Catégorie : Société

  • SENEGAL-SANTE / L’hémophilie, une maladie génétique rare, souvent diagnostiquée à la circoncision

    SENEGAL-SANTE / L’hémophilie, une maladie génétique rare, souvent diagnostiquée à la circoncision

    Dakar, 19 avr (APS) – L’hémophilie est une maladie génétique rare, qui se manifeste principalement par des saignements au niveau des articulations et des muscles, explique le Professeur Saliou Diop, hématologue et directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS, dans un entretien accordé à l’APS.

    ‘’La manifestation principale de l’hémophilie, ce sont les saignements qui peuvent commencer très tôt, d’habitude dès le jeune âge au moment où l’enfant commence à marcher’’, a-t-il précisé dans un entretien avec l’APS, à la veille de la célébration, lundi dernier, de la journée mondiale de l’hémophilie.

    Dès leurs premiers pas, les enfants affectés titubent, se cognent, se blessent et sont confrontés à des saignements ininterrompus. Des signes qui doivent alerter sur la survenue de la maladie chez l’enfant, selon le médecin.

    Chez les garçons, les signes, notamment les saignements, peuvent apparaître à la circoncision, déclare le Pr Diop, chef du service d’hématologie de la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop).

    ‘’L’hémophilie est une maladie génétique. Elle est transmise par les gènes. Aujourd’hui, nous connaissons très bien la nature du gène’’, indique le spécialiste. Le Pr Saliou Diop relève qu’il y a deux gènes différents. Un gène de facteur 8, dont l’anomalie est à l’origine de l’hémophilie de type A, et le gène de facteur 9, dont l’anomalie est responsable de l’hémophilie de type B’’, détaille le directeur du CNTS, la structure de prise en charge de cette maladie au Sénégal.

    Expliquant l’origine des saignements chez les hémophiles, il rappelle que le gène produit une protéine appelé facteur 8 ou facteur 9 de la coagulation. Ce sont des protéines qui sont dans le plasma et qui peuvent aider à la formation d’un caillot.

    ‘’Lorsqu’une personne se blesse ou se coupe, les facteurs 8 et 9, avec d’autres facteurs, contribuent à la formation du caillot. S’il n’y a pas de facteur 8 ou 9, les patients vont saigner, le sang va s’écouler plus longtemps’’, explique-t-il.

    De l’hémorragique aux problèmes orthopédiques

    Selon l’hématologue, les saignements peuvent aussi survenir au niveau des articulations et les muscles. Leur répétition peut les détruire et entrainer une compression des nerfs. D’abord hémorragique, l’hémophilie évolue par la suite pour devenir une maladie orthopédique. Les hémophiles finissent en effet par avoir des déformations au niveau de leur corps. Cela peut déboucher sur un handicap fonctionnel physique des membres résultant des séquelles musculo-squelettiques dues aux hémorragies qui surviennent au niveau des muscles et des articles, déclare le Pr Diop. Le plus grave est que ces saignements peuvent survenir dans l’abdomen, dans le cerveau et la sphère ORL, occasionnant le décès de la personne, soutient-il.

    Parmi les signes qui doivent faire orienter et penser à cette maladie, le directeur du CNTS cite en premier lieu le fait pour quelqu’un de saigner trop longtemps, ou ‘’le saignement trop facile chez quelqu’un au moindre bobo’’.

    L’hémophilie est également une maladie héréditaire, fait-il remarquer. ‘’Quand on observe ces saignements chez l’enfant et qu’un tel tableau ait été décrit dans la famille, souvent c’est la famille du côté de la mère, soit ses oncles, les fils de ses tantes. C’est un deuxième élément qui doit orienter’’, avance-t-il.

    L’anomalie biologique est un autre signe qui doit alerter, indique-t-il. En fait, il y a plusieurs formes d’hémophilie, les unes étant sévères, les autres mineures, fait-il observer.

    Avec la forme mineure, le sujet peut aller jusqu’à l’âge adulte sans vraiment beaucoup de saignements, et c’est souvent dans les bilans préopératoires qu’on va découvrir des anomalies biologiques.

    A peu près 1 patient sur 6 diagnostiqué au cours de la circoncision

    En ce qui concerne le diagnostic de cette maladie ‘’rare’’, le chef du service d’hématologie de l’Université Cheikh Anta Diop précise que ‘’ les examens pour dépister l’hémophilie se font dans tous les hôpitaux’’. Dès qu’il y a une suspicion, dit-il, ‘’on peut envoyer dans certains laboratoires pour confirmer le diagnostic’’.

    ‘’Le gros problème de l’hémophilie, c’est le sous diagnostic’’, a-t-il estimé, rappelant que la confirmation se fait en laboratoire.

    Si en Europe 95 % des hémophiles sont diagnostiqués, en Afrique seuls moins de 1 % des cas sont dépistés. Au Sénégal, le taux tourne autour de 25 %. ‘’Les 75 % ne sont pas diagnostiqués, parce que soit ce sont des formes graves qui décèdent très tôt, soit ce sont des formes mineures. Parfois, si on n’a jamais fait de bilan, on peut ne pas savoir’’, explique-t-il. D’après lui, 18 % cas sont diagnostiqués au cours de la circoncision, soit à peu près 1 patient sur 6 diagnostiqué.

    ‘’Nous travaillons actuellement avec le service de chirurgie de l’hôpital d’enfants Albert Royer, tous nos patients ont été circoncis’’, assure le Pr Diop.

    Il signale que la tendance aujourd’hui est de travailler avec les régions pour faire le diagnostic afin de donner les médicaments, soit pour les enfants circoncis dans les structures hospitalières ou pour tout autre acte chirurgical.

    L’exception des femmes

    S’agissant de la fréquence de la maladie au Sénégal, le directeur du Centre national de transfusion sanguine révèle qu’il y a un cas d’hémophilie pour 10 000 naissances, soit 1700 cas d’hémophilie. Toutefois, actuellement, seuls 368 cas sont connus et répertoriés, dont environ 60 % vivent dans les régions, signale-t-il.

    Contrairement aux hommes, les femmes développent rarement la maladie. ‘’Les hommes n’ont qu’un seul chromosome et les femmes ont deux chromosomes x’’, rappelle-t-il, expliquant que ‘’c’est cela qui explique’’ que chez les hommes si le chromosome x porte l’hémophilie, les signes sont visibles’’.

    Selon lui, la maladie se manifeste chez hommes ‘’parce qu’ils n’ont qu’un seul chromosome x. En revanche, si c’est une femme si un chromosome est affecté, l’autre chromosome x peut pallier, dit-il. C’est pourquoi les femmes sont considérées comme des ‘’conductrices’’. Elles ont le gène de la maladie mais comme le gène produit une protéine, l’autre gène normal couvre le déficit, explique le médecin.

    SKS/ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-COMMERCE / Korité: Les marchés de Diourbel bien approvisionnés en produits de grande consommation

    SENEGAL-COMMERCE / Korité: Les marchés de Diourbel bien approvisionnés en produits de grande consommation

    Diourbel, 19 avr (APS) – Les marchés de Diourbel sont bien approvisionnés en produits de grande consommation en cette veille de fête de Korité, marquant la fin du ramadan, a assuré Abdoulaye Dieng, commissaire aux enquêtes économiques, chef du service régional du commerce de Diourbel.

    ‘’Sur le marché, on a constaté que tous les produits sont bien disponibles, surtout les produits les plus utilisés durant la fête de korité’’, a-t-il déclaré dans lors d’un entretien avec l’APS.

    Selon lui, ‘’les autorités ont cette fois-ci joué sur la disponibilité pour assurer la stabilité des prix et éviter les spéculations notées ces dernières années sur le marché, à pareil moment ».

    Les derniers relevés effectués en début de semaine, a-t-il dit, ont permis de constater à la fois, une stabilité des stocks mais également une celle des prix.

    A en croire M.Dieng, le sucre est le seul produit qui a connu des difficultés d’approvisionnement, surtout durant le ramadan.

    Toutefois, a t-il assuré, les opérations de diligence effectuées par le service du commerce régional auprès de la compagnie sucrière, combinées à l’importation récente de 20 mille tonnes, sur l’initiative de la tutelle, ont permis aux grossistes de Diourbel de disposer désormais du sucre en quantité suffisante.

    Le chef du service régional du commerce de Diourbel a sur ce point rassuré que ‘’pour un meilleur suivi, la brigade des enquêtes de Diourbel descend tous les jours sur le marché et à travers les quartiers pour voir la qualité des produits et les prix proposés consommateurs.’’

    MK/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-SOCIAL / La DGPSN en partenariat avec l’APS pour s’offrir une « plus grande visibilité »

    SENEGAL-MEDIAS-SOCIAL / La DGPSN en partenariat avec l’APS pour s’offrir une « plus grande visibilité »

    Dakar, 19 avr (APS) – L’Agence de presse sénégalaise (APS) et la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) ont signé mercredi une convention de partenariat d’une durée d’un an.

    L’objectif recherché à travers cette convention est de ‘’contribuer à donner une plus grande visibilité aux activités de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale à travers la plateforme web de l’APS’’, a expliqué la déléguée générale Aminata Sow.

    Cette collaboration va se matérialiser par ‘’la publication de bannières, d’interview (…), d’un grand reportage sur la protection sociale et enfin par l’archivage des dossiers de presse de la DGPSN’’, a indiqué Mme Sow, lors de la cérémonie de signature de ce partenariat. L’APS assurera par ailleurs la couverture des activités de la délégation.

    Cette coopération ‘’s’arrime [aux] objectifs des plus hautes autorités dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et de développement inclusif’’, souligne Aminata Sow.

    ‘’La convention va donc nous amener à mutualiser les capacités de l’APS et de la DGPSN pour renforcer la communication gouvernementale dans le domaine de la protection sociale’’, a expliqué la Déléguée générale.

    Le directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy, s’est dit ‘’fier d’accompagner les actions de la DGPSN et du Président de la République, qui a décidé […] d’aider les Sénégalais des profondeurs, à travers […] la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale’’.

    Il a appelé ‘’sa disponibilité aux côtés de la DGPSN en montrant aux Sénégalais les bonnes actions qu’elle réalise’’ et, surtout,  ‘’que la politique sociale du Sénégal est en marche’’. Cette collaboration ‘’réconforte l’APS et épouse parfaitement notre volonté d’accompagner les services publics’’, a-t-il conclu.

    MFD/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-NECROLOGIE / Kaffrine : décès du khalife général de Ndjigui à l’âge de 90 ans

    SENEGAL-RELIGION-NECROLOGIE / Kaffrine : décès du khalife général de Ndjigui à l’âge de 90 ans

    Kaffrine, 19 avril ( APS) – Serigne Amadou Cissé, le khalife général de Ndjigui, une cité religieuse de la commune de Kahi, s’est éteint mardi, à l’âge de 90 ans, a appris l’APS auprès de sa famille.

    Décrit comme un grand érudit de l’islam, il repose depuis ce mercredi au cimetière du village. Une foule immense a assisté à son inhumation, qui a eu lieu en présence des autorités administratives et territoriales de la région.

    Selon plusieurs témoignages, le défunt était un homme d’une dimension incommensurable et qui ne cessait de prier pour la paix et la stabilité du pays. Il a aussi toujours défendu la cause du monde rural.

    CTS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Idrissa Seck tient la vedette dans la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Idrissa Seck tient la vedette dans la presse quotidienne

    Dakar, 19 avr (APS) – ‘’Idrissa Seck perdu par ses calculs’’, ‘’Idy (le surnom du concerné) dans le tourbillon’’, ‘’Idrissa Seck entre plusieurs feux’’, ‘’Idy au centre du jeu’’, ‘’Idy presque sursitaire’’, ‘’BBY recadre Idy’’. Les divergences entre la majorité présidentielle et le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) préoccupent les quotidiens.

    Après avoir fait élire Macky Sall au second tour de l’élection présidentielle de 2012, Idrissa Seck est devenu l’un de ses principaux opposants.

    Les deux hommes politiques ont scellé des retrouvailles en 2020, Macky Sall le nommant président du CESE.

    Mais les divergences semblent surgir de nouveau depuis que M. Seck a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que la Constitution n’autorise pas Macky Sall d’y participer.

    ‘’Très en colère contre le président du [CESE], les leaders de BBY (la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle) disent s’étonner de l’attitude d’Idrissa Seck’’, note L’As sur la base d’une déclaration dans laquelle ils dénoncent la candidature unilatérale de l’ancien Premier ministre à la prochaine élection présidentielle.

    ‘’Certains (parmi les leaders de BBY) sont mêmes décidés à le faire éjecter du fauteuil qu’il occupe au CESE […] Mais tout cela ne trompe personne’’, commente Le Quotidien.

    ‘’Le ton monte au CESE, où on exige la démission ou l’éviction du président en exercice’’, constate Sud Quotidien.

    EnQuête fait remarquer que ‘’resté discret, presque effacé de la scène politique depuis son ralliement au camp présidentiel’’, Idrissa Seck ‘’est revenu au cœur du débat politique depuis plusieurs jours’’.

    Le même journal lui prête l’intention d’entretenir la ‘’proximité’’ avec le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, dans le but de ‘’s’imposer comme une sorte de troisième voie dans l’espace politique sénégalais’’.

    Le Témoin Quotidien n’a pas l’air dupe de la querelle entre Idrissa Seck et les autres leaders de BBY. ‘’Il y a un ‘deal’ entre le président du CESE et le président de la République. Pour faire quoi ? On ne devrait pas tarder à le savoir ! Mais retenez bien que […] ces deux-là s’entendent comme larrons en foire’’, soutient-il.

    C’est au milieu de la tempête survenue entre Idrissa Seck et la coalition présidentielle que huit des 12 membres du bureau du CESE dénoncent l’‘’absentéisme’’ et l’‘’oisiveté’’ du président de ladite institution, rapporte L’info.

    ‘’D’énormes difficultés’’

    Le journal Tribune jure qu’‘’à force de faire des calculs, le président de Rewmi (le parti politique d’Idrissa Seck), qui a rejoint Macky Sall, est en train de tout perdre […] et aura d’énormes difficultés pour gagner une élection présidentielle’’.

    ‘’Dépôt d’un préavis de grève aujourd’hui, port de brassards rouges les 19 et 20 avril. Journées de présence passive le 28 avril et le 2 mai. Grève totale de soixante-douze heures, les 22, 23 et 24 mai, ensuite les 14, 15 et 16 juin’’, écrit Vox Populi. Il s’agit du ‘’plan’’ élaboré par le Syndicat des agents des impôts et domaines pour obtenir la libération de leur collègue Bassirou Diomage Faye, également secrétaire général de Pastef-Les patriotes (opposition).

    Arrêté la semaine dernière, M. Faye a été placé sous mandat de dépôt pour les délits présumés d’outrage à magistrat, diffamation et actes de nature à compromettre la paix publique.

    ‘’Ces agents des impôts et domaines […] exigent la libération immédiate et sans condition de leur collègue Bassirou Diomaye Faye’’, note WalfQuotidien.

    ‘’Son éligibilité est toujours en question’’, écrit Le Soleil, concernant l’ancien ministre Karim Wade, qui se serait inscrit sur les listes électorales auprès d’une commission administrative ouverte en Turquie par le ministère sénégalais de l’Intérieur.

    Condamné à six ans de prison et au paiement d’une forte amende en 2015 pour des faits de détournement de deniers publics, M. Wade est privé de ses droits politiques, ce qui l’empêche de voter et d’être éligible.

    ‘’Des spécialistes interrogés estiment que cette inscription n’est pas automatique’’, affirme le même journal.

    Seule une modification du Code électoral ou le vote d’une loi d’amnistie des faits pour lesquels il a été condamné peuvent permettre à Karim Wade de retrouver ses droits politiques, ont dit des spécialistes aux journaux Le Soleil et Source A.

    Des militants du PDS (opposition) ont exprimé la volonté de le désigner candidat de leur parti à l’élection présidentielle.

    Certaines collectivités locales tardent à appliquer la loi autorisant la hausse des salaires des employés de la fonction publique locale, ‘’au motif qu’elles n’ont pas assez de moyens’’ pour cela, lit-on dans L’Observateur.

    ESF

  • SENEGAL-ELEVAGE-SANTE-APPUI/ / Saint-Louis : du matériel de la FAO au comité de lutte contre la grippe aviaire 

    SENEGAL-ELEVAGE-SANTE-APPUI/ / Saint-Louis : du matériel de la FAO au comité de lutte contre la grippe aviaire 

    Saint-Louis, 18 avr (APS) – L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a remis, mardi à Saint-Louis (nord), un appui symbolique au Comité de lutte contre la grippe aviaire signalée depuis le 8 mars dans le Parc national de la Langue de Barbarie (PNLB), a constaté l’APS.

    Le matériel comprend entre autres des produits pour enterrer en toute sécurité les cas de mortalité enregistrés, a précisé Ahmadou Tidiane Niang, chef d’équipe pays du centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières de la FAO. Un équipement de protection individuelle a été aussi remis aux services techniques de Saint-Louis.

    Il a salué la mise en place de ce comité  »One health » qui a lancé l’alerte à la grippe aviaire avec un plan d’actions bien ficelé. La FAO a ainsi pu réagir en permettant aux communautés de communiquer pour faire face à la grippe aviaire, a-t-il dit.

    L’adjointe du gouverneur chargée des affaires administratives, Fatoumata Mokhtar Ndiaye a remercié la FAO qui n’en est pas à son premier geste pour avoir l’année dernière également appuyé la région où la grippe aviaire s’était signalée au Parc de Djoudj.

    L’aliment offert par la FAO sera distribué aux populations environnantes du PNLB pour leur permettre de confiner leur volaille à la maison et éviter leur contamination, a-t-elle assuré.

    ‘’Notre plus grande crainte était à l’approche de la Korité (…) de voir notre volaille domestique contaminer’’, a dit Mme Faye.

    Ahmadou Tidiane Niang, chef d’équipe pays du centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières de la FAO,

    Déclarée au PNLB, la grippe aviaire a enregistré 1783 cas, alors qu’aucun autre n’a été déclaré depuis le 3 avril, a fait savoir l’adjointe au gouverneur.

    AMD/ASB/AKS

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE/ / Kolda: lancement d’un projet pour la promotion des droits des enfants

    SENEGAL-SOCIETE/ / Kolda: lancement d’un projet pour la promotion des droits des enfants

    Kolda, 18 avr (APS) – Un projet dénommé « Tawnugol pelle sukaabe » d’une durée de deux ans, a été lancé mardi à Kolda (sud), pour promouvoir les droits des enfants, à l’initiative de l’ONG Educo, a constaté l’APS.

    Le projet initié en partenariat avec l’UNICEF  sera mis en œuvre dans six (6) collectivités territoriales des départements de Kolda et de Medina Yéro foula.

    Il est intitulé: ‘’Renforcement de la prise en compte des droits de l’enfant dans les politiques et stratégie RSE et l’engagement des adolescents pour le développement de leur communauté’’.

    ‘’Des conseils municipaux pour enfants seront mis en place au niveau de chaque collectivité territoriale bénéficiaire pour une meilleure prise en compte des droits enfants par les communes et une intégration plus accrue de leurs préoccupations et besoins dans la RSE »,  a déclaré Joseph Nzaly, coordonnateur régional du programme EDUCO, lors de l’atelier lancement à Kolda.

    Le chef du bureau de l’UNICEF en Casamance, Yves Olivier Kassoka, a indiqué que ce projet vient renforcer les autres acquis avec les interventions de différents partenaires pour mieux prendre en compte les droits des enfants.

    Il a fait part des défis à relever dans la région de Kolda notamment les mariages précoces, la non déclaration des enfants à l’état-civil, les travaux des enfants, les violences faites aux filles, etc.

    MG/ASB/OID

  • SENEGAL-DIVERS / Sédhiou : un écolier meurt par noyade (proche)

    SENEGAL-DIVERS / Sédhiou : un écolier meurt par noyade (proche)

    Sédhiou, 18 avr (APS) – Un écolier âgé de 13 ans est décédé par noyade à Sedhiou, a-t-on appris mardi.

    Elève en classe de CM 1 à l’école élémentaire de Moricounda, l’écolier était parti se baigner dans le fleuve Casamance avec ses camarades, a dit à l’APS une source proche de la victime, précisant que le drame est survenu aux environs de 16 heures.

     »La victime a perdu pied après avoir plongé à un endroit profond du fleuve pour se baigner avec ses camarades. Ces derniers constatant que leur camarade était en train de se noyer ont voulu le sauver. Malheureusement ils ne sont pas parvenus à le sauver de cette noyade », a t-elle ajouté.

    OB/AB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES-COOPERATION / Coopération décentralisée : 700 millions de francs Cfa pour le financement de 11 projets

    SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES-COOPERATION / Coopération décentralisée : 700 millions de francs Cfa pour le financement de 11 projets

    Dakar, 18 avr (APS) – Au total, 11 projets ont été validés pour un cofinancement de près de 700 millions de francs Cfa, mardi, lors de la réunion du Comité de pilotage du Dispositif conjoint d’appui à la Coopération décentralisée franco-sénégalaise, a appris l’APS.

    Cette rencontre a été co-présidée par le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla, avec Jean-Paul Guihaumė, Délégué pour l’Action extérieure des Collectivités territoriales de France.

    Dans un communiqué, le service de presse du ministère a signalé que la rencontre s’est déroulée en présence, entre autres, de Philippe Lalliot, Ambassadeur de France au Sénégal.

    Elle a permis de valider les projets sélectionnés par le Comité technique dans le cadre de l’appel à projets 2023 du dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise, indique la même source, soulignant qu’à terme, 11 projets ont été validés par les membres du comité de pilotage.

    Cité dans le document, le ministre Mamadou Talla a expliqué que le Dispositif conjoint est un modèle de partenariat qu’’’on peut donner en exemple dans le domaine de la coopération décentralisée’’.

    ‘’Outre les appuis techniques et financiers, il contribue à renforcer des liens d’amitié séculaires entre communautés françaises et sénégalaises”, a-t-il dit.

    Le communiqué rappelle qu’après la phase d’appel à projet et la soumission des dossiers, l’instruction des projets a été menée conjointement par la Direction de la coopération décentralisée du département et le Service de coopération et d’cction culturelle de l’Ambassade de France.

    Ce processus ‘’a permis d’échanger simultanément avec les collectivités des deux pays, pour recueillir des précisions nécessaires à la sélection’’.

    Le ministre a indiqué que ‘’pour l’année 2023, 13 Collectivités territoriales ont soumis des demandes de projets dont sept (7) nouveaux postulants venant du Conseil départemental de Rufisque et des communes de Ouakam, Ngor, Palmarin, Ngnith, Ourossogui et Suelle”.

    Il a souligné que des collectivités territoriales ont à nouveau mutualisé leurs forces, notamment l’Entente interdépartementale de Ziguinchor et l’Intercommunalité des Communes du Sine Occidental.

    Selon lui, ‘’il est heureux aussi de constater que les treize (13) projets déposés, reçus et instruits pour un cofinancement évalué à 1 058 074 € soit 694 051 407 FCFA, traduisent les besoins des populations”.

    Le ministre a exhorté les collectivités territoriales françaises et sénégalaises, dont les projets seront sélectionnés à ‘’relever’’ le défi de l’exécution correcte de leurs projets.

    Le communiqué a relevé que 2015 à 2022, 88 projets ont été financés pour un montant plus de 2 milliards de francs CFA, dans le cadre de cette coopération.

    Mamadou Talla a rappelé que la phase II de l’Acte 3 de la décentralisation accordait une place importante au renforcement de la coopération décentralisée.

     OID/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Un officiel relève  »l’’impact très positif »  de FAWE sur la scolarisation des filles

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Un officiel relève  »l’’impact très positif »  de FAWE sur la scolarisation des filles

    Dakar, 18 avr (APS) – Le Chargé des formation et enseignement scientifique à la Direction de l’enseignement moyen secondaire générale (DEMG), Sada Diallo, a salué, mardi, l’impact très positif  du Forum des éducatrices africaines (FAWE en anglais)/Sénégal sur la scolarisation des filles.

    ‘’Que ce soit le DEMSG que je représente ou le ministre de l’Education nationale lui-même, ils sont très satisfaits du point de vue de l’impact de FAWE sur l’éducation des filles, leur maintien et leur épanouissement à l’école mais également à la formation d’enseignements et de paires éducatrices’’, a dit Yaya Diallo lors de l’Assemblée générale de renouvellement des instances de l’organisation.

    Créé en 1992 à Nairobi (Kenya), le Forum regroupait des enseignantes de tous niveaux, des universitaires, jusqu’à ce jour où l’Assemblée générale a décidé de l’ouvrir à toute personne physique ou morale qui œuvre pour la promotion de l’éducation des filles.

    Pour le représentant du ministère de l’Education nationale, FAWE est un partenaire qui apporte ‘’beaucoup de choses au système éducatif dans son ensemble par des activités de soutien scolaire aux filles, mais également de formation à la pédagogie sensible au genre pour les enseignants’’.

    ‘’C’est important qu’on participe à leur Assemblée générale pour comprendre les fondements et le fonctionnement de l’organisation surtout quand on est bénéficiaire d’une entité qu’on puisse savoir comment elle fonctionne’’, a-t-il souligné.

    Pour Yaya Diallo, ‘’FAWE fonctionne sur la base de textes et de statuts réglementaires avec une exigence par rapport au respect des institutions et ne déroge pas aux institutions étatiques en place’’.

    En général, a-t-il souligné, il y a des structures qui entrent dans le système éducatif en ne respectant pas l’ordre établi par la tutelle.

    ‘’Si FAWE se conforme aux institutions, cela confirme la façon dont l’organisation collabore avec le ministère de l’Education nationale en passant toujours par la bonne porte pour toutes leurs activités de soutien scolaire aux filles ou de formation pour les enseignants’’, a-t-il dit.

    Avant la fin de la session, la Directrice de de Cabinet, Khadidiatiou Diallo, ancienne Inspectrice d’académie de Dakar est venue prendre part à l’Assemblée générale, relevant dans son propos que FAWE ‘’tient le bon bout et œuvre de manière efficace’’ pour l’accès, le maintien et le développement des performances des filles et l’autonomisation des femmes.

    Au terme de l’élection du nouveau bureau, Anta Fall Basse Konté a été reconduite pour un nouveau mandat de trois ans, après deux mandats passés à la tête de la structure (2017-2023)

    ADL/OID/ASB