Catégorie : Société

  • SENEGAL-ARMEE-GENRE/ / Le chef de l’Etat nomme pour la première fois de l’histoire une femme au grade de général

    SENEGAL-ARMEE-GENRE/ / Le chef de l’Etat nomme pour la première fois de l’histoire une femme au grade de général

    Dakar, 25 avr (APS) –  Le médecin-colonel (F) Fatou Fall, a été élevé au grade de médecin-général de brigade par le chef de l’Etat, Macky Sall a annoncé, mardi, le ministre des forces Armées Sidiki Kaba.

    « Le chef de l’état a nommé au grade de médecin général le médecin-colonel, Fatou Fall’’, a-t-il notamment déclaré en marge de la cérémonie d’installation du chef d’état major général des armées, Mbaye Cissé.

    Le ministre a salué une  »décision historique », soulignant que c’est la première fois depuis l’indépendance qu’une femme est nommée général.

    Le médecin-colonel professeur Fatou Fall est engagée en 1985.

    Elle est diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en 1992, indique sa note biographique dont l’APS a eu connaissance.

    Elle a obtenu le Certificat d’études spéciales en hépatologie et gastro-entérologie à l’Université d’Abidjan (Côte d’Ivoire) en 2002.
    Fatou Fall est professeur en Hépatologie et Gastro-entérologie (Ecole du Val-de-Grâce à Paris) en 2012.
    Chef du service d’hépato-gastro- entérologie à l’hôpital Principal de Dakar (Sénégal). Elle est membre de la Société sénégalaise de gastroentérologie et d’hépatologie (SOSEGH), membre de la Société africaine d’hépatologie et de gastroentérologie et de la Société française de gastroentérologie.
    AN/OID/ASB

     

  • SENEGAL-JEUNESSE-SOCIAL / Le rôle des scouts dans l’encadrement des jeunes mis en exergue

    SENEGAL-JEUNESSE-SOCIAL / Le rôle des scouts dans l’encadrement des jeunes mis en exergue

    Dakar, 25 avr (APS) – Le Secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, Mor Khoudia Gueye, a salué le rôle de l’amicale des scouts et guides adultes du Sénégal (ASGAS) dans l’encadrement et l’accompagnement des jeunes.

    ‘’Nous sommes convaincus que l’ASGAS de par ses expériences peut aider la jeunesse à jouer le rôle qui lui revient sur la question climatique et environnementale, mais aussi à mieux participer à la prévention et à la résolution des conflits, qui, aujourd’hui, ont fondamentalement changé de nature’’ a dit M. Guèye.

    Il présidait, lundi, la quatrième édition de la conférence africaine de l’amitié internationale des scouts et guides adultes axée sur ‘’l’ ASIG (association mondiale d’anciens scouts et guides) face aux défis de la paix et l’environnement’’.

    ‘’Si nous voulons rendre meilleure notre Afrique mère, nous devons nous fixer des objectifs très ambitieux et agir ensemble sans perdre de temps mais aussi réduire les inégalités et inspirer des actions de lutte contre les changements climatiques’’ a-t-il fait valoir.

    Parlant du thème, il a estimé que  »’c’est un sujet qui exhorte à agir, à restaurer la planète et à y instaurer une paix durable (…)’’.

    L’ASGAS, a souligné,  son président Jean Paul Thibault,  »ambitionne d’aider et de servir le mouvement scout et guide à travers des conseils mais aussi une assistance aux plus jeunes’’.

    ‘’L’ASIG est une association mondiale d’anciens scouts et guides qui du fait de leur promesse tenue en étant jeune de +scout un jour, scout toujours+ ont senti le désir de vivre cet idéal scout en se regroupant en amicale nationale dans différents pays du monde dans le but de toujours servir le mouvement scout et guide de par ses conseils, ses suggestions, son aide et son assistance aux plus jeunes’’ a insisté M. Thibault, membre titulaire depuis 1996.

    Il a rappelé que  »l’AISG est représentée dans tous les continents et est constituée du comité mondial et des comités régionaux notamment le comité Europe, Asie-pacifique, arabe et celui de l’Afrique’’.

    Saluant le choix du thème, la marraine de la conférence, Marie Louise Correa a soutenu que ‘’le scoutisme est un mouvement mondial visant à transmettre la paix mais aussi une locomotive, un laisser passer de la nature ajoutant que le scout est le précurseur de l’écologiste’’.

    L’Angola, le Bénin, le Burundi et le Cap-vert (pas encore reconnu comme membre) participent à cette conférence qui se tient jusqu’à dimanche. Les autres activités de cette conférence, ouverte ce lundi, à la Place du Souvenir, se déroulent au centre Spirituel Mont-Thabor des sœurs de Rufisque.

    BSF/SBS/OID

     

  • SENEGAL-SANTE / Les journées médicales de Dakar se penchent sur les pandémies du 21ème siècle

    SENEGAL-SANTE / Les journées médicales de Dakar se penchent sur les pandémies du 21ème siècle

    Dakar, 24 avr (APS) –  Les journées médicales de Dakar, prévues de mercredi à samedi autour des pandémies du 21e siècle, seront l’occasion de confronter les recherches mais également d’auditer le travail mené dans ce cadre, a déclaré lundi le doyen de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (FMPOS), le professeur Bara Ndiaye.

    ‘’La COVID-19 avait différé l’organisation de ces journées médicales qui se tiennent tous les trois ans. La dernière édition, c’était en 2017’’, a-t-il expliqué lors d’un point de presse organisé en prélude de cette rencontre prévue à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Il a précisé qu’il s’agira d’’’auditer ce que nous faisons et de confronter nos recherches pour ces 19èmes journées médicales, pharmaceutiques, odontologiques et vétérinaires de Dakar’’.

    ‘’Les pandémies du 21ème siècle : au -delà du SIDA, de la Covid-19 et des accidents de la circulation routière’’ est le thème autour duquel seront axées ces journées. Elles seront, selon le président du comité scientifique, Pr Mouhamadou Habib Sy, ‘’ l’occasion de mettre le doigt sur le problème’’. ‘’Elles sont un prétexte approprié de réflexion mais aussi d’évaluation’’, a-t-il estimé.

    Le professeur Bara Ndiaye précise que ‘’ près de 1500 participants sont attendus à ces journées qui permettent une confrontation (toutes spécialités confondues) des recherches et des découvertes des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et vétérinaires autour des thématiques majeures de l’heure’’.

    ‘’Des sous thèmes portent sur la simulation et les innovations technologiques en science de la santé ; la qualité en science de la santé ; l’éducation thérapeutique : la conception, la construction, l’équipement et la maintenance des établissements de santé ; les cancers et les accidents de la circulation routière’’, a-t-il ajouté.

    Le président du comité scientifique, le professeur Mouhamadou Habib Sy, déclare que le programme comporte ‘’430 communications orales et affichées, 17 conférences animées par des sommités scientifiques, 15 tables rondes, 3 symposiums grand public, 13 ateliers et master class et 5 carrefours cliniques destinés aux étudiants (activités grand public)’’.

    La première édition de cette importante manifestation scientifique avait eu lieu en 1958. Depuis lors, soulignent les organisateurs, le nombre de participants ne cesse d’augmenter. De 150 en 1958, il a atteint plus de 1000 en 2017 et concerne pour l’essentiel des ressortissants de pays francophones.

    La cérémonie d’ouverture est prévue ce mercredi, au centre de conférence de l’UCAD II.

    L’édition de cette année va revêtir un cachet particulier, a souligné le professeur Bara Ndiaye. ‘’En marge des journées, [il est prévu] un programme socio-culturel et sportif avec, entre autres, une soirée culturelle avec l’ensemble lyrique traditionnel du Théâtre national Daniel Sorano, une clôture des journées par la cérémonie traditionnelle de remise de toges au nouveaux agrégés (concours 2022) et une randonnée pédestre’’, a-t-il signalé.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le ministère de la Communication parle de ses priorités pour cette année

    SENEGAL-ECONOMIE / Le ministère de la Communication parle de ses priorités pour cette année

    Dakar, 24 avr (APS) – Relancer l’activité postale, mettre à jour la loi d’orientation sur la société de l’information et ‘’renforcer’’ le Fonds d’appui et de développement de la presse font partie des priorités du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a-t-on appris, lundi, à Dakar, de sa secrétaire générale, Fatou Bintou Ndiaye Sall.

    ‘’Pour le secteur postal, il est judicieux de relancer les activités de La Poste déclinées dans son plan stratégique d’expansion’’, a dit Mme Sall.

    Elle présidait un atelier consacré aux activités de ce département ministériel pour cette année.

    ‘’Il est urgent de faciliter […] l’actualisation de la loi d’orientation sur la société de l’information, les données personnelles, la cryptologie et la cybersécurité’’, a ajouté Mme Ndiaye en énumérant les priorités du ministère.

    La loi dont parle la secrétaire générale du ministère définit les objectifs et les grandes orientations de la société de l’information au Sénégal.

    Elle encadre, depuis 2008, la législation actuelle en matière de technologies de l’information et de la communication.

    Fatou Bintou Ndiaye Sall a évoqué aussi la nécessité de ‘’renforcer les moyens du Fonds d’appui et de développement de la presse’’, la subvention annuellement versée par l’Etat aux entreprises de presse publiques et privées.

    Elle ajoute que le ministère doit aussi ‘’renouveler l’infrastructure de la TNT’’, la télévision numérique terrestre, et ‘’renforcer [son] maillage’’ par la construction de complexes dédiés, dans les régions du pays.

    Ces complexes doivent, selon Mme Sall, abriter les services régionaux de l’Agence de presse sénégalaise et du quotidien Le Soleil.

    DOB/FD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ISRAEL-SANTE / L’hôpital d’enfant Albert Royer réceptionne un appareil de détection précoce de l’asthme, un don de Promed International et Mitrelli

    SENEGAL-ISRAEL-SANTE / L’hôpital d’enfant Albert Royer réceptionne un appareil de détection précoce de l’asthme, un don de Promed International et Mitrelli

    Dakar, 24 avr (APS) – Le centre hospitalier d’enfants Albert Royer (CHNEAR), a réceptionné, lundi, un don d’une machine permettant la détection précoce de l’asthme chez les jeunes enfants, d’un montant de plus de 23 millions de francs Cfa, a constaté l’APS.

    L’ appareil dénommé pléthysmographe est une donation Promed International et Mitrelli, des partenaires techniques et financiers de la structure hospitalière.

    ‘’En mettant à la disposition de l’hôpital d’enfants ce matériel d’une valeur de plus de 23 millions de Fcfa, vous venez une fois encore d’illustrer l’exemplarité des relations unissant l’établissement hospitalier avec les partenaires techniques et financiers désignés plus haut’’, a déclaré, le Directeur des établissements de santé, Ousmane Dia.

    Il a noté que ce don demeure un acte de haute portée dans la mesure où il contribue à relever le plateau technique existant, tout en assurant le fonctionnement optimal des services hospitaliers du pays.

    ‘’Je rappelle que selon une étude récente faite dans des lycées de Dakar, l’asthme et les pathologies respiratoires ont augmenté drastiquement jusqu’à atteindre un taux de 16%’’, a-t-il indiqué, tout en se félicitant de ce geste visant à renforcer le plateau technique du pays.

    Pour sa part, la Directrice générale du CHNEAR, Issa Tall Diop, a soutenu que ce pléthysmgraphe réceptionné sera d’une grande utilité pour les praticiens et les patients, pouvant notamment impacter positivement la qualité de l’offre de soins.

    ‘’Je reste convaincue que votre don du pléthysmographie nous a enlevé une épine du pied dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge qualité de nos patients’’, a-t-elle ajouté.

    Elle s’est par ailleurs, félicité du fait que cette collaboration demeure un exemple ‘’de pragmatisme relationnel contribuant à impacter positivement sur l’amélioration de la santé de la cible infanto-juvénile’’.

    ‘’L’asthme est l’une des maladies chroniques de l’enfance la plus fréquente et sa détection précoce est essentielle  pour ralentir l’évolution de la maladie sur les enfants’’, a quant à lui, soutenu, le Directeur général de Promed International, Franck Darman.

    Il a souligné que sans un équipement de pointe il est difficile de poser un diagnostic sur les jeunes enfants.

    ‘’Cela retarde le traitement et  accroît la morbidité à court ou long terme’’, a-t-il déploré, soulignant que le don de cet équipement permettra aux professionnels de santé de l’hôpital de détecter l’asthme chez les enfants dès leur plus jeune âge afin de contribuer à la réduction de ce taux de mortalité.

    ‘’Par la réception et la mise en opération de cet appareil, le centre Albert Royer consolide son rôle du pôle national des soins pour enfants’’, a de son côté soutenu, le Directeur pays du groupe Mitrelli au Sénégal, Efraïm Meslet.

    Pour lui, cette technologie de pointe mise à la disposition des experts contribuent à faire de l’hôpital une fierté pour le système de santé au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

    AMN/AKS

     

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / A Ndramé Pathé Diop, les femmes rêvent d’une unité industrielle pour transformer la noix de cajou 

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / A Ndramé Pathé Diop, les femmes rêvent d’une unité industrielle pour transformer la noix de cajou 

    Ndramé Pathé Diop (Passy), 24 avr (APS) – L’acquisition d’une unité industrielle de transformation de la noix de cajou est le rêve des femmes de Ndramé Pathé Diop, un village de la commune de Passy, dans le département de Foundiougne (Fatick, ouest), pour valoriser la filière anacarde confrontée à « d’énormes difficultés ».

    ‘’Nous manquons de partenaires pour nous appuyer et nous encadrer. Nous n’avons pas d’unité de transformation industrielle, ce qui fait que nous travaillons de manière informelle », explique à l’APS Aïda Ndiaye, une transformatrice de noix de cajou. Elle sollicite un appui de l’Etat pour faciliter la transformation de cette graine, ‘’principale activité’’ des femmes de ce village situé à quelques encablures de la commune de Passy.

    En attendant l’acquisition de cette unité industrielle, elle invite les femmes transformatrices à s’organiser en groupements d’intérêt économique (GIE) ou en coopératives pour rompre avec le caractère artisanal de leur activité.

    Elle souligne que le village de Dramé Pathé Diop dispose d’un potentiel économique énorme à exploiter. Si la filière anacarde est valorisée, assure Aïda Ndiaye, elle peut devenir « un label de transformation de la noix de cajou par les femmes du village ». C’est une activité rentable, assure-t-elle, relevant toutefois que la filière anacarde a besoin d’être encadrée et accompagnée.

    Serigne Diop, un producteur d’anacarde, abonde dans le même sens, en rappelant que la commune de Passy regorge d’énormes potentialités non exploitées. Les producteurs du village éprouvent d’’’énormes difficultés’’ pour la transformation de la noix de cajou, une activité qui reste encore artisanale. Il sollicite un accompagnement et un encadrement de l’État.

    Se présentant comme un acteur de développement, il déplore l’enclavement du village du fait d’une route impraticable, surtout pendant l’hivernage. Cette situation freine selon lui le développement de la filière anacarde dans la zone.

    La transformation de la noix de cajou, un travail difficile

    Dès son entrée à Ndramé Pathé Diop, le visiteur est accueilli par l’odeur d’une fumée âcre de noix d’acajou s’échappant des maisons de ce village dirigé par le marabout El hadji Mamadou Dramé. Partout dans le village et même sur ses principales artères, des femmes s’affairent à la transformation de la noix de cajou.

    Agée d’une quarantaine, Aïda Ndiaye indique que c’est ‘’un travail difficile’’ qui se fait manuellement. Il faut rôtir la graine ou l’étuver et enlever l’huile toxique qui la recouvre, explique la responsable des femmes. Assise sous un manguier, les mains protégées par des gants noirs, elle tient un pilon destiné à casser  les noix de cajou.

    « Nous achetons ces noix de cajou à Passy et parfois à Sokone, dans les marchés hebdomadaires. Le kilo peut varier entre 600 et 1000 FCFA. Une fois au village, nous les partageons entre nous les femmes », indique-t- elle.

    La transformation de la noix de cajou est la principale activité des femmes du village, rappelle-t-elle. Mais si cette activité demeure rentable, le fait est que de la production à la commercialisation en passant par la collecte, les femmes rencontrent des difficultés.

    « Une fois transformé, le kilo de noix de cajou est vendu à 4.500 ou 5.000 FCFA. Nous avons une capacité de transformation estimée entre 40.000 et 45.000 FCFA par seau, qu’on écoule vers Dakar, Nioro du Rip et Kaolack « , renseigne Mme Ndiaye.

    Le revenu mensuel des transformatrices s’élève en moyenne à 100.000 FCFA et peut parfois même dépasser ce chiffre. Pour fructifier cet argent, les femmes transformatrices s’organisent en tontine pour s’entraider et épargner de l’argent.

    Les mois d’avril, de mai et de juin » sont la période de récolte des noix de cajou, révèle Kéba Ndao, un producteur trouvé dans sa ferme d’anacarde. Après leur cueillette, celles-ci sont vendues à 600 francs le kilogramme aux femmes du village de Ndramé Pathé, dit-il.

    Toutefois, faute de moyens leur permettant de clôturer leurs plantations, les producteurs sont confrontés à la divagation des animaux, en particuliers les vaches qui dévastent parfois les récoltes.

    Ils sollicitent des financements auprès de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) et l’appui de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) pour valoriser la filière anacarde. Leur objectif est d’en faire un label pour relancer le développement économique de leur village et même de la commune de Passy.

    CTS/SDI/ASB/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE/ / Bambey : pose de la première pierre d’un poste de santé dans le village de Barry Ndongol

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE/ / Bambey : pose de la première pierre d’un poste de santé dans le village de Barry Ndongol

    Bambey, 24 avr (APS) – L’adjoint du maire de la commune de Ngoye (Bambey, centre ouest), Assane Faye, a procédé dimanche, à la pose de la première pierre d’un poste de santé dans le village de Barry Ndondol, un projet financé grâce à une levée de fonds des populations, a constaté l’APS.

    « Nous sommes conscients que l’Etat ne peut pas tout faire, c’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de cotiser dans un premier temps pour ériger un poste de santé dans notre village », a expliqué Mamadou Ly, membre du comité de pilotage.

    Il a a soutenu que la construction d’un poste de santé était une urgence pour le village de Barry Ndondol, situé à une dizaine de kilomètres de la structure sanitaire la plus proche.

    A Barry Ndondol, a-t-il fait savoir, l’évacuation des malades est un véritable casse-tête  à cause de l’état de la route reliant cette localité à Bambey, quasi impraticable pendant l’hivernage.

    Fort de ce constat, « les populations se sont mobilisées pour lever des fonds afin de construire un poste de santé moderne pour assurer une meilleure prise en charge médicale des patients sans oublier les personnes du troisième âge », a-t-il relevé.

    Selon lui, l’érection de ce poste de santé va faciliter la prise en charge des femmes enceintes et des enfants notamment des élèves qui fréquentent le collège nouvellement créé dans le village.

    En plus de la contribution financière des populations du village, certaines autorités locales et des bonnes volontés ont apporté leur soutien pour la mobilisation du budget du poste de santé, a-t-il renseigné.

    L’adjoint du maire de Ngoye s’est réjoui de l’initiative des populations et assuré que la commune allait apporter sa contribution pour la construction de ce poste de santé.

     

    MS/ASB/AKS

     

  • SENEGAL-ARMEES / Cérémonie d’installation du chef d’état-major général des Armées, mardi

    SENEGAL-ARMEES / Cérémonie d’installation du chef d’état-major général des Armées, mardi

    Dakar, 23 avr (APS) – La cérémonie de prise de commandement du Général de corps d’armée Mbaye Cissé, chef d’état-major général des Armées (CEMGA) est prévue, mardi à partir de 10 h, a-t-on appris de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA).

    Elle se tiendra au quartier Dial Diop, sous la présidence de Maitre Sidiki Kaba, ministre des Forces armées, indique la même source sur son compte twitter.

    Selon la DIRPA, la cérémonie comportera une prise d’armes, un dépôt de gerbe, la signature du Livre d’or, une allocution du ministre des Forces armées, la remise du fanion de commandement, la lecture de l’Ordre du Jour N°1 du CEMGA.

    La présidence sénégalaise a annoncé, début avril, l’élévation du général de division Mbaye Cissé au rang de général de Corps d’armée et sa nomination au poste de chef d’Etat-major général des armées (CEMGA) en remplacement du général Cheikh Wade.

    Le nouveau Chef d’Etat-major général des armées, le général de Corps d’armée Mbaye Cissé, âgé de 59 ans, est un officier supérieur rompu aux tâches du commandement.

    Ancien enfant de troupes au Prytanée militaire de Saint-Louis, le général Cissé, chef d’Etat-major particulier du président de la République jusqu’à sa nomination aux fonctions de CEMGA, a reçu ses galons d’officier à sa sortie de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) de Thiès, qu’il avait intégrée en 1988.

    Après une application pratique à l’Ecole d’application de l’artillerie de Draguignan, en France, il occupe successivement les postes d’officier observateur artillerie, d’officier de reconnaissance, et enfin d’officier de tir au sein de la batterie 105 HM2 Bravo et Alpha.

    A l’issue de son temps de commandement de chef de corps, le diplômé des Cours de capitaines à l’Ecole d’artillerie de Fort Sill (Okalhoma) intègre en 2009, l’Etat-major général des armées, en qualité de chef de la division Etudes générales jusqu’en 2012. Date à laquelle il rejoint la mission onusienne au Congo comme adjoint au chef de la cellule de la réforme du secteur de sécurité.

    De 2013 à 2015, il occupe les fonctions d’officier supérieur adjoint au commandant de la Zone militaire n°3 à Kaolack, sa ville natale, avant de rallier l’Etat-major de l’armée de Terre, comme Chef de la chaîne des ressources humaines.

    Breveté de l’enseignement militaire supérieur au Collège interarmées de défense (ex-Ecole de guerre Paris), il commande par la suite (2016-2019) la zone militaire n°2 à Saint-Louis, avant d’occuper le poste de chef de cabinet du Chef d’état-major général des Armées jusqu’en juin 2020. Il a été Directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) à partir de juillet 2020.

    Le Général Cissé, fils d’un gendarme, est diplômé de l’Ecole d’état-major et de commandement de l’Armée de Terre des Etats-Unis et breveté de l’Ecole supérieure de guerre de Paris (ex Collège interarmées de défense).

    Il a également suivi d’autres formations dans le domaine de la défense et de la réforme du secteur de sécurité en général.

    Il est titulaire d’un certificat de maîtrise en philosophie, d’un certificat d’études supérieures de psychologie et de sociologie, d’un Master 2 en relations internationales (option Droit public-Sécurité-Défense) obtenu à l’université Paris 2 Panthéon Assas, en France.

    L’ancien directeur de promotion, puis chef de la cellule tactique de l’ENOA est notamment l’auteur de l’ouvrage souvenir ‘’Jambaar 1960-2010’’, et ‘’Opération Fodé Kaba II’’ dans lequel il évoque les hauts faits militaires des armées sénégalaises en Gambie, en 1981.

    Lauréat de plusieurs distinctions, l’ancien directeur du Centre des hautes études de défense et de sécurité, a également à son actif plusieurs publications dans des revues militaires dans les domaines de la géopolitique, de la sécurité, de la défense et de l’histoire militaire.

    OID

  • SENEGAL-CULTES-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Les travaux de la grande mosquée livrés bientôt (Maire)

    SENEGAL-CULTES-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Les travaux de la grande mosquée livrés bientôt (Maire)

    Saint-Louis, 22 avr (APS) – Le maire maire Mansour Faye a annoncé, samedi, que les travaux de réfection de la grande mosquée de Saint-Louis, qui ont certes tiré en longueur, vont bientôt prendre fin.

     »Des points de convergence entre le bureau des architectes de la présidence et l’entreprise ont été trouvés et bientôt les travaux qui sont en phase finale seront livrés », a dit M. Faye réagissant à une interpellation de la presse sur les travaux de la Grande Mosquée de Saint-Louis à la fin de la prière de l’Aïd el fitr.

     »Ces travaux ont été lancés par le président Macky Sall et le budget prévisionnel de 700 millions est largement dépassé », a dit le maire estimant  »à près d’un milliard la somme investie dans ce bâtiment majestueux ».

    Il a rappelé que les travaux démarrés en 2016 ont été pris en charge dans le cadre du programme de modernisation des cités religieuses.

    Mansour Faye a, par ailleurs, a déclaré qu’avec les ressources attendues de l’exploitation du gaz au plus tard en début d’année prochaine, l’objectif des autorités est de faire de Saint-Louis  »une bille rayonnante ».

    AMD/OID