Catégorie : Société

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Réhabilitation de la route Kidira-Bakel : les travaux exécutés à 87% (responsable)

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Réhabilitation de la route Kidira-Bakel : les travaux exécutés à 87% (responsable)

    Bakel, 16 jan (APS) – Les travaux de réhabilitation de la route Kidira-Bakel (est) ont connu un taux d’exécution de 87%, a révélé, jeudi, le chargé de projet de la route Tambacounda-Kidira-Bakel, Massamba Diop.

    « Les travaux se déroulent très bien. Actuellement, on est vers la fin des chantiers. Le taux d’avancement est de 87%. Je pense que d’ici l’hivernage prochain, on va livrer l’ouvrage », a affirmé M. Diop, dans un entretien avec l’APS.

    Selon Massamba Diop, les travaux entamés en 2022 s’étendent sur un linéaire de 65 km (Bakel-Kidira), y compris le tronçon de contournement de Kidira, long de 8 km.

    « Actuellement, la chaussée principale est presque terminée. Il ne reste que les ponts qui sont au nombre de 11 dont 7 à reconstruire et les 4 autres à réhabiliter », a-t-il indiqué.

    Il a assuré que les travaux de reconstruction de trois ponts sont déjà achevés.

    « Les autres ponts ont tous été démolis. Les équipes ont été renforcées pour terminer à temps les travaux. Il n’y a aucun retard concernant la date de livraison de la route », a-t-il assuré.

    Massamba Diop a assuré que les inondations survenues en septembre et octobre n’ont pas endommagé les ouvrages de l’Ageroute.

    « Avec les inondations, rien n’a été endommagé. Ce phénomène nous a permis surtout de renforcer la route, surtout en termes d’assainissement et d’autres travaux confortatifs », a fait savoir le responsable de l’Ageroute.

    La réhabilitation des pistes de Ballou, Gourel Bouli-Brifal et Saré est également en cours, ainsi que les voiries de la ville de Bakel et de Kidira, a-t-il expliqué.

    « On va boucler bientôt les pistes et les ponts et le chantier sera livré », a-t-il promis.

    AND/ABD/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Le directeur des Affaires religieuses réaffirme la volonté du chef de l’Etat d’accompagner les foyers religieux

    SENEGAL-RELIGION / Le directeur des Affaires religieuses réaffirme la volonté du chef de l’Etat d’accompagner les foyers religieux

    Dakar, 16 jan (APS) – Le directeur des Affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe, Professeur Djim Dramé, a réaffirmé, jeudi, la volonté du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, d’accompagner et de soutenir les foyers religieux.

    « C’est une recommandation forte du chef de l’État Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a donné comme première mission à la direction [Affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe], de rendre visite à l’ensemble des foyers religieux du Sénégal, du Fouta Toro jusqu’en Casamance, dans l’optique d’aider et de soutenir les religieux du Sénégal » et les diplômés en langue arabe, a-t-il dit.

    Pr Djim Dramé s’exprimait à l’occasion d’une visite qu’il a effectuée cet après-midi à la mosquée Dental Daaka de Madina, sise à Bopp.

    Ce déplacement entre dans le cadre d’une tournée auprès des foyers religieux du pays, qui l’a déjà mené dans plusieurs autres cités comme Kaolack, Tivaouane, Touba.  

    « Je suis là dans le cadre de mes visites auprès des marabouts et guides religieux du Sénégal, pour leur présenter la direction des Affaires religieuses et ses objectifs », a souligné M. Dramé, nommé en septembre dernier.

    Selon lui, le président de la République, depuis son accession à la tête du pays, en mars 2024, s’est fixé comme objectifs de raffermir davantage les liens entre l’État et les religieux.

    « Nous sommes dans un pays où presque 100% de la population, des musulmans et des chrétiens, croient en Dieu. Ainsi, celui qui le dirige doit alors prendre en compte les croyances et besoins des administrés », a-t-il estimé, justifiant ainsi l’importance de la création d’une direction rattachée à la présidence pour assister les foyers religieux ainsi que les Sénégalais diplômés en langue arabe.

    C’est initiative qui répond à une « demande sociale », vise également à faire sentir aux religieux que l’État est à leurs côtés, d’autant plus que « la direction reste disponible et à l’écoute de toutes les suggestions pour son bon fonctionnement ».

    « C’est en prenant en compte et en réunissant, à bon escient, toutes les suggestions et idées de l’ensemble des foyers religieux que nous saurons ce que les religieux attendent de la direction des Affaires religieuses », a-t-il indiqué.

    Professeur Dramé a ainsi invité les foyers religieux à s’approprier la direction qui s’occupe de leurs affaires et à œuvrer pour sa réussite.

    Au nom du khalife, Thierno Amadou Tidiane Bâ, présent à la rencontre, le porte-parole de la famille religieuse de Madina Gounass a salué, la création d’une telle direction qui, selon lui, va contribuer à raffermir davantage les liens entre les différentes familles religieuses.

    El Hadji Thierno Ibn Omar Bâ a également exprimé son soutien à cette initiative du chef de l’État, félicité le directeur des Affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe et formulé des prières pour la réussite de sa mission.

    Professeur Djim Dramé est titulaire d’un doctorat en Langue et civilisation arabo-islamiques. Il dirige le laboratoire d’islamologie de l’IFAN, l’Institut fondamental d’Afrique noire de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar. Il est l’auteur de l’ouvrage : « L’enseignement arabo-islamique au Sénégal : le daara de Koki ».

    TAB/ABB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Vision de Cheikh Al Islam : ‘’Jamhiyatu Ansaaru Diin’’ initie un forum économique

    SENEGAL-ECONOMIE / Vision de Cheikh Al Islam : ‘’Jamhiyatu Ansaaru Diin’’ initie un forum économique

    Taïba Niassène (Kaolack), 16 jan (APS) – L’association religieuse ‘’Jamhiyatu Ansaaru Diin’’ Sénégal de Médina Baye (JADS) a organisé un forum économique en prélude du gamou de Taiba Niassène, pour matérialiser son ambition de contribuer au développement de l’activité économique au Sénégal.

    L’association veut surtout concrétiser ce rêve dans le département de Nioro du Rip (Kaolack) et entend pour ce faire s’inspirer de la vision de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass (1900-1975).

    Le forum économique qu’elle a initié ce mercredi se veut un cadre multi acteurs de partage, d’apprentissage et de réseautage pour le développement de Taïba Niassène.

    L’association travaille à cet effet sur un projet de complexe agricole dénommé ‘’Toolu Baye’’ (le champ de Baye Niass, en wolof).

    Selon Amadou Samb, membre de l’association JADS, ‘’ce forum a regroupé des acteurs économiques, des structures d’encadrement, de formation et de financement’’.

    Il veut de cette manière ‘’contribuer au développement de l’activité économique au Sénégal, particulièrement dans le département de Nioro du Rip, en conformité avec la vision de notre guide spirituel Mawlaana Cheikh Ibrahima Niass et celles des autorités politiques du Sénégal’’.

    Le forum est organisé en prélude du Gamou (pèlerinage) annuel de Taïba Niassène prévu samedi et qui célèbre la naissance du fondateur de Médina Baye, dans la commune de Kaolack.

    Pour le maire de la commune de Taïba Niassène, Mouhamadou Habib Niass, ‘’rendre hommage à Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, ce n’est pas seulement célébrer sa naissance, mais c’est aussi et surtout célébrer ses pratiques et sa vision, particulièrement sur le plan économique’’.

    ADE/SKS/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-SOCIETE / Rentrée des cours et tribunaux : les difficultés du barreau mises en exergue

    SENEGAL-JUSTICE-SOCIETE / Rentrée des cours et tribunaux : les difficultés du barreau mises en exergue

    Dakar, 15 jan (APS) – Le barreau du Sénégal « n’est pas toujours mis dans les conditions nécessaires pour exercer pleinement sa mission et garantir une justice de qualité », a déploré, jeudi, à Dakar, le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Mamadou Seck.

    « Nous nous permettons […] de rappeler que le barreau est une institution du service public de la justice, une institution qui n’est pas toujours mise dans les conditions nécessaires pour exercer pleinement sa mission et garantir une justice de qualité », a-t-il déclaré.

    Le barreau du Sénégal, en dépit de son « rôle central dans le service public de la justice », fait face à des difficultés financières, a-t-il expliqué lors de la cérémonie de rentrée solennelle des cours et tribunaux, présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    En plus des magistrats et des avocats, des personnalités politiques et des représentants de la société civile ont pris part à cette cérémonie annuelle ayant porté sur le thème : « droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    Le président de la Cour suprême du Bénin a également assisté à cette cérémonie solennelle, de même que des chefs de missions diplomatiques et consulaires.

    Le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, revenant sur les difficultés auxquelles le barreau se trouve confronté, a évoqué « le non-paiement de la dotation annuelle de 800 millions de francs CFA depuis plusieurs années, ce qui a entraîné un encours de plus de trois milliards ».

    Mamadou Seck a néanmoins salué les efforts de l’État pour soutenir la construction d’une école d’avocats, non sans souligner les défis liés au financement de ce projet qu’il juge ambitieux, lequel prévoit la formation de 100 jeunes pour la préparation à l’examen du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA).

    En réponse, le chef de l’État a rappelé que l’assistance judiciaire fonctionnait sur la base d’un protocole provisoire signé en 2005. Bassirou Diomaye Faye a annoncé la préparation d’un projet de loi et d’un décret pour formaliser et élargir son application.

    Il a insisté sur la nécessité d’étendre l’accès à l’aide juridictionnelle aux victimes, notamment en matière civile, domaine dans lequel les procédures sont plus coûteuses que dans le domaine pénal, a relevé le président de la République.

    Il est revenu sur la question de la formation des avocats, rappelant les exigences communautaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et invitant le bâtonnier à collaborer avec le ministre de la Justice pour organiser des cours préparatoires au CAPA.

    Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son engagement à réformer et moderniser le système judiciaire, tout en saluant les efforts des acteurs judiciaires pour renforcer l’État de droit et la cohésion nationale.

    AN/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Démarrage effectif des cours d’anglais à l’école maternelle municipale de Tambacounda

    SENEGAL-EDUCATION / Démarrage effectif des cours d’anglais à l’école maternelle municipale de Tambacounda

    Tambacounda, 16 jans (APS) – La directrice de l’école maternelle municipale, Sokhna Diarra Faye, a salué, jeudi, le bon démarrage de l’apprentissage de l’anglais dans cet établissement préscolaire de la commune de Tambacounda.

    ‘’Nous avons commencé les cours d’anglais mardi et dans l’ensemble les enseignements se déroulent normalement. L’instituteur était dans la moyenne section. Nous avons deux séances par semaine, le mardi et le jeudi’’, a-t-elle- déclaré dans un entretien avec l’APS.

    La directrice qui s’est rendue dans la salle de classe indique que les élèves étaient intéressés et commençaient à  »repérer petit à petit l’anglais ».  »C’est vraiment très intéressant’’, a-t-elle dit.

    Sokhna Diarra Faye a magnifié l’introduction de l’anglais dès le préscolaire, tout en plaidant pour son élargissement aux autres sections.

    ‘’Je pense que c’est une bonne idée d’initier très tôt l’apprentissage de l’anglais aux enfants du préscolaire. Pour le moment, c’est seulement une classe de la moyenne section dont le nombre s’élève à 32 élèves qui bénéficient des cours’’, a-t-elle dit.

     »Ce serait intéressant d’élargir l’apprentissage de l’anglais aux autres sections du préscolaire et si on le fait, la continuité sera facile à l’élémentaire’’, a-t-elle ajouté.

    La directrice de l’école maternelle municipale a lancé par ailleurs un appel pour la réhabilitation de quatre classes de l’école maternelle municipale de Tambacounda dont l’état actuel ne permet pas aux élèves d’apprendre dans de bonnes conditions.

     »Nous avons 436 élèves repartis dans douze classes dont quatre classes par section. Dans l’ensemble, les enseignements se passent très bien. Mais, nous sommes confrontés à certaines difficultés, comme la vétusté des salles de classe. Nous avons quatre salles classes à réhabiliter, la hauteur de ces classes n’est pas élevée et les enfants souffrent en période de canicule », a signalé Sokhna Diarra Faye.

    ‘’Nous demandons aux autorités de nous donner un coup de main pour relever la hauteur de ces classes avec surtout un système de ventilation, parce qu’il fait très chaud à Tambacounda. A partir du mois de mars, les élèves que nous recevons sont de tout petits écoliers, ils doivent bénéficier de ces outils pour être à l’aise’’, a-t-elle affirmé.

    Elle a demandé également  aux autorités  de renforcer la cantine scolaire pour permettre aux élèves de se nourrir tous les jours à l’école.

    ‘’Nous avons une cantine scolaire à l’école, mais elle ne peut pas nourrir tous les jours les enfants, parce que les frais sont énormes, c’est très difficile de nourrir plus de 400 élèves. Donc, nous demandons aux autorités de nous aider également dans ce sens pour renforcer le ravitaillement à l’école », a-t-elle plaidé.

    ABD/SKS/ADL/OID/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Kaolack : comité d’organisation et Etat visent une bonne organisation du pèlerinage des catéchistes

    SENEGAL-RELIGION / Kaolack : comité d’organisation et Etat visent une bonne organisation du pèlerinage des catéchistes

    Kaolack, 16 jan (APS) – Les services déconcentrés de l’Etat et le comité d’organisation du pèlerinage annuel des catéchistes travaillent d’arrache-pied pour une bonne organisation de cet évènement religieux prévu du 25 au 26 janvier, dans la commune de Ndiaffate, dans la région de Kaolack, a appris l’APS, jeudi, au terme d’une réunion du comité régional de développement (CRD).

    Cette rencontre était axée sur les préparatifs de la troisième édition de ce pèlerinage, qui se tiendra au sanctuaire marial de Ndiaffate, sur le thème : ‘’L’espérance ne déçoit point !’’.

    Selon l’abbé Adrien Papa Sarr, prêtre du clergé du diocèse de Kaolack, une correspondance a été transmise au gouverneur de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, pour solliciter l’aide des services de l’Etat dans la préparation et l’organisation de ce pèlerinage.

    ‘’Ce qui est ressorti de cette réunion donne à suffisance satisfaction par rapport aux engagements pris par les différents services de l’Etat’’, a-t-il dit, s’exprimant au nom du comité d’organisation.

    Il se dit sûr que les promesses seront tenues, ‘’chacun voulant faire de son mieux pour que ce pèlerinage soit une réussite pour notre église nationale et au niveau de Kaolack’’.

    Le religieux a magnifié cet engagement des parties prenantes pour le dialogue islamo-chrétien qui, à l’en croire, fait ses preuves au Sénégal, où chrétiens et musulmans cohabitent en parfaite symbiose.

    ‘’Nous sortons rassurés et encouragés par les promesses faites parce qu’il y a quelque chose qui se fait au Sénégal et qui mérite action de grâce par rapport à Dieu qui nous donne la force de l’accomplir’’, s’est-t-il réjoui.

    Les préoccupations du comité d’organisation pour un bon déroulement de ce pèlerinage tournent autour de la logistique, de l’hygiène, de l’assainissement, de la couverture sanitaire et sécuritaire de l’évènement. Celui-ci va regrouper dix-mille pèlerins, venus de toutes les localités du pays.

    Le choix du thème ‘’L’espérance ne déçoit point !’’, entre dans le cadre du jubilé qui célèbre l’espérance, a expliqué le prêtre. ‘’Dans notre foi chrétienne où l’espérance occupe une place importante, nous voulons la partager avec tout le monde’’, a-t-il poursuivi.

     Le gouverneur de région, Mohamadou Moctar Watt, a encouragé tous les chefs de service pour leur engagement et toute la responsabilité qui pèse sur eux. Il a assuré de son entière disponibilité à accompagner le comité d’organisation pour la réussite de ce pèlerinage.

    ADE/ASG/SMD

  • SENEGAL-ARABIE-MEDIAS / L’APS scelle un partenariat avec l’Agence de presse saoudienne

    SENEGAL-ARABIE-MEDIAS / L’APS scelle un partenariat avec l’Agence de presse saoudienne

    Dakar, 16 jan (APS) – L’Agence de presse sénégalaise (APS) et l’Agence de presse saoudienne (SPA) ont signé, mardi, à Riyad, un accord de partenariat pour des échanges de production.

    Cet accord de partenariat a été paraphé par le directeur général de l’APS, Momar Diong, et le président par intérim de l’Agence de presse saoudienne (SPA), Ali Alzaid.

     »La signature de ce protocole est la première étape d’une coopération que nous voulons exemplaire avec votre agence », a indiqué Ali Alzaid, le président par intérim de la SPA.

    Le directeur général de l’APS, Momar Diong, a estimé que la signature de ce partenariat est l’aboutissement de deux années d’échange entre les deux médias de service public.

    La cérémonie a été marquée par la présence du premier secrétaire de l’ambassade du Sénégal au Royaume d’Arabie Saoudite, Papa Ibrahima Diasse.

    ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Des motivations économiques à l’origine de la limitation du droit de grève (magistrat)

    SENEGAL-SOCIETE / Des motivations économiques à l’origine de la limitation du droit de grève (magistrat)

    Dakar, 16 jan (APS) – La limitation du droit de grève pour certaines catégories de fonctionnaires au Sénégal se justifie par l’impératif de maintenir un ordre public économique, a rappelé, jeudi, le premier président de la Cour suprême, Mahamadou Mansour Mbaye.

    « Le droit de grève est strictement interdit à certaines professions. Il s’agit essentiellement des services d’hygiène, des forces armées, de la police, des douanes, de la magistrature, des eaux et forêts, entre autres », a notamment énuméré le magistrat lors de la cérémonie solennelle de rentrée des cours et tribunaux dont le thème de cette année portait essentiellement sur « Droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    M. Mbaye a toutefois précisé que pour éviter que l’administration abuse de cette mesure au point de remettre en cause le droit constitutionnel de grève, « le juge doit veiller à ce que la réquisition ne soit pas excessive ».

    Il  a ainsi rappelé que cette haute juridiction qu’il dirige depuis août dernier, a été amené à annuler en mai 2023, les arrêtés des gouverneurs des régions de Louga, Thiès, Kaolack, Ziguinchor et des préfets des départements de Dakar, Saint-Louis et Guédiawaye portant notamment sur la réquisition des agents qui n’occupent pas des postes, emplois ou fonctions visés par les textes sur les réquisitions.

    « Ne cherchons pas à vaincre sans avoir raison », a pour sa part insisté le procureur général près la Cour suprême, Jean-Louis Paul Toupane, selon qui « la grève constitue l’ultime phase dans la recherche de solutions à des relations sociales conflictuelles ».

    « Si elle (la grève) marque une rupture dans la confiance entre agents publics et Etat ou entre travailleurs et employeurs, elle peut être évitée quand le dialogue entre les protagonistes de la relation de travail, au sens large, soutenus par des entités dédiées à cette fin, s’engagent dans des discussions sans a priori, animées par un esprit de bonne volonté », a-t-il relevé.

    Il est d’avis que le Sénégal dispose de « solides ressources sociales » pour éviter ces situations, faisant notamment allusion aux instruments du maintien de la cohésion sociale et publique à travers le dialogue et la discussion.

    Prenant part à cette rencontre, le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a tenu à rappeler que, dans l’esprit de la loi, « le préavis a pour objectif noble d’asseoir un cadre de concertation dans le but ultime d’éviter l’arrêt brutal et concerté du travail ».

    « J’encourage en conséquence les inspecteurs du travail et de la sécurité sociale et les magistrats compétents à promouvoir la conciliation qui est un levier important du dialogue social car l’ordre public dépasse les seules prérogatives de l’État », a dit le président de la République.

    Il a insisté sur le fait que le succès de l’agenda national de transformation Sénégal 2050 « repose sur notre capacité à garantir une stabilité politique et sociale durable et à coordonner les efforts de tous les Sénégalais ».

    SMD/AN/ASG

  • SENEGAL-SOCIAL / Grève: le chef de l’Etat appelle à un équilibre entre liberté individuelle et intérêt général

    SENEGAL-SOCIAL / Grève: le chef de l’Etat appelle à un équilibre entre liberté individuelle et intérêt général

    Dakar, 15 jan (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a exhorté, jeudi, les acteurs judiciaires à favoriser un équilibre entre l’exercice du droit de grève et la préservation de l’ordre public, afin de concilier libertés individuelles et intérêt général.

    ‘’Le thème qui nous réunit aujourd’hui porte sur le droit de grève et la préservation de l’ordre public. Il constitue une invite aux acteurs judiciaires à réfléchir sur l’équilibre délicat, mais essentiel, entre le respect des droits et le bon ordre communautaire’’, a-t-il dit en marge de la rentrée solennelle des cours et tribunaux.

     »Droit de grève et préservation de l’ordre public » est le thème de l’édition 2025 de la rentrée des cours et tribunaux. La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, par ailleurs président du Conseil supérieur de la magistrature.

    Outre les présidents des institutions nationales, le corps diplomatique accrédité à Dakar, le premier président de la Cour suprême du Bénin et le procureur général de ladite cour ont également pris part à cette rencontre.

    Cette audience solennelle constitue une occasion pour dresser le bilan et les perspectives de l’institution judiciaire.

    Le président de la République a rappelé que le droit de grève, inscrit dans la Constitution sénégalaise et reconnu par des conventions internationales telles que celles de l’Organisation internationale du travail (OIT), représente une composante essentielle de la démocratie et de la liberté syndicale.

    Toutefois, il a insisté sur la nécessité de l’encadrer pour garantir la continuité des services publics essentiels, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la sécurité publique.

    “Le droit de grève ne doit jamais porter atteinte à la liberté de travail ni mettre en péril l’entreprise ou les services publics essentiels”, a-t-il affirmé. Il a ajouté que des mécanismes tels que le préavis et les services minimums, prévus par le Code du travail et le statut général de la fonction publique, sont indispensables à son exercice licite.

    Le chef de l’État a également annoncé que des réformes juridiques sont en cours pour clarifier davantage les conditions d’exercice du droit de grève et renforcer les mécanismes de médiation et de conciliation.

    Il a salué le rôle du Haut Conseil du dialogue social et des inspecteurs du travail dans la promotion d’un dialogue constructif entre les parties prenantes.

    “Le respect de l’ordre public, qui repose sur la sécurité, la tranquillité et les libertés, est un bien commun qui dépasse les seules prérogatives de l’État. Il exige l’engagement de tous les acteurs sociaux”, a déclaré Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    Le président de la République a enfin invité les magistrats à exercer leur rôle avec impartialité et rigueur, en veillant à renforcer la cohésion nationale et à tirer les leçons des tensions sociales qui ont marqué la période récente.

    “La justice, dernier rempart de la stabilité sociale, doit fortifier notre cohésion nationale pour que les crises de 2021 à 2024 ne se reproduisent plus”, a conclu le chef de l’État.

    AN/OID/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / « Il faut de la valeur ajoutée aux infrastructures du PUDC », dit le gouverneur de Kaolack

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / « Il faut de la valeur ajoutée aux infrastructures du PUDC », dit le gouverneur de Kaolack

    Kaolack, 16 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Mouhamadou Moctar Watt, a souligné jeudi la nécessité de créer des activités à valeur ajoutée à partir des infrastructures mises en place dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), pour mieux combattre la pauvreté en milieu rural.

    Il recevait des équipes du PUDC à la gouvernance de la ville, accompagnées d’une délégation burundaise en mission au Sénégal pour s’imprégner de la mise en œuvre de ce programme.

    « Pour combattre la pauvreté au niveau du monde rural, il faut nécessairement créer de la valeur ajoutée », ce qui  »passe nécessairement » par le développement d’activités de transformation, a dit le gouverneur de Kaolack.

    Les infrastructures sociales de base mises en place par le PUDC participent à éliminer les disparités entre la capitale et les régions, a-t-il relevé.

    « Il y a les équipements post-récolte qui sont mis à la disposition des femmes, il y a également l’accès à l’électricité et la question de l’eau qui est déterminante », a noté Mouhamadou Moctar Watt, évoquant les réalisations du PUDC.

    Il a insisté sur le développement des infrastructures routières.

    « Le PUDC réalise des pistes parce que si on veut développer les zones, il faut nécessairement assurer la connectivité de ces zones-là », a-t-il dit s’adressant à la délégation burundaise.

    Le gouverneur de la région de Kaolack a salué, à travers cette visite d’imprégnation,  « l’esprit de partage entre pays africains ».

    « Vous avez la chance de venir de l’extérieur. Donc, vous portez un regard critique sur ce que nous avons fait et vous capitalisez ce que vous trouverez de positif », a-t-il recommandé.

    Le chef de la délégation burundaise s’est dit satisfait de l’accueil de la partie sénégalaise et de l’esprit de partage ayant prévalu lors des échanges.

     »On ne sait pas si nous parviendrons à faire de même une fois de retour au Burundi, mais vous nous avez montré ce qu’un pays frère peut rapporter à la coopération Sud-Sud », a dit Frédéric Nimubona.

    MFD/SKS/SBS/BK