habitants de son village sont tous contents du choix porté sur Niangué pour abriter cette infrastructure.
« Le bâtiment est bien construit, il est près de la route, et tout cela nous va droit au cœur », fait-il remarquer.
Le poste de santé de Niangué pourrait impacter 4326 habitants qui choisiraient de venir s’y faire soigner.
« Si on a des professionnels de santé compétents et accueillants, ce sera à notre avantage. Car il y a beaucoup de villages aux alentours et je suis sûr que les habitants de ces localités préféreront venir ici plutôt que d’aller ailleurs », prédit Gora Niang, chef du village de Niangué.
Il souhaite que les travaux se terminent « à la date échue », que « les attentes et l’espoir » des habitants ne soient pas vains.
« Il nous arrive de venir ici passer la journée avec les ouvriers et partager notre repas avec eux tellement nous sommes heureux, mais aussi pressés d’ouvrir notre poste de santé », révèle-t-il.
Lamine Sène, adjoint au maire de Darou Khoudoss, ne cache pas non plus son enthousiasme.
« Ce genre de travaux est une première et nous sommes fiers et contents de pouvoir en profiter », dit-il.
Marguerite Mbodj, infirmière chef de poste de Darou Khoudoss, déclare, elle aussi, que le choix porté sur Niangué répond à une demande sociale.
« On se réjouit de ce choix qui était un souhait depuis 2016. Le médecin-chef me demandait tout le temps quelle est la zone qui avait le plus besoin d’un poste de santé et je répondais toujours : Niangué », raconte-t-elle.
Elle souligne que c’est un « vœu réalisé » qui « vient à son heure ».
« Ce poste de santé va couvrir environ neuf villages dont les habitants pourront venir se soigner ici », renseigne l’infirmière chef de poste.
Elle a remercié le PUDC et souhaité que le programme construise des postes de santé dans d’autres localités du Sénégal.
« Il y a beaucoup de localités qui ont besoin de ce genre d’infrastructure. Il n’y a pas assez d’hôpitaux au Sénégal, les villages sont éloignés, et les gens parcourent souvent des kilomètres pour aller se faire soigner », a rappelé Marguerite Mbodj.
Les habitants de Niangué recevaient la visite une équipe du PUDC accompagnée d’une délégation venue du Burundi pour s’inspirer de ses projets réalisés.
Moussa Mbaye habitant de NianguéMarguerite Mbodj, infirmière chef de poste de Darou Khoudoss
Diourbel, 17 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel (centre), Ibrahima Fall, a salué, vendredi, le déroulement des concertations citoyennes sur la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP), insistant sur les « recommandations fortes » formulées par les acteurs.
Il présidait un comité régional de développement (CRD) spécial consacré à la présentation de la synthèse des travaux issus des concertations de Diourbel sur la LOASP, lesquelles se sont déroulées pendant deux jours dans l’enceinte de la mairie de Diourbel, en présence de l’ensemble des familles d’acteurs.
Les autorités administratives locales des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel, ont pris part à ce CRD, aux côtés notamment du directeur régional du développement rural (DRDR).
Il y avait aussi des chercheurs de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) et du Centre national de recherches agronomiques (CNRA), des responsables d’organisations paysannes et d’éleveurs ainsi que des élus locaux.
Parmi les recommandations formulées par les acteurs, figure le renforcement de l’accès aux financements, à la terre et à l’eau pour développer les activités agricoles à grande échelle.
Le document de synthèse fait également état de la nécessité de recruter plus de techniciens pour accompagner les organisations de producteurs et l’installation d’unités de transformation ainsi que la sécurisation du bétail.
Les acteurs ont aussi relevé la faible sensibilisation sur la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et l’accessibilité limitée des textes législatifs en langues locales.
Le gouverneur de Diourbel a magnifié les recommandations issues des travaux de commissions, tout en soulignant l’urgence de renforcer les infrastructures d’élevage, les points d’eau et les parcs à vaccination.
Ibrahima Fall a souligné la nécessité, pour les collectivités territoriales, de disposer d’un document de planification spatiale pour mieux organiser l’espace communal.
Ce document, a-t-il poursuivi, va régler en grande partie les conflits entre les agriculteurs et les éleveurs.
L’autorité administrative a également demandé aux acteurs de réfléchir sur les modalités pour relever l’âge des enfants qui font le pâturage dans les villages pour limiter les cas de vol de bétail.
Selon lui, la loi en cours d’actualisation « s’inscrit en parfaite cohérence » avec la vision des plus hautes autorités déclinée dans le référentiel « Sénégal 20250 », nouveau référentiel des politiques publiques du pays.
Dakar, 17 jan (APS) – Une étude réalisée à l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP) de Grand-Yoff révèle que les élèves et les étudiants sont les plus touchés par les traumatismes dus aux accidents causés par les deux roues avec un taux de 32,6%.
»L’utilisation des deux-roues comme moyens de transport dans la ville de Dakar n’a fait qu’accroître la morbi-mortalité routière, plus particulièrement chez les piétons. Les élèves et les étudiants représentaient le groupe socioprofessionnel le plus touché, soit 32,6%’’, indique l’étude dont l’APS a eu connaissance.
Il s’agit d’une analyse prospective analytique descriptive et monocentrique sur une période de six mois, allant du 1er janvier 2023 au 30 juin 2023 et réalisée à l’hôpital de Grand Yoff.
Elle a été présentée aux journées scientifiques du Collectif des médecins en spécialisation (Comes), qui se tiennent du 16 au 17 janvier à Dakar.
D’après le résumé des communications de ces journées scientifiques, l’objectif de ce travail était d’étudier les aspects épidémiologiques et diagnostiques des traumatismes par accident de la circulation routière chez les piétons impliquant un motocycliste.
Les accidents de la circulation routière constituent le thème principal de ces journées scientifiques. La lombalgie, les maladies émergentes et la santé mentale demeurent les sous-thèmes de ces journées qui se tiennent du 16 au 17 janvier, à Dakar.
L’étude informe que durant cette période, 270 patients ont été internés à l’hôpital général Idrissa Pouye pour cause d’accident des deux roues. »Le sexe prédominant dans notre série est le sexe masculin avec 60,37% », souligne l’étude.
‘’(…) Les tranches d’âge des adultes jeunes ont été les plus représentées avec 42,60 %’’, souligne le document.
‘’Les accidents survenaient le plus souvent entre 12h et 18h dans 31,11%. La collision par choc direct était le mécanisme le plus fréquent (88,10 %)’’, note la même source.
L’étude montre que ‘’plus de la majorité des patients (84,80 %) avait été amenée par la famille ou un tiers. Les fractures étaient les lésions les plus fréquentes avec 40 %’’.
‘’Les lésions des membres inférieurs étaient les plus observées (68,89 %)’’, signale le rapport.
Ourossogui, 17 jan (APS) – La gestion des conflits en milieu scolaire est l’un des thèmes au menu de l’assemblée générale du Collectif des chefs d’établissement de la région de Matam (COLCEMA) dont les travaux ont démarré vendredi.
Plusieurs autres thématiques vont être discutées au cours de cette assemblée générale prévue pour deux jours, selon les organisateurs.
« Pour ces deux jours, nous allons d’abord procéder au renforcement des capacités sur des thématiques bien définies liées aux procédures administratives, aux engagements budgétaires, mais également à la gestion des conflits en milieu scolaire », a dit Abdoulaye Bâ, président dudit collectif.
Les initiateurs de cette rencontre prévoient aussi de former leurs jeunes sur le remplissage des documents comptables.
Le Collectif des chefs d’établissement de la région de Matam, qui existe depuis 2004, tient tous les deux ans une rencontre de ce genre, pour « renforcer les liens entre les chefs d’établissement et outiller les acteurs », a ajouté M. Bâ, en présence de l’inspecteur d’académie (IA) de Matam, Mamoudou Mamour Guèye et des inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF) des trois départements de la région du même nom.
« Le COLCEMA est un cadre d’échange, d’information et de partage des bonnes pratiques, mais aussi de renforcement des capacités des acteurs. Il intervient dans le règlement des conflits en milieu scolaire. Il accompagne aussi l’IA dans ce sens », explique Abdoulaye Bâ, par ailleurs principal au collège d’enseignement moyen de Thilogne.
Il a signalé que le renouvellement du bureau du collectif sortant va clôturer cette assemblée générale.
Dakar, 17 jan (APS) – L’Union africaine de radiodiffusion (UAR) annonce la tenue, à l’occasion de la Journée internationale de la radio, du deuxième sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes, les 13 et 14 février prochains, à Dakar.
Cet évènement, placé sous le thème ‘’La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique’’, va explorer les moyens de renforcer l’utilisation de la radio comme outil de sensibilisation, d’éducation et de mobilisation, lit-on dans un communiqué parvenu à l’APS.
‘’Ce rendez-vous international (…) réunira des journalistes, des experts, des climatologues/environnementalistes, des décideurs politiques et des représentants de la société civile pour discuter du rôle crucial de la radio dans la lutte contre le changement climatique’’, ajoute la même source.
Ce deuxième Sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes est organisé par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR) et la Radiotélévision sénégalaise (RTS).
Il aura pour but de partager les meilleures pratiques, notamment en échangeant les expériences sur l’utilisation de la radio pour sensibiliser à l’urgence climatique, de renforcer les capacités des journalistes et des producteurs radiophoniques dans le domaine du climat et de favoriser les partenariats entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre le changement climatique, précisent les organisateurs.
Selon eux, le choix porté sur la radio pour parler du défi climatique se justifie par la capacité de ce médium à atteindre un large public.
‘’Dans un monde hyper connecté, la radio reste un média essentiel, en particulier dans les zones rurales et les communautés isolées. Sa portabilité et sa résilience en font un outil indispensable pour diffuser des informations vitales sur le changement climatique et encourager la prévention’’, estiment-ils.
Thiès, 17 jan (APS) – La Conférence des amicales d’étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) est à son troisième jour de cessation des activités pédagogiques, un mot d’ordre qu’elle observe depuis mercredi, pour appeler le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à respecter son engagement d’achever les infrastructures sur le campus universitaire.
‘’Depuis hier (mercredi), nous ne faisons pas cours, nous avons décrété 72 heures de cessation d’activités pédagogiques et le principal problème qui est à l’origine de cette situation, c’est l’achèvement de la construction du nouveau restaurant et le nouveau service médical », a dit Adama Sow Kébé, président de la Conférence des amicales d’étudiants de l’UIDT.
‘’Un séminaire s’est tenu à Saly au mois de mai dernier, où le ministre avait pris des engagements, afin que le calendrier académique puisse être stabilisé », a rappelé M. Kébé.
Parmi ces mesures qu’il avait annoncées, figurait également l’accompagnement des universités en infrastructures, tant pédagogiques que sociales.
Selon lui, ces engagements « délimités dans le temps », consistaient, d’abord à, accompagner les universités à la rentrée du mois d’octobre, ‘’chose qui n’a pas été faite ».
‘’Nous, en tant qu’étudiant, avons été reçus le 26 septembre au ministère et les engagements avaient été réitérés par le ministre », a ajouté le président de la Conférence des amicales d’étudiants de l’UIDT.
Adama Sow Kébé relève que le président de la République Bassirou Diomaye Faye s’était engagé à décréter un plan d’urgence pour l’enseignement supérieur.
‘’Certes, nous sommes, en principe, dans l’année académique 2024-2025 depuis le mois d’octobre, mais certains sont toujours en 2023-2024″, a-t-il poursuivi, tout en admettant que « l’État fait des efforts pour qu’on entre dans les années normales’’.
Le dirigeant de la structure estudiantine n’a pas manqué de demander aux autorités d’ »accélérer les travaux au campus social de l’UIDT ».
Il annonce que 1.494 nouveaux bacheliers seront accueillis à l’UIDT, dimanche prochain. Un effectif qui, ajouté au nombre d’étudiants déjà présents à l’université, posera « forcément des problèmes, aussi bien sur le plan de l’hébergement que de la restauration », a-t-il alerté.
Interpellé par l’APS sur ce mouvement d’humeur, le directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Thiès (CROUS-T), Serigne Mbackè Lô, a affirmé avoir reçu mercredi les étudiants pour une large discussion sur leur mot d’ordre.
‘’Le mot [d’ordre] concerne principalement le retard constaté dans la livraison des chantiers, ce sont les pavillons de 1.000 lits et un restaurant de 1.000 places assises », a rapporté le directeur du CROUS-T.
M. Lô a toutefois précisé que ces chantiers ne sont pas les seuls qui sont entrepris par l’État du Sénégal. ‘’Ce sont des chantiers globaux qui concernent pratiquement l’ensemble des universités du Sénégal et le retard n’est pas seulement observé à Thiès’’, a-t-il relevé.
Il souligne d’ailleurs que les chantiers de Thiès sont « les plus en avance ».
« Nous comprenons les étudiants, parce que nous connaissons ce qu’ils sont en train de vivre par rapport à l’insuffisance des places en termes d’hébergement », dit-il.
Serigne Mbacké Lô a dit « essayé autant que possible de leur faire comprendre que la solution n’est pas à (son) niveau, et qu’elle ne relève pas de sa prérogative ».
Ces chantiers sont en train d’être suivis par l’État du Sénégal, a-t-il précisé.
‘’Le chantier spécifique de Thiès est à un niveau de 90%. Ce qui reste, c’est pratiquement l’installation des équipements, (dont) une bonne partie est déjà sur place », a-t-il rassuré.
Selon lui, les équipements des autres universités concernées par des travaux similaires, ont été stockés à Thiès. Leur acheminement vers leurs destinataires a démarré la semaine dernière, a-t-il dit.
Le directeur du CROUS-T a informé que la structure qu’il dirige a engagé, sur fonds propres, des travaux pour doubler la capacité d’accueil du restaurant universitaire.
Porokhane (Kaolack), 17 jan (APS) – L’Office des forages ruraux (OFOR) va déployer 25 camions-citernes d’eau et 20 bâches à eau pour faciliter l’approvisionnement en eau potable des pèlerins du Magal de Porokhane et des populations locales, a indiqué son directeur général, Hamade Ndiaye.
‘’Nous allons déployer 25 camions-citernes, dont 10 qui seront sur place à dix jours du Magal, et les 15 autres vont sillonner toute la ville, à l’occasion de cet évènement. En plus de ça, il y aura 20 bâches à eau qui seront mises à la disposition du comité d’organisation, ainsi que 150 branchements sociaux’’, a-t-il notamment déclaré.
Il s’exprimait, jeudi, à Porokhane, où il était venu constater de visu l’évolution des travaux entrepris pour faciliter l’accès à l’eau des pèlerins.
Il a informé que la cité religieuse bénéficiera d’une extension de son réseau hydraulique sur 1,5 km. Elle sera aussi dotée d’un dispositif d’appoint et d’alerte équipé d’une pompe pour parer à toute éventualité.
L’ensemble du personnel de la société d’affermage Flex’Eau sera par ailleurs mobilisé.
Tirant le bilan de cette visite, Hamade Ndiaye s’est dit »très satisfait du niveau d’avancement des travaux ». Leur achèvement permettra aux pèlerins d’effectuer leur pèlerinage en toute quiétude, a-t-il dit. »L’eau sera disponible dans toutes les concessions de la commune de Porokhane’’, a-t-il assuré.
Le DG de l’OFOR a annoncé par ailleurs la réalisation, dès cette année, de 5 km d’extension du réseau hydraulique, d’un grand château d’eau et de plus de 300 branchements sociaux, dans la commune de Porokhane, sur instruction du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
De son côté, le responsable de l’exploitation à la société Flex’Eau, Abdou Aziz Diagne, a indiqué que des travaux de maintenance des différents forages, ouvrages et équipements hydrauliques de la localité ont étés réalisés.
Il a annoncé que des travaux de stockage d’eau vont démarrer, à partir de dimanche prochain.
‘’Avec le dispositif qui sera mis à notre disposition par l’OFOR, nous allons procéder à des branchements sociaux au niveau des concessions pour leur permettre d’avoir de l’eau avant le Magal. Tous ces travaux-là seront pris en charge avant l’évènement pour permettre un bon déroulement’’, a-t-il rassuré.
Il a promis une gratuité de l’eau pendant dix jours, pour l’ensemble des concessions de la commune de Porokhane. C’est une façon, selon lui, de manifester l’engagement de Flex’Eau, à accompagner cette cité religieuse.
Le maire de Porokhane, Alassane Mbaye, membre du comité d’organisation du Magal de Porokhane, s’est dit rassuré par les dispositions prises pour un bon approvisionnement en eau des populations locales et des pèlerins.
‘’Des centaines de milliers de pèlerins convergeant chaque année vers Porokhane, à l’occasion du Magal. Donc, un bon approvisionnement en eau potable est une priorité parmi les priorités’’, a-t-il souligné.
Il a rappelé qu’’’à l’image de la ville sainte de Touba, Porokhane a une croissance démographique exponentielle ».
Le Magal annuel de Prorokhane, prévu cette année le 06 février prochain, rend hommage à Sokhna Diarra Bousso (1833-1866), mère de Serigne Touba, le fondateur du mouridisme.