Catégorie : Société

  • SENEGAL-JUSTICE-SOCIAL / Bassirou Diomaye Faye souligne le rôle central de la justice

    SENEGAL-JUSTICE-SOCIAL / Bassirou Diomaye Faye souligne le rôle central de la justice

    Dakar, 16 jan (APS) – Le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a souligné, jeudi, le rôle central de la justice dans la préservation des principes fondamentaux de la République, réaffirmant son engagement à moderniser et humaniser le système judiciaire sénégalais.

    ‘’La justice est le régulateur des relations entre les pouvoirs et les institutions, le gardien des libertés individuelles et collectives, et le bouclier contre l’arbitraire’’, a-t-il déclaré.

    Bassirou Diomaye Faye, qui a appelé à une justice qui inspire confiance aux citoyens, présidait la rentrée des cours et tribunaux. Cette édition, la première depuis son élection à la présidence, le 24 mars dernier, a rassemblé magistrats, avocats, personnalité politique et représentants de la société civile.

    Axé sur le thème  »Droit de grève et préservation de l’ordre public », la cérémonie a permis d’engager des réflexions approfondies sur les tensions entre l’exercice de ce droit fondamental et les impératifs de maintien de la paix sociale, l’ordre public.

    Dans son discours, le président de la République a rappelé que l’une de ses premières décisions après son élection a été de convoquer des assises nationales de la justice sur  »la réforme et la modernisation de la justice ».

    Bassirou Diomaye Faye a rappelé que ces assises organisées de manière inclusive et participative ont permis d’établir un diagnostic approfondi des défis du système judiciaire et d’identifier des pistes de solutions.

     »Les recommandations issues de ces assises, actuellement en cours de rédaction par un comité spécialisé, visent à rendre le service public de la justice plus performant et plus proche du peuple au nom duquel elle est rendue », a déclaré le président de la République.

    Mettant l’accent sur l’ouverture et la modernisation du système judiciaire, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a invité les acteurs du secteur à s’adapter aux exigences d’un contrat social renouvelé.  »Un système clôturé à lui-même ne permet pas de faire peuple. Gardons-nous de la tentation de l’entre-soi et du repli », a-t-il exhorté.

    S’adressant au Premier président de la Cour suprême, le chef de l’État a salué les contributions apportées lors de cette audience solennelle et assuré que les réformes issues des assises permettront de répondre aux problématiques les plus urgentes, renforçant ainsi l’État de droit.

    AN/OID/ASG/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE / L’institution judiciaire invitée à « inscrire son action dans les valeurs sociétales »

    SENEGAL-SOCIETE / L’institution judiciaire invitée à « inscrire son action dans les valeurs sociétales »

    Dakar, 16 jan (APS) – Le premier président de la Cour suprême, Mahamadou Mansour Mbaye, a évoqué la nécessité pour l’institution judiciaire d’inscrire son action dans les valeurs sociétales du pays, afin de permettre au peuple sénégalais, au nom duquel le magistrat rend ses décisions, de mieux se reconnaître dans son juge.

    « Il me semble donc peut-être vain de s’interroger sur la question de savoir si, d’un point de vue culturel, il ne serait pas plus judicieux de conférer au serment du magistrat un caractère religieux, en l’exprimant dans les formes requises par nos religions pour créer ainsi un impact plus important sur sa conscience », a dit M. Mbaye.

    Il faisait notamment allusion à la formule de la prestation de serment, dans son discours à la cérémonie solennelle de la rentrée des cours et tribunaux.

    Droit de grève et préservation de l’ordre public est le thème de l’édition 2025 de la rentrée des cours et tribunaux. La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, par ailleurs président du Conseil supérieur de la magistrature.

    Outre les présidents des institutions nationales, le corps diplomatique accrédité à Dakar, le premier président de la Cour suprême du Bénin et le procureur général ladite cour ont également pris part à cette rencontre.

    Cette audience solennelle constitue une occasion pour dresser le bilan et les perspectives de l’institution judiciaire.

    Selon le premier président de la Cour suprême, cette réflexion relative à l’intégration des valeurs endogènes, « cache peut-être l’idée plus globale que le fonctionnement de l’institution judiciaire devrait s’inscrire dans nos valeurs sociétales pour permettre au peuple sénégalais, au nom duquel le magistrat rend ses décisions, de mieux se reconnaître dans son juge ».

    Citant Montesquieu, auteur du classique juridique, « De l’esprit des lois », Mahamadou Mansour Mbaye est d’avis que « les lois doivent être tellement propres aux peuples pour lesquels elles sont faites, que c’est un grand hasard si celles d’une nation peuvent convenir à une autre  ».

    « Dès lors, sur le fond du droit que nous appliquons dans ses différentes matières, ne faudrait-il pas s’inspirer des propos du Président Senghor qui aimait dire qu’il faut penser par nous nous-mêmes et pour nous-mêmes ? », a-t-il poursuivi.

    Il a également plaidé pour une relecture de plusieurs textes de lois au Sénégal, afin de leur donner une meilleure cohérence.

    « A en juger par les nombreuses demandes d’avis au Conseil constitutionnel, depuis l’année 2016, pour la précision de la pensée du Pouvoir constituant et du législateur électoral, ainsi que les efforts d’interprétation du juge judiciaire pour donner un sens à certains textes, on est en droit de se demander si nos lois sont bien pensées et si elles ont été énoncées clairement », a martelé le magistrat.

    Même s’il revient au juge d’interpréter la loi, « il importe cependant, notamment dans certaines matières qui, comme le droit électoral et le droit pénal, cristallisent l’attention des populations sur la justice lorsqu’elles impliquent des questions ou des personnalités politiques, que la loi soit suffisamment claire, tout au moins dans son esprit ».

    Poursuivant, il considère que cela nécessitera une « approche systémique afin d’éviter les modifications partielles voire parcellaires qui n’ont d’autres effets que de rendre nos textes nébuleux, voire contradictoires ».

     »Ces points soulevés constituent un des volets sur lesquels la doctrine est plutôt attendue », a indiqué le premier président de la Cour suprême.

    Sur un autre registre, Mahamadou Mansour Mbaye a insisté sur la nécessité d’une sauvegarde du patrimoine immobilier relevant naguère du pouvoir judiciaire.

    « Ces immeubles, de Saint-Louis à Dakar mais également pouvant être situés ailleurs, font partie des sites qui racontent une partie de l’histoire du Sénégal, quasiment depuis la naissance de notre pays. Il s’agit d’une mémoire à conserver absolument par le retour à leur destination première’’, a-t-il soutenu.

    SMD/AN/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Vers des réformes pour encadrer le droit de grève dans les secteurs stratégiques

    SENEGAL-SOCIAL / Vers des réformes pour encadrer le droit de grève dans les secteurs stratégiques

    Dakar, 16 jan (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé, jeudi, que les services compétents de l’Etat travaillaient à l’élaboration de réformes juridiques visant à encadrer l’exercice du droit de grève dans les secteurs stratégiques.

     »Les services techniques compétents travaillent actuellement à des réformes juridiques pour clarifier davantage les conditions d’exercice du droit de grève dans les secteurs stratégiques », a déclaré le chef de l’État.

    Il présidait la cérémonie de rentrée solennelle des cours et tribunaux, la première depuis son élection à la présidence de la République, le 24 mars dernier.

    La rencontre s’est déroulée en présence, entre autres, de magistrats, avocats, personnalités politiques et représentants de la société civile, sur le thème:  »Droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    Ces réformes intégreront également des mécanismes alternatifs de règlement des conflits collectifs, tels que l’arbitrage et la médiation, a dit le chef de l’Etat, président du Conseil supérieur de la magistrature.

    Insistant sur l’équilibre à maintenir entre la défense des intérêts professionnels et la préservation de la paix sociale, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a exhorté tous les acteurs à la responsabilité.

     »La défense des intérêts professionnels ne doit jamais se faire au détriment de la stabilité de notre nation », a-t-il martelé, tout en appelant la justice à jouer un rôle central dans cette démarche avec impartialité et rigueur.

    Le chef de l’Etat a également rappelé aux employeurs et à l’État leur devoir d’accorder une attention bienveillante aux revendications légitimes des travailleurs, soulignant que le respect mutuel et le dialogue sont essentiels pour construire un Sénégal équilibré.

     »Ensemble, construisons un Sénégal où les droits de chacun s’expriment dans le respect de l’intérêt général, un Sénégal de liberté, un Sénégal de justice, un Sénégal de prospérité », a conclu le président, réaffirmant son engagement en faveur de la stabilité et du progrès social.

    AN/OID/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Les dynamiques de genre et l’accès équitable à l’eau au menu d’un forum ouvert à Saint-Louis

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Les dynamiques de genre et l’accès équitable à l’eau au menu d’un forum ouvert à Saint-Louis

    Saint-Louis, 16 jan (APS) – Un forum de sensibilisation et de partage sur les dynamiques de genre et l’accès équitable à l’eau a démarré, jeudi, à Saint-Louis (nord), à l’initiative de la cellule genre de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), a constaté l’APS.

    La rencontre a pour objectif de renforcer la compréhension des enjeux liés à l’accès à l’eau en intégrant les perspectives de genre et les spécificités des milieux urbains et ruraux, soulignent les organisateurs dans son document de présentation.

    « L’Office des lacs et cours d’eau à travers la cellule genre a organisé un forum sur une thématique assez intéressante au regard de ses perspectives sur l’ensemble du territoire national en termes de projet structurants de mobilisation des ressources en eau de surface », a déclaré la directrice de l’OLAC, Diarra Sow.

    Elle s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie d’ouverture de ce forum organisé au lycée technique André Peytavin de Saint-Louis.

    L’accès à l’eau, ajoute-t-elle, fait partie des Objectifs de développement durable (ODD), a rappelé Mme Sow non sans signaler que plusieurs composants des projets mis en œuvre par la structure qu’elle dirige laissent une place de choix à la dimension genre, par le biais notamment l’intégration des couches vulnérables, les femmes, les jeunes et les personnes âgées particulièrement.

    CGD/AKS/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE-BILAN / Mbour : 22 personnes tuées dans des accidents impliquant des motos en 2024

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE-BILAN / Mbour : 22 personnes tuées dans des accidents impliquant des motos en 2024

    Mbour, 16 jan (APS) – Les accidents impliquant des véhicules à deux roues ont fait au moins 22 morts dans le département de Mbour (Ouest), en 2024, a appris l’APS, mercredi de l’adjudant-major, Jean Pierre Ndiaye, adjoint au commandant des sapeurs-pompiers de Mbour.

    ‘’Pour l’année 2024, nous avons enregistré 1.050 sorties. (Il y a eu) 1.422 victimes assistées et 22 décès impliquant les accidents de moto’’, a dit Jean-Pierre Ndiaye lors d’une réunion d’information sur la décentralisation des activités de régularisation des deux-roues.

    Selon lui, ‘’les motos Jakarta ont fait le plus de dégâts’’.

    ‘’Ces chiffres alarmants appellent notre vigilance et notre réaction, pour arrêter cette hécatombe’’, a réagi Ngagne Ba, directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès.

    L’adjudant-major Jean-Pierre Ndiaye a insisté sur la sensibilisation des conducteurs, sur l’importance du port du casque, du permis de conduire et de l’assurance.

    ‘’L’usage des casques est formel et c’est une question non négociable’’, a-t-il précisé. 

    Le directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès a annoncé le démarrage du processus d’immatriculation des cyclomoteurs, mercredi prochain à Mbour.

    Comme partout à travers le monde, les autorités sénégalaises, déploient tous les moyens en leur possession, pour lutter contre cette « tragédie », à travers des politiques et stratégies, visant à « limiter les accidents de manière générale et ceux des deux-roues, particulièrement’’, a indiqué Ngagne Ba.

    Pour M. Ba, ces « chiffres alarmants » réconfortent le gouvernement dans la pertinence de sa décision de généraliser l’immatriculation des deux- roues et de renforcer le contrôle, à travers une circulaire du Premier ministre.

    La rencontre présidée par le préfet de Mbour, Amadou Diop, a regroupé les différents services déconcentrés de l’Etat dans le département, les élus territoriaux et les associations de conducteurs de mototaxis.

    Elle a permis d’échanger avec les acteurs locaux sur le processus d’immatriculation des deux- roues, en vue d’une meilleure compréhension des nouvelles mesures.

    Ngagne Ba a promis, dans le même sillage, de remonter les doléances des conducteurs de deux-roues, qui ont porté principalement sur le prolongement de la durée du processus et la facilitation de l’acquisition des documents requis pour l’immatriculation de leurs motos.

    DOB/ADI/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-FORMATION / Bakel: remise de diplômes à 12 jeunes formés par le CFP2

    SENEGAL-FORMATION / Bakel: remise de diplômes à 12 jeunes formés par le CFP2

    Bakel, 16 jan (APS) – Douze jeunes du département de Bakel (est) ont reçu, mercredi, des diplômes en installation et maintenance de système photovoltaïque, réparation d’appareils électroniques et menuiserie métallique et aluminium, après une formation qui a duré 48 jours.

    Ces jeunes ont été formés par le centre de formation professionnel (CFP2) de Bakel grâce à un financement du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel dans sa phase 2 (Praps-2 Sénégal).

    « Il s’agit de la remise de diplômes à 8 jeunes formés en installation et maintenance des systèmes photovoltaïques, à 3 jeunes formés en réparation d’appareils électroniques, et 1 en menuisier métallique et aluminium », a expliqué Mamadou Badji, directeur du CFP2 de Bakel.

    Ces diplômés, choisis sur la base du registre national unique (RNU), ont bénéficié de la composante 4 du Praps-2 qui privilégie, l’inclusion sociale et économique des jeunes et des femmes pasteurs et agro-pasteurs.

    « Les lauréats vont également bénéficier de deux jours de formation en entrepreneuriat, pour qu’ils puissent avoir des notions sur la  gestion d’entreprise. Après, on va doter chacun de kits de démarrage d’activités leur permettant d’être opérationnels dans leurs métiers », a ajouté Alfred Diouf, chef d’antenne du Praps-2 de Kanel.

    Il a indiqué également que ce projet contribue à la résilience des populations au Sahel. Au Sénégal, le projet intervient dans 10 départements.

    « Aujourd’hui, nous voulons que ces jeunes qui sont opérationnels dans le système de l’emploi, puissent aider à la sensibilisation pour que les gens puissent s’approprier la formation professionnelle et technique », a indiqué M. Diouf.

    Le parrain de cette promotion, Mame Birame Bodian, chef de service départemental de l’élevage, a invité les bénéficiaires à utiliser les connaissances acquises aux bénéfices des populations.

    AND/ABD/OID/ASB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / PUDC : l’accès à l’eau et l’électricité a amélioré les conditions de vie des habitants de Lama et Mbanane

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / PUDC : l’accès à l’eau et l’électricité a amélioré les conditions de vie des habitants de Lama et Mbanane

    Lama/Mbanane (Kaèl), 16 jan (APS) – Les habitants de Lama et de Mbanane, des villages de la commune de Kaèl dans le département de Mbacké (centre), se réjouissent de l’accès à l’eau et à l’électricité, des services sociaux de base qui ont grandement contribué à l’amélioration de leurs conditions de vie.

    En 2013, le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) a réalisé à Lama un forage d’un coût global de 113 millions 699 mille 200 FCFA. L’ouvrage de plus de 30 mètres polarise 10 villages de la zone. Ce qui permet à 2448 habitants d’avoir accès à l’eau potable pour leurs différents besoins journaliers.

    “Il y a de cela 10 années en arrière, nous perdions du temps à aller chercher de l’eau à pied ou à l’aide de montures ; le forage nous a facilité la vie car il suffit d’ouvrir son robinet pour avoir de l’eau’’, a déclaré Marie Faye, habitante du village de Lama, situé dans la commune de Kaèl.

    Devant les membres d’une délégation burundaise venue pour s’inspirer de l’expérience du PUDC, Mme Faye a rappelé que les femmes du village parcouraient des kilomètres pour avoir de l’eau pour les tâches domestiques, la zone la plus proche étant à 10 kms.

    Selon Aliou Faye, le chef de village, “les femmes rencontraient beaucoup de difficultés pour avoir de l’eau pour les besoins domestiques de même que les bergers pour le pâturage, mais désormais tout est devenu plus facile grâce au forage de Lama’’.

    El Hadj Bâ, le maire de Kaèl, s’est réjoui de la présence de la délégation burundaise, invitant les Etats africains à travailler sur l’accessibilité des services sociaux de base pour les populations ‘’les plus démunies’’ et les zones ‘’les plus excentrées’’.

    ‘’Cela nous ferait un grand plaisir si demain nous avons un feed-back montrant que vous avez réalisé quelque chose de ce genre dans votre pays’’, a-t-il dit.

    Selon lui, si les Burundais réussissent ce pari, d’autres pays pourront également venir s’inspirer de leur exemple.

    La délégation burundaise effectue une mission du 13 au16 janvier, au Sénégal, pour mieux s’imprégner des réalisations du PUDC dans les zones de Fatick, Diourbel et Thiès.

    Après Lama, la délégation s’est rendue à Mbanane, une localité qui a accès à l’électricité grâce au PUDC.

    Ce projet, d’un coût global de 61 millions 987 mille, a impacté environ 400 personnes, avec des raccordements à domicile, en plus de l’éclairage public.

    L’électricité a permis d’améliorer les conditions d’études des élèves qui s’éclairaient auparavant à la bougie. Les femmes peuvent exercer des activités génératrices de revenus comme la vente de glace. 

    L’électrification de ce village a également mis fin au vol de bétail, un problème récurrent dans la zone. En effet l’éclairage des sentiers permet d’avoir une visibilité sur tout le village, ce qui décourage les malfaiteurs.

    Selon le maire de Kaèl, El Hadj Bâ, l’électrification qui est devenue une ‘’nécessité’’ est un ‘’outil de développement’’.

    Le coordonnateur du PUDC, Cheikh Diop a rappelé que l’objectif du programme est de  »tout faire pour que les populations vivent dans de meilleures conditions et puissent avoir accès aux services sociaux de base’’. “Les résultats sont probants et les populations ont le droit de disposer du nécessaire pour vivre’’, a-t-il dit.

    Selon lui, “c’est une fierté de voir un autre pays venir s’inspirer du travail accompli par le PUDC’’.

    Frédéric Nimubona, chef de la délégation burundaise, a plaidé pour que les communes africaines soient dotées de moyens pour prendre en main leur propre développement.

    ‘’Nous voulons reprendre le format PUDC au Burundi car nous avons réalisé des infrastructures dans le pays mais nous avons un peu oublié les zones rurales’’, a-t-il soutenu.

    Le gouvernement du Sénégal, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a lancé en 2015, le PUDC.

    Ce programme vise l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques, tout en favorisant l’implication des acteurs locaux dans le développement économique et social de leurs localités.

    MFD/OID/ASB

  • SENEGAL-JUSTICE-TRAVAIL-ANALYSE / La Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2025 aborde un thème d’actualité (expert)

    SENEGAL-JUSTICE-TRAVAIL-ANALYSE / La Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2025 aborde un thème d’actualité (expert)

    Dakar, 16 jan (APS) – Le thème de la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, qui se tient ce jeudi, ‘’Droit de grève et préservation de l’ordre public’’, est un sujet qui sera toujours d’actualité dans le milieu du travail, a estimé l’inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, Oumar Fall.

    ‘’Il s’agit d’une problématique qui sera toujours de saison dans le champ des relations professionnelles’’, a-t-il déclaré.

    Le Secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social s’exprimait ainsi dans un entretien à l’APS, en prélude de l’Audience solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, qui se tient ce jeudi.

    Cette cérémonie, qui marque le début de l’année judiciaire 2025, se tient à la Cour suprême, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, président du Conseil supérieur de la Magistrature, en présence du vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature, Ousmane Diagne, Garde des sceaux, ministre de la Justice, de hauts responsables d’institutions de la République, entre autres.

    Selon la Présidence de la République, le choix du thème met en lumière la nécessité de concilier le respect du droit constitutionnel de grève avec l’exigence de la préservation de l’ordre public.

    Le droit de grève est indissociable de la liberté syndicale consacrée par les lois et conventions internationales, mais, prévient Oumar Fall, si son exercice ‘’est en soi salutaire, ceux qui en usent ne devraient pas en abuser au risque de compromettre d’autres droits constitutionnels d’autres citoyens’’.

    Les mouvements sociaux de même que le pouvoir politique ou légal ont contribué à l’avancée des droits des travailleurs, fait observer le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social.  

    ‘’Les avancées en matière de progrès social peuvent résulter certes, en partie, de la volonté unilatérale du législateur ou des pouvoirs publics de promouvoir la justice sociale en prévoyant des dispositions qui améliorent les droits des travailleurs’’, note-t-il.

    ‘’Mais beaucoup de droits dont jouissent les travailleurs ont été acquis après des mouvements de grève, qu’ils ont déclenchés à la suite de revendications professionnelles’’, ajoute l’inspecteur du Travail.

    ABB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-TRAVAIL / Le droit de grève et la préservation de l’ordre public ne sont pas antinomiques, selon un inspecteur du Travail

    SENEGAL-JUSTICE-TRAVAIL / Le droit de grève et la préservation de l’ordre public ne sont pas antinomiques, selon un inspecteur du Travail

    Dakar, 16 jan (APS) – Les concepts ‘’droit de grève’’ et ‘’préservation de l’ordre public », au menu de la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2025, ne sont pas contradictoires, tant que des limites sont fixées à leur exercice, estime le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social, Oumar Fall.

    ‘’Ces deux notions ne sont pas antinomiques. Car, dans la marche normale des choses, les partenaires sociaux travailleurs exprimeront toujours en tout temps et tout lieu, une aspiration légitime à un mieux-être. Dès lors, la difficulté résidera dans la détermination des limites au-delà desquelles, il y a péril en la demeure en ce qui concerne l’entreprise ou le service public concerné’’, a-t-il déclaré.

    Le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social s’exprimait au cours d’un entretien avec à l’APS en prélude de l’Audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux prévue ce jeudi.

    Cette cérémonie, qui marque le début de l’année judiciaire 2025, se tient, à la Cour suprême, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, président du Conseil supérieur de la Magistrature, en présence du vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature, Ousmane Diagne, Garde des sceaux, ministre de la Justice, de hauts responsables d’institutions de la République, entre autres.

    Elle est placée sous le thème :  »Droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    Le droit de grève est consacré par l’article 25, alinéa 4 de la Constitution, tandis que l’exercice du droit de grève est encadré dans le Code du travail sénégalais.

    Selon Oumar Fall, qui est par ailleurs inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, l’usage de ce droit ne peut s’exercer, d’une part, que dans le cadre des lois qui le régissent, d’autre part, que sans qu’il ne porte atteinte à la liberté de travail mais aussi et surtout selon des modalités qui ne mettent pas en péril l’entreprise’’ et trouble l’ordre public.

    De la même manière que la Constitution garantit le droit de grève, autant elle préserve la sécurité des personnes et des biens.

    ‘’C’est à ce niveau que le législateur et les pouvoirs publics devraient, à travers la loi et le pouvoir règlementaire, veiller pour que les usagers du service public ne puissent pas subir des préjudices démesurés du fait de l’exercice du droit de grève’’, suggère le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social.

    ABB/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Le dialogue social est le levier le plus opérant et le plus durable en entreprise (spécialiste)

    SENEGAL-SOCIAL / Le dialogue social est le levier le plus opérant et le plus durable en entreprise (spécialiste)

    Dakar, 16 jan (APS) – Le dialogue social est le mécanisme de prévention et de résolution des conflits en entreprise le plus efficace et le plus durable, a indiqué le Secrétaire exécutif du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Oumar Fall.

    ‘’Le levier le plus opérant et le plus durable qui puisse concilier au mieux les intérêts des uns et des autres sans préjudicier à autrui constitue le recours privilégié au dialogue social comme mécanisme de gestion des relations professionnelles’’, a-t-il soutenu.

    L’inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale s’exprimait au cours d’un entretien accordé à l’APS en prélude de l’audience solennelle de Rentrée des cours et tribunaux, ce jeudi, placée sous le thème :  »Droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    Cette cérémonie, qui marque le début de l’année judiciaire 2025, se tient à la Cour suprême, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, président du Conseil supérieur de la Magistrature, en présence du vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature, Ousmane Diagne, Garde des sceaux, ministre de la Justice, de hauts responsables d’institutions de la République, entre autres.

    Dans son entretien avec l’APS, le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social a mis en garde contre les dangers du manque de dialogue entre l’employeur et les acteurs sociaux.

    ‘’Le déficit de dialogue social peut, en cas de grève, amener les parties, à négocier dans un climat non serein, propice à la surenchère et à la signature d’accords dont la mise en œuvre poserait des problèmes de prise en charge’’, a-t-il souligné.

    Le nouveau cadre stratégique d’intervention 2025-2027 du HCDS, piloté par son président, Mamadou Lamine Dianté, l’a inscrit d’ailleurs au rang de priorité, a-t-il ajouté, estimant que ‘’le recours au droit de grève traduit un échec des partenaires sociaux travailleurs et employeurs à s’accorder de manière apaisée’’.

    Le HCDS est une institution tripartite installée en 2015 pour ‘’promouvoir la culture du dialogue social au niveau national et dans tous les secteurs d’activité, du public comme du privé’’.

    Il a remplacé le Comité national du Dialogue social (CNDS), qui avait été mis sur pied en 2002.

    ABB/OID