Catégorie : Société

  • SENEGAL-DIVERS / Kédougou : un homme meurt en chutant accidentellement dans un puit aurifère à Bantako

    SENEGAL-DIVERS / Kédougou : un homme meurt en chutant accidentellement dans un puit aurifère à Bantako

    Kédougou, 20 avr (APS) – Un orpailleur clandestin est décédé en chutant accidentellement dans un puit aurifère, mercredi, à Bantako, un village de la commune de Tomboronkoto, a appris l’APS auprès de la brigade régionale des sapeurs-pompiers de Kédougou.

    La victime serait un ressortissant guinéen. Il s’activait dans l’exploitation de l’or sur le site d’orpaillage clandestin de Bantako.

    Des agents de la brigade des sapeurs-pompiers de Kédougou ont acheminé le corps sans vie à la morgue du centre hospitalier régional Amath Dansokho. Une enquête a été ouverte par la brigade mobile de gendarmerie de Mako.

    PID/ASG/ASB

     

  • SENEGAL-SANTE / Quarante-six pour cent des Sénégalais ignorent leur statut pour le diabète, 56% celui pour l’hypertension

    SENEGAL-SANTE / Quarante-six pour cent des Sénégalais ignorent leur statut pour le diabète, 56% celui pour l’hypertension

    Tambacounda, 19 avr (APS) – Quarante-six pour cent des Sénégalais ignorent leur statut pour le diabète et 56 pour cent leur statut pour l’hypertension, a révélé le Dr. Malick Hanne, chef de la division de lutte contre les maladies non transmissible (MNT) au ministère de Santé et de l’Action social.

    Le Dr Hanne a fait cette révélation, mercredi, lors d’une visite destinée à s’enquérir de l’état de mise en œuvre du projet de prévention et de prise en charge des MNT à Tambacounda.

    Il a rappelé la signature en 2020, par le ministère de la Santé, d’un protocole avec la Fédération internationale du diabète (FID), pour ‘’mettre en œuvre, dans les régions de Tambacounda et Kolda, un projet de renforcement de la prise en charge, de la prévention du diabète et de l’hypertension artérielle’’.

    ‘’Après deux ans, le ministère, accompagné de ses partenaires, est venu voir l’état de mise en œuvre. On a pu faire des formations, renforcer les districts sanitaires en équipements, mais également voir les acquis et les bonnes pratiques afin de voir comment étendre cela aux autres districts du Sénégal’’, a-t-il expliqué.

    Il a rappelé que les MNT ‘’représentent  45% des décès au Sénégal’’. Aussi était-il ‘’important pour le ministère de la Santé de faire en sorte qu’on renforce [la] prise en charge des MNT’’. Il est aussi fondamental d’œuvrer à faire en sorte que ‘’le diabète et l’hypertension soient connus davantage par les acteurs communautaires (…)’’. Il a également évoqué la nécessité d’une prise en charge précoce des patients de façon à ‘’limiter les éventuelles complications’’ liées à ces pathologies.

    Il assure que le ministère de la Santé travaille afin qu’il y ait les mêmes qualités de soins partout et des centres de prise en charge du diabète dans les régions, à l’image de Marc Sankalé à l’hôpital Abass Ndao de Dakar.

    Le président de l’antenne régionale des diabétiques de Tambacounda, El Hadji Ibrahima Camara, confie avoir évoqué avec les partenaires les difficultés’’ auxquelles font face les personnes souffrant du diabète dans la région.

    Malgré les 500 km qui séparent Tambacounda de Dakar, dit-il, la région n’a toujours pas de centre dédié aux diabétiques, alors que les cas de diabète augmentent d’année en année.

    Il a tiré la sonnette d’alarme par rapport à la hausse des cas d’enfants touchés par le diabète, dont la plupart sont du monde rural. ‘’La plupart de ces enfants atteints de diabète nous viennent des villages. Leur âge varie entre 8 et 18 ans, c’est quand même bizarre ’’, s’est-il étonné.

    BT/ASG

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Touba : installation des organes de gouvernance de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim

    SENEGAL-UNIVERSITE / Touba : installation des organes de gouvernance de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim

    Touba, 20 avr (APS) – L’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba ( Diourbel centre) a procédé à l’installation et à la mise en place de ses organes de gouvernance avec l’implication de toutes les parties prenantes, a indiqué le président de son conseil académique, Pr Mor Faye, dans un entretien avec l’APS.

    ‘’C’est un complément par rapport à l’existant parce que nous n’avions pas encore réfléchi sur les instances de gouvernance. Or, une université, c’est d’abord les organes de gouvernance parmi lesquels il y a évidemment le conseil d’administration, le conseil académique mais aussi  les conseils de département et les conseils de décision des UFR ou d’instituts »,  a précisé le Pr  Faye.

    Il a signalé que l’université a ainsi mis en place des cadres de concertation formels  par rapport à ses missions  dans le cadre de la mise en place de ses instances de gouvernance.

    ‘’ Les facultés ont des conseils de département et c’est là que les décisions doivent se prendre parce que la gestion universitaire, ce n’est pas une gestion solitaire », a expliqué le président du conseil académique. En fait, c’est une gestion participative, collégiale impliquant toutes les parties prenantes comprenant les enseignants, l’administration, les étudiants et tous les partenaires. »

    Concernant les commissions déjà mises en place,  celle dédiée à l’enseignement supérieur a réalisé un travail extrêmement important dans la confection des matières pédagogiques, des programmes  mais également dans la mise en place d’un certain nombre de structures.

     »Il fallait mettre en place le conseil d’administration de l’université et le conseil académique. Ce sont des organes de gouvernance qui, avec le recteur donc constituent des éléments incontournables pour se conformer aux normes académiques dans la dynamique de l’installation des nouveaux organes de gouvernance », a déclaré le secrétaire général du complexe Cheikh Ahmadou Khadim Mbacké,

    Le CCAK a été officiellement ouvert le 6 février dernier par le Khalife général des mourides, Sérigne Mountakha Bassirou Mbacké, en présence du chef de l’État Macky Sall.

    CGD/ADL/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-SANTE / L’ASIP alerte sur la situation précaire de l’industrie pharmaceutique

    SENEGAL-SOCIETE-SANTE / L’ASIP alerte sur la situation précaire de l’industrie pharmaceutique

    Dakar, 19 avr (APS) – L’Association sénégalaise de l’industrie pharmaceutique (ASIP) a alerté mercredi sur la « situation précaire » du secteur industriel pharmaceutique, laquelle implique selon elle des ‘’mesures urgentes’’.

    ‘’Nous alertons sur la situation précaire du secteur industriel pharmaceutique qui nécessite des mesures urgentes’’, a dit le président de l’ASIP, Dr Aziz Sow, lors d’une conférence de presse à Dakar.

    ‘’Les résultats obtenus dans la mise en œuvre des recommandations du LAB-PHARMA ne sont pas encore à la hauteur des attentes des membres de l’ASIP qui constituent les acteurs clés pour l’atteinte de l’objectif de la souveraineté pharmaceutique du Sénégal? à l’horizon 2035’’, a déploré M. Sow. Un an et demi après la création de ‘’LAB-PHAMRA,  »les industries locales ne se portent pas mieux’’, a-t-il relevé.

    Il s’y ajoute qu’’’aucun nouveau projet privé n’a encore vu le jour excepté le projet Madiba de l’Institut Pasteur et la création de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) ».

    Dr Aziz Sow estime que l’atteinte des objectifs de souveraineté pharmaceutique passera obligatoirement par la revitalisation des unités pharmaceutiques existantes actuelles qui sont en grande souffrance.

    Il a averti que ‘’si des mesures fortes et ambitieuses à court terme ne sont pas prises par le gouvernement pour le secteur industriel pharmaceutique, les entreprises membres de l’ASIP courent tout droit vers la faillite’’.

    Il a signalé que des mesures d’accompagnement sont attendues pour améliorer la compétitivité des unités existantes et permettre l’arrivée de nouveaux acteurs nationaux et internationaux. L’industrie pharmaceutique, a-t-il rappelé, est fortement tributaire des économies d’échelle nécessitant des volumes cibles suffisantes pour assurer la compétitivité des unités de production.

    ‘’Les leçons tirées de la Covid- 19 et la marche vers la souveraineté pharmaceutique exigent l’adoption de nouvelles attitudes de la part de l’administration sénégalaise et des acteurs de la santé (prescripteurs, pharmaciens d’officine et consommateurs) en donnant la primauté aux produits sénégalais’’, a-t-il estimé.

    ‘’Cette nouvelle attitude appelée patriotisme économique permettra la création de nouveaux emplois et la consolidation des emplois existants, la diminution des importations et par ricochet la diminution de la sortie de devises, la fabrication des produits sociaux à faible marge mais nécessaires pour la santé des populations (…)’’, a poursuivi le Dr Sow.

    L’association sénégalaise de l’industrie pharmaceutique regroupe six unités industrielles pharmaceutiques installées au Sénégal.

    BSF/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / L’ASH souhaite que l’Etat assure l’accès de tous les hémophiles aux traitements

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / L’ASH souhaite que l’Etat assure l’accès de tous les hémophiles aux traitements

    Dakar, 19 avr (APS) – L’Association sénégalaise des hémophiles (ASH) souhaite que le gouvernement prenne en charge l’acquisition des médicaments contre l’hémophilie et les mette à la disposition de tous les malades vivant à travers le pays, indique son président, Aboulaye Loum, rappelant que le plaidoyer porté par son association consiste à favoriser l’accès de tous les patients aux traitements.

    ‘’Nous voulons que les médicaments soient achetés par le gouvernement et mis à la disposition des hémophiles partout dans le pays, même s’il y a des efforts pour certaines régions qui font maintenant le traitement’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    ‘’Avec l’appui de la Direction de la lutte contre la maladie et le centre national de transfusion sanguine, poursuit-il, plus de 100 médecins ont été formés au traitement de l’hémophilie, car le problème majeur c’est la disponibilité du médicament.’’

    ‘’Nous invitons le ministère de la Santé à régler ce problème, parce qu’on achète des médicaments pour beaucoup d’autres pathologies. La Fédération mondiale des hémophiles nous aide déjà à travers un don de médicaments, mais nous les acheminons avec nos propres moyens‘’, a-t-il déploré.

    L’Association sénégalaise des hémophiles a ‘’été créée dans les années 1970 pour faciliter la vie des hémophiles’’, a-t-il rappelé. Sa mission consiste aussi à ‘’défendre les intérêts des hémophiles, aider à améliorer leurs conditions de vie, et faire un plaidoyer pour un accès pour tous au traitement’’.

    ‘’Nous faisons beaucoup d’activités d’information et de sensibilisation. En 2022, nous avons fait des tournées dans les localités de Foudiougne, Kaolack, Kaffrine, Thiès, Fatick, Touba, Louga, pour parler de la maladie’’, a-t-il rappelé.

    L’ASH a ‘’réalisé deux films documentaires diffusés’’ sur les télévisions sénégalaises, selon son présidant, signalant qu’il y a une application dénommée ‘’Saytu Hémophilie’’ en wolof, français et même en vocal, qui interagit avec les malades pour répondre à toutes les questions’’.

    ‘’La relation avec les politiques‘’ est le thème autour duquel a été célébrée l’édition de cette année, a-t-il précisé, expliquant que ‘’sans l’appui des politiques, nous ne pouvons pas régler beaucoup de problèmes liés à cette maladie’’.

    SKS/ASG/OID

     

  • SENEGAL-SANTE / Hémophilie : le traitement gratuit pour une quarantaine de patients (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Hémophilie : le traitement gratuit pour une quarantaine de patients (médecin)

    Dakar, 19 avr (APS) – Le traitement prophylactique de l’hémophile est gratuit pour une quarantaine de patients au Sénégal, a révélé le directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Professeur Saliou Diop.

    ‘’C’est un traitement disponible dans le monde depuis trois ans, mais nous l’avons ici au Sénégal depuis un an et demi et c’est totalement gratuit’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS, à la veille de la célébration lundi dernier de la journée mondiale de l’hémophilie.

    Ce traitement coûte extrêmement cher, mais grâce à des partenaires du CNTS et la Fédération mondiale de l’hémophilie, il est actuellement gratuit pour les patients suivis dans les structures de santé, se félicite l’hématologue.

    Il se réjouit de ce qu’il a « beaucoup changé’’, car ayant désormais une vocation préventive.  ‘’Ce n’est plus un traitement intraveineux à la demande, mais un traitement sous cutané et plus important. C’est que nous n’attendons plus que la personne saigne, nous faisons un traitement prophylactique’’, a-t-il précisé.

    L’intérêt réside selon lui dans le fait de produire la protéine manquante. Les personnes souffrant d’hémophilie sont en effet confrontées au manque d’une protéine : ‘’le facteur 8 ou le facteur 9’’. Le Dr Diop assure qu’il est possible aujourd’hui de ‘’produire cette protéine’’, le traitement consistant à la ‘’remplacer’’.

    Selon lui, ‘’ la prophylaxie est devenue le traitement standard de l’hémophilie une fois toutes les deux semaines ou une fois par mois, pour prévenir la survenue des infections’’. ‘’Le but de la prophylaxie, c’est de prévenir le handicap’’, a-t-il précisé.

    Revenant sur la prise en charge, il a indiqué qu’elle ‘’est organisée en décentralisant les soins’’. Ainsi, pour les hémophiles qui sont dans des régions comme Thiès, Louga, Saint-Louis, Touba et Ziguinchor, les médecins et les biologistes ont été formés et les médicaments mis à leur disposition, gratuitement. Les malades ne sont plus obligés de venir jusqu’à Dakar, assure-t-il.

    Il estime que ‘’la prise en charge commence par l’éducation’’. Et l’hémophilie étant ‘’une maladie assez rare’’, en cas de découverte d’un nouveau cas, le CNTS prend ‘’au moins deux heures pour expliquer à la famille la maladie, les situations, comment va se fait la prise en charge’’.

    ‘’ Cette éducation de base est extrêmement importante. Au cours de cette séance, on leur donne un cahier qui leur permet d’avoir davantage d’informations. C’est pour faire en sorte que le patient ou sa famille s’auto-prenne en charge et constitue un relai’’, justifie-t-il.

    175 000 à 200 000 FCFA pour arrêter un saignement

    Le coût du traitement, souligne le chef du service d’hématologie de l’université Cheikh Anta Diop, est ‘’hors de portée du pouvoir d’achat des Sénégalais’’. ‘’Un enfant de 10 kg qui saigne a besoin de 250 unités.  La boîte va coûter 175.000 à 200.000 FCFA pour un saignement, alors qu’il peut saigner cinq jours sur sept’’, a-t-il indiqué.

    Il précise que la prise en charge des urgences nécessite trois millions d’unités disponibles. Il espère disposer d’au moins un million d’unités avec la Fédération mondiale de l’hémophilie, le reste devant être comblé par l’Etat. Il estime qu’‘’un budget annuel de 500 millions FCFA permettrait de soigner tous les hémophiles du pays’’.

    Pr Diop a révélé que les facteurs de coagulation sont maintenant inscrits sur la liste des médicaments prioritaires de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA).

    Concernant la mortalité liée à l’hémophilie, le spécialiste relève que ‘’le taux a dégringolé avec les produits disponibles’’,  la prise en charge étant aussi aujourd’hui assurée dans les régions. Le problème est cependant qu’il y a un sous-diagnostic avec des patients qui décèdent tôt sans jamais avoir eu la chance d’avoir eu accès à un traitement gratuit.

    Au Sénégal, le plus petit patient atteint d’hémophilie a juste deux ans et le plus âgé 66 ans. Pr Diop assure que les cas sont suivis très tôt avec une sensibilisation qui marche ‘’très bien’’, situation qui explique la bonne espérance de vie constatée aujourd’hui chez les hémophiles.

    SKS/ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-TAMBACOUNDA-POLITIQUE / La commune de Tambacounda se dote d’un Plan de développement communal (PDC)

    SENEGAL-TAMBACOUNDA-POLITIQUE / La commune de Tambacounda se dote d’un Plan de développement communal (PDC)

    Tambacounda, 19 avr (APS) – La commune de Tambacounda s’est dotée d’un Plan de développement communal (PDC) couvant la période 2023-2027, a-t-on appris, mercredi, de son maire.

    ‘’Ce plan, le premier du genre pour la commune de Tambacounda, pourra servir à tous les conseillers dans le cadre de la recherche de partenaires et dans les plaidoyers’’, a déclaré Papa Banda Diéye au cours d’une rencontre.

    Ce plan prend en compte, entre autres préoccupations, l’éducation, l’environnement, la santé, la culture, la formation professionnelle, le chômage des jeunes.

    En marge de cette rencontre, il est revenu sur les différentes réalisations de l’équipe municipale.

    ‘’Nous avons (…) construit et équipé 6 salles de classe dans 3 écoles différentes avec un mur de clôture, avec comme dynamique 20 autres salles de classe et 4 murs de clôture dans le court terme’’, a-t-il dit.

    A cela s’ajoutent la remise d’un important don de matériel didactique, la dotation de fournitures scolaire à 22 000 élèves de la commune, la remise du matériel aux différents directeurs d’école de la commune.

    Il a annoncé le démarrage de travaux de lotissement, soulignant que l’objectif est de  »faire bénéficier à la quasi-totalité des populations de Tambacounda certaines commodités comme l’eau et l’électricité’’.

    Le maire a indiqué qu’un linéaire de 11 kms de voiries est en cours de réalisation dans le cadre du Programme Spécial de Désenclavement dans la commune.

    Le réseau d’éclairage public sera réhabilité et 500 nouveaux lampadaires solaires seront installés, a-t-il promis.

    BT/OID

     

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Ziguinchor : Une ambulance-pirogue offerte aux îles Bliss Karone de Kaffountine

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Ziguinchor : Une ambulance-pirogue offerte aux îles Bliss Karone de Kaffountine

    Kaffountine, 19 avr (APS) – Le maire de la commune de Kaffountine, David Diatta, a réceptionné, mercredi, une ambulance –pirogue destinée aux iles Bliss Karone (Kaïlo, Boune, Boko et Saloulou), a constaté l’APS.

    Cette ambulance-pirogue, offerte aux localités insulaires de la commune de Kaffountine par l’ONG espagnole TASMI, permettra de faciliter l’évacuation des femmes en travail ou des malades de vers la terre ferme, a expliqué à des journalistes le chef de projet de l’ONG dans la commune de Kaffountine, Paul Niki Diattta.

    Selon lui, ‘’l’ONG TASNI a également prévu de construire des maternités et des cases de santé dans les îles Bliss Karone de Kaffountine’’.

    ‘’Les îles sont très enclavées. Ainsi, pour évacuer des malades, ses habitants rencontrent d’énormes difficultés », a rappelé M. Diatta, soulignant que ce projet est mis en oeuvre en collaboration avec la commune de Kaffountine.

    Il a relevé que ces iles ont toujours  »un problème d’accès au service de santé ».

     »Nous organisons chaque deux mois des stratégies mobiles pour essayer de prendre en charge les patients, faire la vaccination des enfants et des visites prénatales entre autres activités sanitaires. Cette ambulance pirogue va contribuer à l’amélioration des conditions d’accouchement des femmes enceintes’’, a salué l’infirmier chef de poste de Kaffountine, Bourama Fabouré.

    Le maire de Kaffountine a salué le projet de construction de cases de santé et de maternités et la dotation d’une ambulance pirogue pour assurer l’évacuation des malades.

     »C’est un rêve qui est devenu une réalité car les îles sont caractérisés par l’enclavement’’, a dit David Diatta.

    Il a profité de cette cérémonie pour réclamer l’ouverture effective du centre de santé de Kaffountine construit depuis quelques années.

    ‘’Je plaide pour que le centre de Kaffountine soit ouvert et fonctionnel. Il y a un financement de 100 millions de francs CFA pour des équipements destinés au centre de santé de Kaffountine mais jusque-là c’est le flou total’’, a déploré David Diatta.

    MNF/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-DIALOGUE / Le HCDS mise sur une nouvelle méthode d’auto-évaluation

    SENEGAL-INSTITUTIONS-DIALOGUE / Le HCDS mise sur une nouvelle méthode d’auto-évaluation

    Saly 19 avr (APS) – Le Haut Conseil du dialogue social (HCDS) entend s’appuyer sur une nouvelle méthode d’autoévaluation pour les institutions de dialogue social (MA-IDS) en vue de mesurer l’efficacité des politiques publiques, a déclaré mercredi sa présidente, Innocence Ntap Ndiaye. 

     ‘’L’élaboration, par le BIT [Bureau international du travail], de la MA-IDS constitue sans nul doute une avancée majeure et une grande innovation pour mesurer l’efficacité des politiques publiques par les actions de promotion du dialogue social’’, a-t-elle dit, au terme d’un atelier de formation des membres du HCDS du Sénégal et la construction des éléments de mise en place du processus d’auto-évaluation sur la MA-IDS. 

    La MA-IDS constitue ainsi selon elle un ‘’outil pertinent’’ pouvant permettre aux membres des institutions de dialogue social de procéder à leur autoévaluation approfondie et de concevoir un plan d’actions pour renforcer le caractère inclusif de leur mission et leur efficacité. 

    Innocence Ntap Ndiaye précise que ‘’ l’objectif stratégique de la MA-IDS est de permettre aux pays d’avoir des sociétés plus justes sur le plan social et plus durables sur le plan économique, grâce à une meilleure contribution des institutions du dialogue social au processus d’élaboration des politiques nationales’’

      ‘’Pour sa part, le HCDS ne manquera pas d’exploiter cet outil pour améliorer ses performances en matière de promotion du dialogue social, aussi bien dans les relations professionnelles que dans la mise en œuvre des politiques publiques au Sénégal’’, a-t-elle ajouté. 

     Elle a notamment rappelé que les mandants tripartites du HCDS se sont toujours intéressés à la question de l’évaluation de leurs propres actions de promotion du dialogue social au Sénégal et leurs impacts sur les politiques publiques. C’est ce qui l’a poussé à tenir la 30ème session de son assemblée plénière, au mois de mars dernier. Cette session était consacrée à l’évaluation de son plan stratégique 2020-2022 et de son programme annuel 2022. 

      »Cette présente formation se justifie, en partie, par le souci d’apporter des éléments de réponse appropriées à cette préoccupation légitime des mandants tripartites du HCDS, tout en les imprégnant sur les spécificités que peut revêtir l’évaluation de l’efficacité des actions des institutions de promotion du dialogue social’’, a-t-elle expliqué.  

    Les résultats attendus de la présente session de formation permettront aux mandants tripartites du HCDS de s’approprier et de maîtriser ces différentes étapes de l’autoévaluation, afin renforcer l’efficacité des actions de l’institution. 

    MF/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Abdoulaye Aboubacar du Niger gagne le grand prix du Concours  international de récital du Coran de Médina Baye

    SENEGAL-SOCIETE / Abdoulaye Aboubacar du Niger gagne le grand prix du Concours international de récital du Coran de Médina Baye

    Kaolack, 19 avr (APS) – Le Nigérien, Abdoulaye Aboubacar, a remporté le premier prix de la dixième édition du Concours international El Hadji Ibrahima Niass pour le récital du Coran de Kaolack (centre), devant Cheikh Ibrahima Bâ de Médina Baye, lauréat de la précédente édition, a constaté l’APS.

    Une quinzaine de participants au concours ont été primés dans la nuit de mardi à mercredi au cours d’une cérémonie présidée par le khalife de Médina Baye, Cheikh Mahi Niass et d’autres dignitaires religieux. Une centaine de concurrents provenant de plusieurs pays d’Afrique ont participé au concours.

    Baye Salihou Ndiaye de la cité religieuse de Touba a été classé troisième devant le Kényan Abdourahmane Moussa Toula, qui occupe la quatrième place. Malick Dramé de Kaolack est à la cinquième place.

    Le lauréat de ce Grand prix a reçu dix millions de francs CFA, son dauphin cinq millions de francs CFA. Le candidat arrivé troisième a été récompensé à hauteur de trois millions de francs Cfa.

    ‘’Le Coran est la solution à tous les problèmes du monde, c’est pourquoi à travers ce Coran, nous faisons sa promotion. Avec le Coran, on apprend les bonnes pratiques du bon voisinage, avec nos autorités mais aussi on nous apprend comment on peut devenir un peuple discipliné, très développé, apte à influencer et non à accepter tout ce qu’on lui propose’’, a réagi le khalife de Médina Baye.

    ‘’En nous inspirant des valeurs du Prophète Mouhamed (PSL), nous pouvons construire un peuple rêvé par tous les pays du monde. Un peuple bien éduqué, ouvert, qui promeut la paix, la stabilité et le développement des pays du monde. Cela ne peut pas être réalisé s’il n’est pas basé sur l’éducation’’, a insisté Cheikh Mahi Niass.

     

    ADE/AKS