Catégorie : Société

  • SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Signature du protocole d’accord du Hajj 2025

    SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Signature du protocole d’accord du Hajj 2025

    Dakar, 13 jan (APS) – Le délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, Général Mamadou Gaye, a signé avec le vice-ministre saoudien du Hajj et de la Umra, Abdel Fattah Bin Souleymane Mushât, un protocole d’accord pour le Hajj 2025, a-t-on appris, lundi.

    ‘’Le Délégué général au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, Général Mamadou Gaye, a procédé à la signature, le samedi 11 janvier 2025 à Djeddah, du protocole d’accord du Hajj 2025 avec le Vice-ministre Saoudien du Hajj et de la Umra, Monsieur Abdel Fattah Bin Souleymane Mushât’’, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Selon la même source, ‘’le protocole comprend toutes les questions réglementaires et les nouvelles instructions qui permettent à la mission Sénégalaise de remplir pleinement son rôle, en plus des dispositions prises pour l’accueil des pèlerins Sénégalais ».

    Le Général Mamadou Gaye qui s’est rendu au Royaume d’Arabie saoudite à l’invitation du ministre saoudien du Hajj pour signer le protocole d’accord, a également participé aux activités de l’exposition et de la conférence annuelles sur le Hajj et la Umra.

    Il était accompagné de ses deux adjoints, Assane Ndiaye et Mohamed Mansour Ndiaye, et du secrétaire permanent de la délégation générale au pèlerinage, Cheikh Abdou Ndiaye.

    Le communiqué rappelle que pour l’édition 2025 du Hajj (1446H), l’Arabie Saoudite a reconduit le même quota de 2024 pour le Sénégal, soit 12.860 pèlerins.

    OID/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE / Blanchiment de capitaux : le parquet financier sur les traces de plus de 125 milliards de francs Cfa

    SENEGAL-JUSTICE / Blanchiment de capitaux : le parquet financier sur les traces de plus de 125 milliards de francs Cfa

    Dakar, 13 jan (APS) – Le Parquet du Pool judiciaire financier annonce envisager l’ouverture d’une information judiciaire dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.

    Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.

    ‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document consulté par l’APS.

    La même source ajoute qu’’’en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    Le Pool judiciaire financier (PJF), un nouveau mécanisme né d’une loi du 2 août 2023, a été installé le 17 septembre par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Le PJF est une juridiction à compétence nationale créée au sein du tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar et de la cour d’appel de Dakar pour réprimer les infractions à caractère économique et financier.

     »La mise en place du Pool judiciaire financier est une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, le développement des technologies de l’information et de la communication, ainsi que les multiples réseaux criminels qui ne connaissent pas de frontière et ne sauraient donc être démantelés que par des mécanismes judiciaires adaptés’’, avait souligné Ousmane Diagne.

    Le PJF est constitué de :

    • membres du parquet du tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, procureur de la République financier ; monsieur Abdoulaye Diouf, procureur de la République financier adjoint ; monsieur Ibrahima Faye, substitut du procureur de la République financier ; monsieur Harouna Sow, substitut du procureur de la République financier ;
    • membres du collège des juges d’instruction au tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar :  monsieur Idrissa Diarra, président du collège des juges d’instruction financier ; monsieur Massaer Sarr, juge d’instruction financier ; monsieur Babacar Diop, juge d’instruction financier ; monsieur Mouhamadou Ndéné Ndir, juge d’instruction financier ; monsieur Moustapha Fall, juge d’instruction financier ; madame Nelly Secko Dieng, juge d’instruction financier ;
    • membres de la chambre de jugement financière au tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur Papa Mohamed Diop, président de la chambre de jugement financière ; monsieur Mamadou Yakham Keita, membre ; monsieur Mor Lo, membre ; monsieur Ousseynou Sy, membre ; monsieur Ngor Diop, membre ; madame Aissétou Kanté Faye, membre ;
    • membres de la chambre d’accusation financière de la cour d’appel de Dakar : monsieur Mamady Diané, président de la chambre d’accusation financière ; monsieur Alioune Sall, membre ; monsieur Tahir Ka, membre ; monsieur Abdoul Aziz Baro, membre ; monsieur Samba Ndiaye, membre ; madame Adji Mame Bousso Guèye, membre ;
    • membres de la chambre des appels financiers de la cour d’appel de Dakar : madame Anta Ndiaye Diop, présidente à la chambre des appels financiers ; monsieur Mamadou Diallo, membre ; monsieur Thierno Niang, membre ; madame Fatou Binetou Cissokho, membre ; monsieur Fall Babacar Sy, membre

    CS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : des cadeaux offerts aux enfants du personnel de l’administration et en situation de vulnérabilité

    SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : des cadeaux offerts aux enfants du personnel de l’administration et en situation de vulnérabilité

    Tambacounda, 12 jan (APS) – L’amicale du comité régional de développement (CRD) de Tambacounda, a organisé un arbre de Noël décalé pour offrir des cadeaux, à des enfants du personnel de l’administration et en situation de vulnérabilité, a constaté l’APS.

    Cette cérémonie s’est déroulée à la gouvernance de Tambacounda en présence du gouverneur, Guedj Diouf et du préfet, Alioune Badara Mbengue et de chefs de service membres de ladite amicale.

     »Cet arbre de Noël est l’occasion pour nous d’offrir ce que nous avons de plus cher à ces enfants. Un enfant quelque soit sa situation est un don du ciel, nous devons l’encadrer, le chérir et lui offrir de l’amour pour qu’il puisse évoluer, grandir et s’épanouir dans la société », a déclaré Fatima Zahara, vice-présidente de l’amicale, lors de la cérémonie. 

     »Dans ce monde obscur, nous devons servir de modèle, de repère et de mémoire à ces enfants », a ajouté Mme Zahara, par  ailleurs coordinatrice de la commission de l’emploi et de l’entrepreneuriat de l’amicale du comité régional de développement (CRD) de Tambacounda.

    Le chef de l’exécutif régional a magnifié l’organisation d’un telle activité dans la région de Tambacounda. Guedj Diouf a invité les enfants à la persévérance dans les études pour assurer la relève de demain.

     »En organisant cette activité, nous avions comme objectif de promouvoir la diversité, de promouvoir les échanges entre les enfants et l’égalité des chances. Nous voulons apporter notre contribution à la construction d’une société plus inclusive et bienveillante », a-t-il expliqué.

    M. Diouf a ajouté que cette cérémonie constitue  »un prétexte pour participer à la promotion de l’inclusion sociale au niveau de la région de Tambacounda ».

     » Aux enfants, je voudrais ainsi dire, que c’est eux l’avenir du Sénégal et l’avenir de demain. Ces cadeaux doivent être une motivation pour poursuivre le travail à l’école et avoir de bons résultats »,  a-t-il lancé. 

    ABD/MK/AB

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Ngodiba : le khalife appelle les citoyens à davantage respecter l’autorité du président de la République

    SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Ngodiba : le khalife appelle les citoyens à davantage respecter l’autorité du président de la République

    Kaffrine, 12 jan (APS) – Le khalife de Ngodiba, une localité de la région de Kaffrine (centre), Cheikh Ibrahima Ba, a appelé, les citoyens à davantage respecter l’autorité du président de la République afin de préserver la sacralité de l’Etat.

     »Nous invitons les fidèles à davantage respecter l’autorité du président de la République et de faire plus confiance au gouvernement », a notamment lancé le marabout, par ailleurs représentant de la famille religieuse de Médina Baye.

    Il s’exprimait samedi lors de la cérémonie officielle de la 68-ème édition de la Ziarra annuelle de Ngodiba, en présence du secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao, du gouverneur de la région de Kaffrine, Moustapha Diaw, des chefs de service de l’Etat et de plusieurs fidèles venus des différentes contrées du pays.

    Le khalife de Ngodiba a également demandé aux populations d’avoir le culte du travail et de soutenir le gouvernement dans son projet de transformation systémique du pays.

     »Nous félicitons le président de la République de sa nouvelle vision pour développer le pays et nous remercions chaleureusement le secrétaire d’Etat Momath Talla Ndao ainsi que toutes les autorités pour le respect des engagements pris pour la réussite de l’événement », a déclaré Cheikh Ibrahima Ba.

    Il a invité les autorités à prendre en compte les  »daaras » (écoles coraniques) et les lieux de culte dans les activités d’investissement humain communément appelées journées  »Setal sunu rééw ».

     »Aujourd’hui, face à la dégradation des mœurs, il est grand temps qu’on bannisse certains propos déplacés sur les réseaux sociaux. Il faut qu’on soit plus discipliné surtout quand il s’agit de poser certains actes », a-t-il insisté.

    Le marabout a formulé des prières pour un Sénégal prospère et une réussite des missions du gouvernement.

    Le secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme et du Logement Momath Talla Ndao, a, pour sa part, félicité le guide religieux avant de solliciter des prières pour le Sénégal et rappeler le rôle important des chefs religieux au Sénégal qui, selon lui, sont de véritables régulateurs sociaux qui ne cessent de former des citoyens modèles.

    CTS/ADE/MK/AB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-GOUVERNANCE / Tivaouane : un conseil consultatif installé pour accompagner la commune

    SENEGAL-COLLECTIVITES-GOUVERNANCE / Tivaouane : un conseil consultatif installé pour accompagner la commune

    Tivaouane, 12 jan (APS) – Le maire de Tivaouane a installé, samedi, le conseil consultatif de la cité religieuse tidiane, composé de membres aux profils riches et divers, avec comme coordonnateur Elhadj Malick Sarr, ancien directeur général de l’ANIDA, a constaté l’APS.

    « Je m’honore d’installer aujourd’hui à Tivaouane un conseil consultatif composé de valeureux fils de Tivaouane, ayant des expertises pluridisciplinaires. Ils sont des docteurs, des fonctionnaires internationaux, de hauts cadres de l’administration sénégalaise, qui ont fait la fierté de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile et ils vont devoir apporter leur pierre à l’édifice, pour un Tivaouane à la croisée des chemins », a dit Demba Diop Sy.

    L’édile de la commune de Tivaouane installait les membres du conseil consultatif, créé par arrêté du maire, après délibération du conseil municipal, conformément au décret 2021-1697 du 9 décembre 2021 et le Code général des collectivités territoriales, institutionnalisant la participation citoyenne.

    Demba Diop Sy a souligné le « grand bond en avant sur tous les plans » que le Conseil consultatif est appelé à jouer dans le développement de la commune de Tivaouane.

    Selon Abdou Aziz Diop, ancien coordonnateur national adjoint du Forum civil et membre du Conseil consultatif, c’est « une manière d’articuler la démocratie représentative et la démocratie participative et d’instaurer la bonne gouvernance locale, avec quelques principes majeurs, dont la participation, l’équité, l’efficacité et l’efficience, la transparence et la redevabilité ».

    La structure sera coordonnée par Elhadji Malick Sarr, ancien directeur général de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida).

    Il a souligné le caractère « visionnaire » du maire de Tivaouane, qui a porté son choix sur des « personnalités de haut rang, qui ont des expériences aussi diverses que variées au Sénégal, en Afrique, en Europe et en Asie ».

    « C’est une grande innovation de réunir, à côté du Conseil municipal, des intelligences comme ces ingénieurs, ces médecins, ces pharmaciens, ces experts », a-t-il commenté.

    Il espère que « tout ce capital humain, toutes ces légitimités et compétences vont mutualiser leurs différentes ressources et ingénierie au seul bénéfice de Tivaouane » , pour en faire un « pôle de développement religieux ».

    « Le conseil consultatif vient en appoint au conseil municipal et émet des avis éclairés, mais l’organe délibérant reste le conseil municipal, qui a reçu le suffrage des populations de Tivaouane », a précisé M. Sarr.

    « Il n’est pas un conseil municipal bis, vu sa composition à majorité apolitique, et ses missions bien définies et encadrées », ajoute-t-il.

    Les membres du conseil consultatif ont pour mission, a-t-il dit, de « construire une vision futuriste qui va profiter au seul devenir de Tivaouane » et de préparer la cité religieuse, qui sera dans quelques années la « seule ville du Sénégal à la croisée de deux importantes autoroutes : Ila-Touba et Dakar- Saint-Louis ».

    « Le Conseil consultatif de Tivaouane va s’évertuer à fournir des avis techniques éclairés, objectifs et constructifs sur toutes les questions relatives à la bonne gouvernance et au développement local pour un Tivaouane du futur, repensé mais une ville à dimension humaine », indique son coordonnateur.

    Cette instance peut s’attacher, dans le cadre de ses missions, les services de toute personne ressource dont elle a besoin de l’expertise, renseigne Elhadji Malick Sarr.

    Il a insisté sur la nécessité d’anticiper sur les désagréments que va causer cette connexion entre deux autoroutes à l’intérieur de Tivaouane.

    Il a aussi souligné l’importance de concevoir le Tivaouane de demain avec son interland, à travers une relation entre le rural et l’urbain, de prendre en compte son rôle de chef-lieu du premier département minier du Sénégal, de ses autres avantages comparatifs dans le domaine de l’agriculture et du maraîchage, mais aussi des deux autoroutes qui devront faire de la ville un hub en approvisionnement.

    Ce travail a été confié, selon Elhadji Malick Sarr, à des « acteurs bien au fait des questions de développement local, de l’aménagement du territoire et du développement local ».

    MKB/ADI/MK/AB

  • SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Bassirou Diomaye Faye veut élever la Direction des affaires religieuses au rang d’une Délégation des affaires religieuses et des cultes 

    SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Bassirou Diomaye Faye veut élever la Direction des affaires religieuses au rang d’une Délégation des affaires religieuses et des cultes 

    Louga, 11 jan (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé samedi à Louga, sa volonté d’élever la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe au rang d’une Délégation des affaires religieuses et des cultes pour mieux institutionnaliser les relations entre l’Etat et la religion. 

     »Des mesures seront prises dans ce sens pour renforcer la Direction des affaires religieuses, en vue de l’élever au rang de Délégation des affaires religieuses et des cultes mais aussi pour mieux accompagner les daaras », a dit le président Faye.

    Il effectuait une visite de courtoisie auprès du khalife général de la famille omarienne de Louga, Thierno Bassirou Tall, dans le cadre de la 61e édition de la ziarra annuelle de cette famille religieuse.

    Des autorités administratives de la région de Louga ainsi que des dignitaires religieux de la famille omarienne étaient présents lors de cette visite.

    Il a expliqué que  »cette institutionnalisation des relations entre l’État et la religion, est une étape essentielle pour préserver l’ exception sénégalaise et garantir la régulation sociale », avant de réaffirmer  »l’engagement de l’État à renforcer ses liens avec les foyers religieux du pays ».

     

    Il a réaffirmé également à cette occasion  »son engagement à poursuivre le Programme de modernisation des cités religieuses, en s’appuyant sur les remarques et besoins exprimés par les chefs religieux ».

    Le chef de l’État a salué  » le rôle du khalife  de la famille omarienne dans la préservation des valeurs religieuses et sociales du Sénégal et sa détermination à assumer la lourde mission qui lui a été confiée ».

    Le président Faye a en outre loué  »le rôle des guides religieux dans la cohésion sociale et la stabilité du Sénégal », relevant que  »le Sénégal, grâce à ses chefs religieux, a toujours su surmonter les périodes difficiles ».

    Il a sollicité des prières du khalife Thierno Bassirou Tall  »pour la réussite de sa mission et celle de l’État ».

    DS/AB

  • SENEGAL- SOCIETE-COLLECTIVITES / Le Projet d’accompagnement des déplacés de retour en Casamance lancé officiellement à Ziguinchor

    SENEGAL- SOCIETE-COLLECTIVITES / Le Projet d’accompagnement des déplacés de retour en Casamance lancé officiellement à Ziguinchor

    Ziguinchor, 11 jan (APS) – La ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, a officiellement lancé, samedi, à Ziguinchor (sud) la phase pilote du Projet d’accompagnement des déplacés de retour en Casamance (PADC), exécuté par le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), pour accompagner le retour des personnes déplacées par le conflit armé dans leurs villages d’origine, a constaté l’APS.

    La phase pilote du Projet d’accompagnement des déplacés de retour en Casamance (PADC), prévu sur la période 2024-2025 , est financé à un coût global de 4.698.000.000 francs CFA.

    « Ce projet vise essentiellement à faciliter la réinstallation de nos compatriotes ressortissants de la Casamance qui ont été contraints par le conflit armé à quitter leur terre, leur maison, et souvent une partie d’eux-mêmes pour préserver leurs familles », a expliqué la ministre.

    Elle s’exprimait en marge de la cérémonie de lancement dudit projet, en présence du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.

    Des autorités administratives et territoriales, des chefs de service, des notables, des chefs religieux et un important public, avaient également pris part à la cérémonie.

    « Le PADC vise également à contribuer à l’atteinte des objectifs stratégiques déclinés dans le Plan Diomaye pour la Casamance dont la finalité est, manifestement, la restauration voire le renforcement de l’équité sociale et territoriale favorisant le sentiment d’appartenance à une même nation et à entretenir la flamme de l’unité et de la cohésion nationale », a ajouté Maimouna Dièye.

    Elle a précisé que le PADC s’inscrit dans la continuité et la consolidation des actions du PUMA, initiées entre 2017 et 2023, pour accompagner la réinstallation des familles déplacées, des localités de Bissine, Mahmouda, Effock, Santhiaba Manjaque, Djirack et Youtou dans la région de Ziguinchor et celles de 23 villages, des communes de Djibanar, de Kaour, de Yarang balante et de Simbandi balante dans la région de Sédhiou.

    Maïmouna Dièye a indiqué que pour l’année 2025, le projet cible un total de 992 ménages des régions de Ziguinchor, de Sédhiou et de Kolda.  »Ils seront dotés de matériaux de construction, de latrines, d’équipements d’allègement de travaux et d’aménagement de périmètres maraichers et agricoles pour le développement d’activités génératrices de revenus, notamment à travers l’agriculture et des activités connexes », a-t-elle ajouté.

    « En somme, a-t-elle dit, le projet vise à contribuer au relogement des populations déplacées de retour par la fourniture de matériaux de construction d’habitats permanents, l’accès à des soins de santé de qualité, à l’eau potable, à la scolarisation, à la pratique de cultures vivrières et à l’écoulement de leurs produits, à l’accès aux services numériques et téléphoniques ainsi que le désenclavement, à travers la construction de pistes ».

    Maïmouna Dièye,  a souligné que les populations qui sont en train de revenir dans leurs localités respectives après des années d’absence, peuvent se sentir rassurées grâce aux activités du PADC dont la phase Pilote 2024-2025, est doté d’un financement total de quatre milliards six cent quatre-vingt-dix-huit millions (4 698 000 000) francs CFA.

    Elle a rappelé que ledit projet est né de la vision du chef de l’Etat qui a mis en place un plan ambitieux pour la Casamance, dénommé « le Plan Diomaye pour la Casamance », adopté  en conseil interministériel le 8 octobre 2024, pour un coût global de 53 milliards 629 millions  248 mille 187 FCFA.

    La ministre de la Famille et des Solidarités a en outre rappelé que  « le conflit casamançais a entrainé la désertion de nombreuses localités de cette partie du Sénégal avec des populations déplacées qui ont trouvé refuge dans d’autres contrées à l’intérieur du pays ou dans des localités des pays voisins ».

    « Suite à l’amélioration considérable des conditions de sécurité dans la zone, beaucoup d’entre elles (parfois absentes depuis plusieurs décennies) ont décidé de revenir sur leurs terres d’origine », a salué Maïmouna Dièye.

    La ministre de la Famille et des Solidarités a procédé à cette occasion à la réception de matériaux de construction d’habitats pour 133 ménages déplacés de retour à Ziguinchor et à la remise de trois ambulances médicalisées dont une pour l’Hôpital de la Paix de Ziguinchor, une pour la commune de Djibidione (région de Ziguinchor) et une autre pour la commune de Diaobé Kabendou (région de Kolda).

    La coordinatrice nationale du PUMA, Dr Ndeye Marième Samb, a indiqué que ce projet d’accompagnement, sincère s’inscrit dans  »la rubrique action humanitaire et de secours du PUMA ».

    « La composante réinstallation des personnes déplacées est d’un coût global à 4 milliards 698 millions de francs CFA. Nous comptons la dérouler avec des partenaires comme entre autres l’ANRAC , le comité régional de pilotage qui regroupe l’ensemble des administrations territoriales des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, les ONG , les communes concernées bref, l’ensemble des acteurs territoriaux », a-t-elle précisé.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    MNF/AB/MK

  • SENEGAL- SOCIETE-DIVERS / Bignona : quatre morts et des blessés graves dans un accident de la circulation à Teubi (source sécuritaire)

    SENEGAL- SOCIETE-DIVERS / Bignona : quatre morts et des blessés graves dans un accident de la circulation à Teubi (source sécuritaire)

    Ziguinchor , 11 jan (APS) – Quatre personnes ont perdu la vie, samedi, dans un accident de la circulation survenu à Teubi, un village de la commune de Niamone, dans le département de Bignona, a appris l’APS de source sécuritaire.

    « Ce samedi, vers 11 heures , un véhicule de type sept places a percuté un véhicule de l’UCG en stationnement sur la route nationale avant de se renverser. Cet accident de la circulation qui s’est produit à hauteur du village de Teubi , a fait quatre morts et quatre blessés graves », a indiqué à l’APS la même source.

    Elle ajouté que ce choc,  a entrainé  »la mort sur le coup de trois personnes et d’une quatrième victime qui a succombé à ses blessures au centre de santé de Bignona, après son évacuation avec les blessés graves ». 

    MNF/MK/AB

     

     

  • SENEGAL-RELIGION-ISLAM / Kaolack : le Gamou annuel de Taïba Niassène aura lieu le 18 janvier prochain (porte-parole)

    SENEGAL-RELIGION-ISLAM / Kaolack : le Gamou annuel de Taïba Niassène aura lieu le 18 janvier prochain (porte-parole)

    Kaolack, 11 jan (APS) – Le Gamou (pèlerinage) annuel de Taïba Niassène (centre), un événement religieux commémorant la naissance de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, dit Baye Niass (1900-1975), se tiendra le 18 janvier prochain, a-t-on appris du porte-parole du khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Alioune Cissé.

     »Cet évènement religieux, qui commémore la naissance de Baye Niass, doit être une occasion pour retourner aux enseignements du saint Coran et aux recommandations du prophète de l’Islam, comme enseigner par le guide de la Faydatou Tidjania », a dit vendredi le guide religieux Cissé, par ailleurs imam de la Grande mosquée de Médina Baye, lors d’un point de presse organisé en prélude de cet événement.

    Il a expliqué à cette occasion le sens et l’importance du Gamou annuel de Taïba Niassène, deuxième évènement religieux le plus important des disciples de la Faydatou Tidjania, un mouvement religieux porté sur les fonts baptismaux par El Hadji Ibrahima Niass.

     »Ce Gamou, sera célébré sous l’égide du khalife de la Faydatou Tidjania, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass. Il sera également un moment de dévotion, de promotion des bons comportements humains, de lecture du Coran et de rappel de la vie et l’œuvre du fondateur de Médina Baye », a indiqué l’imam.

    En perspectives des préparatifs de cet évènement religieux de dimension internationale, l’adjoint au gouverneur de Kaolack, chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, avait présidé, le 23 décembre dernier, un comité régional de développement (CRD) avec la participation des responsables du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Fayda (COMAF).

    ADE/MK/AB

  • SENEGAL-GAMBIE-ARMEES-COOPERATION / Kolda : clôture de la deuxième patrouille conjointe des armées sénégalaises et gambiennes

    SENEGAL-GAMBIE-ARMEES-COOPERATION / Kolda : clôture de la deuxième patrouille conjointe des armées sénégalaises et gambiennes

    Kolda 11 jan (APS) – La deuxième patrouille mixtes conjointe des armées Sénégalaises et Gambiennes organisée le long des localités situées de part et d’autre de la frontière entre les deux pays, a pris fin vendredi à Vélingara, dans la région de Kolda, a-t-on appris du colonel Théodore Adrien Sarr, commandant de la zone militaire numéro 6.

     »Nous avons eu l’occasion de célébrer la clôture de la deuxième patrouille conjointe entre les forces armées sénégalaises et gambiennes, le long de la frontière entre les deux pays. Ces patrouilles, ont été également, l’occasion de mettre en œuvre le concept de sécurité collaborative qui a permis aux forces des deux pays, d’entrer en action dans les localités, à la frontière des deux pays »,  a déclaré le commandant de la zone militaire numéro 6.

    Il a magnifié l’organisation de ces patrouilles conjointes, le long de la frontière, une occasion qui a permis aux forces armées sénégalaises et gambiennes de visiter des villages et d’assurer la sécurité des populations.

     »La sécurité, est l’œuvre certes des forces de défense et sécurité mais reste aussi l’œuvre des populations », a-t-il rappelé, soulignant que ces patrouilles ont procuré, un sentiment de  »satisfaction totale » à la fin de la mission conjointe.

    Tirant un bilan satisfaisant de ces patrouilles militaires, le commandant de la zone militaire numéro 6, a exprimé son souhait d’élargir ces patrouilles conjointes à toutes les forces de défense et de sécurité des deux pays. 

    Il a indiqué en outre que des kits sanitaires ont été offerts aux populations frontalières.

    Les responsables des forces armées des deux pays ont réaffirmé à cette occasion leurs engagements de traduire en acte sur le terrain la volonté des plus hautes autorités sénégalaises et gambiennes.

    MG/AB/MK