Catégorie : Société

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Anciens tirailleurs revenus de France : la joie de retrouver la mère-patrie

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Anciens tirailleurs revenus de France : la joie de retrouver la mère-patrie

    Dakar, 28 avr (APS) – Les neuf tirailleurs sénégalais, qui ont décidé de rentrer définitivement au Sénégal, ont été accueillis avec les honneurs, ce vendredi, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).

    L’Etat et des membres de leurs familles se sont mobilisés pour leur réserver une chaleureuse hospitalité à leur arrivée à Diass pour leur retour au bercail après de longues années passées en France.

    Deux ministres, Sidiki Kaba des Forces armées et Aissata Tall Sall des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, sont venus à leur rencontre, en compagnie de hautes autorités militaires.

    Après avoir foulé le sol de la patrie, certains n’ont pu contenir leur joie. « Très heureux de retrouver ma famille, mes frères, mes enfants. C’est une fierté pour moi », a lancé Omar Diémé, originaire du village de Badiana, dans la commune de Djiniaki, dans le département de Bignona.

    Après avoir dit à la presse sa joie de regagner la patrie, l’ancien tirailleur est allé rejoindre le salon d’honneur du pavillon présidentiel.

    Le ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba, et celle des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, avaient fini de s’y installer en compagnie de leurs frères d’armes.

    Agé de 91 ans, mais encore sur ses jambes, Diémé s’est réjoui de la fin des incessants allers-retours qu’il a été contraint d’effectuer entre la France et le Sénégal durant plus de 30 ans. « C’était fatigant », a-t-il lancé, le visage illuminé d’un sourire pour exprimer sa joie. « Maintenant que tout est rentré dans l’ordre… », soupire-t-il.

    Pour célébrer son retour, son frère cadet, Sidy Diémé a fait le déplacement jusqu’à l’aéroport de Diass. Il confie que son frère est désormais devenu le doyen de leur village.

    « C’est une joie immense [de] célébrer leur retour définitif au Sénégal. S’ils veulent retourner en France, ce sera de leur propre gré », déclare-t-il, demandant un accompagnement de l’Etat pour le suivi médical de ces anciens tirailleurs.

    « C’était un peu difficile. Ils encouraient des sanctions en cas d’absence. Ils ont été naturalisés en 2017 par le président Hollande. Il a fait les campagnes d’Indochine et d’Algérie », a déclaré Samba Ousmane S. Diao, fils aîné de Yoro Diao.

    Le doyen des anciens tirailleurs sénégalais, âgé de 95 ans, était retourné en France en 2005 pour ne pas perdre sa pension de retraite. Heureusement pour lui, il avait eu la Légion d’honneur française.

    « Il avait sa carte de combattant pour bénéficier des avantages [se soigner, avoir l’allocation de vieillesse] mais, malheureusement, la France voulait que les anciens tirailleurs restent en France pour six mois et six mois au Sénégal », a expliqué son fils.

    Ndongo Dieng, Ousmane Sagna et leurs camarades sont très émus de retrouver leurs familles et continuer de percevoir leur pension d’allocation minimum vieillesse de 950 euros par mois.

    L’avion d’Air Sénégal à bord duquel ont voyagé les neuf tirailleurs, a atterri à l’AIBD peu après 16 heures. A leur sortie de l’avion, ils ont été accueillis par le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, et la ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall. Les deux ministres les ont accueillis en compagnie des hautes autorités militaires. Des membres de leurs familles ont aussi tenu à faire le déplacement.

    Ils ont par la suite été conduits au salon d’honneur du pavillon présidentiel à bord d’un bus. Trois parmi eux se déplaçaient à bord de fauteuils roulants, tandis que les autres marchaient difficilement à l’aide d’une canne.

    FD/ASG/BK

  • La première édition de la Semaine du numérique démarre le 16 mai prochain

    La première édition de la Semaine du numérique démarre le 16 mai prochain

    Dakar, 28 avr (APS) – Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique annonce organiser la première édition de la Semaine du numérique, du 16 au 20 mai, dans toutes les régions du pays.

    « La Semaine du numérique ‘Sénégal Connect’ est un événement majeur couplé au Grand Prix du chef de l’Etat pour l’innovation numérique », explique un communiqué du ministère.

    « Le numérique, facteur de développement économique et social » en est le thème.

    La « réflexion » qui découlera de la Semaine du numérique permettra de vulgariser les outils numériques, « pour tous les usagers au Sénégal », ajoute le communiqué.

    « Une caravane nationale aux couleurs de ‘Sénégal Connect’ et une campagne de communication nationale en compagnie de journalistes, d’artistes, de comédiens et d’influenceurs web » figurent dans le programme de l’événement.

    BSF/ESF/BK

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Arrivée à l’AIBD des 9 tirailleurs sénégalais qui ont décidé de quitter la France

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Arrivée à l’AIBD des 9 tirailleurs sénégalais qui ont décidé de quitter la France

    Diass (Mbour), 28 avr (APS) – Les neuf tirailleurs sénégalais, qui ont décidé de rentrer définitivement au Sénégal, sont arrivés à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) en provenance de la France, où ils vivaient.

    L’avion d’Air Sénégal à bord duquel ils ont effectué le voyage, a atterri à l’AIBD peu après 16 heures. A leur sortie de l’avion, ils ont été accueillis par le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, et la ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall. Les deux ministres les ont accueillis en compagnie des hautes autorités militaires. Des membres de leurs familles ont aussi tenu à faire le déplacement.

    Ils ont par la suite été conduits au salon d’honneur du pavillon présidentiel à bord d’un bus. Trois parmi eux se déplaçaient à bord de fauteuils roulants, tandis que les autres marchaient difficilement à l’aide d’une canne.

    « Les neuf Tirailleurs, âgés entre 85 et 96 ans, avaient ‘’servi dans l’armée française notamment durant les guerres d’Indochine et d’Algérie. Ils ‘’étaient jusqu’ici contraints de vivre en France au moins six mois par an pour bénéficier d’une pension de retraite’’.

    FG/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-PUBLICATION / Ziguinchor : Elgas présente  son nouveau livre sur « le malaise post colonial »

    SENEGAL-SOCIETE-PUBLICATION / Ziguinchor : Elgas présente son nouveau livre sur « le malaise post colonial »

    Ziguinchor, 28 avr (APS) – Le journaliste et écrivain sénégalais El Hadj Souleymane Gassama dit Elgas  a présenté vendredi à Ziguinchor son nouveau livre intitulé « Les bons ressentiments – Essai sur le malaise post-colonial », une publication dont il espère qu’il va contribuer à  »une relation saine » avec l’ancien colonisateur français.

     

    « L’objectif finale du livre, c’est qu’on arrête de s’enfermer uniquement sur la vision coloniale mais qu’on saisisse l’avenir et que cet avenir soit porteur pour nous », a déclaré l’auteur, docteur en sociologie, lors d’une rencontre d’échanges avec des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ( (UASZ).

    « Je suis à l’UASZ pour proposer aux étudiants notamment ceux de la faculté des Lettres et des Sciences humaines ce que nous avons écrit. Nous avons permis à ce public de découvrir le livre, de se l’approprier’’, a expliqué Elgas au terme de cette rencontre organisée le CREILHAC (Centre de recherches interdisciplinaires sur les langues, la littérature, l’histoire, les arts et la culture), en collaboration avec la bibliothèque centrale de l’université de Ziguinchor.

     

    Il a dti que ce livre revient sur « la blessure coloniale, c’est-à-dire cette relation très particulière qu’on peut entretenir avec la France en recourant à des pensées qui ont existé avant dans les livres de Cheikh Anta Diop, de Léopold Senghor ».

     

    « C’est tout ce que j’exploite dans ce livre pour appeler à un nouveau temps de relations, pour qu’on sorte de ce que j’appelle +les bons ressentiments+, pour qu’on tisse enfin une relation saine, mais surtout qu’on puisse [agir] sur la ressource locale pour qu’elle produise les ressources du développement », a-t-il ajouté.

    MNF/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Le khalife de Médina Baye énonce des pistes de réponse aux problèmes du pays

    SENEGAL-SOCIETE / Le khalife de Médina Baye énonce des pistes de réponse aux problèmes du pays

    Kaffrine, 28 avr (APS) – La solution aux problèmes du Sénégal viendra de la religion et des initiatives que les religieux pouraient être amenés à prendre pour éviter  »certaines dérives » et  »lever les inquiétudes des uns et des autres », estime le khalife général de Médina Baye, Serigne Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass.

    « Nous estimons que seule la religion peut apporter des solutions aux problèmes du pays, donc il faut multiplier les initiatives religieuses pour faire face à certaines dérives [et lever] les inquiétudes des uns et des autres », a dit le marabout, vendredi, en marge d’une visite qu’il effectuait à Santhie Ngalgoné, dans le département de de Kaffrine (centre-ouest).

     

    Le guide spirituel de la cité de Médina Baye, accueilli en grande pompe à Santhie Ngalgoné, a profité de cette occasion pour inviter les fidèles musulmans cultiver l’amour du prochain et l’entraide.

     »Aimons-nous les uns les autres, continuons à croire en Dieu, à privilégier le savoir. Evitons les tiraillements et l’adversité », a-t-il ajouté, en présence de ses représentants dans la région de Kaffrine, Serigne Cheikh Ibrahima Ba et El Hadj Cheikh Saloum Ndao.

    Serigne Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass a félicité les disciples pour l’accueil qui lui a été réservé, avant de prier pour l’émergence et la stabilité du Sénégal et de la sous-région.

     

    « Kaffrine reste une capitale de religion par ses différents érudits, donc il faut s’e féliciter de cela et continuer dans cette dynamique », a-t-il lancé.

    CTS/BK

     

     

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Matam : vers le choix d’un cabinet de communication pour sensibiliser sur la réforme de l’eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Matam : vers le choix d’un cabinet de communication pour sensibiliser sur la réforme de l’eau

    Ourossogui, 28 avr (APS) – Un cabinet de communication sera sélectionné en vue d’informer et sensibiliser les populations du département de Matam (nord-est), sur les avantages de la réforme du secteur public de l’eau, pilotée par la Sénégalaise des eaux rurales (SDER), a indiqué le préfet dudit département, Souleymane Ndiaye.

    « On ne peut pas avoir une adhésion totale à 100% à cette réforme du service public de l’eau. Ce sera la mission dont va se charger le cabinet qui sera uniquement recruté pour aller sur le terrain afin d’informer, éduquer et communiquer sur cette réforme et essayer de convaincre les populations’’, a-t-il dit.

    Le préfet de Matam intervenait jeudi au terme d’un conseil département de développement (CRD) sur l’intégration de la réforme du service public de l’eau, tenu au centre de formation professionnelle de Ourossogui.

    Le directeur de la SDER, Mor Diop, et celui de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamad Ndiaye, les conducteurs de forages et les membres de la Fédération des usagers des forages de la région de Matam (ASUFORM) ont pris part à cette rencontre.

    Le cabinet qui sera choisi, va tenter de convaincre les membres des ASUFORM qui n’ont toujours pas adhéré à la réforme du service public de l’eau, entrée en vigueur dans la commune de Ourossogui depuis le début du mois de mars, a expliqué le préfet de Matam.

    ‘’Une réforme ne peut pas être appliquée sans qu’il n’y ait des difficultés. C’est pour cette raison que nous nous sommes rencontrés entre acteurs territoriaux pour sensibiliser les populations et les usagers de forages sur les avantages de la réforme. Avec la SDER, nous aurons au moins une prestation de qualité’’, a souligné M. Ndiaye.

    Il a signalé que le personnel trouvé sur place va être sauvegardé pour accompagner la SDER dans l’application de la réforme.

    Le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamad Ndiaye, a souligné l’importance de la communication dans l’application de la réforme. Il a ajouté que le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a préconisé de communiquer pour convaincre les usagers de forages et les populations.

    AT/ASB/ASG

  • SOCIETE-MEDIAS-CJRS / Gala national de la presse : un Prix étudiant sera décerné

    SOCIETE-MEDIAS-CJRS / Gala national de la presse : un Prix étudiant sera décerné

    Dakar, 28 avr (APS) – La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) va décerner le Prix étudiant lors de la 11é édition du gala annuel de la presse qui se tiendra le samedi 20 mai 2023 à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, a-t-on appris des organisateurs.

    « Comme innovation majeure du Concours 2023, il y a le Prix étudiant, qui vise à récompenser les meilleures productions et publications faites par les étudiants dans le cadre de leurs activités pédagogiques’’, précise la CJRS dans un communiqué reçu à l’APS,

    La Convention souligne à travers la même source (…) la nécessité « de renforcer les cadres de stimulation et d’encouragement des confrères qui, malgré les difficultés, s’efforcent à réaliser des productions de qualité ».

    Pour l’édition 2023, la Convention des jeunes reporters compte décerner 21 prix aux meilleurs reporters du Sénégal, à raison de trois lauréats pour chaque catégorie.

    Les parrains de cette 11 édition du Gala national de la presse sont Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) pour le Prix télévision ; Ousmane Diallo (ancien du quotidien Le Soleil) pour la Photo.

    Dans ce lot de parrains figure feu Ndatté DIOP (RFM) pour la radio et feu Salif Diallo (APS) pour la presse écrite. La Sonatel a été choisie comme parrain du Prix presse en ligne et le directeur général du COUD, parrain du Prix étudiant.

    Cette 11e édition du Gala national de la presse prévue le samedi 20 mai 2023 à l’hôtel King Fahd Palace,  sera animée par le jeune artiste, Waly Ballago Seck et son orchestre.

    AN/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Guinguinéo : à Ndiago, un enfant de six ans tombe d’une charrette et meurt sur le coup

    SENEGAL-SOCIETE / Guinguinéo : à Ndiago, un enfant de six ans tombe d’une charrette et meurt sur le coup

    Keur Mbaye Lèye (Guinguinéo), 28 avr – Un enfant âgé de six ans, qui est tombé d’une charrette, à Keur Mbaye Lèye, un village de la commune de Ndiago, dans le département de Guinguinéo (Kaolack, centre), est décédé sur le coup, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le drame est survenu mercredi lorsque le conducteur de la charrette a perdu le contrôle de l’animal suite à la coupure des rênes, précise la même source qui ajoute que la victime qui était à bord du véhicule hippomobile a, dans sa chute, cogné violemment la carrosse de la charrette.

    Informés de cet accident, des éléments de la brigade territoriale de gendarmerie de Guinguinéo se sont rendus sur les lieux de l’accident pour les constats d’usage et ont ouvert une enquête pour déterminer les causes du drame.

    Des sapeurs-pompiers de la brigade d’incendie et de secours de Guinguinéo ont déposé le corps sans vie de la victime à la morgue du Centre hospitalier régional El hadji Ibrahima Niasse de Kaolack (CHREIN).

    ADE/ADC

  • SENEGAL-SANTE / Bignona : un cas de rougeole enregistré à Badioncoto (médecin-chef)

    SENEGAL-SANTE / Bignona : un cas de rougeole enregistré à Badioncoto (médecin-chef)

     Ziguinchor, 27 avr (APS) – L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a confirmé le 18 avril dernier un cas de rougeole détecté au poste de santé de Badioncoto, dans le district sanitaire de Bignona, a révélé, jeudi, le médecin-chef de Ziguinchor, Youssouph Tine, dans un communiqué transmis à l’APS.

    « En date du 13 avril 2023, un enfant âgé de quatre ans a été reçu en consultation dans le poste de santé de Badioncoto, dans le district sanitaire de Bignona pour une fièvre, rougeur oculaire, toux et écoulement nasal », a-t-il signalé.

    Il a rappelé que l’enfant avait bénéficié d’un traitement symptomatique à base de paracétamol et d’une couverture antibiotique.  Des prélèvements ont été effectués sur lui le même jour pour suspicion de rougeole. Selon lui, « le diagnostic de rougeole a été confirmé par l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) le 18 avril 2023 ».

    Selon M. Tine, « à la confirmation du diagnostic, le district sanitaire de Bignona a conduit une mission d’investigation qui a permis de relever l’absence de notion de vaccination contre la rougeole et de rubéole, de faire le suivi de l’enfant qui va beaucoup mieux et de recenser les enfants contacts ». Il assure qu’ »aucun de ces enfants contacts n’est symptomatique à ce jour ».

    La rougeole, a-t-il rappelé, est sous surveillance épidémiologique à l’instar des maladies, comme la fièvre jaune, la méningite et les fièvres hémorragiques que la Direction de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action Sociale suit particulièrement.

    « Tout cas suspect est prélevé pour confirmation au niveau de l’IPD, ensuite l’investigation et la riposte sont toujours organisées autour des cas confirmés », a-t-il expliqué.

    « Nous voudrions à ce titre rassurer l’opinion publique suite à l’annonce du cas de rougeole enregistré à Bignona, qui est le premier dans la région de Ziguinchor depuis le début de l’année 2023 malgré le contexte social dans le secteur de la santé avec la grève des syndicats et le boycott de la vaccination », a rassuré Youssouf Tine.

    Il considère que cela  » témoigne de la résilience du système de santé et de la performance du système de surveillance mis en place par le ministère de la Santé et de l’Action Sociale’’, lequel ‘’permet de détecter précocement les maladies à potentiel épidémique et de riposter ».

    Youssouf Tine s’est réjoui de la levée du boycott des programmes par les syndicats et appelle ainsi à plus de sérénité dans le secteur de la santé qui, dit-il, est seul gage de performances et d’amélioration de la santé des populations.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-MEDIAS-NECROLOGIE / Décès du journaliste français Paul Fels, ancien formateur au CESTI

    SENEGAL-FRANCE-MEDIAS-NECROLOGIE / Décès du journaliste français Paul Fels, ancien formateur au CESTI

    Dakar, 27 avr (APS) – Le journaliste français Paul Fels, ancien formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) au milieu des années 1970, est décédé, mardi, à l’âge de 83 ans, a appris l’APS auprès de ses anciens étudiants à l’école de journalisme et de communication de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Formateur réputé dans plusieurs écoles en France et en Afrique et journaliste de renom, Paul Fels a enseigné les techniques radiophoniques  au CESTI entre 1976 et les années 1980.

     »Il était notre professeur de radio. Il venait souvent à Dakar pour assurer des sessions de radio au CESTI (…). Il était dynamique, agréable, humain, très réactif avec de bons réflexes journalistiques », a témoigné l’ancien directeur de la télévision nationalE (RTS, publique), Ibrahima Souleymane Ndiaye, qui fut son ancien étudiant au milieu des années 1970,

    Membre de la septième promotion du CESTI avec Sidy Gaye, Fatoumata Sow, Martin Faye, Mamadou Koumé et les défunts Babacar Touré et Ibrahima Fall, M. Ndiaye s’est souvenu d’un  »grand encadreur chevronné ».

    Paul Fels est un ancien rédacteur en chef à Radio France internationale-RFI). Sur son site, RFI a salué la mémoire d’un  »grand journaliste, mais aussi un grand professeur, qui a transmis sa passion à des milliers de confrères africains ».

    Né en 1940, M. Fels est issu du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris. Il a mené une belle carrière de journaliste doublé d’un encadreur dans de nombreuses écoles de journalisme en France et en Afrique, particulièrement au Cameroun, au Sénégal et à Madagascar.

    MTN/SMD/ASG