Catégorie : Société

  • SENEGAL-MEDIAS / CRJS : le gala annuel de la presse prévu le 20 mai

    SENEGAL-MEDIAS / CRJS : le gala annuel de la presse prévu le 20 mai

    Dakar, 27 avr (APS) – Le gala annuel de la presse, un rendez-vous d’excellence primant les meilleurs reporters du Sénégal, se tiendra le samedi 20 mai 2023, a appris l’APS du bureau de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).

    L’évènement est prévu à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, précise la CJRS dans un communiqué reçu mercredi à l’APS.

    ‘’Plus qu’une simple fête de la presse, le gala national constitue un rendez-vous unique pour magnifier et donner en exemple ce qui se fait de mieux dans la profession : encourager les médias et les journalistes qui s’illustrent le plus dans les productions de qualité’’, explique le texte.

    Pour cette année, la Convention des jeunes reporters du Sénégal compte décerner 21 prix aux meilleurs reporters du Sénégal, à raison de trois lauréats pour chaque catégorie (télévision, radio, photo, presse écrite, presse en ligne…).

    ‘’La CJRS a aussi institué un Prix spécial Médias et Droits de l’enfant en vue de ‘’valoriser le travail remarquable des journalistes qui se sont illustrés dans la promotion des droits de l’enfant’’.

    A travers cette initiative, souligne le document, la CJRS vise à mettre la protection de l’enfant au cœur des préoccupations des rédactions.

    Selon les organisateurs, le gala national de la presse de cette année comporte une ‘’innovation majeure’’ avec la mise en place d’un Prix étudiant, qui vise à récompenser les meilleures productions et publications faites par les étudiants dans le cadre de leurs activités pédagogiques’’.

    Le gala national de la presse, qui en est à sa 11ème édition, sera animé par l’artiste Waly Ballago Seck et son orchestre, en présence de plusieurs personnalités publiques, des représentants d’organisations partenaires et des professionnels des médias.

    Une personnalité est choisie pour parrainer le premier prix dans chaque médium. Pour la télévision, c’est le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) qui a été désigné comme parrain. Les regrettés Ndatté Diop (RFM) et Salif Diallo (APS) sont choisis respectivement pour les premiers prix de la radio et de la presse écrite.

    Pour le prix de la photographie, le choix est porté sur Ousmane Diallo, un ancien du journal le Soleil. La Société nationale des télécommunications (SONATEL) va parrainer le prix de la presse en ligne, tandis que pour le Prix étudiant, le choix a été porté sur  le directeur général du Centre des oeuvres universitaires de Dakar (COUD), Maguette Sène.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-GENRE / Plaidoyer pour la mise en place d’un observatoire de la non-discrimination en milieu professionnel

    SENEGAL-GENRE / Plaidoyer pour la mise en place d’un observatoire de la non-discrimination en milieu professionnel

    Dakar, 27 avr (APS) – La présidente du Réseau national des femmes travailleuses du Sénégal (RENAFES), Fatou Bintou Yaffa, a réclamé, jeudi, à Dakar, la création, par les pouvoirs publics sénégalais, d’un observatoire chargé de promouvoir la non-discrimination en milieu professionnel.

    ‘’Nous voulons que le président de la République signe les décrets relatifs à la protection de la maternité et à la mise en place de l’observatoire de la non-discrimination en milieu professionnel’’, a-t-elle dit.

    Mme Yaffa intervenait à une rencontre consacrée au plaidoyer pour la signature des décrets relatifs à la protection de la maternité et à la mise en place de cet observatoire.

    Le RENAFES a également évoqué la ratification de la convention 189 de l’Organisation internationale du travail sur les travailleuses et les travailleurs domestiques.

    Selon Fatou Bintou Yaffa, le décret prévu pour promouvoir la non-discrimination permettra au Sénégal, lorsqu’il sera signé, de réduire les discriminations existant dans le milieu du travail.

    Présent dans tous les départements du Sénégal, le RENAFES combat la discrimination dans le milieu du travail. ‘’Si nous sommes bloquées dans le milieu du travail, c’est à cause de la grossesse […] Nous réclamons les quatorze à dix-huit semaines [de congé de maternité], nous voulons des crèches communautaires’’, a-t-elle dit.

    ‘’Les femmes doivent être protégées contre la discrimination dans le monde du travail’’, a affirmé la représente au Sénégal de la fondation Friedrich Ebert, Claudia Ehing.

    Le RENAFES vient de montrer que la femme travailleuse doit occuper toute la place qui lui revient en milieu professionnel, selon la directrice des relations de travail et des organisations professionnelles, au ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Ramatoulaye Niang Fall.

    ‘’Votre rôle dans le monde du travail, au-delà de sa légitimité, est d’une importance stratégique’’, a-t-elle argué, rappelant que la femme a toujours occupé une place de choix dans la société sénégalaise.

    Mme Fall rappelle que le gouvernement a parachevé les réformes visant à défendre les droits des femmes en leur garantissant une égalité de chance et de traitement dans le domaine du travail.

    AMN/ASG/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Sidiki Kaba à l’accueil des neuf anciens Tirailleurs sénégalais, vendredi, à Diass

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Sidiki Kaba à l’accueil des neuf anciens Tirailleurs sénégalais, vendredi, à Diass

    Dakar, 27 avr (APS) – Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba va accueillir, vendredi à 14h 30, à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, les neuf anciens Tirailleurs sénégalais qui ont  décidé de rentrer définitivement au Sénégal, a-t-on appris de la Direction de l’information et des relations publiques des armées.

    ‘’Les Neuf (9) anciens Tirailleurs sénégalais, qui vivaient jusque -là en France, vont définitivement rentrer au Sénégal’’, indique la DIRPPA dans un communiqué  parvenu à l’APS.

    De hautes autorités militaires seront également à l’aéroport de Diass pour le retour au pays de Yoro Diao (95 ans), Oumar Dième (91 ans) et de leurs frères d’armes.

    Agés de 85 à 96 ans, ces hommes ayant servi dans l’armée française notamment durant les guerres d’Indochine et d’Algérie, étaient jusqu’ici contraints de vivre en France au moins six mois par an pour bénéficier d’une pension de retraite. Leur retour définitive a été rendu possible grâce à une aide exceptionnelle de l’Etat français.

    Une cérémonie républicaine sera organisée à la résidence de la représentation diplomatique française à Dakar, avait indiqué l’Elysée le 14 avril dernier dans un communiqué.

    Le président français, Emmanuel Macron avait reçu le même jour les neuf anciens Tirailleurs sénégalais qui s’apprêtaient à regagner le Sénégal grâce à une aide financière exceptionnelle de l’Etat français.

    Macron avait notamment insisté sur l’importance pour ses anciens Tirailleurs de poursuivre le travail mémoriel auprès des écoles sénégalaises et auprès de la jeunesse de manière générale, avait souligné la source.

    La rencontre avait été un moment émouvant pour le président français et pour ses hôtes qui ont eu l’opportunité de s’exprimer et de faire des témoignages sur leur vécu d’anciens soldats ayant servi la France en Indochine et en Algérie, avait fait savoir l’Elysée.

    Il s’est agi d’une séquence mémorielle souhaitée par le président Macron qui en a profité pour les remercier au nom de la France.

    Les neuf anciens Tirailleurs, âgés entre 85 et 96 ans, font partie des 22 qui s’étaient manifestés pour rentrer au Sénégal après la parution du film les Tirailleurs d’Omar Sy, a rappelé l’Elysée.

    FD/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Un auteur évoque la mendicité et les conditions de vie des talibés à Matam

    SENEGAL-CULTURE / Un auteur évoque la mendicité et les conditions de vie des talibés à Matam

    Matam, 27 avr (APS) – Le spécialiste en santé publique, le docteur Mama Moussa Diaw, aborde dans son livre intitulé « Le châtiment », la mendicité et la violence faites aux enfants talibés dans les écoles coraniques (daaras). 

     »Il y a un thème majeur qui a été développé dans le livre, à savoir la mendicité. Nous essayons de comprendre quel type de mendicité devons-nous avoir? Il faut plus de professionnalisme au sein des daaras pour que les enfants ne servent plus qu’à aller chercher de la pitance avec tout un nombre de taxes mises en place par les enseignants », a-t-il expliqué.

    Intervenant à l’occasion de la célébration, mercredi de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, à Matam, l’auteur a fait savoir que les versements imposés aux élèves relèguent au second plan les enseignements que l’enfant devait recevoir.

    Selon lui, en situation de vulnérabilité, l’enfant a peur de rentrer au daara pour n’avoir pas rassemblé la somme nécessaire pour le versement.  »Sur ce point, l’enfant devient une proie à côté de nombreux prédateurs qui peuvent profiter de la situation de vulnérabilité pour abuser des enfants », laissé entendre Dr Diaw.

    Il signale que dans ce livre, il veut changer le regard que les gens ont des talibés dans le but de pousser les populations à s’interroger sur la situation de ces enfants. La situation des enfants talibés doit être améliorée en offrant de très bonnes conditions aux élèves des écoles coraniques traditionnelles, a-t-il estimé.

    D’autres sujets comme le pouvoir de la maman dans la maison, la relation entre la mère et l’enfant ou encore la responsabilité des parents dans la vie des enfants dans les daaras ont été abordés par l’auteur.

    AT/ASB

     

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / “Légitime imposture”, un outil de préservation et de transmission du savoir, selon son auteure

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / “Légitime imposture”, un outil de préservation et de transmission du savoir, selon son auteure

    Kaolack, 27 avr (APS) –  Le nouvel ouvrage littéraire « Légitime imposture », de la romancière sénégalaise, Marième Soda Ndoye Lô, est un « outil de préservation et de transmission du savoir » pour les générations futures, a-t-on appris de son auteur.

    “+Légitime imposture+, qui traite des thèmes d’actualité, est un outil de préservation et de transmission du savoir, qui nous permet véritablement de marquer notre passage sur terre pour les générations futures’’, a-t-elle notamment expliqué.

    Marième Soda Ndoye Lô s’exprimait mercredi lors de la cérémonie de célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Journée, qui se tient le 23 avril de chaque année. L’édition de cette année a été décalée au 26 avril à Kaolack (centre).

    La journée a été organisée à l’initiative de la directrice du Centre culturel régional de Kaolack, Aby Faye, en collaboration avec le CAALK et de la section kaolackoise de l’Association sénégalaise des professeurs de français (ASPF). Plusieurs élèves des différents établissements scolaires de la commune de Kaolack ont participé à la célébration de cette journée du livre et du droit d’auteur.

    L’ouvrage de Marième Soda Ndoye Lô relate l’histoire de deux jumeaux qui ont été séparés à leur naissance. Mais quand il s’est s’agit pour ‘’l’imposteur’’ de vouloir être la personne qu’il prétend être, il s’est rendu à une bibliothèque pour chercher des livres pour lire ce qu’Aly, son jumeau a lu pour le citer.

    ‘’Qui n’est pas imposteur ? On montre tous, quelque part, ce qu’on n’est pas réellement. C’est un peu le reflet de la société sénégalaise si on va plus en profondeur de ce qui est écrit. Le mot +Imposture+ est la quintessence de notre société actuelle’’, a affirmé la romancière.

    Son ouvrage parle aussi de Malang, un jeune sénégalais qui, confronté à la dure réalité de la vie, cherche sa place à Dakar, attendant un signe du destin. Sa vie bascule lorsqu’il rencontre Arame, ‘’une belle et riche jeune femme’’ qui le prend pour son mari disparu.

    Entre la morale qui lui dicte d’avouer la vérité et la tentation de saisir cette opportunité exceptionnelle, son choix les conduira dans une étrange relation à trois, aux conséquences insoupçonnées.

    Mme Lô est persuadée qu’il faut qu’on fasse revenir l’espoir, la persévérance et la détermination auprès des jeunes qui peuvent permettre de réussir tous les projets. « C’est pour dire que tout est possible au Sénégal mais il faudrait qu’on fasse la promotion des bonnes valeurs et éviter de faire du n’importe quoi pour atteindre ses objectifs’’, a-t-elle fait valoir.

    Après ‘’Un homme infidèle et parfait’’, sa première œuvre littéraire, la romancière publie ‘’Légitime imposture’’ à travers lequel elle plonge ses lecteurs dans une réflexion qui les pousse à mener des recherches beaucoup plus approfondies sur les réalités de la société sénégalaise.

    ADE/ASB

  • SENEGAL-SECURITE / Casamance : Plusieurs zones libérées des mines et des restes explosifs de guerre (gouverneur)

    SENEGAL-SECURITE / Casamance : Plusieurs zones libérées des mines et des restes explosifs de guerre (gouverneur)

    Cap Skirring (Ziguinchor), 27 avr (APS) – Plusieurs parties de la région naturelle de la Casamance ont été libérées des mines et des restes explosifs de guerre, a indiqué, mercredi, à Cap Skirring, le gouverneur de la région de Ziguinchor (sud), Guedj Diouf.

    ‘’Plusieurs parties de la région naturelle de la Casamance ont été libérées des mines et des restes explosifs de guerre. Des efforts assez consistants ont été fournis par l’Etat du Sénégal et ses partenaires. Et, les démineurs sont jusqu’à présent sur le terrain pour continuer le travail’’, a salué le chef de l’exécutif régional.

    Guedj Diouf s’exprimait en marge d’un atelier de plaidoyer sur les stratégies de mobilisation des ressources financières pour soutenir le déminage humanitaire et la réinsertion et intégration socioéconomique des populations victimes du conflit en Casamance.

    Cette rencontre était co-organisée par l’agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC), le centre national d’actions antimines au Sénégal (CNAMS) et l’ONG APRAN en partenariat avec l’ambassade de Suisse au Sénégal.

    ‘’Cet atelier vise à mobiliser les partenaires techniques financiers autour de la question du déminage humanitaire en vue de les amener à s’engager à accompagner l’Etat du Sénégal dans son engagement à éliminer les mines au niveau du Sénégal d’ici 2026’’, a expliqué le gouverneur de Ziguinchor.

    En effet, a-t-il fait observer, ‘’nous avons remarqué que depuis quelques années il y a un groupe de partenaires qui s’est engagé auprès de l’Etat du Sénégal mais il était en léthargie pour des problèmes de financements’’. Ce qui selon lui, ‘’ a fait que le déminage humanitaire a pris un ralentissement’’.

    ‘’Nous voulons corriger cette problématique en remobilisant les partenaires techniques financiers au côté de l’Etat pour atteindre cet objectif qui consiste à déminer les terres de la région naturelle de la Casamance et ses engins explosifs nuisibles au développement économique de la zone’’, a dit Guedj Diouf.

    Selon le secrétaire général de l’ONG APRAN, Demba Keita, ‘’il reste en Casamance 1.700. 000 mètres carrés de terres à déminer et, pour ce faire il faut six milliards de francs CFA’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous voulons pousser les partenaires pour mobiliser environ 2 milliards 900 millions de francs CFA qui vont permettre à l’ANRAC et au CNAMS de dérouler leur stratégie et accélérer le processus de prise en charge des populations affectées par les mines’’, a expliqué M. Keita, faisant savoir qu’aujourd’hui, 800 victimes ont été recensés en Casamance et des milliers de déplacés.

    ‘’Il faut que les villages soient dépollués afin que les gens puissent circuler librement et aller dans les champs’’, a plaidé le SG de l’ONG APRAN.

    ‘’À la suite des opérations de sécurisation menées par l’armée et de la forte accalmie que nous notons en Casamance depuis 2012, il existe une forte dynamique de retour des populations’’, a aussi Salué le directeur général de l’ANRAC, Ansou Sané.

    Selon lui, ‘’aujourd’hui , l’ANRAC travaille avec l’ensemble des acteurs à encadrer et à planifier ces vagues de retour en mettant à la disposition des populations toutes les solutions requises par rapport à ce retour en terme d’infrastructures, de conditions de reconversion économique entre autres’’.

    Il a fait part de la mise en place par sa structure d’un ‘’projet d’urgence de réinsertion socioéconomique des communautés affectées par le conflit en Casamance (PURC).

    ‘’Ce projet a pour objectif d’offrir un paquet de services socio-économiques aux groupes vulnérables et de promouvoir des activités licites de développement’’, a expliqué Ansou Sané.

    MNF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Des organisations se concertent sur les obstacles à la prise en charge de la petite enfance  

    SENEGAL-SOCIETE / Des organisations se concertent sur les obstacles à la prise en charge de la petite enfance  

    Dakar, 26 avr (APS) – Des acteurs du développement de la petite enfance ont partagé leurs préoccupations relatives aux obstacles à la prise en charge correcte de cette couche sociale, mercredi, à Dakar, a constaté l’APS.

    Lors d’une assemblée générale du Réseau national des acteurs pour le développement de la petite enfance (RENADPE), ils ont préconisé ‘’une promotion plus efficace du développement de la petite enfance au Sénégal’’.

    ‘’Le renforcement du partenariat multi-acteurs (Etat et organisations de la société civile) dans la réalisation de l’ODD 4’’ était le thème de l’assemblée générale.

    L’ODD 4, le quatrième des objectifs de développement durable fixés par les Nations unies, est d’‘’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie’’.

    ‘’Nous sommes en train de renforcer la collaboration avec toutes les organisations de la petite enfance, pour relever le taux brut de préscolarisation, qui est de 18,2 %. Notre objectif est d’atteindre 64,6 % d’ici à 2030’’, a dit la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Cissokho Khouma.

    Mme Khouma, qui présidait la rencontre, estime que ‘’l’engagement et l’implication de tous’’ les acteurs concernés sont nécessaires pour l’atteinte de cet objectif.

    ‘’Le RENADPE joue sa partition depuis bien longtemps, auprès de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits’’, a-t-elle reconnu.

    Selon la directrice générale de l’ANPECTP, ce réseau d’acteurs du développement de la petite enfance est ‘’un partenaire technique et stratégique’’, ce qu’a confirmé le président du RENADPE, Dahirou Mbaye.

    Les membres du réseau entretiennent ‘’un partenariat multi-acteurs’’, entre l’Etat et les organisations de la société civile, ‘’pour prendre à bras-le-corps les difficultés […] de la petite enfance’’.

    Selon M. Mbaye, il s’agit – ces difficultés – de la faiblesse du taux de prise en charge de la petite enfance, du ‘’pilotage éclaté’’ de ce sous-secteur, de ‘’l’insuffisance des ressources allouées à la petite enfance’’.

    Le président du RENADPE relève aussi l’‘’insuffisante responsabilité des collectivités locales, malgré l’acte 3 de la décentralisation’’, la réforme des collectivités territoriales en vigueur depuis 2014.

    ‘’Beaucoup d’enfants n’ont pas accès à des services de qualité’’ et sont confrontés à ‘’un taux de prise en charge très faible, malgré les investissements faits par les acteurs’’, a signalé Dahirou Mbaye.

    Mariam Sow, la présidente d’Enda Tiers-monde, un réseau international d’organisations non gouvernementales, partenaire du RENADPE, souligne que ‘’le développement de la petite enfance est un programme global’’ incluant à la fois des services de nutrition, d’éducation et de protection.

    ‘’Le maillon de la petite enfance compris entre 3 et 5 ans est un élément fondamental dans les crises que nous vivons’’, a-t-elle signalé, estimant qu’‘’il ne sert à rien de [prendre en charge] les enfants du monde urbain en laissant ceux du milieu rural’’.

    Le RENADPE a été créé le 31 octobre 2014 par un groupe d’acteurs de la société civile.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Vers un programme de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle

    SENEGAL-EDUCATION / Vers un programme de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle

    Dakar, 26 avr (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a appelé le gouvernement, mercredi, en conseil des ministres, à prendre ‘’toutes les dispositions nécessaires’’ en vue de ‘’la mise en œuvre d’un programme national prioritaire, de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle’’.

    Il a ‘’exhorté le Premier Ministre et le Ministre en charge de la Formation professionnelle de prendre toutes les dispositions nécessaires pour notamment l’engagement, selon un calendrier précis, pour la mise en œuvre d’un programme national prioritaire, de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle installés sur l’étendue du territoire national et particulièrement les salles de travaux dirigés’’.

    Il les invite aussi à en faire de même pour ‘’l’accélération de l’exécution des projets de réalisation des nouveaux centres de formation professionnelle départementaux’’.

    Il souhaite aussi qu’ils travaillent dans ce sens en vue de ‘’l’actualisation du cadre d’allocation et les modalités de paiement des bourses aux apprenants inscrits dans les établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle’’.

    Abordant la modernisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le Président de la République a rappelé au Gouvernement l’importance de la promotion d’un capital humain de qualité et l’amélioration de l’employabilité des jeunes’’, souligne encore le conseil des ministres. Ces deux choses ‘’passent principalement par le renforcement de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage dans le système éducatif national’’, a-t-il estimé.

    Il a ‘’demandé au Premier Ministre d’organiser, avant la fin du mois de mai 2023, en présence de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel de revue des projets et réformes de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, dont les conclusions feront l’objet d’une validation en Conseil des ministres’’.

    ASG

  • SENEGAL-DEMOGRAPHIE-STATISTIQUES / Un « pilotage permanent » préconisé pour un succès du recensement de la population

    SENEGAL-DEMOGRAPHIE-STATISTIQUES / Un « pilotage permanent » préconisé pour un succès du recensement de la population

    Dakar, 26 avr (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a préconisé mercredi ‘’un pilotage permanent du bon déroulement’’ du 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) en vue d’en assurer le succès.

    Présidant le conseil des ministres, il a ‘’demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de veiller au succès du RGPH 5’’. Pour ce faire, il prône ‘’un pilotage permanent du bon déroulement de cette vaste opération, qui va se déployer sur l’étendue du territoire national, sous la coordination technique de l’ANSD [Agence nationale de la statistique et de la démographie] avec les 32.500 enquêteurs et superviseurs sélectionnés’.

    Le communiqué ayant sanctionné la rencontre signale qu’il a ‘’rappelé le rôle de cet instrument pour la connaissance des caractéristiques de notre démographie et de notre habitat en vue d’un aménagement du territoire préventif, d’une planification optimale des politiques publiques, d’un meilleur ciblage des interventions, mais aussi, de l’actualisation des statistiques nationales et des agrégats macroéconomiques du pays’’.

    Il a ‘’invité le Premier Ministre à mobiliser les services de l’Etat et les moyens adéquats, en veillant, par une communication soutenue et une sensibilisation à la base, à la forte implication des populations’’. Le RGPH5, prévu du 15 mai au 15 juin 2023, est ‘’une activité majeure du calendrier républicain’’, souligne le communiqué du conseil des ministres.

    ASG

  • SENEGAL-ARABIE-SOUDAN-EVACUATION / Soudan : 1674 ressortissants étrangers, dont des Sénégalais, évacués par Ryad

    SENEGAL-ARABIE-SOUDAN-EVACUATION / Soudan : 1674 ressortissants étrangers, dont des Sénégalais, évacués par Ryad

    Dakar, 26 avr (APS) – L’Arabie Saoudite a évacué du Soudan 1674 ressortissants de plusieurs pays dont le Sénégal, indique le ministère saoudien en charge des Affaires étrangères.

    Ces séries de rapatriements s’inscrivent dans la continuité des efforts déployés par Ryad ‘’sous les directives de ses sages dirigeants pour évacuer ses citoyens et les ressortissants de pays frères et amis de la République du Soudan vers le Royaume’’, souligne le texte transmis ce mercredi à l’APS.

    Il signale que ‘’13 citoyens saoudiens sont arrivés à Djeddah ce matin’’ et que ‘’le nombre de ressortissants de pays frères et amis qui ont été évacués a atteint environ 1674 personnes’’.  Au total, l’opération déclenchée par l’Arabie Saoudite a permis d’exfiltrer des ressortissants de plus d’une soixantaine de pays dont le Sénégal, la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, etc.

    Le ministère des Affaires étrangères saoudien précise que ces ressortissants ont été transportés par l’un des navires du Royaume. Il explique que Ryad ‘’tenait à subvenir à tous les besoins fondamentaux des ressortissants étrangers en vue de faciliter leur retour dans leur pays’’.

    Le nombre total des personnes évacuées du Soudan depuis le début des opérations est d’environ 2148 personnes (114 citoyens saoudiens et 2034 personnes appartenant à 62 nationalités).

    Le Soudan, sis au nord-est de l’Afrique, est secoué depuis le 15 décembre par de violents affrontements entre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, et l’armée régulière, conduite par Abdel Fattah al-Burhane. Plusieurs civils ont été tués depuis le début de ces affrontements dont certains se déroulent dans la capitale Khartoum.

    AN/ASG