Catégorie : Société

  • SENEGAL-SOCIAL / ‘’Yok Kom Kom’’, un projet pour l’autonomisation économique des ménages pauvres

    SENEGAL-SOCIAL / ‘’Yok Kom Kom’’, un projet pour l’autonomisation économique des ménages pauvres

    Dakar, 2 mai (APS) – Le projet ‘’Yok Kom Kom’’, lancé en 2018, vise à favoriser l’autonomisation économique des ménages bénéficiaires du programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF),  a expliqué la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN), Aminata Sow.

    S’exprimant dans un entretien accordé à l’APS, elle a indiqué que c’est pour » leur permettre de sortir véritablement de la pauvreté », que la délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale les accompagne dans l’autonomisation économique. Elle souligne que « ce projet vient donc favoriser l’autonomisation économique des ménages qui sont dans le programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF) ».

    Selon elle, le projet  « accompagne ces ménages dans leur changement de comportement, renforce leur estime de soi, leur capital humain à travers des sessions de formation sur les thématiques éducation-santé- état civil’’.

    « L’assistance acquise, ils vont participer et promouvoir leur autonomie économique », a ajouté la déléguée générale. Le projet est le fruit d’une volonté du président de la République qui, dit-elle, veut accompagner ces ménages à sortir  définitivement de la pauvreté.

    Dans le cadre de sa phase pilote, ‘’Yok Kom Kom’’ avait démarré avec 15 000 ménages, en concentrant ses interventions dans les régions de Thiès, Dakar, Saint-Louis et Kaolack, a-t-elle rappelé.

    « A l’évaluation, nous avions eu des impacts positifs. De fait, en partenariat avec la Banque mondiale, nous avons décidé d’étendre ce projet à 45 000 autres ménages. Néanmoins, nous avons estimé donner la chance à l’ensemble des ménages bénéficiaires à travers le territoire national au lieu de cibler quelques régions », a déclaré Aminata Sow.

    Selon elle,  « chaque commune peut avoir  87 bénéficiaires. Toutes les communes sont d’office éligibles ».  Elle a signalé qu’un tirage au sort a été effectué au niveau des villages et quartiers lors des comités départementaux de développement (CDD) pour ensuite faire le cumul des bénéficiaires en vue d’atteindre le nombre des 87 bénéficiaires qui seront par la suite enrôlés dans le projet   »Yok Kom Kom ».

    « Aucune discrimination n’est faite. Si un quartier est choisi, ou un village, ce sont tous les bénéficiaires de bourses qui sont enrôlés’’, assure la déléguée générale.

    Les bénéficiaires du projet se sont déjà regroupés en associations d’épargne et de crédit ou villageoises, indique Mme Sow. « C’est toute une organisation de coaching avant l’injection de cash, qui est de 150 000 francs CFA par personne membre d’association d’épargne et de crédit. Cela permet à ces groupes d’avoir des projets individuels ou collectif s au sein des groupes qui sont de 25 personnes au maximum », indique-t-elle

    Les bénéficiaires sont également accompagnés dans la deuxième phase de ce projet pour une durée de 18 mois, à travers le ciblage, l’injection de cash et le suivi.

    La déléguée générale se dit ‘’très satisfaite’’ de cette phase pilote caractérisée  par un accompagnement sans injection de cash mais également par des visites de terrain. ‘’Ce projet a permis la création de richesse au sein de ces ménages enrôlés », s’est réjouie Aminata Sow.

    SBS/ASB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INSTITUTION/ / Mbacké: le nouveau préfet promet d’œuvrer « sans relâche » pour l’intérêt général

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INSTITUTION/ / Mbacké: le nouveau préfet promet d’œuvrer « sans relâche » pour l’intérêt général

    Mbacké, 2 mai (APS) – Le nouveau prefet de Mbacké (centre), Khadim Hann, s’est engagé à œuvrer « sans relâche » à la satisafaction de l’intérêt général des populations du département, promettant de rassembler toutes les ressources humaines et matérielles disponibles pour remplir pleinement sa mission.

    ‘’ (…) Ayant bien pesé et analysé l’importance des missions que le président de la République m’a confié, je réaffirme encore une fois ma volonté et mon engagement indéfectibles à œuvrer sans relâche à la satisfaction de l’intérêt général et des besoins des populations. Je compte rassembler toutes les ressources humaines et matérielles disponibles au niveau du département afin de remplir pleinement les missions’’, a-t-il assuré

    Le chef de l’exécutif départemental s’exprimait ce week-end lors de son intallation officielle par le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    Breveté de l’École nationale d’administrative (ENA), l’administrateur civil Khadim Hann compte mobiliser tous les acteurs concernés, pour sa mission cette mission à la tête du département de Mbacké.

    ‘’C’est pourquoi, dans le cadre de l’exercice des missions qui me sont assignés, je compte mobiliser tous les services de l’État mais également surtout m’appuyer sur toutes les catégories d’acteurs de la vie socio-économique de ce beau département pour assurer au mieux possible une inclusion des populations dans la gestion de leurs affaires’’, a-t-il encore promis.

    Selon lui, « il est avéré et incontestable que l’exercice des fonctions d’autorité administrative dépositaire des prérogatives de puissance publique et chargé d’incarner l’autorité de l’État dans sa circonscription, constitue un véritable sacerdoce ». Il a ajouté également que « la fonction de représentant de l’État auprès des populations est passionnante et exaltante ».

    Elle nécessite aussi un dialogue constructif et sincère avec l’ensemble des ressources humaines et forces vives de la circonscription surtout en ces temps modernes ou les rapports entre l’administration et ses usagers reposent sur de nouveaux paradigmes, a indiqué M. Hann.

    La nouvelle autorité administrative est plus que jamais consciente que le département de Mbacké est considéré comme l’un des plus stratégiques du Sénégal de par son agglomération.

    ‘’Par son histoire, sa position géographique, son poids démographique, son bouillonnement économique et sa dimension culturelle et cultuelle, le département de Mbacké, cœur du Baol est unanimement reconnu comme l’une des circonscriptions les plus stratégiques de ce pays.  Il constitue un département qui regorge d’énormes potentialités et où se côtoient les pouvoirs temporel et spirituel consacrant ainsi son originalité et sa spécificité’’, a-t-il avancé.

    Amadoune Diop promu nouveau préfet de Gossas, a souligné qu’il quitte le département de Mbacké après 22 mois avec le sentiment du devoir accompli. Il a reçu ainsi de nombreux cadeaux à la fin de la cérémonie à laquelle ont pris part les sous-préfets des arrondissements de Ndame, Kael et Taif, des dignitaires religieux, entre autres personnalités.

    CGD/ASB/AKS

  • SOCIETE-SOCIETE-ENVIRONNEMENT-EAU / Serigne Mbaye Thiam salue les  »progrès énormes » dans la gestion et la distribution de l’eau

    SOCIETE-SOCIETE-ENVIRONNEMENT-EAU / Serigne Mbaye Thiam salue les  »progrès énormes » dans la gestion et la distribution de l’eau

    Dakar, 2 mai (APS) – Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a magnifié mardi les  »progrès énormes » réalisés dans la gestion de la production, du transport et de la distribution de l’eau grâce aux investissements consentis par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et la SEN’EAU, société en charge de la production et de la distribution de l’eau en zone urbaine et péri-urbaine au Sénégal.

     »Les orientations qui avaient été données pour impulser une transformation digitale dans la gestion de la production du transport et de la distribution de l’eau ont été faites, des progrès énormes ont été faits avec des outils de dernière génération, qui permettent aujourd’hui d’avoir une vision 3D sur l’ensemble du parc de production, de transport et de distribution de l’eau », s’est félicité M. Thiam.

    Il s’entretenait avec des journalistes au cours d’une visite à l’usine des eaux de la SONES sise sur la route du Front de terre (usine du Point B), au centre de supervision du réseau de la SONES et au centre des relations clients (CRC) de SEN’EAU.

    ‘’Nous avons pu constater que les conditions de sécurité et de sûreté du système du Point B ont été notablement améliorées grâce aux investissements portés par la SONES, à concurrence de 1 milliard de CFA et par la Sen’Eau à concurrence de 1 milliard 200 millions de CFA », a-t-il déclaré.

    Il a souligné que ces investissements  »permettent aux intervenants d’être proactifs, de pouvoir gérer le réseau en toute sécurité et d’améliorer les rendements avec notamment l’application ‘’Visio production’’ installée au sein du centre de supervision et d’ordonnancement des interventions pour contrôler et gérer la distribution’’.

    ‘’Et là aussi, a-t-il poursuivi, nous nous rendons compte que des progrès importants ont été faits en terme d’utilisation des outils digitaux pour améliorer les performances du système et suivre en temps réel les rendements, les fuites et programmer les interventions’’.

    Il a encouragé les agents de la SONES et de la SEN’EAU à ‘’continuer d’apporter ces améliorations, pour que les investissements consentis par l’Etat puissent être rentabilisés ». Il s’est dit satisfait de constater que ces transformations ont été accomplies dans une  synergie d’actions entre la SONES et la SEN’EAU dans la production, le transport et la distribution de l’eau.

     

    Selon lui, l’expertise qui était recherchée vis-à-vis du partenaire technique Suez a ‘’pu produire des résultats’’ après trois ans d’intervention. ‘’Au total, a-t-il souligné, nous pouvons dire que sur ces trois ans d’intervention, l’expertise qui était recherchée vis-à-vis du partenaire technique de référence, Suez, a pu produire des résultats ‘’.

    Serigne Mbaye Thiam a par ailleurs visité une unité d’électro-chloration fonctionnant à base de sel, d’une capacité de 120 tonnes. Sur place, plusieurs outils de transformation digitale ont été présentés au ministre et à sa délégation.

     

    AN/AB/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kaolack : un mort enregistré dans un accident

    SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kaolack : un mort enregistré dans un accident

    Kaolack, 2 mai (APS) – Une collision entre deux motos a causé la mort d’un enfant de sexe féminin âgé d’un peu plus d’un an, mardi, à Kaolack (centre) sur la route  menant à la cité religieuse de Médina Baye, a-t-on appris de source sécuritaire.

    Il s’agit d’un père de famille qui, aux environs de 14 heures, conduisait sa moto sur laquelle avaient pris place son épouse et sa fillette. Il a ensuite  fini sa course sur une autre moto. La fillette est décédée sur le coup.

    Le corps sans vie de la victime a été déposé à la morgue du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN de la capitale du Saloum par les éléments du centre d’incendie et de secours des sapeurs-pompiers.

    Ses deux parents, blessés, sont admis dans les services d’accueil des urgences de ladite structure sanitaire.

    ADE/AKS

  • MONDE-COREEDUSUD-SOCIETE / Une « table ronde internationale des anciens » prévue lors du Sommet FPU 2023 

    MONDE-COREEDUSUD-SOCIETE / Une « table ronde internationale des anciens » prévue lors du Sommet FPU 2023 

    Dakar, 2 mai (APS) – Les dirigeants de la Fédération pour la paix universelle (FPU) annoncent qu’ils lanceront une nouvelle initiative dite ‘’Table ronde internationale des anciens’’ lors du Sommet de la paix 2023, qui se tiendra du 2 au 6 mai à Séoul, en Corée du sud.

    L’initiative « Table ronde internationale des anciens » vise à tirer parti de la sagesse et de l’expérience des anciens pour instaurer la paix et la stabilité dans la société et la nation, explique un communiqué parvenu à l’APS.

    « Les jeunes et les adultes ont une vision et de l’enthousiasme, mais les anciens leur ouvrent la voie grâce à leur expérience et à leurs connaissances. Par conséquent, pour qu’il y ait une paix et une prospérité éternelles, il faut qu’il y ait une coopération entre les anciens, les adultes et les jeunes dans notre société », souligne-t-il, en citant Maithripala Sirisena, ancien président du Sri Lanka.

    Des délégations en provenance de plus de 150 pays, dont des chefs d’État, des premières dames et des chefs de gouvernement, se joindront à des parlementaires, des chefs religieux, des professionnels des médias, des chefs d’entreprise et des universitaires pour explorer les perspectives d’une plus grande coopération régionale et d’efforts accrus en faveur de la consolidation de la paix.

    Les sessions régionales du Sommet de la paix 2023 se concentreront sur la construction de la paix en Amérique du Nord, en Asie-Pacifique, en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.

    « Nous nous trouvons à un moment critique de l’histoire, avec l’émergence de menaces croissantes pour la paix à travers le monde ; notre conscience de ce contexte instable souligne l’importance de notre travail pendant le Sommet de la paix 2023 », a déclaré le Dr Thomas G. Walsh, président de la FPU internationale.

    Au cours de ce sommet, un panel sera réservé aux jeunes et aux étudiants. Les lauréats du prix Sunhak pour la paix s’exprimeront lors d’un déjeuner spécial en leur honneur et les membres du Think Tank 2022 échangeront sur les voies et moyens pour l’instauration de la paix dans la péninsule coréenne, en Asie de l’est et dans le bassin indo-pacifique, renseigne la source.

    Il est inclus dans le programme la célébration du 80e anniversaire de la cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon, qui va présider une cérémonie d’inauguration du bâtiment dit de ‘’Culture de la paix’’, une immense salle d’exposition multimédia destinée à être « une patrie pour le monde et une ville du cœur pour tous les peuples » comme le souhaitait le regretté cofondateur de la FPU, le révérend Dr Sun Myung Moon.

    Le Sommet de la paix 2023 fait partie de la série continue d’activités de consolidation de la paix de la FPU, qui sont organisées sur le thème de la prospérité mutuelle, de l’interdépendance et des valeurs universelles partagées. La FPU, une ONG dotée du statut consultatif général auprès du Conseil économique et social des Nations unies, est connue pour ses séries rallye de l’espoir, Conférence internationale sur le leadership et sa série de forums de réflexion 2022.

    PON/ASG/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE-TECHNOLOGIES / Des acteurs de la protection sociale se familiarisent avec la gestion des données personnelles

    SENEGAL-SOCIETE-TECHNOLOGIES / Des acteurs de la protection sociale se familiarisent avec la gestion des données personnelles

    Dakar, 2 mai (APS) – La gestion et l’utilisation des données personnelles ‘’reste problématique’’, raison pour laquelle la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) a tenu à offrir un atelier de formation à ses agents sur ce domaine, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    L’atelier va durer trois jours pendant lesquels la DGPSN va familiariser les professionnels de la protection sociale avec la sécurité des données à caractère personnel.

    ‘’La gestion et l’utilisation des données personnelles reste problématique’’, a souligné la déléguée générale, Aminata Sow.

    Venue présider l’atelier, elle explique que le but de cette activité est d’‘’outiller les acteurs présents, leur permettre de mieux appréhender les enjeux liés au registre national unique (RNU)’’.

    Le gouvernement sénégalais a mis en place le RNU des ménages pauvres et en situation de vulnérabilité depuis 2015, a rappelé Mme Sow.

    ‘’Cette institutionnalisation oblige les projets et programmes de protection sociale à utiliser le registre national unique’’, a-t-elle dit, soulignant que ‘’c’est une base de données importante, dont l’utilisation obéit à une réglementation’’.

    ‘’C’est important que les acteurs de la protection sociale soient formés à la réglementation et aux enjeux liés à l’utilisation du RNU’’, a poursuivi Aminata Sow.

    Expertise France, une agence française d’expertise technique internationale, et des experts de la Caisse nationale d’assurance maladie de France contribuent à la formation des agents de la DGPSN.

    ‘’Les experts de la Caisse nationale d’assurance maladie de France ont plus d’expérience que nous sur la protection des données personnelles et vont nous aider à comprendre la réglementation nationale liée à la sécurité des données personnelles’’, a dit Mme Sow.

    Le règlement général de protection des données, en vigueur depuis le 25 mai 2018, est un texte réglementaire européen qui encadre le traitement des données sur tout le territoire de l’Union européenne.

    La déléguée générale à la protection des données à la Caisse nationale d’assurance maladie de France, Gildine Croizé, venue apporter son expertise, estime que ‘’s’il y a vraiment un sujet qui est […] universel, c’est celui de la protection des données personnelles’’.

    ‘’Au quotidien, on est obligé de toucher aux données personnelles de toute une population et il faut une prise en charge en toute sécurité des données des individus qui circulent en interne’’, a souligné Mme Croizé.

    Selon elle, chaque individu doit avoir un bon niveau de protection, quel que soit l’endroit où il se trouve.

    ‘’Notre collaboration avec les acteurs présents ici va être passionnante, utile et enrichissante’’, a-t-elle assuré.

    MFD/ESF/ASB

  • SÉNÉGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Fatick : un plan d’actions de secours aux travailleurs en difficulté en gestation

    Fatick, 1er mai (APS) – Des travailleurs réunis au sein de l’Union régionale des centrales syndicales de Fatick (centre)  envisagent de mettre en œuvre un plan d’action visant à  » secourir leurs camarades confrontés à des difficultés dans leurs services ».

     » Nous allons mettre en place un plan d’action qui permettra de venir en aide nos camarades travailleurs. Il faut les secourir car, la plupart rencontre des difficultés dans leurs services », a indiqué Mamadou Diouf, coordonnateur de la coalition des unions régionales des centrales syndicales affiliées à la confédération nationale des syndicats.

    Selon lui cette situation peut causer  »énormément de tord » et de préjudice » aux familles mais aussi à la région de Fatick.

    Il s’exprimait au cours d’une rencontre tenue à la Mairie avec les centrales syndicales  axée sur le thème « Place et le rôle du mouvement syndical dans la coalition mondiale sur l’emploi et la protection sociale. »

    « Le monde du travail a connu pas mal de difficultés au plan économique et social avec l’ensemble des crises qui secouent le monde. Et, les travailleurs de Fatick l’ont senti sur leur niveau de vie », a relevé Mamadou Diouf.

    Il a invité les pouvoirs publics à installer davantage d’unités industrielles pour donner de l’emploi aux jeunes.

     » La région manque d’unités industrielles (…) alors que c’est un moyen très rapide pour créer de l’emploi et générer l’économie » a-t-il dit insistant sur le manque d’emploi des jeunes.

    SDI/MTN

  • SENEGAL-MEDIAS-TRAVAIL / RTS : l’intersyndicale SYNPICS-CNTS RTS célèbre la dignité du travailleur

    SENEGAL-MEDIAS-TRAVAIL / RTS : l’intersyndicale SYNPICS-CNTS RTS célèbre la dignité du travailleur

    Dakar, 2 avr (APS) – L’intersyndicale SYNPICS-CNTS RTS a  publié un manifeste dans lequel elle dit notamment célébrer ‘’la dignité du travailleur à la RTS’’, la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique), à l’occasion de la fête internationale du travail.

     

    ‘’Le 1er mai est le rendez-vous traditionnel pour tous les travailleurs du monde afin de nous remémorer le sacrifice des anciens qui ont balisé́ le chemin pour que nos droits soient améliorés voire préservés au fil des années’’, peut-on notamment lire.

    L’intersyndicale SYNPICS/CNTS explique qu’elle a choisi cette année de s’adresser à tous les agents, à travers un manifeste, pour ‘’souhaiter une bonne fête du Travail’’ à ses militants. ‘’En ce jour symbolique, nous célébrons aussi la dignité du travailleur à la RTS’’, souligne-t-elle.

    Elle ne tarit pas d’éloges à l’endroit des agents de la RTS qu’elle considère comme des ‘’travailleurs d’honneur’’, car ayant selon elle résisté aux menaces et aux intimidations.

    Elle précise que ‘’la signature de l’Accord d’entreprise et la revalorisation des salaires sont deux choses distinctes’’ et assure concernant ce dernier point, qu’elle ‘’n’a jamais constitué et ne constituera jamais un blocage’’.

    ‘’Nous lui donnons carte blanche à signer la dernière mouture de l’Accord [d’entreprise] validé par le Comité de Rédaction mis sur pied’’ par la Direction générale.

    L’Intersyndicale SYNPICS-CNTS de la RTS souligne qu’’’elle est plus que jamais déterminée à défendre les agents’’.

    Elle dit soutenir la RTS, ‘’quel que soit le prix à payer mais pas un homme dont le règne est éphémère et, a inexorablement une fin’’.

  • SENEGAL-DIVERS / Kolda : un homme meurt en chutant d’un baobab

    SENEGAL-DIVERS / Kolda : un homme meurt en chutant d’un baobab

    Kolda,  2 mai (APS) – Un homme d’une quarantaine d’années a chuté mortellement du sommet d’un baobab, dimanche, à Sinthiang Hira, dans la commune de Coumbacara, dans le département de Kolda (sud), a appris l’APS de source familiale, lundi.

    ‘’La victime, qui est un père de famille, a été retrouvée morte  dans la nuit de dimanche à lundi, dans la brousse, par des bergers qui étaient à la recherche de vaches. Elle serait tombée du haut d’un baobab, où  elle cueillait du pain de singe’’, a confié la même source.

    Le corps sans vie a été ramené  à Sinthiang Hira, où son enterrement a eu lieu ce lundi matin, selon des proches de la famille.

    Ce drame remet au goût du jour les risques d’accidents liés à la cueillette du pain de singe dans la zone de Kolda, où certaines personnes, à la recherche de ce fruit, n’hésitent pas à grimper sur des baobabs au péril de leur vie.

    MG/ASG

  • SENEGAL-TRAVAIL-JOURNEE / Les revendications des centrales syndicales exposées à Samba Sy

    SENEGAL-TRAVAIL-JOURNEE / Les revendications des centrales syndicales exposées à Samba Sy

    Dakar, 1er mai (APS) – La Coalition des confédérations syndicales du Sénégal (CCSS), qui regroupe cinq centrales syndicales, a tenu lundi un grand rassemblement à la place de la Nation, pour marquer la Journée internationale du travail et exposer ses revendications au ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy

    La CNTS, la CSA, la CNTS/FC, l’UDTS et l’UNSAS, après trois ans de pause due à la Covid-19 (2020-2021) et à la fête de la Korité en 2022, ont choisi de se retrouver pour faire le point sur leurs revendications et les conditions des travailleurs.

    ‘’Place et rôle du mouvement syndical dans l’accélération mondiale pour une transition juste et durable’’ est le thème autour duquel ces organisations ont tenu leur grand rassemblement.

    Faisant le bilan des négociations collectives, au cours de l’année écoulée, la coalition apprécie et magnifie ‘’les acquis engrangés par les agents de la fonction publique dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du primaire mais aussi ceux des collectivités territoriales’’, indique le secrétaire général de la CNTS, Mody Guiro.

    Il a souligné que les travailleurs du secteur privé fondent beaucoup d’espoir dans les négociations en cours entre la coalition et le patronat autour des principales revendications des travailleurs. Celles-ci portent sur ‘’l’augmentation généralisée des salaires’’, ‘’la revalorisation du Smig et le relèvement de la prime de transport’’.

    Les secrétaires généraux des différentes centrales syndicales membres de la CCSS ont tous pris la parole. Ils sont fortement revenus sur le contexte de ce 1er mai, marqué par l’après  Covid-19, une pandémie qui a vu beaucoup d’employés perdre leur travail, ainsi que la guerre russo-ukrainienne. Ils ont rappelé que ce conflit a notamment causé le ‘’renchérissement du coût de la vie’’.

    Face au ministre du Travail, les syndicalistes ont plaidé pour notamment un accompagnement du secteur informel et la ratification de la convention 190 sur les violences faites aux travailleurs.

    Pour assurer un avenir ‘’juste’’ et ‘’durable’’, ils ont proposé un nouveau contrat social plaçant l’humain au centre des préoccupations.

    Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, a magnifié le dialogue permanent entre le patronat et les centrales syndicales, affirmant que des avancées positives ont été notées dans les revendications des travailleurs.

    S’il reconnaît que les prix des denrées sont élevés, il n’en souligne pas  moins que l’Etat du Sénégal a fait beaucoup d’efforts sur les subventions pour empêcher une flambée des prix.

    ABN/ASG