Catégorie : Société

  • SENEGAL-BURUNDI-DEVELOPPEMENT / Une délégation burundaise séjourne au Sénégal pour s’imprégner de l’expérience du PUDC

    SENEGAL-BURUNDI-DEVELOPPEMENT / Une délégation burundaise séjourne au Sénégal pour s’imprégner de l’expérience du PUDC

    Dakar, 14 jan (APS) – Une délégation burundaise a entamé une mission de plusieurs jours au Sénégal pour s’inspirer de l’expérience du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

    Ladite délégation conduite par Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, a rencontré, lundi, la ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye.

     »Nous aurions pu rester au Burundi et vous auriez pu nous envoyer des documents, mais il était plus intéressant pour nous de venir sur le terrain voir avec nos propres yeux comment vous avez conçu et déroulé tout ça’’, a déclaré Frédéric Nimubona, lors de cette rencontre.

    S’adressant à la ministre, il a souligné que le Burundi a procédé à un nouveau découpage administratif en juillet 2023 marqué par une réduction du nombre de provinces et de communes et une augmentation du nombre de zones.

    M. Nimubona a relevé que le Burundi s’est fixé pour objectif d’être un pays émergent d’ici 2040 et un pays développé à partir de 2060.

    Selon lui, cette émergence ‘’ne peut passer’’ que par les communes et le Sénégal est un ‘’bel exemple et le meilleur choix’’ dont il faut s’inspirer.

    ‘’Nous allons élaborer et finaliser le programme d’émergence des communes avec un modèle et un financement, et après nous allons voir comment le mettre en œuvre’’, a dit le chef de la délégation burundaise.

    Le gouvernement du Sénégal, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a lancé en 2015 le PUDC. Ce programme vise l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques, tout en favorisant l’implication des acteurs locaux dans le développement économique et social de leurs localités.

    ‘’Je suis tellement rassurée par les possibilités que nous avons en commun comme la lutte contre la pauvreté et les inégalités’’, a déclaré la ministre de la Famille et des Solidarités, s’adressant à la délégation burundaise.

     »Il y a beaucoup à faire’’ dans de nombreux pays africains sur le plan de l’équité sociale, de l’équité territoriale », selon Maimouna Dièye, estimant que des programmes comme le PUDC sont des ‘’exemples de réussite’’ à ‘’valoriser et à partager’’.

    Le Coordonnateur national du PUDC, Cheikh Diop, a rappelé que le programme a travaillé dans une première phase sur un financement de 123 milliards.

     »En 2016, l’État du Sénégal a décidé d’ouvrir une phase 2 d’un budget de 300 milliards pour toujours continuer sur les infrastructures socio-économiques de base, l’accès à l’eau, l’allégement des travaux en milieu rural et l’électrification’’, a t-il ajouté.

    Selon lui, les activités du PUDC sont ‘’au cœur de l’Agenda 2050’’ à travers l’équité sociale et territoriale.

    ‘’C’est un programme qui est un modèle économique de développement car d’autres pays comme la Gambie, la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Congo, le Togo sont déjà venus au Sénégal pour s’en imprégner’’, a indiqué M. Diop.

    La représentante-résidente adjointe du PNUD, Catherine Phuong, a déclaré que la délégation burundaise s’intéresse au modèle du PUDC, qui ‘’a amélioré justement la qualité de vie et l’accès aux services de base à des populations qui sont parmi les plus pauvres et les plus marginalisées dans ce pays’’.

    Dans le cadre de cette visite d’imprégnation, la délégation se rendra à Kaolack, Fatick et Thiès.

    MFD/OID/AB

  • MAURITANIE-SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Ousmane Sonko : ‘’Pour le changement, il faut que nous fassions preuve de discipline et d’organisation’’

    MAURITANIE-SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Ousmane Sonko : ‘’Pour le changement, il faut que nous fassions preuve de discipline et d’organisation’’

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 14 jan (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a assuré ses compatriotes réunis lundi au palais des Congrès de Nouakchott de la détermination du gouvernement à mener les réformes nécessaires, en leur demandant en même temps de faire preuve de discipline et d’organisation pour aider les pouvoirs publics à y arriver.

    ‘’Aucune résistance ne nous empêchera de faire ce que nous voulons comme changement pour le pays (…) Pour y arriver, il faut que nous ayons une vision et fassions preuve de discipline et d’organisation’’, a dit M. Sonko aux centaines de Sénégalais rencontrés dans ce palais de la capitale mauritanienne.

    Au Sénégal, ‘’il y a toujours une catégorie qui conteste ce que l’État décide de faire’’, a-t-il affirmé, assurant : ‘’Nous ne remettrons en cause aucun acquis démocratique parce que nous avons opté pour la démocratie.’’

    ‘’Il y a des choix à faire. Voulons-nous faire du saupoudrage ou voulons-nous faire une révolution ?’’, a-t-il demandé aux ressortissants sénégalais venus discuter avec lui des conditions dans lesquelles ils vivent en Mauritanie.

    ‘’Une révolution n’est pas à confondre avec une révolte’’, a précisé le Premier ministre, expliquant que la révolution va consister à faire des ‘’changements structurels’’.

    Il ajoute : ‘’Cela commence par changer de comportements. Le changement, ce n’est pas facile. Nous avons des habitudes vieilles de soixante-quatre ans (depuis l’indépendance du pays). Les Sénégalais veulent le changement mais ne veulent pas changer (…) C’est impossible.’’

    Avec méthode et méthodologie

    ‘’Nous allons nous y prendre avec méthode et méthodologie’’, a poursuivi Ousmane Sonko, estimant que les ‘’préoccupations électorales’’ ont souvent empêché les gouvernements de mener les réformes nécessaires au Sénégal.

    ‘’Nous voulons faire en sorte qu’aucun Sénégalais ne songe, dans dix, vingt ou trente ans, à s’expatrier en empruntant une pirogue’’, a-t-il promis.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/OID

  • MAURITANIE-SENEGAL-MIGRATION / Mauritanie : le Sénégal va apporter de « fortes améliorations » aux conditions d’établissement de ses ressortissants, selon Ousmane Sonko

    MAURITANIE-SENEGAL-MIGRATION / Mauritanie : le Sénégal va apporter de « fortes améliorations » aux conditions d’établissement de ses ressortissants, selon Ousmane Sonko

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 13 jan (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a promis aux Sénégalais vivant en Mauritanie, lundi, à Nouakchott, d’apporter « des améliorations fortes » aux conditions dans lesquelles ils vivent dans ce pays, à défaut de les résoudre définitivement.

    « Il y aura des améliorations fortes, à défaut d’une résolution définitive des problèmes soulevés ici. Mais il faut que vous nous aidiez à faire cela », a déclaré M. Sonko lors d’une rencontre avec des centaines de ressortissants sénégalais au palais des Congrès de Nouakchott.

    « Les autorités mauritaniennes nous ont promis de faciliter l’accès à la carte de séjour », a déclaré Ousmane Sonko, après que ses compatriotes lui ont fait part de nombreuses doléances, dont les difficultés d’accès à la carte de séjour délivrée par la Mauritanie aux étrangers.

    « Elles (les autorités mauritaniennes) vont réduire les frais nécessaires pour son obtention, à défaut de la rendre gratuite », a assuré le Premier ministre.

    Les critères requis pour disposer de ce sésame sont extrêmement complexes, et il est difficile de travailler et de vivre dans le pays pour les étrangers qui ne l’ont pas, ont dit au Premier ministre des dirigeants d’associations de ressortissants sénégalais.

    « Il faut que les étrangers soient identifiés, comme nous le faisons au Sénégal », leur a répondu Ousmane Sonko.

    « Dans les semaines à venir, vous verrez les résultats », leur a-t-il assuré en parlant de la promesse faite d’améliorer les conditions de séjour et d’établissement de ses compatriotes en Mauritanie.

    « Nous sommes au courant de toutes les revendications étalées ici »

    Selon le chef du gouvernement sénégalais, le président mauritanien a promis aux autorités du Sénégal de faciliter le séjour et l’établissement de leurs compatriotes dans son pays.

    « Je remercie le président El Ghazouani. Il a dit à Yassine Fall (la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères), lors d’une récente visite qu’elle a effectuée ici, que les conditions de séjour seront améliorées pour les Sénégalais », a-t-il dit.

    Ousmane Sonko recommande par ailleurs à tous les Sénégalais vivant à l’étranger, y compris ceux qui sont en Mauritanie, « la discipline et le respect des lois » des pays dans lesquels ils vivent.

    « Nous sommes au courant de toutes les revendications étalées ici. Nous recevons de nos ambassadeurs des rapports détaillés sur les conditions de vie des Sénégalais à l’étranger. Nous sommes toutefois venus vous écouter », a dit M. Sonko à ses compatriotes réunis au palais des Congrès de Nouakchott.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/MTN/ADL

  • MONDE-EDUCATION / Promotion des femmes : le Sénégal mise sur des programmes éducatifs adaptés

    MONDE-EDUCATION / Promotion des femmes : le Sénégal mise sur des programmes éducatifs adaptés

    Dakar, 13 jan (APS) – Le Sénégal mise sur des programmes adaptés pour réduire les inégalités de genre dans l’accès à l’éducation et promouvoir l’autonomisation des femmes, a déclaré Mor Loume, conseiller spécial du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Mor Loume conduisait la délégation sénégalaise lors du sommet international de deux jours pour l’éducation des filles dans les communautés musulmanes, tenu ce week-end au Pakistan, avec la participation de 47 pays.

    « Le gouvernement du Sénégal, dans le cadre de sa politique d’éducation, a mis un accent particulier sur l’encouragement de l’éducation des filles. Cette initiative vise à réduire les inégalités de genre dans l’accès à l’éducation et à promouvoir l’autonomisation des femmes à travers des programmes éducatifs adaptés », a dit le chef de la délégation dans son discours à l’ouverture de la rencontre.

    « L’éducation est le fondement sur lequel repose l’avenir de toute société. Elle est non seulement un droit fondamental, mais également un levier essentiel pour le progrès économique, social et culturel », a dit M. Loume, dont les propos sont rapportés dans un communiqué.

    Selon Mor Loume, aucune nation « ne peut prospérer sans un système éducatif solide, inclusif et équitable qui prépare ses citoyens à relever les défis du monde moderne ».

    À l’ouverture du sommet, samedi, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a souligné que le monde musulman se trouve confronté à des défis importants pour garantir un accès équitable à l’éducation pour les filles.

    Le sommet devait sceller, à travers une Déclaration dite d’Islamabad, « l’engagement commun de la communauté musulmane à rendre autonome les filles via l’éducation, ouvrant la voie à des réformes éducatives inclusives et durables, et à un avenir meilleur pour les générations à venir ».

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Bakel : plus de 50 cas de violences basées sur le genre enregistrés en 2024

    SENEGAL-SOCIETE / Bakel : plus de 50 cas de violences basées sur le genre enregistrés en 2024

    Bakel, 13 jan (APS) – Cinquante cinq cas de violences sur des femmes et des enfants ont été enregistrés dans le département de Bakel (est) au cours  de l’année 2024, a révélé, lundi, Anta Diouf Seck, cheffe du service du développement communautaire dudit département.

    « Nous avons reçu durant l’année 2024, 19 enfants talibés battus par leur maître. Nous avons enregistré  12 cas de mariage précoces et 24 femmes victimes de violences conjugales, psychologues », a-t-elle indiqué  dans un entretien avec l’APS.

    Selon elle, ces cas  de violences sont récurrents dans la zone, surtout avec des enfants maltraités et d’autres non prise en charge par leurs parents. Elle appelle les parents à veiller et surveiller leurs enfants, en particulier les filles souvent victimes de viol.

    « On note également beaucoup de cas de viol. Tout récemment, en fin décembre, on a enregistré deux cas de viol sur deux élèves », s’est désolée Mme Seck.

    Elle  a signalé aussi des cas de grosses précoces et non désirées dans les établissements scolaires.

    Elle s’est réjouie tout de même de la  »disparition » de certaines pratiques dont les mariages forcés qui sont souvent dénoncés au niveau de la structure qu’elle dirige.

    « Pour les mariages forcés, il n’y en a presque plus parce que les gens viennent dénoncer la pratique. L’excision également avec ses conséquences sanitaires et psychologues commence à disparaitre », a t-elle salué.

    « On va continuer à descendre sur le terrain, parler aux gens. On le faisait déjà, mais on va changer de discours pour faire venir les réticents en leur expliquant mieux les méfaits liés des mariages précoces et autres violences », a-t-elle ajouté.

    Un centre d’accueil communautaire pour les femmes et enfants victimes de violence a été mis en place à la suite d’un partenariat avec les clubs UNESCO de Dijon (France) pour permettre aux victimes de surmonter les actes commis sur elles.

    « Le centre a une capacité d’accueil de dix éléments. Il s’agit notamment des filles et des enfants dont des talibés. Ils restent 72h dans le centre mais parfois je garde certaines femmes et filles durant sept jours », explique Mme Seck, également responsable du centre.

    « Il y a des difficultés liées au fonctionnement avec leur restauration et la prise en charge. En 2019, le ministre de la Femme avait promis d’accompagner le centre, on attend toujours. C’est un peu difficile à ce côté », a -t -elle encore souligné, appelant à un soutien pour le centre.

    AND/ABD/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Diourbel vise un taux de prévalence contraceptive de plus de 29% d’ici 2028

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Diourbel vise un taux de prévalence contraceptive de plus de 29% d’ici 2028

    Diourbel, 13 jan (APS) – La direction régionale de la santé (DRS) de Diourbel (centre) souhaite atteindre, d’ici à 2028, un taux de prévalence contraceptive de 29,9%, pour réduire considérablement les décès maternels.

    « Nous travaillons à relever le taux de prévalence contraceptive dans la région de Diourbel, qui s’élève aujourd’hui à 16,6%. Notre objectif est d’amener ce taux à 29,9% d’ici à 2028 », a déclaré le docteur Mamadou Dieng.

    La planification familiale représente un moyen de prévenir les décès maternels, a-t-il rappelé, à l’occasion d’une réunion de partage du plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale de l’adolescent et de la nutrition 2024-2028.

    Cette réunion était aussi axée sur le plan national budgétisé de planification familiale 2024-2028 dont le budget prévisionnel est évalué à plus de 354 milliards francs CFA.

    La rencontre, présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, s’est tenue en présence des autorités administratives locales des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel, ainsi que des élus locaux.

    Le docteur Mamadou Dieng espère que le taux de 29,9% permettra d’avoir « un impact sur la mortalité maternelle ».

    « L’atteinte de ce taux pourra mettre à l’abri certaines femmes de la mortalité souvent due à des grossesses rapprochées, à la précarité de la santé de la mère liée à un intervalle intergénésique trop rapproché », a encore expliqué le directeur régional de la santé.

    Il a rappelé que la planification vise à « espacer un peu » les naissances, pour permettre à la mère de reprendre ses forces afin de pouvoir faire face à une nouvelle grossesse.

     « Nous comptons beaucoup sur le travail des acteurs communautaires pour enrôler ces femmes qui ont besoin de cette planification. Et nous allons travailler à positionner les intrants pour les rendre accessibles à tous les niveaux pour ces femmes visées afin d’impacter positivement sur la mortalité maternelle », a-t-il promis.

    Concernant la mortalité néonatale, le directeur régional de la santé de Diourbel a préconisé le renforcement de l’offre de services néonatals et l’augmentation des pôles mère-enfant et des unités néonatales au niveau des pédiatries.

    Il a plaidé aussi pour le renforcement de la formation et l’affectation de médecins spécialistes en pédiatrie et en néonatalogie dans les services dédiés de la région.

    De même, il a réitéré la nécessité de mettre en place un pôle mère-enfant au centre de santé de Bambey afin de réduire les évacuations sanitaires relatives aux urgences. 

    MS/ASG/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : 66 « daaras » sélectionnés par un projet d’amélioration des performances

    SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : 66 « daaras » sélectionnés par un projet d’amélioration des performances

    Kaffrine, 13 jan (APS) – Soixante-six « daaras » (écoles coraniques traditionnelles) ont été sélectionnés dans la région de Kaffrine (centre) pour bénéficier du Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), a annoncé Modou Thiam, point focal dudit projet au ministère de l’Education nationale.

    Sur 157 dossiers éligibles, seuls 66 ont été retenus pour la région de Kaffrine, a-t-il indiqué lundi en marge d’un atelier relatif à la sélection, dans les inspections d’académie, des « daaras » par tirage aléatoire, en présence des différents acteurs des écoles coraniques.

    Le point focal du Projet d’amélioration des performances du système éducatif a salué l’approche participative adoptée pour la sélection des « daaras » par tirage aléatoire.

    « Nous avons jugé nécessaire de redéfinir les critères pour objectiver davantage la sélection », a expliqué Modou Thiam, selon qui il faut que le « daara » soit de nationalité sénégalaise, qu’il existe physiquement.

    Il faut aussi qu’il compte un nombre indiqué d’apprenants et qu’il dispose d’un espace adéquat, a précisé M. Thiam, en demandant à ses collègues de respecter les conditions requises pour la réussite du projet.

    L’inspecteur d’académie de Kaffrine, Mamadou Niang, a rappelé que le processus de sélection desdites écoles coraniques a démarré depuis longtemps.

    Il a signalé que la direction des « daaras » logée au ministère de l’Éducation nationale, a retenu d’associer tous les acteurs concernés, dans le cadre de l’appui apporté aux écoles coraniques.

    « Nous avons réuni les responsables des écoles coraniques aujourd’hui grâce à un cabinet de consultance, sous la supervision de la direction des +daaras+ pour procéder à un tirage au sort », a-t-il indiqué.

    C’est ainsi que sur 1127 « daaras » retenus au niveau national, 66 ont été choisis au niveau de la région et seront sous la supervision de l’académie de Kaffrine, a signalé M. Niang. Il a salué la clarté et la diligence dans la sélection desdits « daaras ».

    S’exprimant au nom des maîtres coraniques de la région de Kaffrine, Aly Ndao a magnifié la nouvelle politique mise en place par les autorités pour accompagner les « daaras », en référence à l’enseignement arabo-islamique traditionnel.

    CTS/ADE/BK/ASG/ADL

  • SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Diourbel : 50% des mortalités maternelles dues aux hémorragies (responsable)

    SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Diourbel : 50% des mortalités maternelles dues aux hémorragies (responsable)

    Diourbel, 13 jan (APS) -Cinquante pour cent des décès maternels enregistrés dans la région de Diourbel (centre) sont dus à des hémorragies, a-t-on appris lundi du responsable de la cellule planification, suivi-évaluation et recherche à la direction de la santé de la mère et de l’enfant, Ahmadou Bouya Ndao.

    « Dans la région de Diourbel, l’hémorragie est la principale cause des décès maternels. Dans cette région centre du pays, 50% des mortalités maternelles sont dues aux hémorragies », a-t-il notamment déclaré à des journalistes.

    Il s’exprimait à l’occasion d’une réunion de partage du plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale de l’adolescent et de la nutrition 2024-2028, dont le budget prévisionnel est évalué à plus de 354 milliards francs CFA.

    La rencontre a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, en présence des autorités administratives locales des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel.

    Le directeur régional de la santé et des élus locaux y ont également pris part.

    Le responsable de la cellule planification, suivi-évaluation et recherche à la direction de la santé de la mère et de l’enfant a signalé qu’au niveau national, la mortalité maternelle tourne aujourd’hui autour de 153 décès pour 100 mille naissances vivantes. Concernant la région de Diourbel, précise Ahmadou Bouya Ndao, « nous sommes à 179 décès selon les chiffres des enquêtes démographiques et de santé (EDS) de 2023 ».

    Aussi précise-t-il la mise en place de dispositifs pour prévenir et prendre en charge les cas d’hémorragie.

    Il a aussi souligné la nécessité de disposer de soins obstétricaux et néonatals d’urgence de qualité, insistant sur la question de la disponibilité de sang et de composants sanguins pour une meilleure prise en charge des cas d’hémorragie chez les femmes enceintes.

    S’agissant de la mortalité néonatale, elle « tourne autour de 23 décès au niveau national et 34% pour la région de Diourbel », l’objectif étant de ramener ce taux à « 15% au niveau national et à 18,7% à Diourbel d’ici 2028 ».

    « Pour ce qui est de la mortalité infanto-juvénile qui concerne les enfants de zéro à cinq ans, nous sommes à 40% au national et 52% dans la région de Diourbel », a indiqué docteur Ahmadou Bouya Ndao. L’objectif du plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale de l’adolescent et de la nutrition 2024-2028 est de réduire ce taux à 29% au niveau national et 35% pour la région de Diourbel d’ici 2028. 

    Selon M. Ndao, 75% des décès enregistrés dans cette catégorie surviennent dans la première semaine de vie, 40% le premier jour de vie.

    Fort de ce constat, il a plaidé pour le renfoncement des infrastructures, des équipements, des ressources humaines et de la formation du personnel pour réduire la mortalité maternelle et néonatale.

    MS/BK/MTN 

  • SENEGAL-PECHE-DIVERS / Saint-Louis : cinq pêcheurs périssent dans le chavirement de deux pirogues (CLPA)

    SENEGAL-PECHE-DIVERS / Saint-Louis : cinq pêcheurs périssent dans le chavirement de deux pirogues (CLPA)

    Saint-Louis, 13 jan (APS) – Cinq pêcheurs ont péri, samedi, dans le chavirement de deux pirogues à hauteur de la brèche de Saint-Louis, a annoncé à l’APS Mamadou Sarr, chargé de communication du Comité local de pêche artisanale (CLPA).

    Les deux pirogues ont rencontré des difficultés en traversant la brèche, a expliqué M. Sarr, soulignant que quatre occupants de l’une d’elles sont portés disparus. 

    Le corps de l’un des pêcheurs qui étaient à bord de l’autre pirogue a été retrouvé, a ajouté le chargé de communication du CLPA, précisant que les victimes sont des habitants du Gandiol, un terroir situé au sud de Saint-Louis.

    Mamadou Sarr a déploré le non-respect des instructions du CLPA qui avait fait passer les consignes de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) concernant une houle dangereuse.

    Selon lui, ‘’certains propriétaires des pirogues ne respectent pas ces consignent et demandent aux pêcheurs d’aller en mer’’.

    Il a rappelé qu’un drapeau rouge avait été hissé pour dissuader les prêcheurs de partir en mer, lesquels ont fait fi de cette alerte.

    Au Port polonais aussi, il devait y avoir une brigade de surveillance pour dissuader d’éventuels récalcitrants, a rappelé M. Sarr.

    Déplorant la politisation du problème de la brèche, il penche pour la construction d’un port de pêche afin de permettre aux piroguiers de ne pas recourir à la brèche qui est seulement une porte d’entrée pour débarquer les produits de pêche.

    Selon lui, du côté mauritanien,  cette solution a été optée avec l’érection d’un port de pêche à Ndiagio. En attendant, il plaide pour un balisage de la brèche.

    AMD/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-FORMATION / Plaidoyer pour la tenue d’un conseil interministériel sur la situation des établissements privés en santé

    SENEGAL-SANTE-FORMATION / Plaidoyer pour la tenue d’un conseil interministériel sur la situation des établissements privés en santé

    Mbour, 13 jan (APS) – Le Collectif sénégalais des chefs d’établissements de formation en santé (COSEPS), a fait part dimanche à Mbour (Ouest), sa volonté de se concerter avec le gouvernement, pour la tenue d’un conseil interministériel dans le but d’examiner la situation des instituts privés de formation en santé et les maux qui gangrènent le secteur.

    « Nous voulons une consultation avec l’État du Sénégal pour aller vers un conseil interministériel inclusif auquel nous devons prendre part, pour passer en revue les maux du secteur », a dit Souleymane Aliou Diallo, vice-président du COSEPS.

    « Les écoles de formation en santé se trouvent dans une situation hybride, parce que nous sommes sous la tutelle de trois ministères, à savoir le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de la Formation professionnelle et le ministère de la Santé », a fait valoir Abdoulaye Gaye, président du Collectif sénégalais des chefs d’établissements de formation en santé.

    Cet état de fait a longtemps motivé cette structure à demander la tenue d’un conseil interministériel pour régler ce problème avec la tutelle, consolider les acquis et innover, afin pour que « les établissements de santé puissent aller de l’avant », a-t-il indiqué lors d’une l’assemblée générale dudit collectif.

    En outre, M. Gaye a relevé que les écoles de formation de santé, qui forment la plupart du personnel de santé, ne bénéficient pas de subvention.

    « Nous formons 80% des personnels de santé que nous mettons à la disposition de l’État, qui les affecte pour la prise en charge de la santé des populations, mais nous ne disposons pas de subventions », a-t-il relevé tout en invitant à de « larges concertations pour trouver des solutions à cette situation ».

    L’assemblée générale ordinaire du Collectif sénégalais des chefs d’établissements de formation en santé s’est déroulée du samedi au dimanche à Mbour, en présence de près de 45 chefs d’établissements de formation en santé.

    DOB/ADI/ASB/SKS/MTN