Catégorie : Société

  • SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Mbacké : plus de 60 tonnes de produits périmés incinérés

    SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Mbacké : plus de 60 tonnes de produits périmés incinérés

    Mbacké, 15 jan (APS) – Le service départemental du commerce de Mbacké (centre) a procédé mercredi à l’incinération de plus de soixante tonnes de produits impropres à la consommation d’une valeur de 72 millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    L’opération organisée à la décharge de  »Bakhiya », dans la commune de Touba, a été dirigée par l’adjoint au préfet de Mbacké, Amadou Sow, en présence du chef de service départemental du commerce, de représentants des commerçants et de forces de défense et de sécurité.

    Ces produits ont été retirés des circuits de distribution des différents marchés, pharmacies et grandes surfaces du département de Mbacké, a expliqué le chef service départemental du commerce de Mbacké, Moussa Sané.

    Il s’agit de produits alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques et d’autres types de produits contrefaits dont une bonne partie a été saisie lors d’évènements religieux organisés dans la circonscription.

    « C’est une saisie extrêmement importante parce que ces produits saisis constituent un véritable problème de santé publique », a souligné l’adjoint au préfet de Mbacké.

    Amadou Sow a salué « le travail remarquable » des agents du service départemental du commerce de Mbacké, tout en appelant les populations à signaler la présence, dans le marché local, de produits dont la date de péremption est dépassée.

    En outre, l’autorité administrative a plaidé pour la mise en place d’un magasin de stockage et le renforcement du personnel du service départemental du commerce pour mieux répondre aux besoins des populations.

    MS/SKS/ADL/BK

  • SENEGAL-JUSTICE / Affaire Flex’Eau à Paos-Koto : les 14 prévenus relaxés par le TGI de Kaolack

    SENEGAL-JUSTICE / Affaire Flex’Eau à Paos-Koto : les 14 prévenus relaxés par le TGI de Kaolack

    Kaolack, 15 jan (APS) – Le Tribunal de grande instance (TGI) de Kaolack (centre) a relaxé, mercredi, les 14 personnes arrêtées lors des manifestations ayant opposé des populations de la commune de Paos-Koto, dans le département de Nioro du Rip à des agents de  »Flex’Eau », a constaté l’APS.

    Vendredi dernier, des agents de cette société en charge de la gestion de l’eau dans la zone rurale de Kaffrine, ont buté sur une forte résistance des populations de cette commune, où ils étaient partis enlever les compteurs d’abonnés qui auraient refusé de payer leurs factures d’eau.

    Face à cette situation, ces agents ont fait appel à la gendarmerie qui a déployé ses agents à Paos-Koto.

    Trente-personnes personnes ont été arrêtées au terme des échauffourées. Les affrontements ont fait plusieurs blessés, dont deux gendarmes légèrement touchés.

    Après l’acheminement des personnes arrêtées à Nioro du Rip, sept d’entre elles ont été libérées, suivies de 13 autres personnes dont des mineurs et des élèves.

    Ce mercredi les 14 autres prévenus ont été jugés pour participation à une manifestation violente, rébellion et outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions.

    Ils ont été finalement relaxés par le TGI de Kaolack.

    ADE/ADL/ASG

  • SENEGAL-BURUNDI-DEVELOPPEMENT / PUDC : une délégation burundaise visite une unité de transformation de céréales à Diofior

    SENEGAL-BURUNDI-DEVELOPPEMENT / PUDC : une délégation burundaise visite une unité de transformation de céréales à Diofior

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Mame Fatou Diouf

    Diofior, 15 jan (APS) – Une délégation de fonctionnaires burundais en mission au Sénégal pour s’inspirer de l’expérience du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) s’est rendue, mardi, à Diofior, dans la région de Fatick, pour visiter une unité de transformation de céréales locales gérée par un groupement composé de près de 150 femmes.

    Le PUDC a appuyé le groupement des femmes de Darou, un quartier de Diofior, dans l’implantation de cette unité de transformation, il y a bientôt 10 ans.

     »Vous nous avez montré votre dévouement et votre engagement. Cette plateforme est devenue un exemple, et c’est la raison pour laquelle nos hôtes burundais sont venus la visiter pour s’en inspirer’’, a déclaré Cheikh Diop, le coordonnateur national du PUDC.

    L’unité de transformation a été réalisée pour un coût global de 162 millions 912 mille 921 FCFA. Composée d’un espace pour le traitement de la matière première avant sa transformation, l’unité dispose aussi d’une aire de repos, d’un bloc d’hygiène, d’un abri pour la batteuse à mil et d’un aménagement d’allées piétonnes.

    Le coordonnateur national du PUDC a salué le travail de ces  »braves femmes ».  »Nous vous avons suivi pas à pas et nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin’’, leur a-t-il assuré.

    Le chef de la délégation burundaise s’est dit ‘’ébloui’’ par cette réalisation ‘’confiée uniquement à des femmes’’. ‘’On a vu de nos propres yeux et je suis ébloui de la façon dont est faite cette activité avec engagement et responsabilité’’, a souligné Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre.

    Selon lui, le Burundi qui veut développer ses communes a estimé que l’exemple ‘’parfait’’ dans ce domaine est le Sénégal.

    ‘’Vous êtes organisés et je suis sûr que vous allez réussir et pourquoi pas arriver à une unité de transformation automatisée’’, a-t-il signifié aux femmes du groupement de Darou.

    Il a rappelé que le maïs et le manioc font partie des produits les plus cultivés au Burundi.

    ‘’Nous allons transposer, au Burundi, ce que nous venons de voir. Nous allons y réfléchir et y travailler pour mettre tout cela en pratique’’, a promis M. Nimubona.

    Ndeye Khady Diouf, membre du groupement des femmes de Darou et chargée de communication, a expliqué qu’elles ont mis en place une caisse d’épargne. Leur objectif, selon elle, est de ‘’mailler’’ toute la région pour reproduire cette expérience un peu partout dans la commune de Diofior et dans le département de Fatick.

    ‘’Les céréales sont des produits de la zone et nous envisageons d’avoir nos propres hectares pour produire la matière première’’, a-t-elle fait savoir, louant ‘’la bravoure et l’engagement » des femmes de son quartier.

    Mariama Senghor, troisième adjointe au maire de Diofior, a souhaité que cette expérience soit bien comprise et expérimentée au Burundi.

    Un peu plus tôt dans la journée, la délégation burundaise a participé à une séance de travail avec les équipes du PUDC. L’objectif était d’avoir des réponses pratiques sur le fonctionnement et la mise en œuvre du programme.

    Le gouvernement du Sénégal, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a lancé en 2015, le PUDC.

    Ce programme vise l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques, tout en favorisant l’implication des acteurs locaux dans le développement économique et social de leurs localités.

    Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre.
    Ndeye Khady Diouf, membre du groupement des femmes de Darou et chargée de communication

    MFD/OID/SBS/SKS

  • SENEGAL-PECHE-DIVERS / Saint-Louis : trois pêcheurs portés disparus dans le chavirement d’une pirogue

    SENEGAL-PECHE-DIVERS / Saint-Louis : trois pêcheurs portés disparus dans le chavirement d’une pirogue

    Saint-Louis, 15 jan (APS) – Trois pêcheurs sont portés disparus dans le chavirement d’une pirogue à hauteur de la brèche de Saint-Louis (nord), a appris l’APS du Comité local de pêche artisanale (CLPA), mercredi.

    Le chavirement de deux pirogues survenu au même endroit, samedi, avait fait cinq morts, avait confié à l’APS Mamadou Sarr, chargé de communication du Comité local de pêche artisanale (CLPA). Les occupants d’une des embarcations habitaient Guet-ndar, un quartier de pêcheurs de la commune de Saint-Louis.

    Les deux pirogues ont rencontré des difficultés en traversant la brèche, avait expliqué M. Sarr, soulignant que quatre occupants de l’une d’elles étaient portés disparus. 

    Le corps de l’un des pêcheurs qui étaient à bord de l’autre pirogue a été retrouvé, avait ajouté le chargé de communication du CLPA, précisant que les victimes sont des habitants du Gandiol, un terroir situé au sud de Saint-Louis.

    Mamadou Sarr a déploré le non-respect des instructions du CLPA qui avait fait passer les consignes de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) concernant une houle dangereuse.

    AMD/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-TIC-REGULATION / Serigne Sidy Ahmad Sy « Dabakh » suggère la mise en place d’une autorité de régulation des réseaux sociaux

    SENEGAL-TIC-REGULATION / Serigne Sidy Ahmad Sy « Dabakh » suggère la mise en place d’une autorité de régulation des réseaux sociaux

    Diacksao (Tivaouane), 15 jan (APS) – Le marabout Serigne Sidy Ahmad Sy « Dabakh », fils de Mame Abdou Aziz Sy « Dabakh », ancien khalife des Tidianes, a suggéré aux autorités de mettre en place une autorité de régulation des réseaux sociaux, devenus le « lit d’invectives » contre d’honnêtes citoyens.

    Serigne Sidy Ahmad Sy « Dabakh », s’exprimant lors d’un point de presse avant le gamou de Diacksao, prévu samedi autour du hadith prophétique  »J’ai été envoyé pour parfaire les nobles valeurs », a alerté sur le risque de voir les réseaux sociaux “briser le tissu social », en constituant un “lit d’invectives ». Il a suggéré la mise en place d’une “autorité de régulation des réseaux sociaux ».

    Il a préconisé, pour accompagner cet organe, l’aménagement d’un dispositif réglementaire, pour “protéger les khalifes généraux, qui sont les pères spirituels du Sénégal, avec l’Eglise ». Cela, à l’image des dispositions pénales condamnant les cas d’offense aux plus hautes autorités.

    Avec la bénédiction du khalife général des Tidianes, Diacksao, un village de la commune de Koul, dans le département de Tivaouane (Thiès, Ouest), compte mettre à profit l’évènement religieux de ce samedi, pour “revisiter l’ensemble des valeurs du prophète de l’islam, afin d’en faire une large diffusion’’, a dit le marabout.

    ‘’À propos de l »émigration irrégulière des jeunes, j’invite les autorités, les jeunes et l’ensemble des organisations non gouvernementales à des concertations pour trouver des solutions structurelles pour l’emploi des jeunes », a-t-il poursuivi, déplorant que ce phénomène “continue d’emporter un nombre impressionnant de jeunes Sénégalais ».

    “Cette quête d’un hypothétique eldorado doit cesser, car la série d’accidents se poursuit toujours », insiste Serigne Sidy Ahmed Sy.

    Le marabout a, par ailleurs, plaidé pour la réalisation de la route Pire-Fass-Diacksao et d’une maternité, deux doléances chères aux populations de Diacksao et environs.

    Le seul poste de santé de la localité, date de 2015 et a été construit par la commune de Koul, avec le budget consolidé d’investissement (BCI), sous l’impulsion de son maire Modou Fall. Aujourd’hui, les populations évacuent leurs malades en urgence sur Pire ou Mékhé, relève Abdou Aziz Diop, petit fils de Elhadji Abdou Aziz Sy Dabakh.

    Cette année, la cérémonie officielle du Gamou de Diacksao aura lieu après la prière de Tisbar, la deuxième prière quotidienne musulmane.

    Serigne Sidy Ahmed Sy a invité les chauffeurs à la prudence et les disciples à une “attitude plus conforme à la quête d’une véritable adoration d’Allah ».

    Le staff du marabout a salué la tenue d’une réunion de sécurité au domicile du dignitaire de la famille Sy de Diacksao.

    Au menu de la journée du samedi, des séances de récitation du Saint Coran et de poèmes dédiés au prophète Mohamed (PSL), ainsi que de vulgarisation des enseignements d’El Hadji Malick Sy (1855-1922), figure de l’expansion de l’islam et de la tidjaniya au Sénégal.

    Diacksao est une cité religieuse fondée en 1904, année de naissance de Serigne Abdou Aziz Sy « Dabakh « , ancien khalife des Tidianes rappelé à Dieu en 1997, et dont le nom se confond à ce lieu de retraite qu’il avait choisi pour certains cas de médiation.

    MKB/ADI/OID

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / A Kaffrine, les hommes appelés à s’impliquer davantage dans la planification familiale

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / A Kaffrine, les hommes appelés à s’impliquer davantage dans la planification familiale

    Kaffrine, 14 jan (APS) – Le représentant du directeur régional de la santé de Kaffrine (centre), Ibrahima Diallo, souhaite plus d’implication des hommes dans la planification familiale pour réduire les décès maternels.

    « Le défi majeur aujourd’hui, pour réduire les décès maternels, c’est l’implication des hommes dans la planification familiale », a-t-il déclaré.

    Il intervenait lors d’une réunion sur la dissémination du Plan stratégique de la santé reproductive maternelle, néonatale, infantile des adolescents, des jeunes et de la nutrition 2024-2028 et du Plan d’action national budgétisé de planification familiale 2024-2028.

    « Les défis sont multiples, mais en ce qui concerne la planification familiale, nous sommes dans une région qui est très spécifique, parce que, dans la plupart du temps, les femmes demandent l’autorisation à leurs maris qui souvent refusent », a relevé Ibrahima Diallo.

    Selon le représentant du directeur régional de la santé de Kaffrine, un autre défi lié à la problématique de la planification familiale dans cette région concerne la fidélisation du personnel spécialisé et la disponibilité, de façon continue, des médicaments et autres intrants.

    Cette rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur en charge du développement, Lalla Camara, en présence des autorités administratives des départements de Malem-Hodar, Birkilane et Kaffrine.

     CTS/ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-ASSURANCE / Ziara de Léona Niassène : les services de l’Etat réaffirment leurs engagements

    SENEGAL-RELIGION-ASSURANCE / Ziara de Léona Niassène : les services de l’Etat réaffirment leurs engagements

    Kaolack, 14 jan (APS) – Les chefs des services régionaux de Kaolack (centre) ont réitéré, mardi, leurs engagements à tout mettre en œuvre pour assurer une bonne organisation de la 113ᵉ édition de la Ziara annuelle de Léona Niassène, prévue le 1ᵉʳ février prochain.

    Ils ont réaffirmé leurs engagements lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) tenue à la salle de conférences de la grande mosquée de Léona Niassène. La rencontre a été présidée par le gouverneur Mohamadou Moctar Watt, en présence du porte-parole de la cité religieuse et des membres du comité d’organisation de l’évènement.

    ‘’Nous avons prêté une oreille attentive aux attentes et doléances déclinées par les membres du comité d’organisation et un certain nombre d’assurances leur a été donné dans le sens de la réussite de cette manifestation extrêmement importante’’, a souligné le gouverneur de Kaolack.

    Du point de vue sécuritaire, dit-il, l’ensemble des diligences seront engagées par le commissaire centrale, Souleymane Ba, en rapport avec le commandant du groupe opérationnel du Groupement mobile d’intervention (GMI) de Kaolack. Elles doivent permettre que toutes les mesures soient mises en œuvre pour une bonne sécurisation de l’évènement

    ‘’La sécurité sera davantage renforcée à l’intérieur des limites de la commune de Kaolack. Au-delà, en matière de sécurité routière, il y aura l’implication de la Gendarmerie, parce que l’ensemble des axes routiers menant à la commune de Kaolack seront également jalonnés par des éléments de la Gendarmerie’’, a assuré Mohamadou Moctar Watt.

    Les participants à cette réunion ont abordé aussi les aspects liés à la santé et aux secours. Concernant ces deux questions, des assurances ont été données, notamment par la direction régionale de la santé, qui mettra en œuvre l’ensemble des mesures idoines pour mettre en place quatre postes médicaux avancés (PMA).

    L’enveloppe de deux millions de francs CFA débloquée pour l’achat de médicaments a été jugée ‘’insuffisante’’ par les membres du comité d’organisation qui souhaitent son augmentation.

    ‘’Pour cette année, nous allons adresser une correspondance à l’autorité ministérielle pour qu’il y ait une révision à la hausse de cette dotation-là’’, a promis le chef de l’exécutif régional.

    Il relève que la seule inquiétude qui a été exprimée concerne l’approvisionnement en eau du quartier de Léona Niassène.

    Il s’agit, selon le gouverneur, d’un problème ‘’assez sérieux’’ lié à la perte d’un forage’’. Selon lui, la qualité de l’eau, très salée, avait pris un ‘’sacré coup’’.

    C’est pourquoi la Sen’Eau a décidé de revoir son schéma de distribution pour que, quelques jours avant le démarrage de l’évènement, l’essentiel de la production soit dirigé vers Léona Niassène et ses environs, afin de satisfaire l’’’énorme besoin’’ en eau de cette ziara.

    ‘’Nous avons bon espoir que les choses se dérouleront tel que nous les attendons et qu’il n’y aura pas de difficultés particulières dans le sens de la réussite de cette ziara’’, a-t-il dit.

     L’autorité administrative a rassuré les membres du comité d’organisation sur les diligences à mettre en œuvre d’ici le 1er février, pour que les manquements éventuels puissent être corrigés.

     Le porte-parole de Léona Niassène, Serigne Cheikh Ahmed Babacar Niass, au nom du Khalife, Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa, a salué la ‘’démarche participative’’ du gouverneur Mohamadou Moctar Watt pour la ‘’bonne tenue’’ de cette réunion préparatoire.

    ‘’Nous sommes rassurés des engagements pris de part et d’autre pour la réussite de cet évènement d’une dimension internationale. L’espoir est permis quant à son bon déroulement. Nous appelons à l’unité du peuple sénégalais et invitons les nouvelles autorités à tenir compte des espoirs placés en elles’’, a-t-il lancé. 

    ADE/ASG

  • AFRIQUE-SECURITE / Timbuktu Institute restitue une nouvelle étude consacrée aux coopérations sécuritaires et au développement au Sahel, jeudi

    AFRIQUE-SECURITE / Timbuktu Institute restitue une nouvelle étude consacrée aux coopérations sécuritaires et au développement au Sahel, jeudi

    Dakar, 14 jan (APS) – ‘’Timbuktu Institute’’, le Centre africain d’études pour la paix, va procéder, jeudi, à la restitution de sa nouvelle étude consacrée aux coopérations sécuritaires et au développement en lien avec les perceptions locales, a-t-on appris de la structure.

    La rencontre prévue à partir de 15 heures à l’hôtel Novotel de Dakar entre dans le cadre de l’accompagnement des politiques stratégique sécuritaires et de développement des pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, indique Timbuku Institute dans un communiqué.

    La nouvelle étude est intitulée : ‘’Sahel-Afrique de l’Ouest : Les coopérations sécuritaires et de développement à l’épreuve des perceptions locales’’, souligne le texte.

    Elle s’est donnée pour but de projeter une vue d’ensemble des perceptions locales des coopérations sécuritaires et de développement en Côte d’Ivoire, au Niger, au Sénégal et au Togo.

    AKS/ASG/OID/ADL

  • SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : de l’électricité dans sept villages de la commune de Dialakoto

    SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : de l’électricité dans sept villages de la commune de Dialakoto

    Dialakoto (Tambacounda), 14 jan (APS) – Le directeur général de l’Agence d’électrification rurale (ASER), Jean Michel Sène, a mis en service lundi, dans la soirée, un réseau électrique alimentant sept villages de Dialakoto, une commune de l’arrondissement de Missirah, dans le département de Tambacounda.

    L’électrification de ces sept villages s’inscrit dans le cadre d’un programme d’urgence d’un montant de 1 milliard 420 millions francs CFA, a-t-il précisé.

    Ce montant a été ‘’financé par le budget consolidé d’investissement de l’Etat du Sénégal, et par l’ASER à travers l’Agence de redevance d’électrification rurale’’, a-t-il poursuivi.

    Il a précisé que ce budget consolidé d’investissement de l’Etat est destiné à ‘’électrifier 90 villages dont sept villages de la commune de Dialakoto (…) ‘’.

    Jean Michel Sène a salué la mise en service de ce réseau électrique qui entre dans la volonté de l’Etat de corriger les disparités entre les régions dans le domaine de l’électrification rurale.

    ‘’Nous travaillons dans un premier temps à équilibrer cette disparité qui existe entre les régions en terme d’électrification. Notre premier objectif, c’est de travailler dans les villages où le taux d’accès à l’électricité est faible pour les rapprocher de la moyenne nationale‘’, a-t-il expliqué.

    Il a rappelé que le taux d’accès à l’électricité demeure faible dans la région de Tambacounda.

    ‘’Au niveau national, le taux d’électrification rurale tourne autour de 65%, et la région Tambacounda à un taux d’électrification rurale qui tourne autour de 18%. Donc, vous voyez la disparité qui existe par rapport au niveau national’’, a-t-il indiqué.

    Il a signalé que 594 villages ont été intégrés dans deux projets d’électrification rurale pilotés par l’ASER.

    Selon lui, sur les 2.037 villages que compte la région de Tambacounda, ‘’il n’y a que 386 villages qui sont électrifiés’’. ‘’Au niveau de l’ASER, nous avons deux projets dans lesquels nous avons intégré beaucoup de villages de Tambacounda, car on essaie de prioriser les villages de Tambacounda. On a intégré 594 villages de la région de Tambacounda », a-t-il précisé.

     »Il y a d’autres acteurs comme la Senelec, le PUMA, le PUDC et même l’OMVS qui interviennent dans la région de Tambacounda. Donc, quand tous ces projets iront à leur terme, nous serons à 67%. C’est dire qu’il y a encore des efforts à faire, parce qu’il va rester 723 villages à intégrer dans des projets‘’, a-t-il affirmé.

    Jean Michel Sène a affirmé par ailleurs sa volonté ferme de faire respecter les délais de livraison des infrastructures dans le cadre de l’exécution des projets.

    « Il ne suffit pas seulement d’intégrer des villages, mais il faut travailler à ce que les délais soient respectés, ça c’est un travail qui sera fait au sein de l’ASER en parfaite collaboration avec les entreprises qui exécutent les marchés’’, a-t-il dit.

    ABD/ASG/AB/ADL

  • SENEGAL-FRANCE-TIC-PERSPECTIVE / L’IA, « un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international » (Christine Fages)

    SENEGAL-FRANCE-TIC-PERSPECTIVE / L’IA, « un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international » (Christine Fages)

    Dakar, 14 jan (APS) – L’Intelligence artificielle est un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile, estime l’Ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, soulignant la nécessité de permettre à l’IA de ‘’réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun’’.

    Dans une tribune publiée en prélude du Sommet pour l’action sur l’IA, la diplomate note que ‘’l’Intelligence artificielle (IA) est plus qu’une révolution industrielle et technologique’’.

    ‘’Elle porte le potentiel d’un profond changement de paradigme de nos sociétés, dans nos rapports au savoir, au travail, à l’information, à la culture et même au langage. En ce sens, l’IA n’est pas une technologie neutre, mais un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile’’, soutient Mme Farges.

    Dans sa tribune intitulée ‘’Intelligence Artificielle : vers le Sommet pour l’action’’ et dont copie a été transmise à l’APS, elle estime que ‘’l’enjeu est fondamental », est de  »permettre à l’IA de réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun permettant de contenir les risques propres au développement des technologies’’.

    La France a accepté la responsabilité d’approfondir la dynamique initiée par le Royaume-Uni et la Corée du Sud en accueillant les 10 et 11 février 2025, le Sommet pour l’action sur l’IA. La rencontre réunira à Paris près d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement et d’un millier d’acteurs de la société civile venus d’une centaine de pays.

                                                                                                                »garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre »

    Dans la perspective du Sommet et de ses suites, l’Ambassadrice signale que ‘’l’action de la France porte en priorité sur trois objectifs concrets’’.

    Il s’agit d’abord de ‘’garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre, afin que chacun à travers le monde puisse en bénéficier et développer de nouvelles idées pour en réaliser tout le potentiel.

    ‘’Dans le but de réduire la fracture numérique croissante et d’endiguer la concentration excessive du marché de l’IA, le Sommet sera l’occasion de lancer une initiative d’ampleur pour l’IA au service de l’intérêt général afin de favoriser le développement et le partage de la puissance de calcul, de jeux de données structurées, d’outils ouverts et de formations des talents de demain. Ce projet sera porté tant par des acteurs publics que privés’’, a annoncé Christine Fages.

    Il faut ensuite, selon la diplomate, ‘’impérativement penser conjointement les deux transitions majeures de notre temps : l’environnement et la technologie’’.

    En effet, estime Christine Fages, ‘’si l’IA doit apporter tout son concours pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver les écosystèmes, elle s’inscrit aujourd’hui dans une trajectoire intenable sur le plan énergétique’’.

    Selon elle, ‘’les dernières prévisions avancent ainsi des besoins en énergie pour le secteur de l’IA dix fois supérieurs, dès 2026, à ceux de 2023’’, une perspective qui ‘’n’est pas soutenable’’.

    Pour faire face à cette problématique, ‘’une coalition internationale et multipartites prenantes en faveur de l’IA durable’’ sera lancée à l’occasion du Sommet de Paris, a annoncé l’Ambassadrice.

    Son objectif est ‘’d’approfondir la recherche sur le coût environnemental de l’IA, d’évaluer les modèles sous ce prisme, de définir de nouveaux standards et d’accroître les investissements verts à tous les niveaux de la chaîne de valeur’’.

    Enfin, estime Christine Fages, il faut ‘’bâtir collectivement un système de gouvernance de l’IA efficace et inclusif qui ne se limite pas aux questions d’éthique et de sécurité’’.

    Elle a cité des enjeux ‘’primordiaux’’ comme la protection des libertés fondamentales, la propriété intellectuelle, la lutte contre la concentration du marché, l’accès aux données.

                                                                                                               Le leadership du Sénégal

    Concernant la gouvernance mondiale de l’IA, la diplomate a rappelé que seuls sept pays dans le monde sont aujourd’hui parties prenantes des principales initiatives internationales sur l’IA, et 119 en sont entièrement absents.

    Par ailleurs, plaide-t-elle, les acteurs privés et la société civile doivent également être inclus afin de définir ensemble une architecture commune de gouvernance internationale de l’IA.

    Selon Christine Fages, plus de 700 partenaires, publics comme privés, chercheurs et ONG issus des cinq continents contribuent depuis plusieurs mois à la préparation du Sommet de Paris.

    Le Sénégal, affirme-t-elle, ‘’un acteur de référence dans l’organisation du Sommet pour l’action sur l’IA’’, est ‘’l’un des 15 membres de son comité de pilotage, reflétant la dynamique singulière qui caractérise l’écosystème sénégalais d’IA et le leadership du Sénégal sur la scène internationale dans ce domaine’’.

    Elle signale que ‘’le Sénégal est également le seul pays du continent africain à avoir rejoint et à participer au Partenariat Mondial de l’Intelligence Artificielle’’.

    A Paris, aucun sujet ne sera éludé, promet la diplomate : du futur du travail à l’IA frugale, de la sécurité des modèles aux écosystèmes d’innovation, de la nécessaire diversité linguistique (et donc culturelle) à la protection des données personnelles.

    ‘’Chacun d’entre nous est concerné et peut accompagner la dynamique qui mène au Sommet pour l’action sur l’IA, afin qu’ensemble nous construisions, dans un cadre de confiance, l’IA au service de tous, pour un monde prospère, plus ouvert et plus inclusif’’, conclut-elle.

    OID/AB