Catégorie : Société

  • SENEGAL-SOCIETE-ENERGIE / Matam : les syndicats du secteur de l’énergie font cause commune pour célébrer le 1er Mai

    SENEGAL-SOCIETE-ENERGIE / Matam : les syndicats du secteur de l’énergie font cause commune pour célébrer le 1er Mai

    Matam, 1er mai (APS) – Quatre syndicats affiliés à la Convergence des syndicats des travailleurs de la SENELEC (CSTS) ont célébré, lundi, à Matam (nord) la fête internationale du travail sous le signe de l’unité syndicale en vue de ‘’mieux faire face aux réformes institutionnelles’’ annoncées dans le secteur des énergies, a constaté l’APS.

    ‘’L’unité des travailleurs de la SENELEC pour faire face aux réformes institutionnelles en vue dans le secteur des énergies’’ est le thème choisi par ces quatre syndicats.

    ‘’Quatre syndicats se sont regroupés au sein de la CSTS pour célébrer cette journée (…) c’est une manière de fusionner et de joindre toutes nos forces, tout en se réunissant au sein d’une seule organisation’’, a expliqué Adama Ndiaye secrétaire général de la sous-section du Syndicat des cadres de la SENELEC (SYCAS) de Matam et membre de la CSTS.

    Le syndicaliste intervenait à l’occasion de la célébration de la fête du travail dans les locaux de l’agence SENELEC de la région.

    ‘’L’Etat du Sénégal compte faire de la SENELEC un holding avec plusieurs filiales, dont le gaz, la production, le transport et la distribution-vente. Ces réformes institutionnelles vont entraîner plusieurs changements. Les travailleurs devront faire face à l’exigence de la préservation de leurs intérêts’’, a poursuivi M. Ndiaye.

    A travers des panels d’échanges les syndicalistes ont discuté la manière dont ‘’l’unité syndicale va faire face à ces réformes attendues dans le secteur des énergies pour permettre aux travailleurs d’être à mesure d’avoir toutes les informations’’.

    La Convergence des syndicats des travailleurs de la SENELEC est composée du Syndicat des travailleurs de l’électricité (SUTELEC), du Syndicat démocratique des travailleurs de l’énergie (SUDETEN), du Syndicat des travailleurs des énergies du Sénégal (SYNTES) et du Syndicat des cadres de la SENELEC (SYCAS).

    AT/MTN

  • SENEGAL-SOCIAL / Thiès : les cheminots retraités réclament 10 millards FCFA de pensions

    SENEGAL-SOCIAL / Thiès : les cheminots retraités réclament 10 millards FCFA de pensions

    Thiès, 1-er mai (APS) – Les travailleurs des chemins de fer ex-temporaires ont réclamé lundi à Thiès (ouest) lors d’une activité marquant la fête du travail, la régularisation de leurs pensions de retraite par le versement à l’Institution de prévoyance retraite (IPRES) d’arriérés d’un montant global de 10 milliards de FCFA. 

    Lors d’un sit-in devant la Bourse du travail de Thiès, des membres du bureau de l’entente des retraités ont sollicité la diligence du Chef de l’Etat, suite à la signature d’un protocole d’accord entre l’Etat et les travailleurs des chemins de fer.

     »Après 30 à 40 ans de service, au moment où nous devions nous reposer, nous voilà dans la rue en train de réclamer notre dû », a dit Bou Diallo.

    Depuis six ans, nous courons derrière cette régularisation, mais nous n’y parvenons et pourtant c’était un protocole d’accord dûment signé entre l’Etat du Sénégal et les travailleurs de la régie des chemins de fer », a-t-il dit.

    Il a interpellé le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) Mody Guiro, pour qu’il se saisisse du dossier des cheminots retraités.

    Selon lui, l’enveloppe globale des arriérés de retraite dus aux quelque 1.300 cheminots retraités est évaluée à 10 milliards de FCFA.

    Les travailleurs demandent que leurs pensions soient régularisées, pour qu’ils puissent percevoir leur  »pension normale », amputée d’une partie, en raison d’un versement incomplet des sommes dues par l’Etat à l’IPRES.

     »Nous sommes fatigués ! », ont-il lancé en choeur, tenant des pancartes.

    Ils ont évoqué les difficultés qu’ils traversent en tant que pères de famille du fait de cette situation.

    ADI/MTN

  • SENEGAL-COLECTIVITES- DEVELOPPEMENT / Kahi : les sociétés invitées à s’acquitter de leurs responsabilités sociétales d’entreprise

    SENEGAL-COLECTIVITES- DEVELOPPEMENT / Kahi : les sociétés invitées à s’acquitter de leurs responsabilités sociétales d’entreprise

    Kahi (Kaffrine), 1er mai (APS) – Les entreprises implantées dans la commune de Kahi (Kaffrine, centre) doivent s’acquitter de leurs responsabilités sociétales d’entreprises (RSE) en vue de contribuer au développement économique du terroir, a estimé le maire de cette localité El Hadji Aliou Diané.

    ‘’Nous invitons les entreprises qui sont implantées dans la commune de Kahi à s’acquitter de leurs responsabilités sociétales d’entreprises, afin de davantage contribuer au développement économique de la zone’’, a notamment déclaré le maire de Kahi.

    M.Diané s’exprimait en marge de la finale du championnat populaire de la localité en présence du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Seydou Sow, par ailleurs maire de la commune de Kaffrine.

    ‘’La commune de Kahi regorge d’énormes potentialités et des ressources naturelles qui demandent à être exploitées’’, a fait valoir son maire.

    El Hadji Aliou Diané par ailleurs directeur de la Promotion de l’habitat au ministère de l’Urbanisme, a réaffirmé son intention de construire des ‘’mini-forages et des fermes agricoles dans la commune (…) pour mieux subvenir aux besoins des populations confrontées parfois à d’énormes difficultés’’.

    Le maire de Kahi a aussi sollicité le concours de l’Etat et plus d’accompagnement pour réaliser les défis liés à  l’électrification rurale, l’adduction en eau potable, à la construction d’une tribune pour le stade municipal, ainsi que d’autres infrastructures socio-économiques de base.

    CTS/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Gandiaye : un homme de 22 ans se jette mortellement dans un puits (famille)

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Gandiaye : un homme de 22 ans se jette mortellement dans un puits (famille)

     

    Gandiaye (Kaolack), 1er mai (APS) – Un jeune âgé de 22 ans a perdu la vie dimanche en se jetant dans un puits au quartier Ngoulagne dans la commune de Gandiaye (Kaolack, centre), a appris l’APS de sa famille.

    Le drame s’est produit aux environs de 17 heures dans un puits foré dans l’enceinte de la concession familiale.

    Le jeune Papa Babacar Diouf, qui vivait chez ses parents à Gandiaye, souffrait de crise d’épilepsie, selon ses proches.

    Les éléments de la brigade polyvalente de la gendarmerie territoriale de Gandiaye se sont rendus sur les lieux pour extraire le corps et procéder aux constats d’usage avant d’ouvrir une enquête pour déterminer les véritables causes de cette chute mortelle.

    ADE/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Macky Sall inaugure une zone d’activités des mécaniciens, mardi

    SENEGAL-SOCIETE / Macky Sall inaugure une zone d’activités des mécaniciens, mardi

    Dakar, 30 avr (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, va procéder mardi à l’inauguration de la zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA) située sur la Route nationale numéro un, à gauche du croisement Yenne, en allant vers Mbour (ouest), annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    La cérémonie, prévue à partir de 15 heures, va se dérouler en présence du ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, selon le communiqué.

    BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEMOIRE / L’ambassadeur de France aux Tirailleurs sénégalais : « Notre dette à votre égard est immense »

    SENEGAL-AFRIQUE-MEMOIRE / L’ambassadeur de France aux Tirailleurs sénégalais : « Notre dette à votre égard est immense »

    Dakar, 30 avr (APS) – L’ambassadeur de France au Sénégal, Phillippe Lalliot, a reconnu, samedi, l’ »immense dette » que son pays doit aux Tirailleurs sénégalais dont neuf viennent de rentrer définitivement au bercail, après une longue lutte pour la reconnaissance de leurs sacrifices.

    Il s’exprimait lors d’une réception organisée samedi soir dans les jardins de sa résidence, en l’honneur des neuf anciens combattants en question, âgés entre 96 et 85 ans et issus de la dernière génération du régiment de Tirailleurs dissout en 1960.

    Il s’agit de Yoro Diaw, Oumar Diémé, Maciré Sy, Mor Diop, Gorgui Mbodji, Younboussa Sonko, Daouda Faye Badji, Ousmane Sagna et Ndongo Dieng. Le diplomate les a présentés de “héros que le Sénégal et la France ont en partage ».

    Ces Tirailleurs étaient contraints de vivre en France au moins six mois dans l’année depuis plus de trente ans pour pouvoir bénéficier, dans son intégralité, de leur pension de retraite de 950 euros, soit quelque 600.000 francs CFA, ces anciens de l’armée française sont rentrés au bercail vendredi, après avoir obtenu en janvier dernier une dérogation leur permettant de percevoir leur dû au Sénégal.

    3Vous portez en vous et vous représentez à nos yeux tous ces soldats d’Afrique qui se sont illustrés (…) durant les deux guerres mondiales (…), notamment en Indochine et en Algérie. Notre dette à leur égard, à votre égard est immense à la mesure des sacrifices consentis, a déclaré Philippe Lalliot.

    « Nous mesurons ce que nous vous devons, je veux vous assurer que nous nous tiendrons à vos côtés comme vous l’avez été aux côtés des nôtres », a-t-il ajouté, avant de saluer la mémoire de « tous ces soldats », de leurs aînés disparus et de leurs compagnons d’armes.

    « Vous êtes une part de l’histoire et de la mémoire que la France et le Sénégal ont en partage. Nous leur devons, nous vous devons la relation entre nos deux pays telle qu’elle est aujourd’hui, solide et apaisé, nous n’oublierons pas », a assuré l’ambassadeur de France au Sénégal.

    Selon le diplomate français, ces Tirailleurs « sont les dépositaires des liens complexes, entremêlant au cours des siècles, la lumière et les ombres entre le Sénégal et la France ».

    « Nous leur devons, nous vous devons la France telle qu’elle est aujourd’hui, libre et souveraine », a insisté Phillippe Lalliot en s’adressant à ces anciens combattants. Il leur a transmis « le message de reconnaissance » du président Emmanuel Macron qui les avait déjà reçus à l’Élysée, le 14 avril dernier.

    « Comme vos pères, vos grands-pères, vous vous êtes battus pour la France devenue votre patrie, bon retour au Sénégal à vous héros, la nation vous dit sa reconnaissance », a dit le président français dont le message a été lu par l’ambassadeur de France.

    Une reconnaissance institutionnelle, mais aussi artistique

    Selon le diplomate français, ce « cycle de reconnaissance » à l’égard de ces Tirailleurs a débuté par l’acquisition de la nationalité française en 2017 et le baptême d’une grande place de Paris du nom des tirailleurs. Il a aussi cité la cérémonie de commémoration du souvenir de l’engagement des Tirailleurs organisée pour la première fois le 11 novembre dernier.

    « Cette reconnaissance a été aussi celle des arts et de la culture », selon le diplomate, évoquant « les nombreuses œuvres artistiques qui se sont appropriées cette histoire, du cinéma à la peinture en passant par la photographie ».

    L’histoire des Tirailleurs est racontée au cinéma avec les films « Camp de Thiaroye » (1988) du cinéaste Sembène Ousmane et « Tirailleurs » (2022) de Mathieu Vadepied.

    La littérature n’est pas en reste avec « Hosties noires » (1948), un recueil de poèmes de Léopold Sédar Senghor, le roman « Frères d’arme » (2018) de David Diop et à travers la photographie grâce à Omar Victor Diop.

    Pour l’ambassadeur de France au Sénégal, ces œuvres « sont certainement les meilleurs vecteurs d’une nécessaire transmission entre les générations. […] ». Les jeunesses sénégalaises et françaises « se nourrissent de vos exemples et perpétuent votre souvenirs », a-t-il souligné en parant des Tirailleurs.

    Il a de même salué l’engagement de l’association pour la mémoire et l’histoire des Tirailleurs sénégalais, présidée par Aïssata Seck, ajoutant que sans « la détermination et la force de conviction [de cette dernière], ces retours au pays n’auraient pas pu se faire à Dakar et dans tout le Sénégal ».

    Aïssata Seck a pris la parole pour revenir sur le processus ayant abouti au retour des neuf Tirailleurs dont deux étaient déjà à Dakar et ont participé à la réception organisée à la résidence de l’ambassadeur de France.

    Yoro Diaw s’est exprimé à son tour au nom des anciens combattants, rappelé leur engagement pour le Sénégal.

    « Nous remercions les autorités sénégalaises et notre pays d’origine. On a toujours été à la garde de ce nom qu’est le Sénégal et toutes les actions de combat réalisés, c’est au nom de notre pays, nous n’avons jamais fui le combat », a-t-il dit, ajoutant également que « la France a beaucoup fait pour l’Afrique ».

    Ces neuf Tirailleurs sénégalais avaient été accueillis vendredi à l’aéroport de Diass avant d’être reçus au palais de la République par le chef de l’Etat Macky Sall. Il les a tous été élevés au grade de la dignité de grand officier de l’Ordre national du Lion.

    Colonel de la gendarmerie, Gorgui Dieng, qui a plafonné les distinctions nationales, a été lui élevé dans la dignité de grand-croix de l’Ordre national du Lion.

     

    FKS/BK

  • SENEGAL-TIC / 150 entreprises étrangères attendues à la « Semaine du numérique » (Moussa Bocar Thiam)

    SENEGAL-TIC / 150 entreprises étrangères attendues à la « Semaine du numérique » (Moussa Bocar Thiam)

    SÉNÉGAL-TECHNOLOGIE

    Mbour, 30 avr (APS) – Plus de cent-cinquante entreprises étrangères participeront à la Semaine du numérique qui sera organisée du 16 au 20 mai prochain à Dakar, a annoncé le ministre de la Communication, des Technologies et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    Ces entreprises étrangères viendront « proposer des solutions dans les matières du numérique », a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes à Mbour, où séjournait la caravane organisée dans le cadre de la vulgarisation de la « Semaine du numérique’’, prévue du 16 au 20 mai.

    Le ministre chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information également « réhaussera » de sa présence cet événement qui va avoir une dimension internationale, selon Moussa Bocar Thiam. « Il vient nous accompagner dans tous nos projets connectés », a ajouté le ministre de la Communication.

    Il a fait état de son ambition de réunir « plus de cent-cinquante mille jeunes » pour « les connecter au numérique » lors de cette manifestation qui sera marquée par la remise du « prix du chef de l’Etat pour l’innovation » dont le lauréat va recevoir une prime de « trente millions de FCFA ».

    « Le président de la République veut tout faire pour inciter les jeunes à s’intéresser au numérique », a insisté le ministre de la Communication, selon lequel « cent-trente » personnes ont pris part à cette compétition, en l’occurrence le prix du chef de l’Etat pour l’innovation.

    Moussa Bocar Thiam était à la tête de la caravane de la Semaine du numérique qui a sillonné samedi les communes de Diass, Malicounda, Mbour, Fatick et Kaffrine pour vulgariser le sens de la Semaine du numérique.

    « Les Sénégalais ne doivent pas être en reste de cette révolution industrielle », a-t-il dit au sujet  de l’outil numérique.

    CS/BK

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-HOMMAGE / Une pluie d’éloges pour accompagner Mame Less Camara « au panthéon des immortels »

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-HOMMAGE / Une pluie d’éloges pour accompagner Mame Less Camara « au panthéon des immortels »

    Dakar, 30 avr (APS) – Une foule nombreuse, émue et recueillie a accompagné le journaliste Mame Less Camara à sa dernière demeure, dimanche, en milieu de journée, à l’issue d’une levée du corps marquée par des témoignages sur les qualités humaines et professionnelles du disparu.

    Le couloir menant à la morgue de l’hôpital Principal de Dakar avait très tôt refusé du monde, en ce jour de tristesse infinie.

    Des membres de l’Association des imams et oulémas du Sénégal, de figures publiques, quelques membres du cabinet du chef de l’Etat, des sommités intellectuelles, des hommes et femmes de médias, toutes générations confondues, s’étaient donné rendez-vous pour un dernier au revoir, un dernier hommage à une figure marquante de la presse sénégalaise. Mame Less Camara méritait cette présence forte et de qualité. Il méritait encore plus de la part de confrères qui lui doivent beaucoup, souvent tout.

    La clameur habituelle du centre-ville dakarois semble avoir disparu comme par enchantement, pour laisser place à un calme et une sobriété plus conformes à l’humilité et à la vie digne que fut celle de Mame Less Camara.

    Des qualités qui  ont permis au défunt de briller par une dernière marque de sobriété et d’humilité.

    Ces deux qualités ont servi de fil conducteur à un journal de témoignages qui a captivé un auditoire visiblement dévasté par l’immensité de la perte.

    La famille de Mame Less Camara, par la voix de son porte-parole du jour, a ouvert le carnet des témoignages par un propos dont l’écho s’imposait à toute l’assistance.

    « Mame Less Camara était le meilleur de toute sa famille en termes de qualités humaines », a dit Malick Sow porte-parole de la famille. « Mame Less Camara est un digne fils de notre famille qui a servi son pays avec désintéressement (…) », a répété ce porte-parole.

    « Il était le meilleur d’entre nous », a renchéri Bécaye Mbaye, qui a insisté pour que le protocole soit réaménagé afin qu’il puisse témoigner de sa reconnaissance à l’égard du défunt.

    « Je ne figure pas sur la liste des personnes choisies pour prendre la parole. Mais je ne peux pas ne pas dire un mot sur Mame Less, parce que je suis moi-même la preuve vivante de sa bonté (…). C’est lui qui m’a donné ma chance dans ce métier », dit cet ancien présentateur de journal en wolof devenu un célèbre chroniqueur de lutte.

    Le nom de Mame Less Camara se confond avec l’éthique et la déontologie journalistique. Le défunt a eu plusieurs titres dans sa vie mais « il est parti avec le titre de responsable engagé au sein du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED) où il a siégé pendant 14 années », a témoigné Ibrahima Souleymane Ndiaye, membre de tribunal des pairs de cette instance.

    « Mame Less était la sentinelle de la profession. Son niveau d’engagement pour le respect de l’éthique et de la déontologie était profond », a ajouté l’ancien directeur de la Télévision nationale dont les propos ont été coupés par un trop plein d’émotions.

    Au nom de la corporation, Mamoudou Ibra Kane a rendu hommage à « un père connu pour son immense générosité et son extrême intransigeance avec les faits et le travail bien fait ».

    « Mame Less Camara incarne à la fois le Journaliste et le Journalisme avec un grand J. Je me demande si son décès n’annonce pas la mort du journalisme au Sénégal, tellement il était intégral et intransigeant avec la sacralité des faits », a-t-il dit.

    « Mame Less Camara a choisi de se mettre à l’ombre tout en mettant la lumière sur tant d’hommes et de femmes politiques. Il était un combattant de la démocratie, de la liberté et de la République qui restera au panthéon des immortels. Il mérite un geste d’hommage (…) », a ajouté Mamoudou Ibra Kane.

    Le porte-parole du gouvernement a salué en Mame Less Camara « la conscience inégalée des responsabilités et la haute maitrise des enjeux ».

    Au nom du chef de l’Etat, Abdou Karim Fofana a magnifié « la sobriété, l’honnêteté, l’engagement, le professionnalisme et la rigueur (…) d’un éclaireur du destin de son peuple ».

    Un éclaireur inhumé au cimetière de Yoff, à Dakar, en présence d’une foule encore plus nombreuse mais toujours calme et patiente. Le comportement le plus en accord avec l’esprit d’humilité et de sobriété du disparu.

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Kahone : trois morts enregistrés dans un accident de la circulation

    SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Kahone : trois morts enregistrés dans un accident de la circulation

    Kahone (Kaolack), 30 avr (APS) – Trois personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans un accident de la circulation survenu dimanche à hauteur du foirail de Kahone, dans la région de Kaolack (centre), a appris l’APS de sources sécuritaires.

     

    L’accident a été provoqué par l’éclatement d’un des pneus d’un  bus de transport en commun, en provenance de Diaobé, dans la région de Kolda (sud), ont indiqué les mêmes sources.

    Le véhicule s’est alors renversé sur la route, provoquant ce drame.

    Les corps des victimes ont été déposés à la morgue du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack où ont été également admis les blessés.

     

    ADE/BK

     

  • SÉNÉGAL-SOCIETE-TIC / Moussa Bocar Thiam appelle les jeunes à s’approprier davantage le numérique

    SÉNÉGAL-SOCIETE-TIC / Moussa Bocar Thiam appelle les jeunes à s’approprier davantage le numérique

    Mbour, 30 avr (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, appelle les jeunes à s’approprier le numérique, un outil qui sera selon lui « le plus grand pourvoyeur d’emplois sous peu ».

    « [Le numérique est] un outil magique qui doit intéresser les jeunes », a-t-il déclaré dans un entretien avec des journalistes, samedi, à Mbour, dans le cadre de la caravane de la Semaine du numérique.

    Cette dernière avait auparavant sillonné les communes de Diass et Malicounda avant d’arriver à Mbour. Elle est ensuite attendue dans plusieurs autres localités où elle va passer en faisant le tour du Sénégal.

    Le numérique représente « le présent et le l’avenir », plus généralement « la connectivité et le numérique constituent une opportunité », a insisté le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Selon lui, dans les dix prochaines années, le numérique « sera le premier foyer de création d’emplois avec des opportunités quasi illimitées ».

    Il a exhorté les jeunes « à agir pour influer, susciter l’émulation et l’intérêt pour le numérique », notant que de plus en plus de personnes vivent du numérique, à l’image des influenceurs.

    Moussa Bocar Thiam considère que les nouvelles technologies « sont les seuls instruments qui peuvent permettre à l’Afrique de combler son [retard par rapport à] l’Occident ».

    Il juge que combler ce gap est d’autant plus possible que « les besoins du jeune Sénégalais en termes de connectivité, de connexion et de capacité sont les mêmes que ceux du jeune New-Yorkais ».

    « C’est vraiment un outil magique qui nous permet de rattraper le retard considérable de notre continent », a-t-il dit, avant d’inviter les collectivités territoriales à se doter de points focaux dans le secteur du numérique.

    Il a également exhorté les jeunes à « faire bon usage » de ces outils technologiques, les appelant à la prudence et à la responsabilité dans l’utilisation des instruments numériques. « Il faut faire attention pour éviter de détruire des vies à travers les réseaux sociaux », leur a-t-il lancé.

     

    Cette tournée lancée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique va précéder le lancement de la plateforme Sénégal Connect.

    Selon Raky Kane, coordinatrice de ladite plateforme, cette initiative vise à « connecter tout le Sénégal pendant une semaine, du 16 au 20 mai, au Grand Théâtre de Dakar, et autour du numérique ».

    Aussi le ministre de la Communication a-t-il  invité les jeunes à faire de ce « grand et important » événement une réussite en y participant « massivement ».

     

    CS/BK