Catégorie : Société

  • SENEGAL-SOCIAL / L’augmentation du montant de la bourse familiale effective dès le prochain paiement (DGPSN)

    SENEGAL-SOCIAL / L’augmentation du montant de la bourse familiale effective dès le prochain paiement (DGPSN)

    Dakar, 29 avr (APS) – L’augmentation annoncée du montant de la bourse de sécurité familiale, de 25.000 à 35.000 francs CFA, sera effective dès le prochain paiement que les bénéficiaires recevront, a-t-on appris de la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Aminata Sow.

    « C’est une décision du chef de l’Etat Macky Sall annoncée le 31 décembre 2022. Cette augmentation est une heureuse nouvelle d’autant plus que présentement, nous vivons une inflation qui est une conséquence de la pandémie à Covid-19 mais également de la guerre en Ukraine », ce qui s’est traduit par un pouvoir d’achat « en chute », a-t-elle dit lors d’un entretien avec l’APS.

    « Pour faire face à ces chocs, le président de la République a revu le montant [de la bourse de sécurité familiale] qui passe de 25000 francs à 35 000 francs CFA ». Le budget devant financer cette augmentation « est déjà libéré, a indiqué la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale.

    Une autre mesure porte sur l’extension de la bourse de sécurité familiale aux détenteurs de la carte d’égalité des chances, à savoir les personnes vivant avec un handicap.  « Nous sommes en phase d’enrôlement de ces personnes bénéficiaires », a annoncé Mme Sow.

    SBS/BK

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / Moussa Bocar Thiam : « Mame Less Camara fut un défenseur infatigable de la dignité de la presse »

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / Moussa Bocar Thiam : « Mame Less Camara fut un défenseur infatigable de la dignité de la presse »

    Dakar, 29 avr (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a salué la mémoire du défunt journaliste sénégalais Mame Less Camara, le qualifiant de « défenseur infatigable de la dignité de la profession et des médias ».

     

    « Sa double casquette de formateur et de syndicaliste, pour avoir été secrétaire général du syndicat des journalistes, ont fait de lui un défenseur infatigable de la dignité de la profession et des médias », écrit-il à propos de Mame Less Camara, décédé samedi à Dakar, des suites d’une maladie.

    « Le Sénégal vient de subir une immense perte avec son décès […]. Il laisse derrière lui un grande vide », a-t-il ajouté dans un communiqué dont une copie a été transmise à l’APS.

     

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM. Il a aussi lancé la chaîne de télévision DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il y a quelques années.

     

    Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

     

     »Mame Less Camara était une référence. Il était un professionnel accompli doublé d’un intellectuel fécond et très dense. Des générations de journalistes gardent de lui le souvenir d’un homme digne, intègre et très généreux dans le partage des connaissances », a dit le ministre de la Communication.

     

    Le défunt, qui fut formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), est  »resté le même, inoxydable », même après plusieurs décennies de pratique professionnelle, dans le public et le privé.  »Il n’a jamais vacillé sur les principes. Sur l’éthique et la déontologie, il ne transigeait pas [non plus] », a souligné Moussa Bocar Thiam.

    Il a conclu en présentant ses  »sincères condoléances » à  »la grande famille de la presse ».

     

    BK

     

     

     

     

  • SÉNÉGAL-SOCIETE-VISITE / Macky Sall chez le khalife général des mourides pour lui présenter ses condoléances

    SÉNÉGAL-SOCIETE-VISITE / Macky Sall chez le khalife général des mourides pour lui présenter ses condoléances

    Touba, 29 avr (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a effectué, samedi, une « visite privée » à Touba où il est venu présenter ses condoléances au Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, suite au rappel à Dieu de Sokhna Daba Diallo, épouse du marabout.

    Le président Sall est arrivé aux environs de 12h30 à la résidence du khalife, sises à Darou Tanzil. Il a été accueilli par quelques dignitaires religieux, parmi lesquels Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, porte-parole du khalife général des mourides.

    Le chef de l’Etat était en compagnie du tout nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et du ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Sa visite intervient 48 heures après le rappel à Dieu de Sokhna Daba Diallo.

    À l’occasion de cette visite pour présenter ses condoléances et celles de la nation au patriarche de Darou Minane, Macky Sall a été accompagné par le nouveau président du Conseil économique social et environnemental (CESE) Abdoulaye Daouda Diallo et Antoine Diome ministre de l’Intérieur.

    « Quand j’ai reçu la nouvelle [de ce décès], j’ai pris mon téléphone pour vous appeler. Mais il fallait que je me déplace pour vous présenter mes condoléances », au nom de la nation, a déclaré le président Macky Sall.

    Le porte-parole du khalife général des mourides a remercié le chef de l’État, au nom Serigne Mountakha Bassirou Mbacké avec lequel le président Sall s’est ensuite entretenu en privé, à la fin de sa visite.

    CGD/BK

     

  • SENEGAL-SOCIAL-PERSPECTIVES / Vers une recertification des ménages bénéficiaires de la Bourse de sécurité familiale

    SENEGAL-SOCIAL-PERSPECTIVES / Vers une recertification des ménages bénéficiaires de la Bourse de sécurité familiale

    Dakar, 29 avr (APS)- La déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN), Aminata Sow, annonce que ses services vont engager « une recertification » des ménages bénéficiaires du programme bourses de sécurité familiale (BSF), en vue de les accompagner à assurer leur autonomie économique.

    « Nous allons vers la recertification des ménages bénéficiaires de la bourse de sécurité familiale. Au départ, le programme était conçu pour y maintenir les ménages pendant cinq ans. Aujourd’hui, en moyenne, ils ont fait dix ans. Cependant, sur décision du chef de l’Etat, nous les avons maintenus, car il faut être sûr d’une amélioration de leurs conditions de vie à leur sortie du programme », a-t-elle expliqué.

    Selon Aminata Sow, la « recertification » va consister à faire une évaluation de la situation économique des ménages bénéficiaires, pour déterminer ceux qui seront appelés à quitter le programme, en vue d’enrôler d’autres familles.

    Elle a clarifié le sens des concepts utilisés pour caractériser la situation des ménages bénéficiaires dont certains peuvent être considérés comme vivant « dans la pauvreté ou l’extrême pauvreté ». Un ménage confronté à une extrême pauvreté est un ménage qui ne peut pas assurer les trois repas quotidiens, a précisé la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale.

    Ce qui correspond à des revenus de moins d’un dollar, selon les critères en vigueur à l’international.

    SBS/BK

     

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / L’hommage des pairs à Mame Less Camara, un « père » pour beaucoup de jeunes journalistes

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / L’hommage des pairs à Mame Less Camara, un « père » pour beaucoup de jeunes journalistes

    Dakar, 29 avr (APS) – Des acteurs des médias et personnalités publiques, réagissant au décès de Mame Less Camara, des suites d’une maladie, ont salué la mémoire d’un « journaliste emblématique » et d’une figure majeure de la presse sénégalaise dont la bonne réputation dépassait le monde des médias.

     

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM. Il a aussi lancé chaîne de télévision DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM) il y a quelques années.

     

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

    Mame Less a aussi dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) dans les années 1990.

    Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

     

    Dans leurs réactions, notamment à travers les réseaux sociaux, de nombreux confrères du défunt journalistes ne tarissent pas d’éloges à l’égard de cette icône de la presse nationale.

     

    Le journaliste Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise et président d’honneur de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), a rendu hommage à « un excellent pédagogue qui a marqué les étudiants en journalisme qui lui vouaient une grande admiration ».

     

    « Malgré ses soucis de santé, Less s’organisait toujours pour dispenser son enseignement. Il était un excellent formateur, un grand professionnel et un homme positif dans la vie de tous les jours », a déclaré M. Koumé.

     

    Alassane Samba Diop, directeur général du groupe Emedia, a salué « un journaliste intégral, un philosophe, un fin analyste, un homme d’un grand cœur avec une générosité chevillée au corps ». « Less était un seigneur dans la plénitude des mots », a-t-il ajouté au sujet du défunt qui a fait partie de ses formateurs au Cesti, l’école de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

     

    Ballé Preira, qui a fait ses débuts à Walf FM avec Mame Less Camara comme directeur à la fin des années 1990, se souvient d’un « brillantissime professionnel ».

     

    « Je ne peux décrire le plaisir que j’avais à l’écouter sur le métier journalistique et la politique (…). Son émission face-à-face sur la RTS [Radio publique] était du grand art de l’interview journalistique », s’est souvenu M. Preira, qui dirige désormais le service communication du ministère des Finances et du Budget.

    Le journaliste Serigne Adama Boye, ancien rédacteur en chef de l’APS, a de son côté salué la mémoire d’un « sympathique ainé (…) à la voix et à l’esprit rares ».

     

    Eveline Fakir, ancienne secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères du Tchad et vice-présidente de la Haute autorité des médias audiovisuels, pleure un « second père et un gérant du laboratoire radio au CESTI », où elle a fait sa formation de journaliste.

     

    Plusieurs autres confrères ont insisté sur les qualités humaines du disparu. « Mame Less Camara avait des qualités livresques et professionnelles. La presse sénégalaise sera si orpheline de son éthique, de son humilité et de sa sagesse », écrit Mor Talla Gaye, journaliste au groupe Futurs Médias.

     

    « Quelle terrible perte. Less était tout simplement bon », a réagi l’administrateur général de la Maison de la presse Babacar Touré, Bara Ndiaye.

     

    L’ancien directeur de la station de radio privée Sud FM, Oumar Diouf Fall, a insisté sur l’humilité et la générosité de son confrère. « Mame Less Camara était un brillant journaliste avec un talent rare (…) en plus d’un sens de l’humour prononcé, un humour utile », a-t-il souligné.

     

    « J’ai pu apprécier ses qualités exceptionnelles au cours des cinq années que nous avons passées ensemble au CORED (Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie), le tribunal des pairs. Il était profondément attaché au respect par les journalistes des règles de base de notre profession », a témoigné Cheikh Tidiane Fall, ancien journaliste au quotidien Le Soleil (public).

     

    Le journaliste Sidy Diop, parle de Mame Less Camara comme d’un journaliste « inspirant, un intellectuel généreux, un homme attachant et un maitre reconnu par plusieurs générations de journalistes ».

     

    L’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a salué la mémoire d’un journaliste qui était « sans compromis » avec le pouvoir économique comme politique.

     

    Enfin, l’ancienne secrétaire générale du SYNPICS, Diatou Cissé, estime que Mame Less Camara a été « un modèle achevé d’intégrité (…) qui était très détaché des choses et des mondanités ».

     

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-COLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Kaffrine : le maire de Mabo plaide pour le bitumage de la route reliant sa commune à Birkelane

    SENEGAL-COLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Kaffrine : le maire de Mabo plaide pour le bitumage de la route reliant sa commune à Birkelane

    Mabo (Kaffrine), 29 avr (APS) – La commune de Mabo, dans la région de Kaffrine (centre), compte sur  »un appui conséquent » des pouvoirs publics pour la sortir de ses difficultés, ce qui passe notamment par le bitumage de la route la reliant à Birkelane, a indiqué son maire Aliou Cissé.

     

    « Il est grand temps que l’axe Birkelane-Mabo soit bitumé [pour faciliter les déplacements] des populations qui empruntent cette voie depuis des décennies, avec toutes les difficultés du monde », a plaidé le premier magistrat de Mabo.

    Intervenant vendredi sur les antennes d’une radio locale dont il était l’invité, l’édile a rappelé que le bitumage de la route reliant Mabo à Birkelane est « une vieille doléance des populations, qui ne savent plus à quel saint se vouer, à part espérer le soutien du président de la République, Macky Sall ».

    « Notre localité manque presque de tout. Nous voulons un appui conséquent de l’État, c’est une nécessité vitale et une demande socio-économique, vu toutes les potentialités de cette contrée », a dit Aliou Cissé, également membre du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

    Les femmes de Mabo, par exemple, rencontrent parfois « beaucoup de difficultés » pour écouler leurs produits dans les marchés hebdomadaires. De même, les évacuations sanitaires vers les districts de Birkelane ou Kaolack posent problèmes, en raison de l’état des routes, selon le maire.

    Il signale par ailleurs que seuls 8 des 46 villages de sa commune sont électrifiés, ce qui constitue, dit-il, « une véritable préoccupation » pour les populations concernées, alors que « le manque d’eau est toujours là ».

    La mairie de Mabo, pour sa part, « est en train de faire des efforts pour trouver des réponses aux difficultés des populations », a assuré l’édile.

    CTS/BK

     

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / Macky Sall rend hommage à Mame Less Camara, « un seigneur de la plume et du verbe »

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / Macky Sall rend hommage à Mame Less Camara, « un seigneur de la plume et du verbe »

    Dakar, 29 avr (APS) – Le président de la République, Macky Sall a rendu hommage au journaliste Mame Less Camara décédé samedi, à Dakar, saluant la mémoire d’un « seigneur de la plume et du verbe ».

     

    « Je salue la mémoire d’un seigneur de la plume et du verbe, un homme bon, intègre et généreux », a notamment écrit le chef de l’Etat dans un message publié sur ses réseaux sociaux.

     

    Selon Macky Sall, Mame Less Camara, « un grand éditorialiste et chroniqueur », fut « un modèle pour des générations de journalistes » sénégalais.

     

    Le défunt, figure majeure de la presse sénégalaise, a été rappelé à Dieu dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar, des suites d’une maladie, a-t-on appris de sources proches du défunt.

     

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, DTV, FEM FM puis dernièrement la Télévision futurs médias (TFM).

     

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

     

    Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

     

    Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.

     

    La levée du corps, initialement prévue samedi à 16 heures, a été reportée à dimanche, 10 heures. Elle sera suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff.

     

    MTN/BK

  • SENEGAL-PRESSE-NECROLOGIE / Décès du journaliste Mame Less Camara

    SENEGAL-PRESSE-NECROLOGIE / Décès du journaliste Mame Less Camara

    Dakar, 29 avr (APS) – Le journaliste sénégalais Mame Less Camara, figure majeure de la presse sénégalaise, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar, des suites d’une maladie, a-t-on appris de sources proches du défunt.

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, la chaîne DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il ya quelques années.

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

    Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

    Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.

    La levée du corps  prévue initialement Samedi à 16 heures est reportée au dimanche à 10 heures. Elle sera suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff.

     

     

    MTN/BK

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-SANTE / Fonds contre le Covid-19 : le groupe YAW veut mettre en place une haute cour de justice

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-SANTE / Fonds contre le Covid-19 : le groupe YAW veut mettre en place une haute cour de justice

    Dakar, 29 avr (APS) – Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) a promis, vendredi, à Dakar, de s’atteler, dès la prochaine session de l’Assemblée nationale, à la création d’une haute cour de justice chargée de juger les fonctionnaires présumés avoir détourné des fonds destinés à l’éradication de pandémie de Covid-19 en 2020.

    Les députés de YAW ont promis de mener cette initiative même si d’autres de cette nature n’ont abouti à rien, selon eux, à cause de leurs collègues de Benno Bokk Yaakaar.

    ‘’Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi avait demandé, à la suite du rapport de la Cour des comptes sur [les fonds destinés à la lutte contre] la pandémie de Covid-19, que l’Assemblée nationale se mette aux normes. Autrement dit, qu’elle mette en place une haute cour de justice’’, a rappelé Ababacar Mbaye lors d’une conférence de presse.

    ‘’Le bureau de l’Assemblée nationale a validé cette demande et notre groupe parlementaire va procéder, dès la prochaine session, à la mise en place d’une haute cour de justice’’, a-t-il promis lors d’une conférence de presse.

    Des enquêtes sont en cours pour élucider les soupçons de détournement de fonds publics destinés à éradiquer la pandémie de Covid-19 en 2020, a déclaré le chef du parquet de Dakar, Ibrahima Bakhoum, lors d’une conférence de presse en mars dernier.

    Des partenaires financiers de l’Etat du Sénégal, dont des pays européens, ont également réclamé aux pouvoirs publics sénégalais de poursuivre en justice les auteurs présumés du détournement de ces fonds.

    Selon Ababacar Mbaye, les députés de YAW ont fait plusieurs propositions de loi, qui n’ont abouti à rien.

    ‘’Il y a eu une demande de commission d’enquête déposée par l’honorable député Cheikh Abdou Mbacké, qui portait sur les 200 milliards de francs CFA issus de l’exécution des missions de la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite) […] Il est important qu’on sache aujourd’hui si ce montant a été recouvré et où il est’’, a déclaré M. Mbaye.

    Il rappelle que son collègue Mamadou Lamine Diallo a aussi déposé une demande de commission d’enquête parlementaire sur la pêche en se basant sur un livre du journaliste Cheikh Yérim Seck.

    Ce dernier ‘’a fait état d’un scandale, d’une démarche de contournement des licences de pêche. Ceux qui ont lu le livre notent que les bateaux n’ont plus besoin de licences de pêche [pour] piller nos eaux […] Ils ont accès à des espèces interdites par les licences de pêche’’, a soutenu Ababacar Mbaye.

    ‘’Malheureusement, s’est-il désolé, l’Assemblée nationale n’aura pas la possibilité de connaître la vérité sur ces licences de pêche et ces bateaux battant pavillon sénégalais, parce que la majorité mécanique de Benno Bokk Yaakaar considère, par vote, qu’on ne peut pas aller loin à ce sujet.’’

    Le député élu de YAW soutient que ‘’toutes les propositions de loi de l’opposition ont été rejetées’’, de même que ‘’toutes ses demandes de création de commissions d’enquête parlementaires’’.

    ‘’On peut considérer donc que c’est vraiment notre mission de contrôle de l’action gouvernementale qui est bloquée. L’Assemblée nationale devra se contenter de questions orales ou écrites’’ à cause d’un tel blocage, a-t-il poursuivi.

    ESF

  • SENEGAL-TRAVAIL-INDEMNISATIONS / Une association exige le paiement de la rente d’accident du travail aux ayants droit

    SENEGAL-TRAVAIL-INDEMNISATIONS / Une association exige le paiement de la rente d’accident du travail aux ayants droit

    Dakar, 28 avr (APS) – L’Association nationale des accidentés du travail et leurs ayants droit (ANATAD) a dénoncé le non-paiement de la rente d’accident du travail et a réclamé la mise à jour du Code de la sécurité sociale, a constaté l’APS, vendredi, à Dakar.

    Les membres de l’ANATAD ont rencontré la presse à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.

    ‘’Depuis 2019, nous demandons une revalorisation de la rente d’accident de travail prévue dans le Code de sécurité sociale’’, a dit M. Faye, secrétaire général de ladite association.

    Il soutient que ‘’jusqu’à présent, rien n’a été fait, malgré les directives du chef de l’Etat en Conseil des ministres il y a plusieurs mois’’.

    Le secrétaire général de l’ANATAD, victime d’un accident du travail qui lui a fait perdre l’usage de son pied droit, rappelle que ‘’le Code de la sécurité sociale prévoit la revalorisation des rentes une fois tous les deux ans, si la situation financière de la Caisse de sécurité sociale le permet’’.

    C’est valable aussi lorsqu’‘’il y a une hausse généralisée des prix des denrées’’ de consommation courante, a ajouté Mamadou Faye.

    ‘’Toutes ces conditions sont réunies’’, a-t-il argué, soutenant que la rente d’accident du travail doit donc être payée aux ayants droit. ‘’Mais nous n’avons toujours pas obtenu gain de cause.’’

    Mamadou Faye réclame la mise à jour du Code de la sécurité sociale, lequel ‘’n’a pas été réactualisé depuis 1973’’. ‘’Nous avons sollicité le président de la République pour sa refonte mais les directives du chef de l’Etat n’ont toujours pas été appliquées’’, a signalé M. Faye.

    Des veuves ont pris part à la conférence de presse de l’ANATAD.

    ‘’Chaque année, les veuves doivent fournir un certificat de non-remariage pour faire valoir leurs droits et ceux de leurs enfants, ce qui est inadmissible’’, a martelé Mamadou Faye.

    Le Sénégal étant ‘’un pays à majorité musulmane’’, il estime que le fait d’‘’exiger des veuves qu’elles ne se remarient pas’’ pour conserver des droits sociaux est contraire aux recommandations de l’islam.

    ‘’Beaucoup de personnes sont licenciées abusivement après un accident du travail et laissées à elles-mêmes’’, a dénoncé Mamadou Niang, le responsable des revendications de l’Association nationale des accidentés du travail et de leurs ayants droit.

    ‘’Nous avons observé une grève de la faim, l’année dernière. Des promesses avaient été faites par les autorités’’ à la suite de cette protestation, a dit M. Niang, ajoutant : ‘’Nous avons épuisé tous les moyens d’action. Nous envisageons de radicaliser nos méthodes.’’

    Le 28 avril de chaque année, depuis 1996, le mouvement syndical mondial rend hommage aux victimes des accidents et des maladies du travail.

    La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail est célébrée à la même date, depuis 2003, à l’initiative des Nations unies.

    MFD/ESF/ASG