Catégorie : Société

  • SENEGAL-JUSTICE-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye préside, ce jeudi, la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux

    SENEGAL-JUSTICE-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye préside, ce jeudi, la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux

    Dakar, 16 jan (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, préside, ce jeudi, 16 janvier, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, la première depuis son élection le 24 mars 2024.

     »La cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, pour l’année judiciaire 2025, est prévue le jeudi 16 janvier 2025 (…) à la Cour suprême, sous la présidence effective de Monsieur le président de la République, président du Conseil supérieur de la Magistrature’’, indique un communiqué reçu à l’APS.

    L’évènement est axé sur le thème: ‘’Droit de grève et préservation de l’ordre public’’.

    OID

     

  • SENEGAL-RELIGIONS / Le chef de l’État demande une bonne organisation des prochains pèlerinages aux lieux saints de l’islam et de la chrétienté

    SENEGAL-RELIGIONS / Le chef de l’État demande une bonne organisation des prochains pèlerinages aux lieux saints de l’islam et de la chrétienté

    Dakar, 16 jan (APS) – Le chef de l’État a invité le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, à prendre les mesures nécessaires pour la bonne organisation des prochains pèlerinages aux lieux saints de l’islam et de la chrétienté.

    ‘’Le président de la République a invité la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du pèlerinage aux lieux saints de l’islam, ainsi qu’aux lieux saints de la chrétienté’’, a écrit le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Bassirou Diomaye Faye a demandé aussi au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal ‘’Kazu  Rajab’’ prévu  le  27  janvier prochain et  de  la  145e édition  de  l’appel  de  Seydina Limamou Laye, prévu les 30 et 31 janvier.

    ‘’En évoquant le renforcement des relations entre l’État et les religions, le chef de l’État a rappelé au gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal’’, rapporte M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la délégation générale aux Affaires religieuses’’.

    ‘’Dans cet esprit, il a demandé au Premier ministre d’engager davantage le gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    NSS/ADL/ESF 

  • SENEGAL-EMPLOI / Le chef de l’État réclame une évaluation et un ‘’recadrage’’ du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’

    SENEGAL-EMPLOI / Le chef de l’État réclame une évaluation et un ‘’recadrage’’ du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’

    Dakar, 15 jan (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement de procéder à l’évaluation et au ‘’recadrage’’ du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’ avant la fin du mois de mars prochain, afin de le rendre ‘’plus efficient’’, annonce le communiqué du Conseil des ministres.

    Concernant ‘’le programme ‘Xëyu ndaw ñi’ mis en œuvre depuis 2021, qui connaît des manquements majeurs, le président de la République a demandé au Premier ministre d’engager, avec les ministres impliqués, toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme’’, lit-on dans le texte.

    Bassirou Diomaye Faye pense que ce programme chargé de trouver des emplois aux jeunes ‘’doit évoluer vers un nouveau concept (…) plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles’’.

    La ‘’revue pragmatique’’ du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’ doit déboucher sur ‘’un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entrepreneuriat’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres en citant le chef de l’État.

    Il préconise une ‘’optimisation’’ des financements alloués aux bénéficiaires dudit programme lancé le 22 avril 2021 par Macky Sall pour créer 65.000 jeunes, dans les secteurs de l’éducation, de la protection de l’environnement, de l’hygiène publique, de la sécurité, de l’entretien des routes, etc.

    NSS/ASG/ESF 

  • SENEGAL-AGRICULTURE-REFORME / La révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique dans « une bonne dynamique »

    SENEGAL-AGRICULTURE-REFORME / La révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique dans « une bonne dynamique »

    Dakar, 15 jan (APS) – La révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique est dans « une bonne dynamique », les conclusions des concertations engagées par les 14 régions du pays étant attendus pour faciliter le travail du comité national, prévu en février, a déclaré, mercredi, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Dakar, Oumar Mbengue.

    « La dynamique est enclenchée, la balle est lancée suite à la volonté du président de la République qui a insisté pour que le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage prenne en charge la révision de cette loi », a-t-il notamment indiqué.

    Il intervenait en marge d’un comité régional de développement (CRD) spécial sur la révision de la Loi d’orientation agrosylvopastorale, tenu à Dakar, avec la participation de plusieurs acteurs des secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement et de la pêche.

    La réunion était destinée à partager les résultats et conclusions de deux jours de consultations de l’ensemble des acteurs qui ont eu le temps de remonter leurs préoccupations par rapport à la nouvelle loi devant intégrer désormais les ressources halieutiques.

    Le directeur régional du développement rural de Dakar a assuré que plusieurs régions ont déjà organisé leurs consultations avec la participation des acteurs concernés, ajoutant que toutes les 14 régions feront le même exercice avant fin janvier.

    Selon lui, ces rencontres feront l’objet de restitutions lors d’un CRD et les conclusions vont servir de base à un rapport à soumettre au chef de l’État, en vue de préparer le travail du comité national devant se tenir en février prochain.

    « Aujourd’hui, toutes les 14 régions sont dans une dynamique, une cadence très rapide pour toutes ces consultations et tenir des CRD pour mieux préparer le prochain comité national qui va se pencher sur cette nouvelle loi », a-t-il indiqué.

    SG/BK/SMD

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    En introduction de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments suite aux conclusions des Etats généraux du secteur. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, de finaliser le Plan d’Action du Gouvernement pour la modernisation des transports terrestres, en tenant compte, dans l’agenda d’exécution, de toutes les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières liées à l’atteinte des objectifs collectifs définis. Il a rappelé au Gouvernement, dans le cadre de l’exécution des mesures d’amélioration de la sécurité routière, la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le processus de renouvellement des gros porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains de toutes les catégories. Il a demandé au Gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes. A ce sujet, le Gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle  (des  chauffeurs,  des  mécaniciens,  etc.)  et une  meilleure sécurisation  « des emplois informels » du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat, mais également la conclusion progressive de contrats de travail réguliers, assortis d’une couverture sociale systématique. Les dispositifs de la Convention nationale Etat-Employeur et de la Couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens.

    Revenant sur le Programme « Xeyu ndaw ñi », mis en œuvre depuis 2021 et qui connaît des manquements majeurs, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres impliqués toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme. Ce dernier doit évoluer vers un nouveau concept « Emploi des jeunes » plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles. Cette revue pragmatique du Programme, devra permettre un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entreprenariat à travers l’optimisation des financements alloués et les différentes activités génératrices de revenus.

    La mise en œuvre de la «Vision Sénégal 2050 » doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires. A ce sujet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures maritimes et portuaires  de  finaliser,  avant  fin  mars  2025,  la  nouvelle  politique  maritime  et  portuaire  du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective. A ce titre, il a souligné la nécessité, en termes de réformes d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal mais également de renforcer l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime. Par ailleurs, il a demandé au Ministre des Infrastructures portuaires et maritimes, d’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche. Ces établissements doivent bénéficier d’un programme élargi de modernisation sur l’étendue du territoire national.

    Le Président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’Etat et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA), ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN), renforcée par la montée en puissance de la Marine nationale. Dans la même lancée, il a invité le Ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à l’évaluation et à la réorientation des missions et activités du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC).

    Evoquant le renforcement des relations entre l’Etat et les religions, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal. Il a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la Délégation générale aux Affaires religieuses.

    Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre d’engager davantage le Gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux.

    Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du Pèlerinage aux Lieux saints de L’Islam ainsi qu’aux Lieux saints de la Chrétienté. Il a enfin demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal « Kazu  Rajab »,  prévu  le  27  janvier  2025  et  de  la  145ème édition  de  l’Appel  de  Seydina Limamou LAYE, prévu les 30 et 31 janvier 2025.

    Dans sa communication le Premier Ministre a tout d’abord rendu compte du déroulement et des principales conclusions de sa visite en République islamique de Mauritanie du 12 au 14 janvier 2025. Il a souligné les avancées significatives de la coopération entre les deux pays, en particulier sur les dossiers relatifs au développement du projet gazier GTA et ceux des secteurs de la pêche et du transport terrestre.

    Le Premier Ministre s’est ensuite félicité des conclusions de l’atelier de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda national de Transformation « Vision Sénégal 2050 », en exhortant les membres du Gouvernement à veiller au strict respect du chronogramme arrêté, notamment la validation de la liste des programmes, projets et réformes prioritaires ainsi que les dispositifs de pilotage et de suivi-évaluation. Il a insisté sur la prise en charge structurée de la conduite du changement, de la formation continue ainsi que du renforcement et de la valorisation des Cellules d’Etudes et de Planification.

    Revenant sur la nécessité d’un suivi minutieux des crédits budgétaires affectés aux dépenses d’investissement dans l’attente de la maturation des programmes et projets prioritaires de la Feuille de route 2025 du plan quinquennal 2025-2029, le Premier Ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre dans les plus brefs délais, la liste des programmes et projets à retenir au titre des dépenses à engager au cours du premier trimestre 2025, en vue de leur approbation par Monsieur le Président de la République.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil, dans le cadre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, des nouvelles modalités qui encadreront désormais l’approbation des missions à l’étranger des agents de l’Etat.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la nouvelle stratégie numérique du Sénégal dénommée « le New Deal technologique » ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères

    • Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal de Classe exceptionnelle, matricule de Solde 604 129/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Belgique, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République française, en remplacement de Monsieur El Hadji Magatte SEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur El Hadji Magatte SEYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 515 893/G, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République islamique de Mauritanie, en remplacement de Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Serigne  DIEYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde  518  082/R,  précédemment  Ambassadeur,  Directeur  de  Cabinet  du  Ministre  de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo De SOUSA, Président de la République portugaise, en remplacement de Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, appelée à d’autres fonctions ;
    • Madame Mariame  SY,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde 514 789/Z, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie, en remplacement de Monsieur Bassirou SENE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
    • Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 513 808/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdelmadjid TEBBOUNE, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Monsieur Serigne DIEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amadou  Ndéné  NDOYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal, matricule de solde 606 903/ Z, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Stéphan Sylvain SAMBOU, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 611 465 / C, précédemment Ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste TINE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 548/E, précédemment Ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen-Orient au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo, en remplacement de Monsieur Abou LO.
    • Monsieur Djibril FOFANA, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 519 138 / G, est nommé Consul général du Sénégal à Milan, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine DIOUF.

    AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

    • Monsieur Babacar MBAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604444/F, précédemment Directeur des Opérations douanières, est nommé Directeur général des douanes, en remplacement de Monsieur Mbaye NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane KANE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606888/D, précédemment Directeur régional du Nord, est nommé Directeur des Opérations douanières, en remplacement de Monsieur Babacar MBAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Papa Thialaw FALL, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604442/H, précédemment Directeur du Contrôle interne de la Douane, est nommé Directeur de la Réglementation et de la Coopération internationale, en remplacement de Monsieur Pape NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Soulé Ciré BOCOUM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611491/J précédemment Inspecteur des finances à l’IGF, est nommé Directeur du Contrôle interne de la Douanes, en remplacement de Monsieur Papa Thialaw FALL appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amidou NDIAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606880/L, précédemment Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, est nommé Directeur des Systèmes d’informations des douanes, en remplacement de Monsieur Abdourahmane WADE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima FAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606890/M, précédemment Directeur régional de Dakar-Port, est nommé Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, en remplacement de Monsieur Amidou NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ndiaga SOUMARE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608850/K, précédemment Chef du Bureau des Hydrocarbures à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur des Enquêtes douanières, en remplacement de Monsieur Issa NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Malang DIEDHIOU Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608859/ B, précédemment Directeur régional du Sud, est nommé Directeur de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise, en remplacement de Monsieur Mouhamadine Oumar BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Cheikh DIOUF, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 624497/F, précédemment Chef du Bureau du Personnel et de la Gestion des Carrières à la Direction des Ressources humaines, est nommé Directeur régional du Sud, en remplacement de Monsieur Malang DIEDHIOU appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Bourama DIEME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616277/I, précédemment Directeur régional du Sud-Est, est nommé Directeur régional de l’Ouest, en remplacement de Monsieur Ahmadou THIOYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Issa NDIAYE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611433/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général des Douanes, est nommé Directeur régional du Sud-Est, en remplacement de Monsieur Bourama DIEME appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Saliou DIOUF, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608856/E, précédemment Directeur régional du Centre, est nommé Directeur régional des Unités maritimes, en remplacement de Monsieur Ousmane FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima THIAM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611464/D, précédemment Chef du Bureau particulier, est nommé Directeur régional du Centre, en remplacement de Monsieur Saliou DIOUF appelé à d’autres fonctions ;
    • Madame Fary SENE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611452/E, précédemment Chef de la Section contrôle en entreprise à la Direction des Enquêtes douanières, est nommée Directeur de la Logistique et des Finances, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Dieylani NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Babacar  Mbagnick  FALL,  Inspecteur  principal  des  douanes  de  classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606887/E, précédemment Chef du Bureau des douanes  de  Dakar-Port  Sud  à  la  Direction  des  Opérations  douanières,  est  nommé Directeur régional de Dakar-Port, en remplacement de Monsieur Ibrahima FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Mamadou DIAME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616196/M, précédemment Chef du Bureau Transit, Transbordement et Réexportation à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional des Hydrocarbures, en remplacement de Monsieur Abdourahmane BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ahmadou THIOYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606906/C, précédemment Directeur régional de l’Ouest, est nommé Directeur régional du Nord, en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle et Technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-SANTE / Sédhiou : des élus locaux sensibilisés sur la problématique de la santé de la mère et de l’enfant

    SENEGAL-SANTE / Sédhiou : des élus locaux sensibilisés sur la problématique de la santé de la mère et de l’enfant

    Sédhiou, 15 jan (APS) – La ville de Sédhiou a accueilli ce mercredi un atelier régional de deux jours à Sédhiou, dans l’objectif de sensibiliser et mobiliser les élus locaux autour de la problématique de la santé de la mère et de l’enfant, a constaté l’APS.

    La rencontre est organisée à l’initiative du Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer pour la santé au Sénégal (3CAP).

    Selon le secrétaire général du 3CAP, docteur Karim Diop, cet atelier destiné aux élus locaux a pour objectif de les pousser à redoubler encore d’efforts sur la santé des femmes et des enfants.

    La rencontre est le fruit d’un partenariat entre le 3CAP et l’Union des associations des élus locaux (UAEL), a-t-il dit.  Elle se veut  »un plaidoyer pour l’amélioration des conditions de santé des mères et des enfants dans la région de Sédhiou ».

    Il juge préoccupant de constater que 95% des décès maternels et infantiles se produisent encore dans les pays en développement.

    Selon lui, trop de mères et d’enfants continuent de mourir durant ou après la grossesse.

    Le secrétaire général du 3CAP estime que pour remédier à cette situation, il est impératif d’adapter les interventions aux réalités socio-culturelles locales, en collaboration avec les collectivités territoriales, les acteurs locaux de développement économique et social.

    Dr Karim Diop a recommandé aux élus locaux de mobiliser les communautés, notamment les associations sportives, les mouvements de jeunesse et les groupements de femmes, pour organiser des activités de don de sang et ainsi approvisionner les structures sanitaires locales.

    En plus, dit-il,  »le renforcement du personnel sanitaire qualifié et le développement de programmes de vaccination pour les enfants sont identifiés comme des mesures essentielles pour réduire les taux de mortalité maternelle et infantile’’.

    Malang Séni Faty, représentant de l’Union des associations des élus locaux (UAEL) et maire de Médina Wandifa, a souligné l’importance de ces actions coordonnées pour garantir la santé de la mère et de l’enfant à l’échelle nationale.

    Selon lui, le 3CAP apporte son soutien aux collectivités territoriales pour orienter les investissements vers la santé maternelle et infantile, dans le but de réduire les décès liés à la grossesse.

    Le maire de Médina Wandifa a affirmé que les élus locaux sont encouragés à investir dans des infrastructures, telles que les postes, cases et centres de santé, pour assurer une prise en charge adéquate.

    L’adjoint au gouverneur de Sédhiou chargé du développement, Ba Ousmane Danfakha, soutient que les maires et les présidents des conseils départementaux doivent être en première ligne pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant.

    OB/FKS/ASG

  • SENEGAL-JEUNESSE-INFRASTRUCTURE / Kédougou : 150 millions pour réhabiliter le CDEPS

    SENEGAL-JEUNESSE-INFRASTRUCTURE / Kédougou : 150 millions pour réhabiliter le CDEPS

    Kédougou, 15 jan (APS) – Le centre  départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS) de Kédougou va être réhabilité et équipé grâce au  projet ‘’Yaakaar-jeunesse et citoyenneté’’ pour un coût de 150 millions de francs CFA, a appris l’APS de son chef, Christian Ndour.

     »Le deuxième axe de notre programme, c’est la réhabilitation du CDEPS de Kédougou, dont l’état actuel ne permet pas aux jeunes d’y accéder et de bénéficier de tous les services. (…) une  subvention allant de 100.000 à 5 millions est également prévue pour financer l’animation des activités de la jeunesse‘’, a-t-il déclaré.

    Christian Ndour s’exprimait ce mercredi au cours d’un comité régional de développement (CRD) présidé par l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou en charge du développement, Mouhamadou Moustapha Gaye, en présence des autorités locales et du président du conseil régional de la jeunesse, Ousmane Mamadou Soumaré.

    Christian Ndour a expliqué que le projet ‘’Yaakaar-jeunesse et citoyenneté’’ vise trois objectifs principaux dont le renforcement de l’engagement et de la participation des jeunes.

    ‘’Le premier objectif, c’est vraiment le renforcement des capacités des associations de jeunes en termes de structuration de gouvernance et  de plaidoyer, pour qu’ils puissent porter les questions qui les préoccupent au plus haut sommet de l’Etat », a-t-il indiqué

    ‘’Les éléments d’inclusion sont aussi pris en compte parce que tout simplement l’un des objectifs de ce projet-là, c’est l’inclusion. Et au-delà des rampes, une salle d’informatique, une salle de réunion et une salle de spectacle ainsi que des toilettes pour les jeunes filles séparées et éloignées sont prévues également’’, a-t-il poursuivi.

    Le président du conseil régional de la jeunesse (CRJ), Ousmane Mamadou Soumaré, a invité les collectivités territoriales et les sociétés minières basées dans la région de Kédougou à s’impliquer pleinement pour la réussite du projet ‘’Yaakaar- jeunesse et citoyenneté’’.

    ‘’Je crois que les collectivités locales et les entreprises minières ainsi que les opérateurs économiques doivent participer financièrement dans le cadre de ce projet pour construire l’économie (…)‘’, a t-il plaidé.

    L’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou en charge du développemen,t Mouhamadou Moustapha Gaye, a demandé aux acteurs locaux d’accompagner cette initiative qui vient renforcer la citoyenneté participative des jeunes.

    PID/ABD/ASG

  • SENEGAL-LEGISLATION / La révision de la LOASPH doit intégrer des « mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers » (expert)

    SENEGAL-LEGISLATION / La révision de la LOASPH doit intégrer des « mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers » (expert)

    Kaolack, 15 jan (APS) – La révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique (LOASPH) doit intégrer des ‘’mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers’’, dans un processus participatif et inclusif, a indiqué le coordonnateur du projet ‘’Seen Suuf’’.

    ‘’Nous devons nous assurer que la révision de la LOASPH intègre des mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers, notamment en engageant un processus participatif et inclusif qui encadre et assure l’appropriation de la loi relative au domaine du foncier rural et son application’’, a notamment déclaré Mamour Dramé.

    M. Dramé intervenait mercredi, à Kaolack, à l’occasion des consultations citoyennes portant sur la révision et l’actualisation de la LOASPH.

    La rencontre de deux jours (15-16 janvier) se tient à la salle des délibérations du conseil départemental de Kaolack. Elle a été présidée par Mamadou Habib Camara, adjoint au gouverneur de cette région chargé du développement.

    Elle a enregistré la présence de 150 participants, dont des représentants d’organisations paysannes, de la société civile, des élus territoriaux.

    Mamour Dramé considère que ‘’pour garantir une participation active et efficace de tous les acteurs’’, il est nécessaire d’’’améliorer les procédures de sécurisation des terres dans nos communes’’.

    ‘’Cela implique de sensibiliser les populations sur la nécessité d’enregistrer et de légaliser leurs droits d’utilisation des terres. (…)’’, a-t-il déclaré. 

    Il a rappelé que la LOASPH a servi de cadre stratégique et réglementaire pour le développement de l’agriculture sénégalaise, depuis près de vingt ans.

    Cependant, elle nécessite aujourd’hui une révision pour mieux répondre aux défis actuels et aux aspirations des communautés, particulièrement celles vivant en milieu rural, a-t-il fait remarquer. 

    Mamour Dramé pense que les contributions des parties prenantes à ces consultations citoyennes sont ‘’cruciales’’ pour affiner et finaliser ce document, afin qu’il puisse répondre au mieux aux besoins de tous les acteurs impliqués dans le secteur.

    ‘’En travaillant ensemble, en tenant compte des défis fonciers et en intégrant les perspectives de tous les acteurs, nous pourrons bâtir une politique agrosylvopastorale et halieutique durable et équitable’’, a-t-il insisté.

    La rencontre va permettre d’aborder la question foncière, qui joue un ‘’rôle déterminant » dans la sécurisation des droits des agriculteurs et des éleveurs ainsi que dans la stabilité de leurs exploitations.

    ‘’La protection juridique de l’accès à la terre est une condition essentielle à la réduction de la pauvreté et de la faim dans les zones rurales’’, a martelé M. Dramé.

    Il a réitéré l’engagement de la coopération allemande, à travers le projet ‘’Seen Suuf’’, à accompagner l’Etat du Sénégal dans sa démarche d’amélioration de la gouvernance foncière, des ressources naturelles et des changements climatiques.

    Le projet Seen Suuf ou Projet d’appui à l’amélioration de la gestion foncière au Sénégal est mis en œuvre par l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ). 

    ADE/ASG/SMD

  • SENEGAL-GENRE-GESTION / Femmes et gestion des finances publiques : un dispositif de mentorat et de tutorat mis en place à l’UGB

    SENEGAL-GENRE-GESTION / Femmes et gestion des finances publiques : un dispositif de mentorat et de tutorat mis en place à l’UGB

    Saint-Louis, 15 jan (APS) – Le Réseau des femmes dans la gestion des finances publiques (RFGEFP) mise sur le mentorat et le tutorat pour booster la participation des femmes à la gestion des finances publiques, où elles sont sous-représentées, a indiqué la secrétaire exécutive du Conseil sénégalais des femmes (COSEF), Ramata Omar Sall.

    Elle s’exprimait, mercredi, à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, lors de la mise en place du dispositif de tutorat et de mentorat avec les étudiantes en finances publiques, les lycéennes et les collégiennes.

    Un dispositif fruit du partenariat entre le Centre d’études et de recherches en ingénierie juridique et financière (CERIF) et le Conseil sénégalais des Femmes (COSEF).

    Ramata Omar Sall a rappelé que ces deux partenaires ont mis en place, il y a trois mois, le Réseau des femmes dans la gestion des finances publiques (RFGEFP).

    Saint-Louis est une phase pilote pour ce projet qui cible également d’autres universités du pays, a dit Mme Sal. Elle a cité à cet égard les universités de Bambey, Thiès, Ziguinchor et Dakar.

    Elle a remercié l’USAID qui a mis en place le projet  »Appui à la gestion des finances publiques » pour accompagner ce réseau, afin de booster le leadership féminin et la participation des femmes à la gestion des finances publiques.

    Le système du mentorat et du tutorat choisi pour arriver à cet objectif a été perçu comme un moyen de mettre en relation des professionnelles des finances publiques et des élèves et étudiants de Saint-Louis pour un échange mutuel, a dit Mme Rosalie Dia Gueye, chargée de communication du CERIF.

    Pour elle, cette rencontre annonce l’ouverture prochaine d’une antenne du REGEFP au sein de l’UGB, laquelle va permettre également de recueillir les besoins et attentes des participantes.

    Aida Mbaye Dieng, la présidente régionale du COSEF, a affiché sa détermination à œuvrer pour que les femmes puissent accéder aux instances de décision dans le domaine des finances publiques.

    Le REGEFP a pour objectif de promouvoir l’influence des femmes dans la prise des décisions budgétaires en leur offrant des opportunités d’éducation de réseautage et de mentorat.

    AMD/SKS/SBS/ADL/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Immatriculation des moto-taxis : à Dakar, des clients approuvent la mesure

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Immatriculation des moto-taxis : à Dakar, des clients approuvent la mesure

    Dakar, 15 jan (APS) – La décision du gouvernement de procéder à la régulation du transport par moto-taxis, communément appelés « tiak-tiak », dont la cylindrée est supérieure à 49 centimètres cubes (cc) d’ici le 13 mars prochain, recueille l’adhésion d’usagers interrogés par l’APS.

    Ces Dakarois, habitués à ce moyen de transport et de livraison rapide dans une ville confrontée à des embouteillages gigantesques sur plusieurs artères de la capitale sénégalaise, évoquent tous la raison sécuritaire pour justifier leur avis. 

    Rencontrés à différents endroits de la capitale sénégalaise, ils saluent la mesure du gouvernement qui vise à doter chaque moto d’une immatriculation. Une sorte de carte d’identité du deux-roues motorisé, qui permet d’avoir, par exemple, des informations sur le propriétaire ou le conducteur au cas où un accident ou une infraction impliquant l’un ou l’autre surviendrait.

    Les usagers, en tout cas, apprécient la mesure de régulation de ce type de transport apparu dans nos villes, durant les cinq dernières années. Ils la jugent même ‘’nécessaire’’ pour améliorer la sécurité routière et renforcer le contrôle de ce moyen de transport devenu l’outil de travail à la mode auprès d’une jeunesse en quête d’emploi.

    « Une moto doit être immatriculée, avoir une police d’assurance et son conducteur détenir un permis de conduire valide », lance Mamadou, un client régulier des ‘’tiak-tiak’’, qui se dirige d’ailleurs ce jour-là vers le rond-point ‘’Khaïma’’, non loin des allées Cheikh Sidaty Aidara, à Niary Tally, lieu de convergence des ‘’jakartamen’’ et autres livreurs en moto.

    Les ronds-points, justement, l’angle des rues, là où les fameux cars rapides stationnent temporairement le temps de prendre des passagers, les trottoirs jouxtant les feux de signalisation, sont devenus des lieux de stationnement improvisées de deux-roues motorisés.

    Pour Mamadou, la police d’assurance est essentielle pour protéger à la fois les conducteurs et les passagers en cas d’accident.

    Vingt accidents mortels impliquant des motos contre 8 pour les véhicules en un an

    Selon les données de la section des accidents du commissariat central de Dakar, en un an, de janvier 2024 à janvier 2025, 20 personnes sont mortes dans des accidents de motos contre seulement 8 pour les véhicules. Le nombre d’accidents corporels (blessures et séquelles post-traumatiques), quant à eux, font le double de celui enregistré dans les accidents de voitures, qui s’élève à 447 durant la même période.

    La décision du gouvernement portant immatriculation des mototaxis s’inscrit dans une volonté de renforcer le contrôle de la circulation des motocycles de plus de 49 centimètres cubes, d’améliorer la sécurité routière et des populations. En effet, plusieurs cas d’agression et de vols à l’arraché impliquant des cyclomoteurs ont été notés. Certains devenant d’ailleurs viraux sur les réseaux sociaux.

    Bathie, un usager trouvé au rond-point « Jet d’eau », dans le quartier de la SICAP, pense savoir que ‘’cette mesure permettra de lutter contre les infractions routières fréquentes commises par les motocyclistes, comme le vol ou le délit de fuite, et de faciliter l’identification de leurs auteurs’’.

    Pour toutes ces raisons, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a promis, dans un communiqué en date du 2 janvier 2025, de rendre obligatoire l’immatriculation de toutes les motos, sous peine d’être mises en fourrière à partir du 13 mars.

    Cette décision gouvernementale faisant suite à la circulaire de la Primature, datée du 13 décembre 2024 et portant sur des mesures strictes destinées à améliorer la sécurité routière dans tout le pays, a été transmise aux ministères des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances et des Transports, en vue d’une application immédiate.  

    L’État a, dans le même temps, pris des mesures d’accompagnement rendant gratuite l’obtention des pièces administratives à fournir pour l’acquisition de la plaque d’immatriculation.  

    Ainsi, les propriétaires des cylindrées doivent fournir divers documents, tels que les déclarations de douane et le certificat de mise à la consommation. Une fois ces documents vérifiés, l’État prend en charge les frais de traitement jusqu’à l’obtention de la carte grise. Les propriétaires devront ensuite payer pour faire inscrire le numéro d’immatriculation sur leur moto.

    Le paiement des frais d’immatriculation : la pomme de discorde

    Le coût de l’immatriculation, qui tourne autour de 30 000 francs CFA constitue justement la pomme de discorde entre les autorités et ces derniers, qui ont dernièrement manifesté leur colère dans des villes du pays comme Dakar, Kaolack et Ziguinchor.

    Or, se défend le gouvernement, l’immatriculation d’une moto est une activité dévolue à des concessionnaires privés. ‘’Après l’obtention gratuite de la carte grise, le propriétaire de la moto doit en trouver un, qui se chargera de la confection de la plaque avec le numéro d’immatriculation’’, indique Moustapha Gueye, conseiller technique en sécurité routière au ministère des Transports terrestres et aériens, interrogé par la télévision publique, RTS.

    Par ailleurs, souffle un amateur de grosse cylindrée qui préfère garder l’anonymat, si des conducteurs rechignent à faire immatriculer leurs motos Jakarta, prétextant le refus des services de police de leur faire des copies de leurs documents en vue de la régularisation, c’est que ‘’l’origine de leurs motocycles est douteuse’’. ‘’Il est clair que le vendeur d’une moto volée ne va pas procurer un acte de vente à l’acheteur’’, dit-il. D’où l’impossibilité pour ce dernier de se faire délivrer un Certificat de mise à la consommation (CMC), qui est un document obligatoire pour l’immatriculation des mototaxis de plus de 49 cc.

    A Matam, région du nord du pays, par exemple, l’obtention de ce précieux sésame constitue la principale difficulté des propriétaires de deux-roues motorisés, à en croire le chef de la Division régionale des transports routiers.

    ‘’Le CMC reste le principal problème auquel sont confrontés plusieurs conducteurs de motos de la région de Matam, qui ont du mal à présenter un acte de vente’’ en bonne et due forme, signale Abdoulaye Sarr, au correspondant de l’APS.

    Toujours est-il que le gouvernement reste inflexible sur la régularisation de la circulation des motocycles, tout en facilitant le processus de l’immatriculation par la délocalisation des centres de dépôt des documents et en dématérialisant la prise de rendez-vous.

    Toutes choses qui participent à ‘’rendre ce moyen de transport et de livraison plus sûr’’, selon Yacine, une jeune fille, qui aime être supportée sur une moto, les cheveux au vent.    

    Elle espère qu’avec la mesure obligatoire d’immatriculation, ‘’les conducteurs de motos respecteront davantage le code de la route et les feux de signalisation, et qu’ils ne prendraient pas la fuite sans conséquence dès lors qu’ils seront impliqués dans des accidents et autres infractions’’.

    MYK/ABB/SKS/ASG